Christian Feugnet
21/06/2019
Chargé faut dire .
Alors on a la date de la fin du monde ? Le début de la Crise ?
Le radnarog , que sais je : çà sent le business çà , et je dirai de mauvais aloi , tous les jours , étant en Roumanie , j ai des offres ( Roms va sans dire qui parasitent mon tel ) de psition pour me donner la date de ma mort et ses circonstances . Contre rétributions évidemment pour un tel talent .
Moi aussi j 'ai cherché la fin du monde , c'est quand ? Je vais pas m 'étendre mais une certitude pour moi , entre 2020 et 2030 et personne n 'est capable de dater avec plus de précision . Les concepts , les mesures fussent elles possibles font défaut . Encore que la fin du monde c'est peut étre une bonne nouvelle , personnellement la connerie et cruauté de nombres de mes comtemporains m inspirent que leur disparition en masse , pourvu qu'elle m épargne me réjouirait assez .
jc
20/06/2019
Un ajout à "Corruption et régénération".
Dans l'oppostion Mad.0/Mad.1 j'ai oublié le dual dans Mad.1 de "Système du technologisme issu des Lumières du XIXème siècle" de Mad.0, dual que je formule ainsi: "Système de la communication issu des Leds¹ du XIXème siècle"².
¹: La philosophie des Lumières artificielles du XXIème siècle ...
²: En ayant en tête l'article "Glossaire.dde : technologisme versus communication".
jc
20/06/2019
"Ne dérange pas mes cercles ! », avait dit Archimède au soldat romain qui s’approchait de lui, fier conquérant, au moment de la prise de la ville de Syracuse¹."
Je trouve que cette devise s'applique bien à PhG, homme que j'imagine d'ordre, d'harmonie et d'équilibre, auteur de deux cercles et bientôt d'un troisième -qui sera le premier car PhG, c'est bien connu, avance dans l'avenir à reculons²-.
En reparcourant une fois encore "Le désenchantement de Dieu", j'ai été frappé du nombre de fois où apparaissait le mot "cosmique". L'enchaînement associatif cercle-sphère-cosmos-harmonie m'a alors fait redécouvrir à ce propos un article que j'ai trouvé superbe de Wikipédia sur l'harmonie des sphères³. Me souvenant aussi qu'un lecteur de Dedefensa avait qualifié ses articles de symphonie⁴, et que "l'âme poétique" revenait souvent sous la plume de PhG, il est ressorti de tout ça la définition suivante de ce qu'est un logocrate, définition que je trouve s'appliquer parfaitement à PhG: un logocrate est un musicien de mots.
Revenant une fois encore à ce passage du "désenchantement" qui me fascine tant, j'imagine très bien un PhG musicien écrire une symphonie entière à partir d'une note, d'un motif ("Il suffit d'un mot, d'une phrase ..." pour ensuite prendre plaisir à l'écouter ("... et toujours, à l’arrivée, il y avait un sens, une forte signification, le texte était devenu être en soi… C’était un instant de bonheur fou. »
En mathématiques la musique est clairement du côté de l'arithmétique⁵, du logos, pas du côté de la géométrie⁵, du topos. Si un logocrate a l'intuition haute que c'est 2023 alors c'est que ...
¹: https://www.saxifrage.fr/1623-2/
²: "La Grâce de l'Histoire", tome II, p.420
³: https://fr.wikipedia.org/wiki/Harmonie_des_sph%C3%A8res
⁴: "Le désenchantement de Dieu"
⁵: À mes yeux la géométrie arithmétique, synthèse du logos et du topos, est ce qu'il y a de plus fondamental (et difficile) en mathématiques. Grothendieck, ce Pythagore des temps modernes, en est encore actuellement, je crois, le maître incontesté.
patrice sanchez
20/06/2019
Je réagissais tout à l'heure à un article repris par RI : L’avènement de la technologie qui détruit la vérité "
https://reseauinternational.net/lavenement-de-la-technologie-qui-detruit-la-verite/
Patience et longueur de temps, leurs mensonges sont devenus si évidents, si criants d’inhumanité, que ce système du mal omniprésent est en mode auto-destruction ! Le bon sens et l’entraide des peuples sont en train de reprendre le dessus avec ce systéme internet qui nous force à réagir malgré tout en nous reconnectant à notre part d’humanité et ceci, au grand dam des tireurs de ficelles dans les coulisses qui voient leur plan satanique leur échapper … Ils ne mériteraient que le goudron et les plumes avant de terminer dans la fosse septique de l’histoire. Le chaos créateur du mal se verra dans peu de temps damer le pion par le chaos libérateur !
