PHR
07/08/2006
Sans vouloir offenser le lecteur qui vous rappelle à l’ordre des citations littéraires, la sienne - Shakespeare - appartient au registre éculé des pédants ridicules. Elle a de plus ce défaut dirimant d’être fausse. Comme le rappelait Benoît XVI ( horresco referens pour votre lecteur ?), l’histoire a un sens. C’est un travers bien anglo-saxon (Toynbee, Gibbon, et plus récemment - rions - : Fukuyama, Huntington, etc.), car anglican ou protestant de chercher dans des théories “toujours nouvelles” le sens de l’Histoire qui pour un Catholique est rien plus qu’évident (ici, c’est bien le Grévisse qu’il faut utiliser). Seulement voilà, l’autorité du monde est exercée par des gens qui ont fait profession de se rebeller contre Celle qui a reçu les “clefs du Royaume”. Comment vouliez-vous qu’il en sortît rien de bon ? Il suffit de lire trois textes de Luther pour comprendre le “péché contre l’Esprit” que fit ce type-là.
Offrons à vos lecteurs cette utile référence : Eucharistie et mondialisation, William Cavanaugh, éditions Ad Solem.
“Que celui qui a des oreilles entende”
Eric
07/08/2006
Un petit article qui va faire plaisir à l’éditeur du site
http://seattlepi.nwsource.com/national/280331_wmd07.html?source=mypi
Louvot
06/08/2006
bonjour,
une petite proposition sur l’origine de l’inféodation britannique à la politique américaine. Celle ci daterait plutôt de 1942 avec pour arguments que les Britanniques ont mis à la disposition des Américains leurs scientifiques et leurs connaissances pour le développement du programme nucléaire américain, le Manhattan Project, et n’ont pas reçu le quart de leur contribution en retour au nom de précautions d’espionnage, de crainte initiale de défaite britannique jusqu’en 42 et de non prolifération. Cette contribution a peut être initié la fuite du vivier scientifique britannique ultérieurement.
Le Manhattan Project est aussi un cas intéressant de lutte entre l’exécutif, la bureaucratie et le parlementaire, ce dernier pouvoir en ayant tout ignoré jusqu’à l’arrivée de Truman, hors peut être 2 membres de la commission de la défense.
Manu Kodeck
05/08/2006
http://www.appelprocheorient.com/
“Recourir à la violence pour obtenir la sécurité et la paix est une illusion et une grave erreur. La guerre najoute que la violence à la violence. Depuis le début de la crise à Gaza et au Liban on compte déjà les morts par centaines, les blessés par milliers, les déplacés par centaines de milliers. À ce bilan tragique, dont les civils sont les principales victimes, il faut ajouter la rancur quéprouvent les millions de personnes plongées dans les affres de la guerre. Et le germe de la haine déposé dans le cur des combattants de demain
Le choix de la guerre est une option, rarement la seule possible. Dès lors, opter pour la guerre cest endosser une lourde responsabilité. Se défendre, résister sont des justifications recevables. Mais porter la mort et la destruction au cur de zones densément peuplées de civils, détruire des infrastructures économiques, punir collectivement une population parce quun mouvement hostile se trouve sur son territoire, est non seulement une erreur tragique, ce sont autant de crimes de guerre dont sont complices les pays qui soutiennent les forces dagression.
La peur, la haine, le ressentiment minent le Proche-Orient. Nombre dIsraéliens vivent dans la peur des attentats, des enlèvements et dun environnement régional hostile. Les Palestiniens sont révoltés contre loccupation, contre lenfermement. Les réfugiés palestiniens vivent dans la souffrance dun exil forcé et dans des conditions souvent sordides. Les Libanais subissent de plein fouet une offensive brutale et disproportionnée. Mais la violence nest pas la réponse adéquate. Ni moralement, ni politiquement.
Les calculs froids de lefficacité militaire, le cynisme du rapport de forces, la déshumanisation de lAutre sont des régressions. Seuls des principes de justice et dégalité, le respect du Droit international peuvent faire progresser le Proche-Orient vers les solutions politiques aux différents conflits qui le déchirent. La reconnaissance entière et sincère des souffrances et des injustices subies par lAutre est la seule voie pour sortir du cycle de la violence, de la peur et de la haine.
La résolution 1559 peut être le point de départ dune pacification réelle du Liban. Mais seul le gouvernement dun État libanais totalement rétabli dans sa souveraineté est en mesure dobtenir le désarmement du Hezbollah, dans le respect du fragile équilibre de la société libanaise et de lintégrité de son territoire.
