Yodalf
16/03/2006
l’article est excellent, et ça fait vraiment plaisir d’avoir trouvé l’existence de ce
site…
Maintenant, je crois retrouver mes propres commentaires dans cet article. J’ajouterai deux constatations et un doute, et mon commentaire.
La première constatation, c’est que les Etats Unis prétendent exporter la démocratie, et comme chacun le voit, ne parviennent qu’à réorganiser des sortes de féodalismes claniques ou religieux, des maffias, tout en important les symboles de leur culture, entre Disney, Madonna, qui ne font certainement pas le poids dans des régions où, sous le fondamentalisme, persistent les subtilités de millénaires de civilisation.
La seconde, que les Etats Unis ne vivent pas qu’une crise financière ou de leur dette, mais aussi une profonde crise culturelle ou spirituelle. La situation du rural profond, qui
affronte une véritable intoxication à la méthamphétamine (“cristal”), après les autres
secteurs de la société, qui sont les premiers consommateurs de drogue du monde (Demandez aux
Colombiens…)montre bien que les bases traditionnelles du XIX ème siècle sont
définitivement perdues.
Pour conclure ici que le déclin du capitalisme défini par Brzezinski est sans doute réel,
mais ne couvre pas l’ensemble du drame: il y a un déclin politique et moral manifeste (et
les Musulmans l’exploitent assez…).
Le doute, c’est sur la “nature” de cette “révolution mondiale”. Qu’il y ait un essor des populismes, c’est certain. Qu’il y ait politisation - au sens que, par exemple, où les
Indigènes de l’Equateur ou de Bolivie se mobilisent et parviennent à faire tomber des
gouvernements, ou à contrecarrer des multinationales ou le TLC, c’est aussi certain. Par contre, qu’il s’agisse d’une tendance qui pourrait se qualifier de révolution, je n’en suis pas certain, parce qu’une révolution doit avoir un projet alternatif de société, et les
“révolutionnaires” être capables non seulement de proposer des initiatives, mais aussi de
les prendre au moment opportun. Les événements dont nous sommes témoins en Amérique du Sud
ne donnent pas cette impression.
Il en va bien sûr autrement si le mot de révolution se réfère à des transformations
sociétales comme la révolution industrielle, l’imposition du néolibéralisme etc.
Les observations de Brzezinski me semblent montrer que la mondialisation a pour effet aussi
de mondialiser les populations, de les confronter, dans les quartiers de La Paz même, aux débats et aux décision politiques des grandes puissances - et donc de les “élever” à un niveau de débat politique qui est celui de la “Triade”. C’est incontestablement nouveau,
mais une conséquence de la mondialisation.
Mais, dans ces pays du “Nord”, une opposition efficace au néolibéralisme ne s’est pas fait
jour (voir les non-conséquences du NON français sur l’Europe) - et il est peu probable que
Evo Morales ou Hugo Chavez fassent mieux . Ce n’est pas, non plus, en additionnant les
mécontentements souvent contradictoires, des mouvements sociaux, sociétaux ou écologistes ou
indigènes, ou altermondialistes, que l’on forme une perspective politique alternative, même
après que le néolibéralisme ait commencé à montrer ses vrais effets - notamment dans
l’apauvrissement des classes moyennes, et l’augmentation de la pauvreté.
Le déclin de l’Empire américain pose donc un défi à l’humanité, c’est celui de trouver par
quoi on pourra le remplacer. Or le déclin n’amène pas une amélioration de la qualité du
débat ou de la théorie politique, bien au contraire,il y a plus de risques d’une
dégradation. De même les écrivains de la fin de l’Empire romain n’ont pas apporté autant que
ceux qui débattaient (et mouraient, parfois) lors de son installation.
Le déclin américain, alors, serait le signe manifeste d’une double impasse qui existe au
niveau planétaire et qui est à la fois capitaliste et spirituelle.
Balajo
15/03/2006
Un article à mettre en perspective avec la déclaration de Jacques Chirac du 9 mars dernier (peu commentée d’ailleurs bien que très importante compte tenu du rôle moteur de la France dans le domaine spacial européen) qui traitait de la nécessité impérieuse pour l’Europe de combler le retard pris sur les américains dans le contrôle militaire de l’espace :
Batailles euro-américaines dans lespace
Par Hajnalka VINCZE
Ce nest pas dans « une galaxie lointaine, très lointaine », mais néanmoins au-delà de latmosphère terrestre que se déroule lune des manches les plus passionnantes du match transatlantique. Bien quil ne sagisse pas dune véritable compétition. Car si pour les Etats-Unis lenjeu est de sarroger un contrôle absolu des activités spatiales, lEurope, elle, ne peut aspirer quà essayer déviter la dépendance totale.