Comme quoi, les idées zoroastrienne et zarathoustrienne nietzschéenne où bien et mal sont intimement liés et connectés s’avèrent lumineusement exactes, car c’est avec la complicité du mal que nous arriverons à la libération de nos chaines mentales et par voie de conséquence, à la spiritualité de la libre pensée grâce à l’amour et à l entraide inconditionnels…
Si vous avez jamais dit « oui » à un plaisir, ô mes amis, alors vous avez en même temps dit « oui » à toute douleur. Toutes choses sont enchaînées, enchevêtrées, liées par l’amour –
Si vous avez jamais voulu qu’une fois fût deux fois, si vous avez jamais dit : « Tu me plais, bonheur ! moment ! instant ! », alors vous avez voulu que tout revienne ! – tout de nouveau, tout éternellement, tout enchaîné, tout enchevêtré,
tout lié par l’amour » Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra
Et pour vous donner un exemple concret de cet univers qui n'obéit qu'à l'amour, je me permettrais de vous joindre le lien d'une émission, "Nus et culottés " où l'on voit deux jeunes sympathiques zigottos partir à l'aventure dénués de tout, et par la magie du lâcher prise et de la joie de vivre avec la bienveillance solidaire naturelle de la population qu'ils croisent au cours de leurs périples, ils se créent des synchronicités extraordinaires qui plongeraient dans la stupeur et les tremblements tous lesValls, Merkel, les athées et autres transinhumanistes !
https://www.france.tv/france-5/nus-et-culottes/nus-et-culottes-saison-7/1006859-objectif-norvege.html
jc
19/06/2019
MAD.0:
Armageddon dur par dd&e (déstructuration-dissolution-entropisation) du corps des hommes (cancers réels provoqués par le rayonnement des explosions nucléaires): renvoi au Système du technologisme issu des Lumières du XIXème siècle¹, aux sciences dures² (mathématiques, physique), à la modernité, au matérialisme du XIXème, à l'idéal de puissance.
MAD.1:
Armageddon mou par dd&e de l'esprit des hommes: mise aux normes du politiquement correct (cancers virtuels provoqués par l'uniformisation de la pensée, l'égalitarisme forcené -typiquement H=F=L=B=Q=T=Q- pour aboutir à l'homme-zombie, universel, uniforme et sans qualité): renvoi aux sciences molles², à la post-modernité, à l'idéalisme du XXIème siècle, à l'idéal d'impuissance.
MAD.0 + MAD.1: dd&e, liquéfaction de la société (à partir d'Hiroshima?) puis gazéification (à partir du 9/11?).
La lutte du Bien contre le Mal (chère à Dedefensa).
Actuellement notre société (BAO sinon globale) est clairement en phase de corruption (dd&e). Dans le cadre du darwinisme-Système⁴, pièce maîtresse du politiquement correct, il n'y a là rien d'autre qu'une évolution naturelle.
Mais si l'on a foi en l'existence de forces structurantes et néguentropisantes (s&n) alors on a un conflit permanent entre forces du Bien (s&n) et forces du Mal (dd&e). J'incline à penser que non seulement c'est le cas mais encore que la nature a la capacité innée de réguler ce conflit (comme elle sait réguler tous les conflits de ce type tel le conflit inspiration-expiration ou le conflit diastole-systole).
¹: Gouhier (à Stendhal horrifié): "Les Lumières c'est désormais l'industrie" (citation faite sporadiquement par PhG)
²: Thom (sur les sciences dures): "Depuis la rupture galiléenne, le savant a toujours essayé d'exploiter les automatismes, la "stupidité" de la nature: la physique est tout entière fondée sur ce manque d'imagination des forces naturelles."
³: Thom (sur les sciences molles): "On est frappé, à la lecture du discours de bien des auteurs en sciences humaines, du caractère intelligent de leurs considérations. Il y a là, visiblement, un obstacle rédhibitoire à faire entrer leurs oeuvres dans le domaine scientifique."
⁴: Darwin était en partie lamarckien (cf. sa théorie des gemmules), fait que les darwiniens-Système ont tendance à oublier.
jc
19/06/2019
Karl Rove: "(...) while you're studying that reality – judiciously, as you will – we'll act again, creating other new realities, which you can study too, and that's how things will sort out. We're history's actors . . . and you, all of you, will be left to just study what we do.”
Indéfectibilité, inculpabilité, exceptionnalité, supériorité: ce que dit Rove s'éclaire à la lumière de ces mots-clé sans lesquels PhG m'a convaincu qu'on ne pouvait comprendre l'américanisme. Ces élites américanistes se prennent vraiment -réellement!- pour des dieux¹ ("creating other realities")!
Comment décoder ce que dit Rove ("(...) and you, all of you, will be left to just study what we do.”)? Pour moi c'est très simple: en remplaçant créer par inventer et réalité par virtualité et en interprétant acteur par comédien ("we're history's actors").