Dans le cas de la Palestine, les résolutions 242 sur le retour aux frontières de 1967, et 194 sur le droit au retour des réfugiés, non appliquées par lÉtat israélien, sont les bases dune paix juste et durable. Les partenaires palestiniens existent pour une négociation qui reste létape obligée dun règlement du conflit et dune pacification de lensemble du Proche-Orient.
Les idéologies extrémistes ne trouveront des soutiens dans la population que tant que perdureront des situations inacceptables, tant que linstinct de guerre lemportera sur le courage politique et la peur sur la raison.
Nous appelons donc lensemble des protagonistes à sengager sans réserve dans un processus de négociation pour un règlement dont les termes juridiques et politiques sont déjà largement élaborés.
Nous appelons les dirigeants français et européens à tout faire pour inciter les uns et les autres à renoncer à la violence et à choisir la voie du Droit et de la justice.
Le Proche-Orient est à nouveau à un moment décisif de son Histoire. Seul le courage politique, une vision à long terme qui transcende les prudences diplomatiques épargneront à tous de futures tragédies.”
Citoyen français
05/08/2006
Citoyen français saoulé de déclin à longueur de semaines et de colonnes par des gens qui rêvent d’accrocher la France et les Français à la remorque des USA, j’apprécie particulièrement, comme une bouffée d’air frais, la mise en perspective que vous nous offrez ici .
Alors merci pour cette relativisation de l’état de la France. On se dit qu’on n’a pas tort de croire dans la face vertueuse de notre identité.
G.F.D.
05/08/2006
Je vous cite :
“Mais les Français ont ce travers de l’intelligence dont ils croient avoir une disposition extrême, qui est de croire qu’ils se grandissent en prenant la liberté d’abaisser la France outre-mesure. C’est ‘la France éternelle’, qui vaut pour ses travers comme pour ses vertus. Passons.”
Allons bon ! Voilà que vous écrivez comme Rémy de Gourmont, à présent ? Alors que les pantins qui s\‘agitent autour de nous ignorent apparemment tout de leur propre littérature anglo-saxonne, par exemple \“Notre Grand William\” \‘sic) et E. A. Poe ?
\“Out, out, brief candle!
Life\‘s but a walking shadow, a poor player
That struts and frets his hour upon the stage
And then is heard no more: it is a tale
Told by an idiot, full of sound and fury,
Signifying nothing.\”
Ca, pour être plein de bruit et de fureur, il l\‘est, notre monde (mais alors, QUI est l\‘idiot ?).
Par ailleurs, en référence à votre article
\“L’ambassade qui était une base
//www.dedefensa.org/article.php?art_id=2824 ,
j\‘extrais ceci de Poe :
<
< Mais le prince Prospero était heureux, et intrépide, et sagace. Quand ses domaines furent à moitié dépeuplés, il convoqua un millier d\'amis vigoureux et allègres de cour, choisis parmi les chevaliers et les dames de sa cour, et se fit avec eux une retraite profonde dans une de ses abbayes fortifiées. C\'était un vaste et magnifique bâtiment, une création du prince, d\'un goût excentrique et cependant grandiose. Un mur épais et haut lui faisait une ceinture. Ce mur avait des portes de fer. Les courtisans, une fois entrés, se servirent de fourneaux et de solides marteaux pour souder les verrous. Ils résolurent de se barricader contre les impulsions soudaines du désespoir extérieur et de fermer toute issue aux frénésies du dedans. L\'abbaye fut largement approvisionnée. Grâce à ces précautions, les courtisans pouvaient jeter le défi à la contagion. Le monde extérieur s\'arrangerait comme il pourrait. En attendant, c\'était folie de s\'affliger ou de penser. Le prince avait !
pourvu à tous le moyens de plaisir. Il y avait des bouffons, il y avait des improvisateurs, des danseurs, des musiciens, il y avait le beau sous toutes ses formes, il y avait le vin. En dedans, il y avait toutes ces belles choses et la sécurité. Au-dehors, la Mort Rouge.>
>
Même le mur est décrit !
Voilà. Beaucoup (sinon la plupart) de nos maux semblent résulter de l\‘ignorance de nos dirigeants, en particulier en Histoire et en Littérature (sans exclure des carences encore plus graves dans les autres domaines où l\‘esprit humain fait souvent merveille).
Refs :
http://www.online-literature.com/shakespeare/macbeth/26/
http://www.saltana.org/1/navg/103.htm
GFD.
