Forum

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

l'uranium virtuel ferait une nouvelle victime: Berlusconi.

Article lié :

fidele_lecteur

  29/07/2003

LeMonde.fr se fait l’écho d’un article de La Reppublica:

“Le récit de La Repubblica se fait malicieux. Selon certains membres du Sismi [NDLA: Services secrets italiens], écrit le journal, c’est Silvio Berlusconi lui-même qui aurait relancé le faux dossier à l’occasion d’une conversation téléphonique avec George Bush, trois jours avant le discours de celui-ci sur l’état de l’Union, quand il prononça les mots sur l’uranium qui, aujourd’hui, le mettent sur la sellette.”

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3214—328016-,00.html

Il ne manque plus que Aznar pour que la fete soit parfaite.

Liste des GIs tués en Irak

Article lié :

Cycloid

  28/07/2003

D’après l’Associated Press, à la date du 25 juillet 2003, 239 soldats US ont trouvé la mort
en Irak, depuis le début des opérations militaires.`
Ce bilan s’est encore alourdi depuis les 3 derniers jours.
Les Britanniques reconnaissent avoir perdu 43 hommes.
Voir http://www.newsday.com/news/local/longisland/ny-casualties,0,3855494.story?coll=ny-linews-headlines

L'Amérique, victime de son humanitarisme et bouc émissaire de la mauvaise conscience du monde. ∫

Article lié :