Ce que je trouve piquant c'est que la démarche de Rove est, au départ, tout-à-fait scientifique (plonger le réel dans le virtuel²) et tout-à-fait logique pour un gouvernant dont la devise est -ou devrait être- "Gouverner c'est prévoir", car l'action politique consiste en effet à choisir parmi un éventail de virtualités -potentialités- celle qui sera la future réalité (passage de la puissance à l'acte).
Mais la démarche de Rove est également tout-à-fait logique dans la cadre idéologique "Struggle for life" dans lequel baigne l'américanisme: hasard des mutations suivi de sélection ... qui sera nécessairement celle que les américains ont choisie, exceptionnalité oblige.
Le parallèle suivant entre la science politique (science molle) et la physique moderne (science dure) s'impose. Maupertuis a proposé un principe mécanique dit de moindre action (en fait d'action extrémale) qui a été prouvé ultérieurement être équivalent au principe fondamental de Newton: parmi toutes les évolutions virtuelles, celle choisie -cause finale?³- est celle qui minimise l'action. Principe qui devrait peut-être être étudié et surtout médité -s'il ne l'est pas déjà- dans les écoles de sciences politiques, de sciences naturelles, et de philosophie).
Pour terminer, les termes de création et d'invention appellent le développement suivant. Il me semble clair que, dans l'esprit de Rove comme dans l'esprit de toute l'élite américaniste, la création et l'invention viennent d'eux, qu'elle leur appartient: attitude foncièrement capitaliste. Ceux qui croient que les Idées (platoniciennes par exemple) existent réellement -c'est-à-dire hors de la tête de ceux qui les pensent-, et beaucoup de matheux -dont moi- ont cette croyance, ceux-là préféreront le terme de découverte -un théorème, énoncé comme démonstration, ne s'invente pas, il se découvre.
Les matheux ne prennent pas de brevets d'invention -pourvu que ça dure, le concept de propriété intellectuelle gagnant peu-à-peu les esprits-, au contraire des Monsanto-Bayer et cie qui n'hésitent pas à faire des inventions biologiques et à ... breveter le vivant!).
¹: Lloyd Blankfein, ex-directeur exécutif de Goldman Sachs: "I'm doing God's work".
²: Thom: "En science, le réel doit toujours être plongé dans un virtuel plus grand."
³: Cf. "La finalité en biologie" (SSM, 2ème ed. pp.276 à 279)
Philippe Grasset
19/06/2019
Nous avons essayé le lien que vous nous indiquez, et pour nous il fonctionne. Nous sommes donc désolé de ne rien pouvoir faire.
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Bien à vous
Alexandre
19/06/2019
Pour votre information, le lien « (suite) » sous « https://www.dedefensa.org/article/nos-offres-de-vente-pourla-grace » ne fonctionne pas. Il n’est donc pas possible d’accéder au formulaire de commande.
Luis Martos
18/06/2019
Encore un article superbe de Bonnal.
jc
17/06/2019
Tout est dans le titre.
Comment qualifier ce lent processus qui nous a amenés de la cathédrale de Reims aux tours de Doubaï¹ et de l'écriture à la plume, avec pleins et déliés (et pâtés…) à l'écriture standardisée et assistée qui nous est maintenant pratiquement imposée? Je propose: dévitalisant, dénaturant, artificialisant, mécanisant, désenchantant, mortifère…
Thom:
- "Si notre langage nous offre une description relativement correcte du monde, c'est qu'il est -sous forme implicite et structurale- une physique et une biologie. Une physique, parce que la structure de toute phrase élémentaire est isomorphe (isologue) à celle des discontinuités phénoménologiques les plus générales sur l'espace-temps. Une biologie, parce que tout concept à caractère concret est isologue à un être vivant, un animal." (MMM, "Topologie et signification", conclusion)
- "Une lettre est un animal stylisé." (citation dont je ne connais malheureusement pas le contexte)
Peut-être la mouvance antiSystème, que l'on peut qualifier, je crois, actuellement de gazeuse, pourrait-elle se cristalliser -faire morphogenèse- autour de l'idée de revitalisation, de renaturation, de réenchantement du monde?
À suivre quelques citations thomiennes au sujet des rapports du naturel et de l'artificiel, du vitaliste et du mécaniste:
- "La synthèse ici entrevue entre les pensées "vitaliste" et "mécaniste" n'ira pas sans un profond remaniement de nos conceptions du monde inanimé" (MMM, "Une théorie dynamique de la morphogenèse", conclusion)
- "La science veut construire la vie à partir de la mécanique, et non la mécanique à partir de la vie."
- "L'hypothèse réductionniste devra peut-être un jour être retournée: ce sont les phénomènes vitaux qui pourront nous expliquer certaines énigmes de la matière et de l'énergie. Après tout, n'oublions pas que le principe de la conservation de l'énergie a été exprimé pour la première fois par von Mayer, un médecin."