La politique spatiale américaine ambitionne officiellement ce quils appellent « space control » ou « space dominance » (à savoir contrôle et domination du tout le secteur spatial par les Etats-Unis). Cest un prolongement pour ainsi dire naturel de la politique étrangère et de défense washingtonienne obsédée et guidée par le concept de « la suprématie écrasante ».
Déjà en 1996, la directive du président Clinton avait précisé que « les Etats-Unis développent, opèrent et maintiennent les capacités de contrôle spatial, lesquels lui permettent de disposer dune liberté daction dans lespace et de priver ses adversaires de cette même liberté daction ». Une autre directive, venant du Département de la Défense et datée de 1999, considère que « lespace est un milieu au même titre que la terre, les mers et lair où des activités militaires seront conduites pour atteindre les objectifs américains de sécurité nationale ». La Commission « Espace » du Congrès comptait en début 2001 avec le scénario dun « Pearl Harbor spatial ». Présidée par lactuel secrétaire dEtat à la Défense, Donald Rumsfeld, elle estimait que tôt ou tard la guerre sétendrait inévitablement à lespace : par conséquent, il faut faire tout ce qui est possible, et ceci dès aujourdhui, pour que les Etats-Unis préserve là (aussi) son hégémonie.
Aux yeux de lAmérique, le fait quelle dépense 90% des sommes consacrées aux programmes spatiaux militaires dans le monde nest pas suffisamment rassurant. Washington revendique toujours plus et mieux. Dans ce cas précis, cela se comprend dans une certaine mesure. En effet, depuis le début des années 1990, une série de décisions enferment les Etats-Unis dans le piège de la nécessité du contrôle de plus en plus absolu de lespace. Au fur et à mesure que ses forces armées se mettent à dépendre de manière exponentielle des technologies spatiales, et la sécurité nationale est confiée à ce quils appellent « le système des systèmes », ils ne peuvent pas ne pas prendre conscience de leur vulnérabilité croissante. Doù leur hostilité par rapport à ce quils perçoivent comme la « prolifération » des technologies spatiales et leur obsession à préserver un monopole de fait dans ce domaine.
La réponse du Pentagone va essentiellement dans deux directions. La protection maximale - sous forme de « frappes préventives » sil le faut - de leur propre dispositif spatial dune part, et la capacité dempêcher laccès à lespace de tout autre acteur si Washington en décide ainsi, de lautre. Bien entendu, dans la poursuite de cette noble ambition, les Etats-Unis ne se laissent pas gêner outre mesure par déventuelles contraintes internationales. Tout comme ils ne font pas grand cas du fait que les simulations daffrontements spatiaux se terminent en règle générale par une apocalypse nucléaire. Etant donné quun adversaire privé « de ses yeux et de ses oreilles » est tenté dappuyer, ne sait-on jamais, sur le bouton rouge.
Sur notre continent, pendant longtemps seuls les Français avaient pris conscience et ont tiré les conclusions de limportance de la politique spatiale du point de vue de la préservation dune certaine marge de manuvre. Mais les abus du comportement washingtonien des années 1990, leur refus du partage dinformation pendant la crise du Kosovo, ou encore le souvenir de la prestation audio-visuelle de Colin Powell devant le Conseil de sécurité contribuent à ouvrir les yeux des amis et alliés européens, toujours frileux à lidée dindépendance.