Cycloid

  27/07/2003

L’Amérique entre dans la Dépression .Celle-ci n’est pas seulement économique, mais aussi
morale. Elle cherche des consolations. D’abord, elle a frémi sous une cinglante injustice :
elle a en effet été accusée de mener le Grand Bouzin en Asie occidentale pour conquérir des océans de pétrole ! Quand on est aussi près de Dieu que le sont les Etats-Unis et leur
pieux Président, on songe à l’Absolu, à la Paix et jamais aux viles contingences d’ici-bas.
C’est le reste de la planète qui poursuit d’aussi cupides desseins, et ce sont d’infâmes plumitifs qui tentent de détourner l’attention et de masquer les projets de conquête de
la Vieille Europe, de plus en plus ingrate. Quelques grands écrivains du Vieux Continent essaient de sauver l’honneur en rappelant la dette contractée vis-à-vis des inoubliables
libérateurs : JF Revel, puis Finkelkraut, Bernard-Henri Lévy, et un penseur de la taille
de Laurent Cohen-Tanugi sont les fidèles sentinelles qui dénoncent les errements européens et témoignent de la grandeur de l’Amérique, la Grande Tutrice du monde actuel, la Désintéressée admirable
Les Néocons de l’administration américaine, guidés par d’infaillibles moralistes comme
Léo Strauss, ont vu en l’Amérique la Grande Protectrice de l’Univers et ont poussé
Rumsfeld à agir en conséquence. Au loin, en Asie, un très puissant pays allait rééditer
les sinistres exploits hitlériens, en atomisant, en infectant, et en intoxiquant le Moyen-Orient. La sécurité matérielle des Etats-Unis n’était plus menacée , puisque les monstrueux
talibans avaient été anéantis. Mais l’infiniment haute conscience du Grand Peuple Libre
(qu’on a osé appelé le gendarme du monde ! fi donc!) n’a pas laissé ses dirigeants en paix.
On allait procéder à un grand nettoyage, en mettant en péril des soldats américains, ces
héros dont la vie d’un seul vaut celle de mille sauvages. L’opération a eu lieu, avec une
rapidité extraordinaire, malgré l’armement terrifiant de l’Irak ( comble de l’ignominie,
des bruits ont été lancés, affirmant que les cadres de l’armée irakienne avaient été soudoyés
à coups de dollars, ce qui expliquerait l’avancée éclair des héroïques GIs).
L’ US Army s’attendait à des réceptions grandioses par le peuple irakien libéré, de l’ampleur de celles que leurs grands-pères avaient connues en France en 1944.
Las, les peuples sont terriblement ingrats.
Lisons les carnets d’un voyageur, James P. Pinkerton, un “columnist” new-yorkais
qui a visité l’Irak en juin 2003. Arrivé à Bagdad le17 juin 2003, il s’étonne du peu de dégâts subis par cette capitale et voit en cela la démonstration de la haute précision
des armes américaines. “Je n’ai vu aucune destruction d’édifices civils, notamment de mosquées, affirme-t-il, rien que des blindés ennemis détruits”.
http://www.newsday.com/news/opinion/columnists/ny-vp-blog0616,0,1032728.column
Enfin, quelqu’un vérifie et admire cette célèbre précision chirurgicale niée par des langues de vipère (celles-là qui soutiennent que les chefs irakiens ont été corrompus, pour expliquer le blitz américain).
Et malgré cette sollicitude bien américaine, Pinkerton est sidéré : ” Les Américains ont
bien libéré la place, mais personne ne se montre reconnaissant…. Et ces ingrats tirent
et abattent des Américains”.
http://www.newsday.com/news/opinion/columnists/ny-vppin173335221jun17,0,2489328.column
Dans un autre article, le “columnist” de Newsday démontre l’inefficacité économique
du régime abattu : les hôtels sont mal équipés, les véhicules sont surrannés.
(des mauvaises langues soutiennent que l’Irak a subi, dix ans durant,  un embargo d’une rigueur effroyable, mais si Mr Pinkerton n’en parle pas , c’est que l’argument est négligeable). Jusqu’au 25 juin, Mr P. avait émis des considérations générales sur les causes du déclin arabe, sur la forme de gouvernement qu’il faudrait à l’Irak, la monarchie etc. Mais après une semaine de séjour à Bagdad, il rentre dans la réalité : on tue des
soldats US presque quotidiennement. Et il constate :” The Pentagon wanted a war to test out its new wonder-weapons. The armaments worked just fine, but now, in a post-war situation, they aren’t so useful” (Le Pentagone désirait une guerre pour tester ses nouvelles armes miraculeuses. Les armes fonctionnèrent très bien, mais maintenant, dans une situation d’après-guerre, elles ne sont plus tellement utiles”.” Les soldats américains ne sont pas entraînés pour des missions de paix” ” Seules les banques sont protégées par
nos soldats ” http://www.newsday.com/news/opinion/columnists/ny-vppin253345144jun25,0,4127731.column
De retour à New York, Pinkerton écrit le dernier article de sa série : “La guerre d’Irak,
ou l’Amérique trahie”. http://www.newsday.com/news/opinion/columnists/ny-vppin103365760jul10,0,1375211.column.  “Un jour, la guerre d’Irak sera considérée
comme une guerre d’intellectuels. cela veut dire que cette guerre fut conçue par des
gens qui avaient plus de bouquins que de bon sens… illusions sur les armes de destruction massive de Saddam…faux espoirs d’un enthousiasme populaire irakien pour l’américanisme”. Pinkerton voit maintenant , dans les dirigeants de son pays, des “intellos”
imprégnés de donquichottisme. Quichotte était obsédé par la chevalerie. Il en est ainsi
pour les maniaques du cerveau, nourris de lectures, qui ont conseillé Bush dans la guerre d’Irak. Ces gens sont les néocons, qui après la Guerre Froide, eurent une vision de l’Amérique exerçant une hégémonie globale bienveillante. selon l’expression de William Kristol et Robert Kagan. Les néocons blindés par des diplômes académiques, sont disciples de Léo Strauss, tel le Député  Secrétaire à la Défense, Paul Wolfowitz.
Dans leur folie guerrière, les gens de Bush ont exagéré, et peut-être inventé les “preuves”
(concernant les ADM). Maintenant, Pinkerton est fixé; il a rencontré en Irak des soldats qui étaient persuadés d’aller aider les Irakiens. Mais si le Pentagone intimidait par ses
blindés, il n’avait aucun plan pour gagner les coeurs et les esprits. ” L’ironie finale est
là : le Pentagone détenait la toute-puissance en matière de guerre, mais il a perdu tout sens commun.” Excellent Pinkerton. Les néocons sont tout simplement des têtes d’oeuf
(egg heads) oeuvrant dans des “think tanks"en forme de tours d’ivoire, en rêvant, tel le héros de la Manche,d’exploits chevaleresques. Ils ont peut-être menti, mais c’était pour une cause qu’ils jugeaient à tort comme étant juste.
Mais vouloir s’emparer d’océans de pétrole, ça ? ah! jamais ! Cette idée n’est pas d’un
néocon, encore moins d’un Américain. La vieille Europe génère de tels plans, pas la
nation de Jefferson.

Pauvre Jessica...

Article lié :

Anamorphose

  25/07/2003

Le site Tom Paine http://www.tompaine.com/

nous propose l’article suivant sur l’“héroïne” Jessica Lynch dont on sait à présent que les Iraquiens (médecins, infirmières…) eux-mêmes ont tout fait pour la remettre aux mains de l’Armée américaine. Occasion de mettre en évidence cette phrase :

“Jessica Lynch is a Rorschach test of what Americans want to believe about the war. She is an empty vessel upon which to project our own fantasies, whether they be flag-waving patriotic, pro-war, anti-war, feminist, anti-feminist, whatever.” ...

Comment fonctionne le virtualisme US quotidien ou l’art de transformer les taches de Rorschach en mythes patriotiques…

Jessica Lynch, The Sequel  

Richard Blow is the former executive editor of George Magazine. He is author of American Son: A Portrait of John F. Kennedy, Jr., and is writing a book about Harvard University. 