- "Encore une fois, comme disait Aristote, ce n'est pas la nature qui imite l'art, c'est l'art qui imite la nature. C'est parce que nous avons implicitement le schéma de la pompe réalisée dans le coeur que nous avons pu ultérieurement construire des pompes technologiques. Et maintenant les gens vous disent, le cerveau, c'est un ordinateur. On continue ..."
Le progrès, le seul progrès qui vaille, c'est de retrouver l'intelligibilité perdue. (Pour paraphraser Daniel Vouga.)
¹: Pour Reims et Doubaï, lire ce qu'en dit PhG dans "Le grain de sable divin".
jc
16/06/2019
PhG (citant Daniel Vouga à propos de Maistre et Baudelaire):
"Le progrès, le seul progrès possible, consiste à vouloir retrouver l'Unité perdue." ("La Grâce de l'Histoire", tome II, p.342)
Celles et ceux qui parcourent mes commentaires se souviennent peut-être que l'une de mes utopies -le mot est actuellement à la mode sur Dedefensa- est de voir l'instauration d'un régime où les femmes et les hommes sont à égalité de responsabilité¹ dans la gestion des affaires publiques, style "Les femmes au palais du Luxembourg, les hommes au palais Bourbon, faisant chambre commune à Versailles (à la recherche de l'Unité perdue ...)".
Dans "Le mythe de la virilité", bouquin que je trouve de bonne tenue², la philosophe Olivia Gazalé fait mention:
- de civilisations dans lesquelles les responsabilités étaient (et parfois sont encore) partagées entre les deux sexes;
- de cosmogonies dans lesquelles apparaissent des dieux-déesses hermaphrodites pouvant suggérer une nostalgie de l'Unité perdue;
- des considérations biologiques contemporaines où j'ai appris qu'il existait effectivement actuellement quelques rares humains hermaphrodites: "les hermaphrodites véritables possèdent un un testicule et un ovaire" (p.470).
Je viens de découvrir que Thom apportait de l'eau à mon moulin³, agrémentant ainsi mon utopie d'une note pour moi réaliste. C'est dans SSM (2ème ed., pp.190 à 192) au paragraphe "Chréodes génitales" du sous-titre "Modèles en épigenèse tardive". Vu ma nullité crasse en embryologie "classique", il est hors de question pour moi de résumer ce qui est dit dans ces trois pages. La base à partir de laquelle Thom développe ses modèles de formation des parties génitales mâle et femelle chez le Métazoaire est la catastrophe "Ombilic parabolique", parfois appelée catastrophe "Champignon" car les figures générées par la forme mathématique de cette catastrophe rappellent le champignon "Phallus impudicus". Pour moi on est quasiment dans le supra-humain. Et je me demande si Thom n'en a pas conscience puisqu'il prend la peine de justifier l'audace de sa pensée en bas de la page 192:
"On pourra objecter à toutes ces analogies une bonne part d'arbitraire; un mathématicien pourrait même prétendre, avec raison, qu'on pourrait construire des courbes tout aussi significative à bien moindres frais; à cela je ne puis guère répondre que j'ai été conduit à ces équations par la théorie des singularités structurellement stables, avec le postulat supplémentaire d'une symétrie bilatérale en [la variable] x et l'hypothèse de la stabilisation de l'ombilic elliptique."
Dans le paragraphe suivant il va à l'encontre des nombreuses cosmogonies dans lesquelles nous serions descendants de dieux-déesses hermaphrodites:
"Si l'embryon humain présente une structure hermaphrodite jusqu'à un âge avancé, ce n'est sans doute pas, comme le voudrait la loi de récapitulation, parce que nous eûmes de lointains ancêtres hermaphrodites; mais plutôt parce que l'épigenèse, ayant à construire des mâles et des femelles, a trouvé plus économique de construire d'abord la situation seuil, quitte ensuite à infléchir, pour un court laps de temps, l'organisation dans un sens ou dans l'autre."
Unité passée et perdue ou Unité à venir?
Remarque finale:
Je ne résiste pas, à l'intention des logocrates, à l'envie de rappeler que Thom part également de cette même catastrophe "Ombilic parabolique" pour proposer un modèle des automatismes du langage⁶ (SSM 2ème ed., pp. 311 à 315): "Le gamète émis par le concept n'est autre que le mot (le nom correspondant). L'émission verbale apparaît alors comme un véritable orgasme." (p.314)
¹: Ce qui, pour moi, n'implique pas automatiquement l'actuelle sacro-sainte égalité devant la loi.
²: Qui répond, entre autres, au bouquin pour moi de nettement moins bonne tenue "Le premier sexe" de Éric Zemmour.
³: Ceux qui me lisent savent que je ne peux pas résister à ce genre d'arguments.
⁴: Thom rappelle ce constat p.192.