Lun des obstacles majeurs concerne la nature même de la coopération européenne en matière spatiale, laquelle se borne - de par la charte de lAgence spatiale européenne créée en 1975 - aux aspects « pacifiques ». Il est vrai que cette approche eut des résultats indéniables (encore une fois grâce à la force dentraînement de la France), quil sagisse de laccès indépendant à lespace (lanceurs Ariane), de cosmodrome (le centre spatial de Kourou, en position quasi équatoriale, est considéré comme le mieux situé au monde), ou de la base technologique et industrielle toujours compétitive à léchelle globale. Mais tout cela ne suffit plus. Labsence de la dimension militaire au niveau européen signifie un handicap de plus en plus insurmontable dans un secteur où la plupart des investissements et commandes « sûrs » proviennent des institutions étatiques militaires. Néanmoins, des infléchissements sont à noter même sur ce plan. Malgré les pressions et chantages américains, les pays de lUE ont approuvé en 2002 le programme Galileo (système de navigation par satellite) qui entrerait en service dès 2008. La position officielle selon laquelle toute application militaire serait exclue nest ni crédible, ni tenable. Aussi, le Livre blanc sur la politique spatiale, publié en 2003 par la Commission de Bruxelles, faisait mention du renforcement de la politique étrangère, de sécurité et de défense commune parmi ses arguments en faveur dune coopération accrue dans le domaine spatial.
Cette prise de conscience sexplique par plusieurs facteurs. Les efforts américains pour étouffer toute velléité dalternative à leur monopole y figurent au même titre que la reconnaissance du rôle clé des technologies spatiales dans bon nombre de politiques européennes (de la protection de lenvironnement à lassistance humanitaire, en passant par les impératifs de la compétitivité économique). Il ne faut pas oublier non plus la mise en route de la PESD (politique européenne de sécurité et de défense) au point de départ de laquelle se trouve le besoin dautonomie de décision et daction. Ce qui serait difficile à concevoir sans « yeux et oreilles ».
Pour ce qui est des progrès futurs, lune des clés réside dans lexploration systématique du chevauchement entre domaines civil et militaire. Le champ dintersection est, en effet, considérable, comme en témoigne non seulement le système Galileo mentionné plus haut, mais aussi le fait que dans beaucoup de projets dits civils le volet « sécurité » occupe une place de plus en plus centrale. En même temps, la recherche de solutions à moindre coût pousse les Etats-membres vers des coopérations bi ou multilatérales.
Bien évidemment, et comme dans dautres domaines, la question fondamentale concerne lexistence ou labsence de la volonté politique. Dans la majorité des Etats-membres, on tarde à reconnaître que ce nest pas une sorte danti-américanisme mythique qui guide les revendications visant à éviter la dépendance et limpuissance totales. Que la prise en compte de cette nécessité devrait être, au contraire, un préalable stratégique pour toute politique digne de ce nom. Au lieu de quoi les dirigeants européens se contentent trop souvent de débats de comptables autour dun enjeu pourtant crucial.
(Hajnalka Vincze, Batailles euro-américaines dans lespace)
L’auteur, Hajnalka VINCZE
Hajnalka VINCZE est analyste en politique de sécurité, spécialisée dans les affaires européennes et transatlantiques. Ses recherches portent sur les rapports de force intra-européens et euro-américains, avec un accent sur les perspectives stratégiques et leur base technologique et industrielle. Elle se prononce pour une Europe autonome et politique. Son engagement pour la défense du modèle européen fait delle une partisane de longue date du concept davant-garde.
Francis gazel
15/03/2006
l’ébranlement du systeme monétaire international s’accélère, le coup du refus des investisseurs emiratis candidats au rachat des ports appartenant à P&O risque d’avoir des conséquences incalculables ...
Amicalement F Gazel
Arab central banks move assets out of dollar
By Philip Thornton, Economics Correspondent
Published: 14 March 2006
Middle Eastern anger over the decision by the US to block a Dubai company
from buying five of its ports hit the dollar yesterday as a number of central
banks said they were considering switching reserves into euros.
The United Arab Emirates, which includes Dubai, said it was looking to move
one-tenth of its dollar reserves into euros, while the governor of the Saudi
Arabian central bank condemned the US move as “discrimination”.
Separately, Syria responded to US sanctions against two of its banks by
confirming plans to use euros instead of dollars for its external transactions.
The remarks combined to knock the dollar, which fell against the euro, pound
and yen yesterday as analysts warned other central banks might follow suit.
Last week the US caused dismay after political opposition to the takeover
of P&O by Dubai Ports World forced DPW to agree to transfer P&O’s US port
management business to a “US entity” .
The governor of the UAE central bank, Sultan Nasser al-Suweidi, said the
bank was looking to convert 10 per cent of its reserves, which stand at
$23bn (£13.5bn), from dollars to euros. “They are contravening their own
principles,” he said. “Investors are going to take this into consideration
[and] will look at investment opportunities through new binoculars.”