Some months back, I wrote on this Web site that Jessica Lynch was an unlikely hero.

Lynch had been rescued from an Iraqi hospital a couple days before, and with a little nudging from the Pentagon, the media was molding Lynch into Gulf War II’s biggest hero. The military had filmed Lynch’s rescue, released a smartly edited video, fed the press a few incorrect facts about the nature of Lynch’s wounds and the difficulty of her rescue, and voila—a star was born.

None of this was Lynch’s fault; I never suggested that she was anything other than a brave soldier. But even then, the cinematic story of her capture and rescue seemed substantially—and intentionally—at odds with reality. And in the weeks that followed, news organizations such as the BBC determined that the American media’s hagiography of Lynch was pure hokum.

Lynch has now returned to West Virginia, to cheering crowds and a media circus. And though some of the press—Fox News, for example—still refuses to admit that her story is not so clear-cut as was once thought, other media outlets showed some long overdue skepticism. On CNN, Jeff Greenfield authored a segment whose theme was the manipulation of war heroes for propaganda value. Reuters, AP, The New York Times and other print outlets all suggested that we don’t know the real story. The most common hedge was to say that Lynch received “a hero’s welcome”—without actually admitting that Lynch was a hero.

Instead, she has become something else; Jessica Lynch is a Rorschach test of what Americans want to believe about the war. She is an empty vessel upon which to project our own fantasies, whether they be flag-waving patriotic, pro-war, anti-war, feminist, anti-feminist, whatever.

Lynch may be a fiercely opinionated young woman, but she’s said so little that we have virtually no sense of her personality. (Imagine if she’d stepped up to that microphone and criticized the war—wouldn’t that have been interesting?) The few words she has spoken since her “homecoming”—for Lynch is the prom queen of a very confused commencement—feel safe, bland and agreed-upon.

And the future holds no more certainty: A military spokesman recently suggested that Lynch may never remember what happened to her. The truth is out there—and that’s where it will stay. We will fill the vacuum.

So for the military, which scripted Lynch’s return at least as much as it dramatized her rescue, Lynch remains recruitment’s pin-up girl. For the government of West Virginia, which spent an undisclosed amount sprucing up Lynch’s hometown for her arrival, she’s an advertisement for a state struggling for tourism dollars, the Ivory Girl of an impoverished region. For her neighbors, she’s a symbol of local pride. For NBC, which is making an unauthorized TV movie about her, Lynch is whatever will make the best two-hour movie. And for the media, Lynch is a symbol of its mixed feelings about the war in Iraq; increasing skepticism mixed with a lingering fear of being called unpatriotic.

I wish Jessica Lynch well. She served her country with honor and paid a harsh price. She deserves a peaceful and happy future. Yet I worry for her because she has lost control of her own narrative, her very life story.

Truth is, pretty soon it won’t even matter what the truth is. We’ll have absorbed so many versions of it that Lynch’s own story, when it is finally revealed, will be just one more. By that point, will anyone be able to keep the details straight? And if Lynch says something the Pentagon doesn’t want to hear, well, the military has already suggested that her memory is unreliable.

The object of so much fantasy will find it very hard to speak a truth or live a life that conflicts with the fantasy—and because she is all things to all people, it’s inevitable that she’ll contradict some pictures of her. What would it be like if Lynch ever does want to criticize the war? What will it be like when the cameras go away and Jessica Lynch tries to figure out what the hell just happened?

Here’s one thing about Jessica Lynch that I do believe: As difficult as her ordeal in Iraq was, the hardest part of her life is yet to come.

L'assaut de Murdoch contre la BBC avec, comme prétexte, le suicide de Kelly.

Article lié :