⁵: Et me renvoie d'une part à la célèbre citation de Galilée ("Le livre de la nature est écrit en langage mathématique ...") et d'autre part à l'étrange citation thomienne "Selon beaucoup de philosophes, Dieu est philosophe; il serait peut-être plus logique de dire que le géomètre est Dieu."
⁶: PhG: "Il suffit d'un mot, d'une phrase ... C'était un bonheur fou."
jc
16/06/2019
PhG: "J'ai la majuscule facile."
Dans le tome II de "La Grâce de l'Histoire", PhG fait à plusieurs reprises la distinction entre Matière (majusculée) qu'il associe au Mal et matière (minusculée) dont il dit plutôt du bien et dont il promet de faire l'un des thèmes centraux du tome III¹: "(...) elle [la matière minusculée] n'est certainement pas que le Mal, -comme Rodin justement le démontre, et les cathédrales avec lui, (...)".
Je n'arrive pas à me faire une idée, même imprécise, avec les éléments dont je dispose, de ce que PhG entend par matière; il me faut attendre le tome III avec le guère encourageant:
"(...) certains reprocheront à l’auteur la complexité de ses phrases, voire leur hermétisme. Je me rends bien compte de cette complexité “voire de cet hermétisme” et n’ai aucunement l’intention, ni de m’en expliquer, ni de demander qu’on m’en excuse. Il m’apparaît impossible de traiter le sujet que j’ai choisi autrement que je ne l’ai fait, tout comme il m’apparaît impossible, dans la démarche que je suis, de traiter un autre sujet que celui que je traite. A cet égard, je me perçois entièrement comme un logocrate, comme si les remarques, les reproches, les souffrances que j’imposais à mes lecteurs ne dépendaient pas vraiment de moi."
À la suite d'Aristote et de Thom², je pense que nous sommes un corps-âme; et par suite, je pense aussi que nous ne pouvons pas dissocier sans précaution la matière et la forme, la puissance et l'acte, le sujet d'étude de l'objet d'étude³, l'essence et l'existence, etc., comme le font si facilement les scientifiques (les scientistes?) modernes avec leur prétendue "objectivité".
Pour moi la Matière n'a pas d'âme alors que la matière en a une (la cathédrale de Reims a une âme alors que les tours de Doubaï n'en ont pas): les modernes ont transformé une physique qui avait une âme -la physique aristotélicienne est une physique du vivant, une biophysique- en une physique qui n'en a pas. (Et la pensée contemporaine dominante -la pensée Système- a détruit l'harmonie entre la matière et la forme aristotéliciennes pour en faire la Matière et la Forme modernes (rigidité formalisante des Matérialistes -pour moi typiquement la mélenchonie, mais aussi la macronie, l'attalie, etc.) avec les effets catastrophiques que l'on constate actuellement.)
Je vois le matérialisme (m minuscule) du XXIème siècle comme un néo-aristotélisme, c'est-à-dire un aristotélisme relooké "à la Thom". Au contraire du Matérialisme (M majuscule) du XIXème siècle qui, selon moi, ignore le vivant -voire le nie-, je suis convaincu que ce matérialisme⁴ du XXIème siècle est tout-à-fait écolo-compatible.
Je verrais même bien se constituer un parti politique néo-matérialiste écolo "à visage humain" autour des idées thomiennes, idées que, quant à elles, je qualifierais volontiers de supra-humaines⁵ (il suffit de lire l'oeuvre de Thom pour s'en convaincre).
¹: Cf. le tome II, pp. 412 et 413.
²: Thom: "C'est sans doute sur le plan philosophique que nos modèles présentent l'apport immédiat le plus intéressant. Ils offrent le premier modèle rigoureusement moniste de l'être vivant, ils dissolvent l'antinomie de l'âme et du corps en une entité géométrique unique." (SSM, 2ème ed., pp. 320 et 321)
³: Il semble maintenant acquis chez les physiciens "quantiques" que l'on ne peut percevoir sans être également perçu, que le sujet observateur perturbe toujours l'objet qu'il observe -et qu'il est, en retour, toujours perturbé par lui-.
⁴: Jean Largeault: "Thom, qui à la rigueur aurait de la sympathie pour un matérialisme, rejette le réductionnisme qui rattache tous les phénomènes à un seul type de forces naturelles (physico-chimiques)." (AL, préface, p.27)
⁵: Thom (topocrate!): "En dépit de mon admiration pour ce dernier [Aristote], je reste platonicien en ce que je crois à l'existence séparée ("autonome") des entités mathématiques, étant entendu qu'il s'agit là d'une région ontologique différente de la "réalité usuelle" (matérielle) du monde perçu. (C'est le rôle du continu -de l'étendue- que d'assurer la transition entre les deux régions.) (ES pp. 244 et 245)
jc
15/06/2019
PhG: "Aujourd’hui, la guerre en cours, qui succède à celle de 2004, concerne la mise en cause des racines même, de l’essence (en fait contre-essence) du Système."