Hamad Saud al-Sayyari, the governor of the Saudi Arabian monetary authority,
said: “Is it protection or discrimination? Is it okay for US companies to buy
everywhere but it is not okay for other companies to buy the US?”
Syria has switched the state’s foreign currency transactions to euros
from dollars, the head of the state-owned Commercial Bank of Syria, Duraid
Durgham, said.
Last week the White House told US financial institutions to terminate all
correspondent accounts involving the Commercial Bank of Syria because of
money-laundering concerns. Mohammad al-Hussein, Syria’s finance minister,
said: “Syria affirms that this decision and its timing are fundamentally
political.”
The euro rose a quarter of one percentage point against the dollar to a
one-week high of $1.1945, although it retreated in later trading.
Monica Fan, at RBC Capital Markets, said: “The issue is whether we will
see similar attitudes taken by other Middle Eastern banks. It is a question
of momentum.”
Thierry Delbosc
15/03/2006
Nul doute que si nos amis Britanniques choisissaient le rafale pour équiper leurs PA, nous profiterions de la qualité de leur technologie (c’est beau la communication & le marketing politique!).
Le processus achevé de sujetion militaire envers les USA n’est-il pas un élèment d’alignement désormais structurel de leur politique étrangère ? en Irak comme ailleurs, en matière nucléaire ou conventionnelle ?
En un mot, sont-ils des alliés réels et effectifs de la France ?
“
““A 2 doigts du désastre
http://www.corlobe.tk/article2298.html#forum420
Publié le 15 mars 2006 par Rédacteur en chef
Imprimer l’article Version Imprimable
L’article au format PDF Version PDF
Dernière mise à jour le 15 mars 2006
A la fin décembre 2005, une équipe de soudeurs des chantiers navals de la division sous-marins de BAE Systems à Barrow-in-Furness a terminé le jonctionnement des éléments de la coque de lAstute, le premier sous-marin nucléaire dattaque de sa classe destiné à la Royal Navy.
Cela marquait la réalisation physique de la structure de lAstute, permettant ainsi aux équipes travaillant dans la mécanique et les systèmes de combat de commencer leur travail à bord plus tôt que prévu auparavant.
Il est loin le temps où le programme Astute se trouvait en pleine confusion, au début 2002. Cest à ce moment, 5 ans après lattribution du premier contrat, que BAE Systems et le ministère de la Défense se sont finallement réveillés devant lénormité des dépassements de budgets et la montée des retards causés par une mauvaise gestion du projet, un outil de conception assisté par ordinateur immature et une hémoragie de compétence et dexpérience dans lindustrie sous-marine.
Le projet Astute avait déraillé. Après de longues négociations, le ministère de la Défense et BAE Systems se sont mis daccord en février 2003 sur des changements à la structure du contrat de lAstute, mis en place de nouvelles échéances financières et recadré le programme. Par conséquent, la compagnie a perdu 250 millions de £ sur ses comptes de 2002.
Beaucoup est survenu depuis cette époque. BAE Systems a reconnu les faiblesses de son modèle de gestion de projets, qui séparait les fonctions du Prime Contract Office [1] à Farnborough des activités dingéniérie et de fabrication du chantier de Barrow. Il a donc rassemblé les 2 organisations dans une seule équipe responsable du projet, centrée sur Barrow.
Une autre dimension vitale dans le programme de reprise en main a été la participation du constructeur américain de sous-marins, General Dynamics Electric Boat, au travail de développement. Un accord de Foreign Military Sales [2] a été conclu avec lUS Naval Sea Systems Command [3] afin de permettre à Electric Boat dassister BAE Systems pour le travail de conception. De plus, une liaison de données classifiées à haute-vitesse a été établie entre les 2 rives de lAtlantique pour permettre à une équipe de dessinateurs américains de travailler sur le modèle informatique de lAstute.
Par Richard Scott, consultant naval de Janes.
[1] Bureau des contrats principaux.
[2] Ventes militaires à létranger.
[3] Commandement américain des systèmes navals.
Article original : Janes (http://www.janes.com/defence/news/jdw/jdw060315_1_n.shtml”
(le lien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre).”“
JeFF
15/03/2006
je voudrais par me répéter mais ...
IED : improvised explosive device, le vieux piège à con du booby trap, autrement dit
VBIED : vehicle-borne IED : la voiture suicide !!!! hourra ...
aimons la précision du vocabulaire comme l’on s’aime soit même, et bonne journée.