Cycloid

  25/07/2003

Soixante-douze ans, australien de naissance, mais naturalisé citoyen des Etats-Unis depuis 1985, Ruppert Murdoch vit à New York, et l’écrivain -journaliste William Shawcross l’appelle le “grand magnat des médias “, à côté de Bill Gates, le magnat de l’informatique. Shawcross est l’auteur de ” Murdoch: the Making of a Media Empire” et prend ce nouveau genre de potentat comme l’exemple de ce que la globalisation néo-libérale peut créer comme monstres.
Dans une interview, Murdoch a donné à Shawcross une savoureuse définition du “libertaire”
à l’anglo-saxonne :
“What does libertarian mean? As much individual responsibility as possible, as little
government as possible, as few rules as possible.” (Que signifie libertaire ? Le plus de responsabilités individuelles possibles, aussi peu de gouvernement que possible, aussi peu de règles que possible). Responsabilité individuelle illimitée avec le moins de contrôle
et de freins possibles, qu’est-ce, sinon de l’autocratie, à la manière d’un Napoléon, d’un Tsar ou d’un Genghis Khan ?.
En effet, Murdoch est devenu en moins de dix ans l’empereur de l’information, en détenant le pouvoir absolu sur la “News Corporation Ltd”,  un conglomérat de journaux américains,
australiens, néozélandais et anglais, de chaînes de télévision, de cinémas, de maisons d’édition, et maintenant du site Internet Fox Network.
Dans un bon article daté du 11 avril 2003:“L’empire de Rupert Murdoch au service d’une propagande pro-guerre”, trois journalistes du “Monde” ont dénoncé la politique va-t’en-guerre du Grand Mogol de l’information. Cet article explique également la manière dont la
France a été vouée aux gémonies par Murdoch, pour n’avoir pas obéi aux injonctions de Washington.
“Ses journalistes sont venus en reportage dans les cimetières militaires anglais ou
américains de Normandie dénonçant l’ingratitude française”.
Murdoch s’est fait le héraut de la grandeur d’une guerre tyrannicide contre l’Irak.
Aussi ne faut-il pas s’étonner du titre du “Monde” du 24 juillet 2003 : “Citizen Murdoch
vole au secours de Tony Blair empêtré dans l’Irakgate”.
En effet, voici les déclarations de Ruppert Murdoch qui ont été citées par Roy Greenslade, dans le “Guardian” du 17 février 2003 , dans un article titré ” Their Master Voice” :
“I think Bush is acting very morally, very correctly…”.(Je pense que Bush est en train d’agir d’une manière vraiment morale, vraiment correcte). A propos de Blair, le
Mogol était aussi élogieux:” I think Tony is being extraordinarily courageous and strong… ” (je crois que Tony se comporte de manière extraordinairement courageuse
et puissante…).
En Grande -Bretagne, où il possède le “Times”, le “Sunday Times”, le “News of the World” et le tabloid très populaire “Sun”, Murdoch a déclaré la guerre à la BBC.
Le “Times” d’aujourd’hui, 25 juillet 2003, publie un interview de Tessa Jowell, qui est l’actuelle secrétaire d’Etat à la culture dans le gouvernement Blair. ” L’affaire Kelly est susceptible d’influencer le futur de la BBC”, tel est le titre de l’article dans lequel
madame Jowell confirme que cet automne, son gouvernement commencera une
révision radicale, de grande envergure, concernant une transformation de la politique
de la BBC.
Qui gagnera ? Murdoch-Blair ou BBC-Gilligan ?
Murdoch pourrait-il ajouter la BBC à sa couronne impériale ?

réponse à la mort (prétendue) des fils de Saddam

Article lié : La mort des fils de Saddam et le tournant US vers l’ONU

Cycloid

  24/07/2003

Si ces événements sont vrais, nous assisterons à la création d’un martyrologe qui confirmera et amplifiera la résistance irakienne.

Mensonges officiels, pouvant être lus sur des sites officiels britanniques et américains

Article lié :

Cycloid

  21/07/2003

La guerre de l’Irak est finie (la guérilla commence) et on risque d’oublier tous les mensonges qui deviennent de plus en plus flagrants, à mesure que l’occupation US
se répand dans cet infortuné pays et qui ont servi à lui déclarer une guerre léonine.
En voici une liste non exhaustive :

1.Les mensonges du dossier Blair , du 24-IX-03. Voici quelques extraits à lire sur le site de Downing Street :  http://www.number10.gov.uk/output/Page284.asp
“the assessed intelligence has established beyond doubt … that Saddam has continued to produce chemical and biological weapons”  “the assessed intelligence has established beyond doubt .. that he [Saddam Hussein] continues in his efforts to develop nuclear weapons” “Iraq has chemical and biological agents and weapons available [..] from pre-Gulf War stocks”.  “plants formerly associated with the chemical warfare programme have been rebuilt. These include the chlorine and phenol plant at Fallujah 2 near Habbaniyah.”
“According to intelligence, Iraq has retained up to 20 Al Hussein missiles … They could be used with conventional, chemical or biological warheads and, with a range of up to 650km, are capable of reaching a number of countries in the region including Cyprus, Turkey, Saudi Arabia, Iran and Israel.”  “there is intelligence that Iraq has sought the supply of significant quantities of uranium from Africa”.  ” Saddam Hussein’s military planning allows for some of the WMD to be ready within 45 minutes of an order to use them.”  “Iraq has chemical and biological agents and weapons available [..] from pre-Gulf War stocks”.  “plants formerly associated with the chemical warfare programme have been rebuilt. These include the chlorine and phenol plant at Fallujah 2 near Habbaniyah.”
“According to intelligence, Iraq has retained up to 20 Al Hussein missiles. 
Saddam Hussein’s “military planning allows for some of the WMD to be ready within 45 minutes of an order to use them.”

2. Récidive de Blair 30 mai 2003"There is no doubt about the chemical programme, the biological programme, indeed the nuclear weapons programme. All that
    is well documented by the United Nations.”
http://www.number-10.gov.uk/output/Page3788.asp

3. Les mensonges de Straw . “We know that this man has got weapons of mass destruction. That sounds like a slightly abstract phrase, but what we are talking about is chemical weapons, biological weapons, viruses, bacilli and anthrax—10,000 litres of anthrax—that he has. We know that he has it, Dr. Blix points that out and he has failed to account for that.”
http://www.parliament.the-stationery-office.co.uk/pa/cm200203/cmhansrd/cm030317/debtext/30317-27.htm
14 mai 2003 “The evidence in respect of Iraq was so strong that the Security Council on the 8th of November said unanimously that Iraq’s proliferation and possession of the weapons of mass destruction and unlawful missile systems, as well as its defiance of the United Nations, pose – and I quote – ‘a threat to international peace and security’.”
http://www.ccmep.org/2003_articles/Iraq/051503_so_mr_straw.htm
4. Les mensonges de.Bush 7 octobre 2002 “Iraq has attempted to purchase high-strength aluminum tubes and other equipment needed for gas centrifuges, which are used
    to enrich uranium for nuclear weapons.”
http://www.whitehouse.gov/news/releases/2002/10/20021007-8.html
28 janvier 2003 “The United Nations concluded that Saddam Hussein had materials sufficient to produce more than 38,000 liters of botulinum toxin—enough to subject millions of people to death by respiratory failure.”
http://www.whitehouse.gov/news/releases/2003/01/20030128-19.html
18 mars 2003
“Intelligence gathered by this and other governments leaves no doubt that the Iraq regime continues to possess and conceal some of the most lethal weapons ever devised.”
http://www.whitehouse.gov/news/releases/2003/03/iraq/20030317-7.html
5.  Les mensonges de Colin Powell   5 février 2003
“By 1998, UN experts agreed that the Iraqis had perfected drying techniques for their biological weapons programs.”  “Saddam Hussein…has the wherewithal to develop smallpox”  “When our coalition ousted the Taliban, the Zarqawi network helped establish another poison and explosive training center camp, and this camp is located in northeastern Iraq. You see a picture of this camp.”
http://www.state.gov/secretary/rm/2003/17300.htm
........................................................................
C’est le moment de rappeler qu’en 2002 est paru un petit bouquin :” Entretien avec Scott Ritter, ancien inspecteur des Nations Unies” mené par Williams R. Pitt. Ce livre a été
édité par “Le Serpent à Plumes” à Paris. Voici un extrait . Pitt: Qu’en est-il des armes biologiques ? - Scott: L’Irak a été en mesure de produire de grandes quantités d’anthrax liquide. Cela est incontestable. (Rem. de Cycloid : il s’agit évidemment de bouillon de culture; on ne liquéfie pas ces bacilles !). Mais l’anthrax liquide en vrac, stocké dans des conditions idéales, se détériore en 3 ans. A l’heure actuelle, “leur “anthrax et “leur” bacille botulique sont hors d’usage…
Je vous engage à visiter ces sites officiels dont vous avez les URLs ; ce sont les meilleures preuves des mensonges anglo-américains.

Les USA montreront-ils qu'ils sont une grande nation ∫

Article lié :

Cycloid

  20/07/2003

Un très bel éditorial (pour un hebdomadaire américain !) ” Cessez l’occupation US” a paru le 17 juillet 2003, dans le dernier numéro de “The Nation”
http://www.thenation.com/doc.mhtml?i=20030804&s=editors
“Le test d’une grande nation est fourni lorsqu’elle peut avouer ses fautes et changer
le cours (de sa politique) par égard vis-à-vis d’elle-même et du monde…..”`
“Il est temps pour les Etats-Unis de reconnaître qu’ils ont commis une profonde erreur stratégique en faisant la guerre à l’Irak sans le soutien de la communauté internationale,
et que les USA et leur petite bande d’alliés n’ont pas les ressources, ni les compétences
ni la légitimité pour stabiliser l’Irak et établir seuls les conditions pour une démocratie
irakienne.”
Devant le nombre croissant de soldats US abattus, cet éditorial ne parle pas de terrorisme, mais de résistance populaire. Je cite encore :
“La seule voie pour la Maison Blanche est de remettre l’administration de l’Irak d’après-guerre à l’ONU, laquelle, en dépit de ses limitations, est dans une meilleure position
pour fournir à la fois les forces et les compétences requises pour un projet à lon terme
d’établissement d’un ‘self-government’ en Irak.”
L’éditorial rappelle que le 15 juillet, le sénateur Edward Kennedy a pressé la Maison
Blanche d’abandonner son attitude arrogante et de s’en remettre à la communauté
internationale; il se termine sur une forte afirmation :” Sans solution à ces questions,
laguerre de Bush, ILLEGALE ET INUTILE deviendra une plus grande tragédie encore,
pour l’Amérique et le peuple d’Irak”.
Il est cependant déplorable qu’il ait fallu attendre des pertes quotidiennes de GIs (à
présent, le nombre de morts américains par faits de guerre ou de guérilla dépasse nettement celui de 1991) pour que des journalistes US fassent de telles déclarations.
Mais l’éditorial ne pipe mot à propos des grossiers mensonges de la bande Bush-Blair-Rumsfeld et Co. Les Américains ont encore un sacré bout de chemin à parcourir avant
de retrouver un semblant de créance auprès de cette communauté des nations qu’ils ont
tellement méprisée, tant les conservateurs que les démocrates.

a londres, la vraie guerre ..

Article lié :

M.Bultelle

  18/07/2003

oubliez le pseudo conflit BBC-whitehall, la vraie guerre contre blair va bientot debuter. jusque maintenant l’opposition des tories etait tellement minable (le terme n’est pas trop dur) et suicidaire qu’il pouvait tout faire.  Son seul adversaire potentiel - gordon brown - etait dans son camp et les deux grosses betes de la scene politique britannique respectaient plus ou moins un accord passe en 95 dans un des restaurants les plus branches de londres.
C’est fini comme en temoigne un article dans l’independent du vendredi 18 juillet (dont je copie les paragraphes les plus interessants), et la lutte s’annonce des plus violentes.

Brown’s supporters launch revenge attack and label Blair a ‘psychopath’
By Andrew Grice Political Editor
18 July 2003

Supporters of the Chancellor, Gordon Brown, have launched an extraordinary attack on Tony Blair, portraying him as a “psychopath” and “psychotic”.

Blair loyalists are furious about a string of hostile articles about the Prime Minister in the current edition of New Statesman magazine, which is owned by Geoffrey Robinson, a former Treasury minister and a close ally of Mr Brown.

The strong language was seen in the Blair camp as a “revenge attack” for a previous sideswipe at Mr Brown by a Blair aide who described the Chancellor as having “psychological flaws”.

In a leading article, New Statesman makes the case for Mr Brown to take over from Mr Blair in 2005, and suggests that this date - not Labour’s 1997 election victory - may prove “the radical watershed of our age”.

The magazine says that “Mr Brown, like Margaret Thatcher but unlike Mr Blair, has a focus”. A Brown government would constantly ask how to reduce poverty and promote equality. “Mr Blair lacks such clarity of purpose, with the result that all sorts of fancy ideas get an airing, without rhyme or reason and usually without result.”

It says the Chancellor would be a bigger vote-winner than the Prime Minister because Mr Blair “has lost so much public trust over the Iraq war”.

Another article in the magazine is headed “What is the point of Tony Blair?”, while a third declares: “The question of Tony Blair’s sanity can no longer be avoided.”

It quotes Sidney Crown, a former consultant psychotherapist at the Royal London Hospital, as saying that Mr Blair “does not exist” and compares him with an actor. He adds that Alastair Campbell, Downing Street’s director of communications and strategy, is “very much represented in Mr Blair’s dark side, which is why they like each other ... the psychopathic personality is very quick to pick things up and shift and move about”.

Dr Crown suggests that Mr Blair did not decide to lie about Iraq’s weapons of mass destruction, but had been “highly selective” over intelligence material, seeing the material that appealed to him. “With all forms of psychotics, if you ask people about the consequences of what they’ve done they can’t tell you, because they’ve no ability to see the future.”

The former cabinet minister Clare Short, a close ally of Mr Brown, says in the magazine that Mr Blair is a “media star” who “thinks in soundbites” and “uses his charm to get what he wants”.
In another article, Charlie Whelan, the Chancellor’s former secretary, urges Mr Blair to sack Mr Campbell.

Alerte! French-bashing à l'horizon

Article lié :

fidele_lecteur

  16/07/2003

C’est déjà presque un serpent de mer que cette histoire de fausses preuves sur l’uranium nigerian ... fabriquées par les francais.

C’est un peu gros mais ca pourrait passer: “Ah ces français, toujours prets à nous attirer dans de mauvaises guerres”. Ce serait une version à peine plus osée de: “le refus des français d’enterriner la guerre à l’ONU à rendu la guerre in-é-vi-ta-ble”.

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3218—327701-,00.html

http://news.ft.com/servlet/ContentServer?pagename=FT.com/StoryFT/FullStory&c=StoryFT&cid=1057562362080&p=1031119383196

De mémoire, notre ami William Saphire editorialiste au New York Times nous avait déjà servi cette histoire il y a quelques mois. Le bougre est peut etre de mauvaise foi mais il sent le vent tourner avant les autres. Si un virtuose des moteurs de recherche pouvait retrouver cet article, il s’amuserait certainement de la source de W.Saphire: un e-mail anonyme (la lettre anonyme, plus personne n’y prete foi, alors que l’e-mail anonyme porte en lui toute une part de mystère qui valide les informations les plus suspectes). Vous remarquerez que le financial times ne cite lui non plus aucune source pour etayer son article ... même pas une source anonyme.

Cet écran de fumée permettrait à T.Blair de se dispenser d’expliquer qui à écrit les faux documents en question. Le stagiaire en charge du copier-coller peut respirer cette fois ci.

“Condoleezza Rice, the US national security adviser, said on Sunday: “We have never said that the British report was wrong . . . the British stand by it because they have sources we did not have.”

Jack Straw, foreign secretary, has written to the Commons foreign affairs committee saying British officials were confident the dossier’s statement was based on reliable intelligence.

.../...

The information from foreign intelligence services was not shared with the US because it “was not ours to share”, an official said.

.../...

“The foreign secretary also disclosed that the US did not share with London details of a visit to Niger in 2002 by Joseph Wilson, an American envoy, who reported that no contract to buy uranium had been concluded with Iraq. Britain only learnt about this in recent press reports.”

En bref, on s’exonère en famille. L’alibi des uns confirme celui des autres.

Loin de moi l’idée de monopoliser ce forum, mais je tombe à l’instant sur un autre article du financial times qui traite d’un tout autre sujet:

Europe will not be subservient
By Kirsty Hughes

http://news.ft.com/servlet/ContentServer?pagename=FT.com/StoryFT/FullStory&c=StoryFT&cid=1057562418384&p=1012571727092

Pour M. Blair, à méditer

Article lié :

Léosthène

  14/07/2003

Dans un bouquin sur Edouard VII et l’empire britannique (André Maurois, paru en 1933), je relève ces quelques phrases. Une réflexion de LLoyd George, d’abord, à propos de la guerre des Boers : “Nous avons commencé cette guerre pour obtenir l’égalité des droits, nous la continuons par une annexion. C’est exactement comme si vous étiez entrés dans une maison pour protéger les enfants et si vous acheviez votre tâche en volant la vaisselle”.
Il paraît qu’aujourd’hui, les Anglais regardent surtout leurs grands “amis” Américains déménager le buffet sans eux.

Axiome de la politique prussienne : “Nécessité n’a pas loi. La force peut créer un droit nouveau”. Monsieur Rumsfeld a du graver cette pensée au dessus de son lit.

Dans un article de Jacques Bainville, daté du 27 mars 1915, ces propos de Gladstone : “Il est impossible d’exempter un peuple de sa responsabilité plénière envers un autre peuple pour les actes de son gouvernement”.

Encore Bainville en 1935, lorsqu’il écrivait à propos de l’Allemagne : “elle peut penser que la possession d’une grande supériorité de forces lui vaudra plus d’amis que d’adversaire. Prenons garde, en tout cas, que les dés sont jetés et qu’ils vont rouler pour tout le monde.”

Quelle thérapie possible ∫

Article lié : Le Royaume-Uni et le patriotisme: quelques observations sur une imposture érigée pompeusement en politique

Un lecteur quotidien

  14/07/2003

D’ailleurs, rien ne nous dit que la Grande-Bretagne ne choisiera pas la voie du refoulement.
A vous lire, vu l’impossibilité psychologique dans laquelle se trouve Tony Blair a se réformer, tout va en fait dépendre du prochain gouvernement ministre… qui va avoir un agenda chargé (euro, Bae, JSF, fin ou renégociations des Special Relationships ...)

Blair to ask US to share defence technology

Article lié :

fidele_lecteur

  13/07/2003

Suivant la logique du “on ne respecte que la force”, le MoD UK et BAe haussent le ton:
http://www.nytimes.com/financialtimes/business/FT1057562345223.html?pagewanted=print&position=

“If we are going to be fighting side by side, it is in US interests to make sure Britain has access to the same equipment.

“But we don’t think it is in the UK’s interest for BAE to be linked up if our factories will simply end up doing the metal-bashing.”

C’est à propos du JSF/F35 bien sur.

précision sur la critique de l'Amérique

Article lié : L'antiaméricanisme de Aron et Dandieu

Zajec

  27/06/2003

L’extrait de la prose de Dandieu et Aron, que vous proposez, est très intéressant, mais il est peut-être mal mis en perspective, ou du moins, sa postérité l’est-elle. Vous écrivez en effet:

“A partir de là, l’anti-américanisme deviendra idéologique pour l’essentiel (on est anti-américain parce qu’on est pro-soviétique, ou marxiste). Ce n’est qu’aujourd’hui qu’on commence à retrouver des courants de critique de l’américanisme qui rejoignent en ampleur et en ambition ceux de la période Aron-Dandieu”.

Historiquement, vous procédez ainsi à un saut digne des raccourcis politiques, idéologiques et historiques des neo-cons américains. Toute la deuxième moitié du vingtième siècle a été remplie de critiques non-marxistes de l’américanisme, critiques qui ne s’intéresaient pas tant au paradigme libéral et capitaliste qu’à la nature réelle du messianisme américain. Ces critiques se situaient pour la plupart à droite: La Nouvelle droite, en particulier, a depuis longtemps analysé la véritable nature de l’imperium américain (voir en particulier les lumineux passages d’Alain de Benoist sur les Etats-unis dans “les idées à l’endroit” (1979). Que certains commentateurs et analystes, revenus de de leurs illusions et de leurs paradis collectivistes s’aperçoivent aujourd’hui des ambitions et surtout de la nature réelle de la psyché américaine, tout cela est bel et bon. Mais il serait honnête intellectuellement de reconnaître que la critique “européenne” et charnelle du rouleau compresseur post-moderne qu’est l’Empire américain, colosse sans identité, sans mémoire et sans but, n’a jamais cessé depuis les efforts des non-conformistes des années trente. Maulnier, Venner, de Benoist et d’autres n’ont pas attendu la mondialisation pour s’en redre compte. Ils eurent le tort d’avoir raison avant tout le monde, et, surtout, d’opérer cette critique salutaire tout en ne cédant pas à l’illusion communiste. Il ne faut jamais avoir raison trop tôt. On peut ajouter que cette critique, tout comme celle des anti-conformistes des années trente, s’est faite au nom de l’émergence nécessaire d’une Europe consciente d’elle-même, de son identité, de son destin et de son histoire. Tout ce qui s’opposait, évidemment aux illusions d’un quelconque “sens de l’histoire”, qu’il soit communiste ou “démocratiste”.

Si nous nous battons aujourd’hui pour ne pas sortir de l’Histoire, c’est pour avoir oscillé entre ces deux illusions, consommé de ces deux opiums, sans nous interroger sur le sens du destin proprement européen.

Ce commentaire voulait simplement rappeler que ce n’est donc pas , comme vous l’écrivez, seulement aujourd’hui que l’on retrouve des courants de critique de l’américanisme d’une ampleur comparable à celui que représentent Dandieu et Aron. Ces courants ont toujours existé, mais ils étaient moins politiquement corrects, vus leurs défenseurs, que l’atlantisme béat ou le communisme buté qui faisaient alors recette.

Vous ferez de ces commentaires ce qu’il vous plaira. Votre site est extrêmement intéressant.

O. Zajec

rectificatif du Guardian concernant les derniers propos de Wolfie

Article lié :

fidele_lecteur

  25/06/2003

Nul ne doute que le pétrole soit une importante motivation pour les américains, mais il se trouve que Wolfowitz n’a jamais prononcé d’aussi naïves paroles telles que “si nous sommes allés en Irak, c’est pour le pétrole”.
Le Guardian a retiré l’article déniché par Anamorphose de son site et a publié un mea-culpa:
http://www.guardian.co.uk/Columnists/Column/0,5673,973940,00.html

“A report which was posted on our website on June 4 under the heading ‘Wolfowitz: Iraq war was about oil’ misconstrued remarks made by the US deputy defence secretary, Paul Wolfowitz, making it appear that he had said that oil was the main reason for going to war in Iraq. He did not say that. He said, according to the department of defence website, ‘The…difference between North Korea and Iraq is that we had virtually no economic options with Iraq because the country floats on a sea of oil. In the case of North Korea, the country is teetering on the edge of economic collapse and that I believe is a major point of leverage whereas the military picture with North Korea is very different from that with Iraq.’
The sense was clearly that the US had no economic options by means of which to achieve its objectives, not that the economic value of the oil motivated the war. The report appeared only on the website and has now been removed.”

Monsieur Wolfowitz reserve certainement ce genre de remarques pour plus tard dans ses mémoires lorsque l’orage sera passé. Alors juste un peu de patience encore, et je suis sur qu’il s’en vantera tel un Z. Brezinski à qui l’on doit l’intervention soviétique en Afganistan et tout ce qui en découle.