PS : je dois avouer mon extrême honte suite à un message précédent, où j\’évoquais M. de Saussure alors que je voulais parler de ce bon Maurice Grevisse (qui, lui, est bien Belge, alors que je premier est Suisse, bien entendu ! Désolé...).
Philippe
04/08/2006
J’ai découvert votre site depuis peu et j’apprécie les textes que vous y publiez. Je constate néanmoins que vous considérez vos lecteurs comme bilingues français-anglais.
J’ai du mal à imaginer les contraintes qui vous imposent ce choix.
Je trouve cela bien dommage. Vous pronez l’échange d’idées, de débats et d’arguments et vous vous coupez (volontairement?) d’une bonne part de vos lecteurs potentiels.
matthieu bultelle
04/08/2006
La fronde anti-blair des diplomates s’etend a la ‘mainstream press’ (le Financial Times dans ce cas)...
Mr Blair should recognise his errors and go
By Rodric Braithwaite
Published: August 2 2006 19:27 | Last updated: August 2 2006 19:27
Aspectre is stalking British television, a frayed and waxy zombie straight from Madame Tussauds. This one, unusually, seems to live and breathe. Perhaps it comes from the Central Intelligence Agencys box of technical tricks, programmed to spout the language of the White House in an artificial English accent.
There is another possible explanation. Perhaps what we see on television is the real Tony Blair, the man who believes that he and his friend alone have the key to the horrifying problems of the Middle East. At first he argued against a ceasefire in Lebanon. Then, after another Israeli airstrike killed dozens of Lebanese women and children, he finally admitted, in California reluctantly, grudgingly and with a host of preconditions that military force alone would not do the trick, and now seems to have told his people to look for something better.
The catastrophe in Lebanon is the latest act of a tragedy rooted in European anti-Semitism and in the expulsion of an Arab people from their ancestral home. Both sides claim the right to self-defence. Neither hesitates to use force to pursue aims it regards as legitimate. No single event is the proximate cause of the current mayhem neither the Israeli onslaught on Lebanon, nor the Hizbollah rockets, nor the Israeli assassination of Palestinian leaders, nor the suicide bombings. The causes go back in almost infinite regression. In the desperate pursuit of short-term tactical gain, both sides lose sight of their own long-term interests.
The Israelis remember the Holocaust and the repeated calls from within the Muslim world for the elimination of their state, and they react strongly to real or perceived threats to their existence. Whether their governments methods can achieve their ends is for them to judge. A liberal Israeli columnist has argued that in Israel and Lebanon, the blood is being spilled, the horror is intensifying, the price is rising and it is all for naught a reminder that Israel remains a sophisticated and in many ways an attractive democracy.
But whatever our sympathy for Israels dilemma, Mr Blairs prime responsibility is to defend the interests of his own country. This he has signally failed to do. Stiff in opinions, but often in the wrong, he has manipulated public opinion, sent our soldiers into distant lands for ill-conceived purposes, misused the intelligence agencies to serve his ends and reduced the Foreign Office to a demoralised cipher because it keeps reminding him of inconvenient facts. He keeps the dog, but he barely notices if it barks or not. He prefers to construct his foreign policy out of self-righteous soundbites and expensive foreign travel.
Mr Blair has done more damage to British interests in the Middle East than Anthony Eden, who led the UK to disaster in Suez 50 years ago. In the past 100 years to take the highlights we have bombed and occupied Egypt and Iraq, put down an Arab uprising in Palestine and overthrown governments in Iran, Iraq and the Gulf. We can no longer do these things on our own, so we do them with the Americans. Mr Blairs total identification with the White House has destroyed his influence in Washington, Europe and the Middle East itself: who bothers with the monkey if he can go straight to the organ-grinder?
Mr Blair has seriously damaged UK domestic politics, too. His prevarication over a ceasefire confirms to many of our Muslim fellow citizens that Britain is engaged in a secular war against the Arab world and by extension, against the Muslim world. He has thus made it harder to achieve what should be a goal of policy for any British government to build a tolerant multi-ethnic society within our own islands. And though he chooses not to admit it, he has made us more vulnerable to terrorist attacks. These are not achievements of which a British prime minister should be proud.