MHB
14/03/2006
Je me souviens d un coquetele washingtonien organise par l ex ambassade de Yougoslavie ou les cinq “presidents” etaient presents (a l epoque un systeme de rotation etait en place). Ils avaient amene avec eux un ou deux cuisiniers charges des “petits fours”.
Le “repas” fut excellent et je trouvais l ambiance excellente aussi. D autant plus qu a l epoque je revenais de Malaisie ou un systeme de rotation “presidentielle” existait aussi.
Je souhaitais vivement que leur systeme reussisse - malgre les divergences typiquement yougoslaves qui faisaient les delices des journalistes americains .... et du Departement d Etat .....
Il n en fut rien comme l Histoire nous le dit.
Je n avais jamais vraiment compris pourquoi on ne preferait pas d=ans nos capitales “civilisees” qu un tel systeme de rortation soit preferable a l eclatement d un pays.
Je comprends un peu mieux maintenant: mes habitudes a voir des coups fourres partout ne m avaient pas eclaire sur ce point .... jusqu a votre article.
Je presume donc que l eclatement de l Union sovietique a donne des idees a tout le monde pour pereniser les conflits permanents.
A quand donc l eclatement de la Chine et de l Inde: voila au moins un but qui peut meubler les nuits (blanches, noires ou multicolores) de nos diplomates occidentaux .... puisqu il n est pratiquement plus possible de rever a la globalisation.
Si vous trouvez un monde meilleur que ce cirque romain permanent faites-moi signe !!
En attendant c est un delice de faire fonctionner ses meninges a partir de vos analyses.
Continuez, cela me permettra peut etre d annuler tous mes abonnements ailleurs !!
Fred
14/03/2006
...et c’est sans commentaires…
http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=2875
L’Express, je le suis depuis quelques semaines. Il semble bien en pointe pour tout ce qui est néo-conservatisme à la sauce française : “Le parisianisme” dans sa plus belle expression comme on peut le lire ici parfois.
TMor
14/03/2006
J\‘ai lu dans un sujet très récent que l\‘idée du Rafale pour les UK à la place du JSF venait \“peut-être\” d\‘un bloger \“Richard North\”...
Cela fait en fait quelques mois que je suis en relation avec deux journalistes anglais, dont Jon Lake. Ceux-ci m\‘avaient déjà affirmé au mois de Juin que eux-mêmes préfèreraient voir des Rafale sur leurs porte-avions, plutôt que le F-35. Cette idée, selon eux, était assez répandue chez les journalistes.
swisswatch
14/03/2006
Tiens, cet avis australien sur l\’\“avion du siècle\” est intéressant et instructif. Peut-être que les américains réchignent à partager leurs secrets et progrès technologiques parce-qu\‘ils ne sont peut-être ni vraiment des secrets, ni des progrès…
http://www.smh.com.au/news/national/not-so-stealthy-the-15b-fighters/2006/03/13/1142098404532.html
swisswatch
14/03/2006
Tiens, cet avis australien sur l’“avion du siècle” est intéressant et instructif. Peut-être que les américains réchignent à partager leurs secrets et progrès technologiques parce-qu’ils ne sont peut-être ni vraiment des secrets, ni des progrès…
http://www.smh.com.au/news/national/not-so-stealthy-the-15b-fighters/2006/03/13/1142098404532.html
TMor
13/03/2006
J’ai lu dans un sujet très récent que l’idée du Rafale pour les UK à la place du JSF venait “peut-être” d’un bloger “Richard North”...
Cela fait en fait quelques mois que je suis en relation avec deux journalistes anglais, dont Jon Lake. Ceux-ci m’avaient déjà affirmé au mois de Juin que eux-mêmes préfèreraient voir des Rafale sur leurs porte-avions, plutôt que le F-35. Cette idée, selon eux, était assez répandue chez les journalistes.
MHB
13/03/2006
On peut quand meme se demander si les herauts de la globalisation n auraient pas ete entraines par leur convictions presque religieuses - ce en quoi ils s apparenteraient aux neocons - et que le defaut principal de leur croisade globalisatrice ne residait pas au fond dans un enthousiasme fixe sur le dollar qui ne tenait aucun compte des inegalites sociales et economiques entre les p[ays du G8 et leurs associes et le reste de la planete.