En mai 1988 Arbatov, conseiller de Gorbatchev, disait à un intervieweur de Time¹ : « Nous allons vous faire une chose terrible, nous allons vous priver d’Ennemi. », alors que dans le même temps (été 1989) Fukuyama publiait "The end of History?".
Il me paraît maintenant à peu près complètement clair -et je rends grâce à Dedefensa qui a grandement aidé à me clarifier les idées sur ce point- que Fukuyama avait tort (ce n'est pas la fin de l'Histoire mais la fin d'un monde). Mais, pour autant, Arbatov avait-il raison?
La réflexion d'Arbatov me fait penser à la célèbre formule de Berkeley: être c'est percevoir et être perçu; si l'on n'est plus perçu par l'autre car il a disparu (ici l'URSS) alors on n'est, soi-même (ici les USA, devenus depuis USA-zombies), plus. (De ce point de vue la réflexion d'Arbatov signifie qu'il ne tient pas les USA en bien haute estime (USA qui n'ont d'ailleurs pas tardé à s'inventer de nouveaux ennemis -Ben Laden, etc., pour re-être).)
La narrative occidentale n'a cessé d'opposer le camp occidental, camp du bien bien sûr, démocrate et libéral, au camp du mal, camp de la dictature communiste et du goulag. Mais pour moi les deux camps avaient quelque chose en commun -que l'actuelle Russie a peut-être moins, mais que l'actuel USA a gardée intacte-: le matérialisme². Ce monstre qu'a été l'URSS et ce monstre que sont encore les USA (et que le monstrueux UE, toujours à la pointe du progrès, a choisi d'imiter) ont bel et bien existé (existence), et les USA existent encore (peut-être pour plus très longtemps), mais n'ont jamais été (essence).
En logique mathématique (qui fait partie de mon formatage initial) on distingue les formules existentielles ("il existe au moins un "être" ayant une propriété donnée") et les formules universelles ("telle propriété doit être vérifiée par tous les "êtres" "): existence et essence. Tout naturellement alors, lorsque l'on postule ou démontre la vérité d'une formule existentielle, on se pose la question de la constructibilité de l' "être" que sous-tend cette vérité, ce qui conduit à l'intuitionnisme mathématique³ et à l'abandon du principe du tiers exclu; et lorsqu'on postule ou démontre la vérité d'une formule universelle -essentielle-, on se pose la question de sa cohérence, de sa fondationnalité -ou de sa fondamentalité-, ce qui conduit à l'abandon du principe de non contradiction, difficulté qui paraît logiquement insurmontable mais qui ne l'est pas topologiquement⁴.
On voit donc ici se détacher:
- le camp de ceux qui préfèrent d'abord construire, pour éventuellement se poser ensuite la question de savoir si la construction est fondée, camp des matérialistes et des progressistes -au sens usuel du mot progrès-;
- le camp de ceux qui préfèrent d'abord fonder, s'occuper des racines, avant d'éventuellement construire: "Le progrès donc, le seul progrès possible, consiste à vouloir retrouver l'Unité perdue…⁵"
De la diversité à l'unité ou de l'unité à la diversité? Les USA ont choisi pour devise "E pluribus unum". Je préfère "Unité-Harmonie-Diversité", le bon sens des bâtisseurs suggérant qu'il vaut mieux fonder avant de construire. On retrouve ici la citation suivante de Uexhüll, que j'ai trouvée en épigraphe d'un chapitre de SSM:
"Le mécanisme de n'importe quelle machine, telle une montre, est toujours construit de manière centripète, c'est-à-dire que toutes les parties de la montre -aiguilles, ressorts, roues- doivent d'abord être achevées pour être ensuite montées sur un support commun.
Tout au contraire, la croissance d'un animal, comme le Triton, est toujours organisée de manière centrifuge, à partir de son germe; d'abord gastrula, il s'enrichit ensuite de nouveaux bourgeons qui évoluent en organes différenciés.
Dans les deux cas, il existe un plan de construction: dans la montre, il régit un processus centripète, chez le Triton, un processus centrifuge. Selon le plan les parties s'assemblent en vertu de principes entièrement opposés."
Ce qui précède étant posé, quelle est l'essence du Système, autrement dit quelle est sa qualité essentielle? Dit sous cette forme je n'en vois pas puisque je ne vois au Système que des défauts. Dit un peu autrement qu'est-ce qui qualifie le Système? Je trouve que "artificiel" lui va comme un gant; autrement dit l'essence du Système est une contre-essence: l'artificialité. Ceci suggère de fonder l'unité de l'antiSystème autour de la naturalité, c'est-à-dire de faire de la naturalité l'essence de l'antiSystème.
Quand le culturel occidental a-t-il pris à ce point le pas sur le naturel pour en arriver à l'époque présente absolument catastrophique? Sans doute assez tôt. Selon moi, la coupure galiléenne n'a pas été pour rien dans l'évolution du rapport nature/culture, le changement du sens attribué à la physique -aristotélicienne avant, moderne après- en témoigne. Et l'extrait suivant de l'introduction de la deuxième édition de "La critique de la raison pure", pour moi ahurissant, le confirme:
Kant: "Lorsque Galilée fit rouler sur un plan incliné des boules doit il avait lui-même déterminé la pesanteur, lorsque Toricelli (...), alors une nouvelle lumière vint éclairer tous les physiciens. Ils comprirent que la raison n'aperçoit que ce qu'elle produit elle-même par ses propres plans, qu'elle doit prendre les devants avec les principes qui déterminent ses jugements selon des lois constantes, ET FORCER LA NATURE À RÉPONDRE À SES QUESTIONS, AU LIEU DE SE LAISSER CONDUIRE PAR ELLE (...)".
Thom fait remonter les prémices de ce basculement nature/culture à Aristote lui-même:
"Il me semble qu'il y a au coeur de l'aristotélisme un conflit latent (et permanent) entre un Aristote logicien, rhéteur (voire même sophiste quand il critique Platon et les Anciens) et un Aristote intuitif, phénoménologue et topologue quasiment malgré lui. C'est avec ce second Aristote (passablement méconnu) que je travaille, et j'ai tendance à oublier le premier. Il a espéré faire la jonction à l'aide du concept de séparation, fondamental dans sa Métaphysique. Dans Met Delta il est dit, dans l'article péras (bord; limite chez Tricot) que "la limite est la substance formelle de la chose et sa quiddité, car c'est la limite de la connaissance, et comme limite de la connaissance c'est la limite de la chose". (C'est presque esse est percipi!) La séparation est-elle purement métaphorique? Si elle a une portée ontologique, alors il faut un substrat étendu -continu- où les choses se découpent. Sinon, la séparation n'est qu'un Gedankenexperiment, sur lequel on ne saurait fonder l'objectivité." (ES, pp.245 et 246)
(On pourra lire -ou relire- à ce propos l'article du glossaire dd&e "La crise de la raison (humaine)", l'un de mes articles préférés.)
¹: https://www.dedefensa.org/article/eh-fukuyama-tout-ca-pour-ca
²: Thom: "L'attitude matérialiste, traditionnelle en Science, consiste à dire que l'existence précède l'essence (en fait l'existence implique l'essence)."
³: À ma connaissance rien à voir avec l'intuition (bergsonnienne par exemple).
⁴: Cf. l'introduction et la conclusion de l'article (et plus pour les matheux) "De la topologie de la conciliation à la logique de la contradiction" des philosophes belges Lambert et Hespel, actuellement disponible sur la toile.
⁵: "La Grâce de l'Histoire", tome II, p.342
⁶: C'est moi qui majuscule.
patrice sanchez
15/06/2019
N’étais-ce pas l’immense champion Garry Kasparov qui avait écrit que le jeu d’échecs est la représentation de la vie à échelle réduite !
Rien d’étonnant si la résistance géopolitique au nouveau désordre mondial vient de pays où la tradition spirituelle est encore vivace, je veux parler de la Russie et de la Chine, cette dernière ayant le jeu de Go multimillénaire comme pratique “ chevaleresque-impériale “ de l’esprit … alors que les américains eux sont des joueurs de poker menteurs qui n’ont foi qu’en la force brute et la coercition à l’image de leur géostratégie, d’ailleurs l’esbrouffe du best seller brezinskien ‘‘ le grand échiquier “, transmuté en plateau de jeu de bonneteau, prend tout son sens à la vision de l’état calamiteux du champ de ruines et de désordres planétaire laissé derrière eux, le fruit bien putride d'une centaine d'années de menées plus que machiavéliques.
Si Kasparov (il était né en Azerbadjan et fut surnommé le tigre de Bakou et avait joué sous la bannière russe du temps de l'ère soviètique ... il est en exil depuis 2013 et est un opposant politique au pouvoir poutinien, il a acquis la nationalité croate en 2014 et vit aujourd'hui à New York) est l’immense champion que l’on sait, force est de reconnaître que son éthique et sa morale lui auront fait embrasser le camp géopolitique du mal … En revanche et par une facétie dont le destin et la grande histoire ont le secret, il est à noter que le seul illustrissime champion américain, Bobby Fischer, juif par sa mère, se sera vu ostraciser aux motifs de complotisme et d’antisémitisme !
Je voulais rendre hommage à ce héros de la résistance de la première heure.
Je me permettrais, pour finir mon témoignage sur le coté chevaleresque du jeu d'échec, d'emprunter un extrait de mon livre édité il y a quelques années aux éditions l'Harmattan, “ Renaissance d’une apocalypse cérébrale “, l'extrait du chapitre en lien pdf ci-dessous consacré à “ La magie du jeu d’échecs “ !
https://drive.google.com/open?id=0B1gF5uauTY42dTh5WUl3MndrOEE
Ainsi parlait Morrabora,
Morrabora avait mis à profit sa longue période de convalescence pour étudier les hommes, leurs philosophies, leurs histoires, leurs religions, le sens de la vie plus généralement… Et, comme il se livrait à de rudes combats sur
l'échiquier, la pratique assidue de ce jeu de l’esprit avait affûté et aiguisé sa perception de l'existence, son esprit
critique, à la façon d'un sens supplémentaire. Aussi avait-il
acquis une certaine sagesse.
Au cours de ces années d’intenses réflexions prolongées, il avait préféré se faire sa propre vision de l'existence, ce n’est pas en allant chercher des maîtres à penser, mais en étudiant dans son coin, à sa guise, comme il le faisait pour la pratique du jeu d'échecs, qu’il avait voulu comprendre le drôle de monde qui l'entourait, car, avant toute chose, Morrabora voulait être libre.
Il avait compris, mais un peu tard, que ce qu'on lui avait inculqué n'est pas exact, que c’était-là des erreurs quand ce
n'était pas des mensonges éhontés. Morrabora n'avait ni dieu,
ni déesse, mais il ne révérait que Rois, Reines, Tours, Cavaliers, Fous et Pions.
C’est ainsi armé et caparaçonné qu’il décida un jour de faire la lumière sur les motifs qu'ont les hommes pour semer
la division et le chaos, pour s'approprier les richesses matérielles et humaines à bon compte et à viles excuses, pour
exploiter la crédulité des êtres et les asservir.
Et Morrabora réalisa et conclut qu’aujourd’hui, comme
toujours et plus encore que toujours, l'homme est un prédateur pour l'homme, qu’il existe une poignée de richissimes décideurs illuminés qui nous manipulent sans scrupules dans les coulisses. Tout leur est permis. Et cette caste qui s’autoproclame « élite » institue depuis plusieurs années le mensonge en vérité, la corruption en principe de gouvernance.
Et Morrabora conclut aussi que c’est notre liberté qui est menacée, y compris la liberté de nos consciences, notre
liberté de penser qui chaque jour devient un peu plus précaire. Car nous sommes sans cesse trompés, influencés,
par les médias qui, manipulateurs eux-mêmes manipulés, maintenus dans cette servitude volontaire dénoncée par La
Boètie et remise au goût du jour cybernétique, robotique et transhumain.
C’est pourquoi Morrabora, habitué à voir arriver de loin, à anticiper, les attaques sournoises de ses adversaires au jeu
d'échecs et à repérer oxymores, apories et paradoxes, s’étonnait de voir voler au secours des peuples, des Etats qui
eux-mêmes étaient dans un même temps, la cause profonde de tous leurs maux. Dans la logique de sa sagesse
prophylactique échiquéenne, il lui aurait semblé bien plus raisonnable, de prévenir plutôt que de prétendre guérir tout en
maintenant les peuples secourus dans cette dépendance qui est la première cause de tous leurs maux.
Morrabora savait aussi, l’histoire le lui avait appris comme elle l’avait appris à nos gouvernants, qu’il n’est rien de tel
que de bonnes guerres pour relancer les économies. Aussi se demandait-il si la soudaine volonté que manifestait l’empire d’exporter la démocratie chez les peuples opprimés dont le
sous-sol regorge de richesses était vraiment aussi désintéressée qu’il le prétendait.
Et puis Morrabora savait – et cela, c’est le jeu d'échecs, représentation de la vie à échelle réduite, qui le lui avait
appris – qu’il faut parfois savoir attaquer, trancher, jouer avec panache comme il le fait devant l’échiquier. Aussi était-il
révolté de voir des conflits qui s’enlisent, qui s’éternisent, sèment malheur et désolation, du seul fait de la pusillanimité
et de l’incompétence des tacticiens qui, bien souvent, mènent ces guerre par procuration. Liberté de penser, de jouer aux échecs, d’essayer de faire de sa vie la plus belle partie d'échecs, tel était le souhait de Morrabora.
Et c’est aussi la vie qu’il souhaite à chacune et chacun de ses prochains. Aussi voulait-il en ces temps de tous les
dangers, délivrer sa bonne parole.
P.S..Morrabora est mon pseudo utilisé pour jouer aux échecs sur internet, un jeu de mot en clin d'oeil au gambit Morra dont je suis adepte et les grottes high tech de Tora Bora où avait trouvé refuge Fantomas Ben Laden !
Bernard Scaringella
14/06/2019
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