But in spite of the disasters he has wreaked abroad, in spite of the growing scandal and incoherence of his performance at home, Mr Blair is still a consummate politician. How else can one explain the failure of his party to do the decent thing and get rid of him? Why else does it still appear as though he alone controls the timing and circumstances of his departure? One day we may feel sorry for Mr Blair for the damage he has done to his place in history and to himself. But that moment is not yet. For now, he should no longer attempt to stand upon the order of his going, but go. At once.
Sir Rodric Braithwaite, UK ambassador to Moscow 1988-92 and then foreign policy adviser to John Major and chairman of the Joint Intelligence Committee, is author of Moscow 1941 (Profile, 2006)
04/08/2006
Une analyse géostratégique très intéressante à parti r d’une terrible situation…Une analyse qui détaille encore plus le rapport ambivalent entre USA et israël…qui est peut-être en train de donner naissance à des générations de “terroristes” (comme ils disent) qui ne sont ni plus ni moins des résistants.
Cette israël ressemble à un millefeuille qui se décompose dans un frigo trop chaud…
L’amalgame entre résistance et terrorisme est tellement facile, si l’on disait cela des évangélistes du monde occidental, comment est-ce que les occidentaux réagirez?
Lambrechts Francis
03/08/2006
There was one moment during the war when we had the upper hand. It was the moment when Israel had succeeded in striking Hizbullah with strong and surprising force, Haifa was peaceful and the number of casualties was small. That was the right moment to stop the war, declare victory and move on to the diplomatic track.
This opportunity came when the G8 convened in St Petersburg on July 14, two days after the fighting broke out. The G8 formulated a four-point plan, and nothing could have been better for Israel.
... The international atmosphere was also pro-Israel, even among the hostile media.
... But Olmert and Amir Peretz, the defence minister, did not know when to quit. They wanted to show the public that they, the “civilians”, were more courageous than their predecessors, Ehud Barak and Ariel Sharon. That is why they continued the war in order to attain goals that from the outset were unattainable.
... It appears that, like a number of other Israeli leaders, they did not understand how much killing, poverty and distress people are willing to take, as long as their honour is not harmed, as long as they are not humiliated. And indeed, instead of demanding that Hizbullah be dismantled, the people of Lebanon want revenge, and they want it now.
... Soon we will start to long for the excellent agreement offered by the G8 at the beginning of the war.
· Today that, too, is unattainable.
http://www.guardian.co.uk/commentisfree/story/0,,1835894,00.html
ANDRÉS ANDRADE-BERZABÁ
03/08/2006
Le wahington post a confirmé une fois de plus que l´alignement de presque tout la soi-disant la presse mondiale sur les these de la democratie “made in USA”. Ce qu´importe sont les resultats de la votation et pas le character fraudulent de la meme.
matthieu bultelle
03/08/2006
Le site Debka.com est tres proche des milieux du renseignements Israeliens. Leurs critiques des erreurs de Tsahal est par consequent des plus interessantes. On peut y retrouver pas mal des idees avancees sur dedefensa concernant la philosophie militaire et l’empatement de l’armee israelienne.
Israels Surprise Raid of Baalbek Is No Panacea for Tactical Ills
DEBKAfiles Update of DEBKA-Net-Weeklys Exclusive Military Analysis of July 28
Israels audacious commando raid of a Hizballah stronghold near Baalbek more than 100 km north of the border recalled the old panache associated with Israeli military feats in the past. However the 22 days of the Lebanon war have shown an army hampered and slowed down by tactical and intelligence deficiencies which showed up in the costly Maroun er-Ras and Bin Jubeil operations in South Lebanon and again this week in the Ayta a-Chaab battle. Those three engagements have claimed 17 lives. Between six and eight thousand troops and reservists are now deployed in South Lebanon fighting in Hizballah village-strongholds and positions along the Israeli border and plunging deeper for the mission assigned this week to push Hizballah out of the south as far as the Litani River. More such battles therefore lie ahead.
It is therefore important to heed the senior Israeli officers who tell DEBKAfile that a single successful commando raid is not going to cure the deficiencies hampering its 22-day Lebanon campaign.
The officers direct most of their criticism at the Northern Commands handling of the war, arguing that the IDF should have kicked off the entire campaign with a series of audacious assaults like Tuesdays Baalbek operation so as to catch Hizballah off-balance. Without these tactics, the three battles against a tough enemy which refuses to break under sustained battering were bound to end as they did.
On July 28, DEBKA-Net-Weekly 263 cited its military analysts on the IDFs six principal failings in the Lebanon war:
1. Israeli elected leaders, Olmert and defense minister Peretz, lack military experience and the skills required for managing a war.
2. The military leadership qualities of chief of staff Lt.-General Halutz, former commander of the air force where he grew up, are questionable.
3. Olmerts predecessor left him with a flawed legacy. During his six and-a- half years as premier, Ariel Sharon shook up the top levels of the IDFs general command, military intelligence and the Mossad (although not the Shin Bet) and stuffed them with appointees who subscribed to his political philosophy.
Israels top military and security echelons have never before been picked for their political outlook. Sharons axe created a monolithic establishment lacking in the motivation burning in their predecessors for developing brilliantly innovative methods of warfare.
4. In six years of counter-terror warfare against the Palestinians, the IDF focused on perfecting small-time tactics for keeping local terror fires under control, but failed to produce methods applicable to a transition from fighting terrorists to waging war. Hizballah has foisted this transition on the Israeli military.
5. Israeli war planners, like the US army in Iraq, came to rely too heavily on air power, firepower and hi-tech weaponry for combating terror. They neglected to draw the lessons of the three-year Iraq war.
6. Hizballahs tacticians and their Iranian Revolutionary Guards mentors studied every Israeli move in its 2002 Defensive Wall Operation against the Palestinian terrorist stronghold of Jenin, which ended in all the towns of the West Bank falling to the Israeli military. Taking this battle as their master plan, they invented a new war doctrine to fit a Hizballah offensive against an Israeli army which had not revised its doctrines of war in the intervening four years.
The battle fought in Jenins refugee camp on April 14, 2002, was the only engagement in the entire Israel-Palestinian conflict in which Hizballah and al Qaeda terrorists fought Israeli forces face to face.
The Palestinians fielded a small number of fighters. The Israeli army won the day but paid dearly in casualties. Drawing on the Jenin lesson, Iranian and Hizballah war planners are hammering at the Jewish states most vulnerable point - military losses and loss of life in general. By maximizing Israeli casualties, they believe that Hizballah does not have to win the war; it will turn the tables sufficiently to achieve parity with the Israeli army. For a small militia dependent on two outside governments, Iran and Syria, for heavy weapons and permission to use them, this would be no mean feat better in fact that any Arab army has ever achieved in the past.
Nasrallah is fond of boasting that he has surprised Israel and will again. But it must be said that, going back to the Yom Kippur shock, the Israeli army did in fact recover from its early setbacks and turned the tide. It is still early days, and Israel may have surprises of its own up its sleeve. The pressure of war on the countrys borders and their homes under attack has always goaded Israels army into flights of improvisation and stimulated its generals into using the war arena as a testing ground for ingenious new ideas. But much depends on Olmert, Peretz and General Halutz, giving them enough rein to succeed while restraining their own pointless and often damaging statements
Lambrechts Francis
03/08/2006
... LES UNITÉS D’ÉLITE sont à la classe politique israélienne ce que l’ENA est à l’oligarchie française.
... Pour des raisons historiques comme géopolitiques, l’action commando est au coeur de la tradition Tsahal.
... La lutte depuis longtemps «asymétrique» entre Israël et ses ennemis a favorisé le recours aux forces spéciales et cette culture du raid. Plus que d’affronter conventionnellement des armées arabes stratégiquement bien inférieures, Tsahal a dû relever les défis de la lutte «antiterroriste».
Lambrechts Francis
03/08/2006
... Seule certitude en tout cas : les Américains qui avaient jusqu’à présent laissé faire Israël manifestent désormais une certaine impatience.
... Selon les médias israéliens, les responsables américains sont très déçus des «médiocres performances» de l’armée israélienne. «Votre incompétence nous tue», ont expliqué des responsables de la Maison-Blanche à leurs interlocuteurs israéliens.
... Reste à savoir quelle tendance va l’emporter au sein d’un gouvernement israélien qui a de plus en plus de mal à présenter un front uni. D’un côté les «faucons» soutenus par l’armée pensent qu’il faut gagner du temps pour poursuivre les opérations militaires afin d’éviter un «match nul» qui serait interprété comme une victoire de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah. De l’autre, ceux qui se veulent «réalistes» et estiment qu’un cessez-le-feu rapide paraît inévitable, mais ne constituerait pas une catastrophe pour l’Etat hébreu.
Entre «faucons» et «réalistes», Jérusalem balance
http://www.lefigaro.fr/liban/20060803.FIG000000078_entre_faucons_et_realistes_jerusalem_balance.html
mathamore
02/08/2006
quel beau texte, bravo, vraiment c`est exactement ma vision des choses.
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