Auy fond peut etre qu ils auraient du ecouter Stiglitz ....
JeFF
13/03/2006
rions un peu ...
http://www.villagevoice.com/news/0610,fiore,72365,9.html
COMAGUER
12/03/2006
A partir du moment où la Russie reprend du poids diplomatique et économique, elle redevient suspecte de tous les maux
Comme si la crise pétrolière n’était pas aussi la conséquence de la guerre d’Irak, des menaces sur l’Iran, toutes aventures dont la Russie n’est pas responsable !
Comme si la “révolution orange” à Kiev avait été fomentée à Moscou !
A qu’il était doux pour l’Occident le temps d’Eltsine où le pays était à l’encan et où le “patron” n’avait que quelques heures de lucidité par jour
La sécurité énergétique des nations ne peut passer que par des accords à long terme en se passant des marchés d’option sur le brut et de la spéculation d’origine politique
Les sidérurgistes sont bien capables de passer des contrats à long terme pour le minerai de fer et le charbon à coke
Sont-ils pour autant socialistes ?
Thierry Delbosc
12/03/2006
http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/HC10Ak01.html
The F-16 dollar backing
Since 1979 the US power establishment, from Wall Street to Washington, has maintained the status of the dollar as unchallenged global reserve currency. That role, however, is not a purely economic one. Reserve-currency status is an adjunct of global power, of the US determination to dominate other nations and the global economic process. The United States didn’t get reserve-currency status by a democratic vote of world central banks, nor did the British Empire in the 19th century. They fought wars for it.
For that reason, the status of the dollar as reserve currency depends on the status of the United States as the world’s unchallenged military superpower. In a sense, since August 1971 the dollar is no longer backed by gold. Instead, it is backed by F-16s and Abrams battle tanks, operating in some 130 US bases around the world, defending liberty and the dollar.
Middle East
Why Iran’s oil bourse can’t break the buck
By F William Engdahl
Mar 10, 2006
A number of writings have recently appeared with the thesis that the announced plans of the Iranian government to institute a Tehran oil bourse, perhaps as early as this month, is the real hidden reason behind the evident march to war on Iran by the Anglo-American powers. The thesis is simply wrong for many reasons, not least that war on Iran has been in planning since the 1990s as an integral part of the United States’ Greater Middle East strategy.
More significant, the oil-bourse argument is a red herring that diverts attention from the real geopolitical grounds behind the march toward war that have been detailed on this website, including in my piece, A high-risk game of nuclear chicken, which appeared in Asia Times Online on January 31.
In 1996, Richard Perle and Douglas Feith, two neo-conservatives later to play an important role in formulation of Bush administration’s Pentagon policy in the Middle East, authored a paper for then newly elected Israeli prime minister Benjamin Netanyahu. That advisory paper, “A Clean Break: A New Strategy for Securing the Realm”, called on Netanyahu to make a “clean break from the peace process”. Perle and Feith also called on Netanyahu to strengthen Israel’s defenses against Syria and Iraq, and to go after Iran as the prop of Syria.
More than a year before President George W Bush declared his “shock and awe” operation against Iraq, he made his now-infamous January 2002 State of the Union address to Congress in which he labeled Iran, along with Iraq and North Korea, as a member of the “axis of evil” trio. This was well before anyone in Tehran was even considering establishing an oil bourse to trade oil in various currencies.
The argument by those who believe the Tehran oil bourse would be the casus belli, the trigger pushing Washington down the road to potential thermonuclear annihilation of Iran, seems to rest on the claim that by openly trading oil to other nations or buyers in euros, Tehran would set into motion a chain of events in which nation after nation, buyer after buyer, would line up to buy oil no longer in US dollars but in euros. That, in turn, goes the argument, would lead to a panic selling of dollars on world foreign-exchange markets and a collapse of the role of the dollar as reserve currency, one of the “pillars of Empire”. Basta! There goes the American Century down the tubes with the onset of the Tehran oil bourse.
Some background considerations
That argument fails to convince for a number of reasons. First, in the case of at least one of the oil-bourse theorists, the argument is based on a misunderstanding of the process I described in my book, A Century of War, regarding the creation in 1974 of “petrodollar recycling”, a process with which then-US secretary of state Henry Kissinger was deeply involved, in the wake of the 400% oil-price hike orchestrated by the Organization of Petroleum Exporting Countries (OPEC).
The US dollar then did not become a “petrodollar”, although Kissinger spoke about the process of “recycling petrodollars”. What he was referring to was the initiation of a new phase of US global hegemony in which the petrodollar export earnings of OPEC oil lands would be recycled into the hands of the major New York and London banks and re-lent in the form of US dollar loans to oil-deficit countries such as Brazil and Argentina, creating what soon came to be known as the Latin American debt crisis.
The dollar at that time had been a fiat currency since August 1971 when president Richard Nixon first abrogated the Bretton Woods Treaty and refused to redeem US dollars held by foreign central banks for gold bullion. The dollar floated against other major currencies, falling more or less until it was revived by the 1973-74 oil-price shock.
What the oil shock achieved for the sagging dollar was a sudden injection of global demand from nations confronted with 400% higher oil-import bills. At that time, by postwar convention and convenience, as the dollar was the only reserve currency held around the world other than gold, oil was priced by all OPEC members in dollars as a practical exigency.
With the 400% price rise, nations such as France, Germany and Japan suddenly found reason to try to buy their oil directly in their own currencies - French francs, Deutschmarks or Japanese yen - to lessen the pressure on their rapidly declining reserves of trade dollars. The US Treasury and the Pentagon made certain that did not happen, partly with some secret diplomacy by Kissinger, bullying threats, and a whopping-big US military agreement with the key OPEC producer, Saudi Arabia. At that time it helped that the shah of Iran was seen in Washington to be a vassal of Kissinger.
The point was not that the US dollar became a “petro” currency. The point was that the reserve status of the dollar, now a paper currency, was bolstered by the 400% increase in world demand for dollars to buy oil. But that was only a part of the dollar story. In 1979, after the accession to power of the ayatollah Ruhollah Khomeini in Iran, oil prices shot through the roof for the second time in six years. Yet, paradoxically, later that year the dollar began a precipitous free-fall, not a rise. It was no “petrodollar”.
Foreign dollar-holders began dumping their dollars as a protest against the foreign policies of the administration of US president Jimmy Carter. It was to deal with that dollar crisis that Carter was forced to bring in Paul Volcker to head the Federal Reserve in 1979. In October 1979 Volcker gave the dollar another turbocharge by allowing interest rates in the US to rise some 300% in weeks, to well over 20%. That in turn forced global interest rates through the roof, triggered a global recession, mass unemployment and misery. It also “saved” the dollar as sole reserve currency. The dollar was not a “petrodollar”. It was the currency of issue of the greatest superpower, a superpower determined to do what it needed to keep it that way.
The F-16 dollar backing
Since 1979 the US power establishment, from Wall Street to Washington, has maintained the status of the dollar as unchallenged global reserve currency. That role, however, is not a purely economic one. Reserve-currency status is an adjunct of global power, of the US determination to dominate other nations and the global economic process. The United States didn’t get reserve-currency status by a democratic vote of world central banks, nor did the British Empire in the 19th century. They fought wars for it.
For that reason, the status of the dollar as reserve currency depends on the status of the United States as the world’s unchallenged military superpower. In a sense, since August 1971 the dollar is no longer backed by gold. Instead, it is backed by F-16s and Abrams battle tanks, operating in some 130 US bases around the world, defending liberty and the dollar.
A euro challenge?
For the euro to begin to challenge the reserve role of the US dollar, a virtual revolution in policy would have to take place in Euroland. First the European Central Bank (ECB), the institutionalized, undemocratic institution created by the Maastricht Treaty to maintain the power of creditor banks in collecting their debts, would have to surrender power to elected legislators. It would then have to turn on the printing presses and print euros like there was no tomorrow. That is because the size of the publicly traded Euroland government-bond market is still tiny in comparison with the huge US Treasury market.
As Michael Hudson explains in his brilliant and too-little-studied work Super Imperialism, the perverse genius of the US global dollar hegemony was the realization, in the months after August 1971, that US power under a fiat dollar system was directly tied to the creation of dollar debt. The US debt and the trade deficit were not the “problem”, they realized. They were the “solution”.
The US could print endless quantities of dollars to pay for foreign imports of Toyotas, Hondas, BMWs or other goods in a system in which the trading partners of the United States, holding paper dollars for their exports, feared a dollar collapse enough to continue to support the dollar by buying US Treasury bonds and bills. In fact in the 30 years since abandoning gold exchange for paper dollars, the US dollars in reserve have risen by a whopping 2,500%, and the amount grows at double-digit rates today.
This system continued into the 1980s and 1990s unchallenged. US policy was one of crisis management coupled with skillful and coordinated projection of US military power. Japan in the 1980s, fearful of antagonizing its US nuclear-umbrella provider, bought endless volumes of US Treasury debt even though it lost a king’s ransom in the process. It was a political, not an investment, decision.
The only potential challenge to the reserve role of the dollar came in the late 1990s with the European Union decision to create a single currency, the euro, to be administered by single central bank, the ECB. Europe appeared to be emerging as a unified, independent policy voice of what French President Jacques Chirac then called a multipolar world. Those multipolar illusions vanished with the unpublicized decision of the ECB and national central banks not to pool their gold reserves as backing for the new euro. That decision not to use gold as backing came amid a heated controversy over Nazi gold and alleged wartime abuses by Germany, Switzerland, France and other European countries.
Since the shocks of September 11, 2001, and the ensuing declaration of a US “global war on terror”, including a unilateral decision to ignore the United Nations and the community of nations and go to war against a defenseless Iraq, few countries have even dared to challenge dollar hegemony. The combined defense spending of all nations of the EU today pales by comparison with the total of current US budgeted and unbudgeted military spending. US defense outlays will reach an official, staggering level of US$663 billion in the 2007 fiscal year. The combined annual EU spending amounts to a mere $75 billion, and is tending to decline, in part because of ECB Maastricht deficit pressures on its governments.
So today, at least for the present, there are no signs of Japanese, EU or other dollar holders engaging in dollar-asset liquidation. Even China, unhappy as it is with Washington’s bully politics, seems reluctant to rouse the American dragon to fury.
The origins of the oil bourse
The idea of creating a new trading platform in Iran to trade oil and to create a new crude-oil benchmark apparently originated with the former director of the London International Petroleum Exchange, Chris Cook. In a January 21 article in Asia Times Online (What the Iran ‘nuclear issue’ is really about), Cook explained the background. Describing a letter he had written in 2001 to the governor of the Iranian Central Bank, Dr Mohsen Nourbakhsh, Cook explained what he advised then:
In this letter I pointed out that the structure of global oil markets massively favors intermediary traders and particularly investment banks, and that both consumers and producers such as Iran are adversely affected by this. I recommended that Iran consider as a matter of urgency the creation of a Middle Eastern energy exchange, and particularly a new Persian Gulf benchmark oil price.
It is therefore with wry amusement that I have seen a myth being widely propagated on the Internet that the genesis of this “Iran bourse” project is a wish to subvert the US dollar by denominating oil pricing in euros.
As anyone familiar with the Organization of Petroleum Exporting Countries will know, the denomination of oil sales in currencies other than the dollar is not a new subject, and as anyone familiar with economics will tell you, the denomination of oil sales is merely a transactional issue: what matters is in what assets (or, in the case of the United States, liabilities ) these proceeds are then invested.
A full challenge to the domination of the US dollar as the world central-bank reserve currency entails a de facto declaration of war on the “full-spectrum dominance” of the United States today. The mighty members of the European Central Bank Council well know this. The heads of state of every EU country know this. The Chinese leadership as well as the Japanese and Indians know this. So does Russian President Vladimir Putin.
Until some combination of those Eurasian powers congeal in a cohesive challenge to the unbridled domination of the United States as sole superpower, there will be no euro or yen or even Chinese yuan challenging the role of the dollar. The issue is of enormous importance, as it is vital to understand the true dynamics bringing the world to the brink of possible nuclear catastrophe today.
As a small ending note, a good friend in Oslo recently forwarded me an article from the Norwegian press. At the end of December, Sven Arild Andersen, director of the Oslo bourse, announced he was fed up with depending on the London oil bourse trading oil in dollars. Norway, a major oil producer, selling most of its oil into euro countries in the EU, he said, should set up its own oil bourse and trade its oil in euros. Will Norway - a member of the North Atlantic Treaty Organization - become the next target for the wrath of the Pentagon?
F William Engdahl is author of A Century of War: Anglo-American Oil Politics and the New World Order (Pluto Press). He can be reached through his website, http://www.engdahl.oilgeopolitics.net.
(Copyright 2006 Asia Times Online Ltd. All rights reserved. Please contact us about sales, syndication and republishing .)
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier