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France

Article lié : L’Europe et son complexe

PHR

  29/07/2006

Désolé, erreur de manipulation.

Seule la France oppose contînuement à l’impérialisme sous toutes ses formes une politique résolumetn rélaiste et pacifique. On n’est pas la fille aînée de l’Eglise pour rien. Voilà des réalités que l’abstractionnisme “révolutionnaire” ne peut effacer, y compris dans son développement ultime, ce que vous appelez le “virtualisme”, c’est-à-dire l’énoncé de “principes” abstraits, surplombant la réalité, et qui finissent par devenir uen dictature si la rélaité a le mauvais goût de ne pas s’y conformer. Ce qui arraive toujours. Mais ce qui arrive toujours aussi, c’est que cette dictature du concept finit toujours.
Le débat sous-jacent : c’est l’Incarnation, le Verbe fait chair, contre le psittacisme pérorant des “grands principes”.

Et malgré tout

Article lié : L’Europe et son complexe

PHR

  29/07/2006

Il reste la France. Seul pays, en cette saison estaivale, à oser dire qula “solution n’est pas miliatire”, à refuser l’OTAN, à demander une nouvelle résolution de l’ONU (même si celle-ci ne pourrait bien que faire exploser en douceur le système onusien, puisque les USA s’assieront dessus - sans parler de l’Etat juif).
Nous, Français, nous avons depuis bien longtemps - citons, par exemple, mais c’est déjà un millénaire parès la première manifestation de cette “nature”, la bulle Per venerabilem d’INNocent III, reconnaissant que le roi de France ne dépend de personne au temporel, i.e.pas de l’Empire, à l’époque le Saint Empire romain germanique, mais cela vaut pour tous les Empires; le principe est toujours dans le cas particulier, ce qui amène à indiquer que l’époque voit l’effondrement du système abstrait que la Révolution voulût instaurer : des principes sur la réalité, contre la révéla

film sur le 11/9

Article lié :

Gilles Derais

  29/07/2006

lien sur le film EverybodysGottaLearn

http://minilien.fr/a0jv8x

Pourquoi Israël aurait-il délibérément tiré sur les quatre observateurs onusiens ∫

Article lié :

8119

  29/07/2006

Pourquoi Israël aurait-il délibérément tiré sur les quatre observateurs onusiens ?

w4lk60729

Oui au fait, bien sûr, pourquoi ?
“Qu’entendez-vous pas là ?
Oseriez-vous faire des suppositions hasardeuses, dénuées de tout jugement, uniquement sur des principes racistes ?
Oseriez-vous nous accuser de commettre des crimes sans raison ?”

-

Pourquoi Israël tue les arabes ?
Pourquoi envahir la Palestine, le Liban, et pourquoi pas les autres ? A cela, il n’y a aucune raison non plus.
En effet, c’est bien là toute la stratégie : la raison ne peut être dite, et pourtant la guerre est bien réelle.
Ces salauds jouent sur notre étonnement !!
C’est vraiment la pire des insultes !!

Ils n’ont aucune raison, et pourtant, pourtant, ils le font.

Le mensonge, la dénégation, la “PSYOP” (Opération Psychologique), font intégralement partie de la stratégie guerrière d’Israël, enseigné par les USA (et testé à Guantanamo).
Il faut être aveugle pour ne pas s’en rendre compte !

La stratégie consistait à prendre l’ascendant psychologique sur l’adversaire, en changeant les chiffres, en annonçant de grandes pertes du Hezbollah, en démoralisant les libanais, et les palestiniens, en leur ôtant tout espoir. C’est la première de leur stratégies.
S’attaquer à ce que les peuples ont de plus cher, leurs cultures, leurs oliviers pour les palestiniens, leur fierté architecturale pour les libanais, couper le courant, polluer l’eau, tirer sur les ambulances (au sens propre du terme), tout cela fait complètement partie de la stratégie.

Tuer les représentant de la FINUL, ne représentait-t-il aucun intérêt ?
Etudions cette question s’il vous plaît !!
- Premièrement, ils ont mis assez la pression sur l’ONU pour qu’elle n’abrite personne, sous aucun prétexte. A cela, la raison est le soupçons que des Hezbollahi s’y dissimulent, ce qui les aurait obligé à tirer…. Mais ça ne les a même pas empêché de le faire !
- Ainsi, les citoyens sont bombardés (lire : SUD-LIBAN : L’ONU REFOULE LES RÉFUGIÉS (http://w4lk.info/home/article2870.html)
quand ils en sont refoulés.
- D’autre part, la stratégie évidente, évidente, est bel et bien de faire baisser encore l’espoir chez les libanais. Qu’ils soient isolés du monde, le monde croyant en un accident, et eux, isolés, ne se sentant plus en sécurité nulle part, sachant bien que ça n’en était pas un.
- Cela, juste la vielle de la conférence de Rome, où s’est joué un autre mélodrame, d’une très haute importance : alors que c’est Israël qui avait demandé “une semaine de plus”, cette conférence mettait fin à cette semaine, et par la décision américaine de soutenir moralement la guerre, la première promesse a pu être oubliée !!
Pourquoi tirer un centre de la FINUL juste la veille de la conférence, ce serait stupide n’est-ce pas ? Eh bien non, au contraire, c’est le moment où jamais, justement pour cette raison !

Et tout cela : Pourquoi ?
En vérité je le dis, comme pour toute injustice, toute violence, il n’y a aucune raison.
Du moins, aucune dont on n’ai intérêt à être informés.

On sait tous qu’il y a eu 400 morts libanais, tous des civils innocents, mais quand même : c’est un miracle qu’il y en ait si peu ! Puisque tout a été détruit, saccagé, mis au sol.
Avec cela, on voit bien que le but est de faire souffrir, pas de tuer.

Kofi Annan, a accepté les explications fournies, comme quoi c’était “une erreur”.
En faisant cela, il s’est simplement gardé une carte sous la manche. De sorte qu’un jour il puisse s’exclamer : “Ah vous m’avez menti ?”.

Nous avons même eu droit à une très convaincante bande sonore de la conversation avec le pilote, qui aurait mal lu, et lisant mal “FINUL”, “FUNIL”, son interlocuteur, du coup, s’est dit que cela devait être un subterfuge de Hezbollah qui ne sait même pas écrire !!

Eh oui, c’est bien cela l’explication !! Ils pensaient que les Hezbollahi ne savent pas écrire ! Ils sont tellement bêtes ! Du moins, ils veulent transmettre cette idée aux gens. Voilà, c’est ça la “PsyOp”. Maintenant vous connaissez la technique. Que des psys viennent commenter cela : quel est l’impact de l’impression dégagée ?

Méfiez-vous, ils sont très forts : ils sont capables de se déguiser, de faire des subterfuges odieux, d’induire en erreur.
Qui ? Israël bien sûr.

-8119

http://w4lk.info/home/article2901.html

' Is U.S. on the road to facism ∫ '

Article lié :

Lambrechts Francis

  28/07/2006

John Dean, the White House lawyer who famously helped blow the whistle on the Watergate scandal that drove Richard Nixon from office, says the country has returned to an “imperial presidency” that is putting the United States and the world at risk.

http://www.msnbc.msn.com/id/14062437

Le chien

Article lié : Portrait de Tony Blair

Bruno Hanzen

  28/07/2006

Qu’est-ce qui est pire: être le caniche de Bush ou son guide?
Je me demande si je ne préfèrerais pas encore être son caniche, quand on voit où il va.
A moins que le but caché de Blair soit la destruction des Etats-Unis…

Blair et Jospin

Article lié : Portrait de Tony Blair

gilloox

  28/07/2006

Bonjour,

Blair aurait dit a Jospin Premier ministre “Surtout ne fait jamais rentrer Murdock en France”

L’on sait pourquoi!!!

Guerre de l'Etat juif contre les palestiniens

Article lié : Une crise trop loin?

FHR

  28/07/2006

LE site “christicity” reproduit une analyse lucide de l’évêque du Puy -un des plus importants diocèse de France, en raison du sanctuaire marial qui s’y trouve,- sur le conflit moyen-oriental. (A noter : le site du diocèse est inaccessible techniquement. Mais la cause n’en est-elle que technique ?)

Dans la presse, parlée ou écrite, on parle beaucoup du conflit israélo-palestinien. Le nombre de victimes a ému. Père, quelle est votre analyse ?

Je pense que c’est une énorme tragédie assombrissant singulièrement le début du 3ème millénaire. Elle en rappelle d’autres qui, à plusieurs reprises, hélas !, ont marqué le long cours des siècles. L’Eglise catholique ne peut demeurer silencieuse. Quoiqu’il lui en coûte, elle doit proclamer, à temps et à contretemps, que la paix est fruit de la justice et que la violence ne peut faire naître que plus de violence.

Dans ce contexte de violence, que peuvent faire les chrétiens ?
Pour celui qui croit au Christ, la paix est aussi un don de Dieu qu’il faut demander avec un cœur contrit, humble et confiant.
· Un cœur contrit : ” Seigneur, je te demande pardon d’être un fauteur de violence et de haine “.
· Un cœur humble : ” Seigneur, la paix est plénitude d’amour et de vie entre les hommes ; une plénitude reçue de toi “.
· Un cœur confiant : ” Seigneur, je sais que tu entends ma prière pour la paix et, avec ton aide, je veux être artisan de paix “.

Quand on regarde les évènements sur le terrain, il y a de quoi désespérer !

Pour garder l’espérance, il nous faut les regarder dans la lumière de la foi et agir avec l’aide de la prière. Le conflit israélo-palestinien est, je le répète, une tragédie mais nous nous souvenons également qu’il y en a d’autres dans le monde, celle du Soudan par exemple. Mais la Palestine est une terre où, depuis trop longtemps s’entre-déchirent deux peuples, une terre dont le destin unique ne peut laisser personne indifférent…
Est-ce une guerre raciste ?
Non pas à proprement parler, car les deux peuples ont de nombreuses affinités linguistiques et ethniques et, pour une part, on peut dire qu’ils sont nés sur la même terre.
Ces attentats ont-ils une incidence sur l’ opinion publique ?
Oui,
bien entendu. Comment peut-il en être autrement ? Ces attentats sont effroyables parce que leurs victimes sont des innocents, pris en otage dans le conflit. De telles actions doivent être condamnées sans appel. Cependant on ne lutte pas contre le terrorisme en le pratiquant à son tour. A la suite de tant d’autres, c’est une erreur fatale que, me semble-t-il, commet en ce moment l’Etat d’Israël. Oubliant qu’il est un Etat de droit, il réplique aux massacres par le massacre, à la torture par la torture. Il lui arrive aussi de céder à la tentation de répondre à l’arbitraire par l’arbitraire. C’est dire que la guerre actuelle risque fort de faire d’Israël un Etat de non-droit. Ce serait un des pires malheurs qui puisse arriver… Comment ne pas craindre qu’un tel malheur soit aux portes lorsqu’on constate avec désolation que l’armée israélienne n’a cure des conventions internationales concernant le traitement des prisonniers ou des blessés et que, sous prétexte de lutter contre le terrorisme, le statut de certains lieux saints, particulièrement chers aux chrétiens, est ouvertement malmené ? De telles folies n’ouvrent pas la voie à une paix solide. Ainsi que la voix trop solitaire de Jean-Paul II ne cesse de le rappeler, dans les relations entre les peuples, seul le rétablissement de la justice et la pratique d’une certaine magnanimité peuvent mettre fin aux violences qui coûtent la vie à tant d’innocents.
Quelle est l’origine de ce conflit ?
Les causes sont multiples. Elles ne sont pas toutes, loin de là, des excuses. A ce propos, évoquons le point suivant : la création de l’Etat d’Israël s’est faite au terme d’implantations successives de colonies juives pendant les premières décennies du XX° siècle. La naissance de cet Etat en 1948, a été voulue par certains juifs comme un moyen efficace de protéger leur peuple contre les effroyables exactions dont il avait été la victime. Après la Seconde Guerre Mondiale, après cette horreur qui s’appelle ” la Shoah “, la création d’un Etat est donc apparu comme une nécessité. Les pays occidentaux ont soutenu ce projet sans prendre suffisamment conscience de leurs responsabilités, ni mesurer les conséquences de leurs décisions, inspirées bien souvent, il faut le reconnaître, par l’opportunisme, l’esprit de compromission ou la lâcheté.

Et la violence commence-t-elle dès la création de l’Etat d’Israël

En effet, cette création s’est accompagnée de ruses, de violences et de provocations dont les palestiniens et les juifs ont été les premières victimes. Il faut aussi rappeler que de nombreux palestiniens ont été chassés de leurs terres par des méthodes d’intimidation. Ils ont été obligés de mener une existence de parias au sein de camps de réfugiés, camps dont l’Occident semble avoir oublié pendant de longues années l’existence. Ces camps, dont certains existent toujours, ont nourri et nourrissent le désespoir d’un peuple bafoué jusque dans ses droits fondamentaux.
Les violences ne sont pas d’un seul côté…

C’est vrai. Les violences d’aujourd’hui ont été précédées par d’autres où chaque camp, les israéliens d’un côté, les palestiniens de l’autre, ont cherché à l’emporter par la menace et par la force. Jusqu’à présent, une guerre impitoyable, tantôt ouverte, tantôt feutrée, n’a connu ni vainqueurs, ni vaincus.
Que dire de l’action de la communauté internationale ?
L’Etat d’Israël, fort du soutien américain, a cru remporter la victoire grâce à la puissance de ses armées. Des résolutions internationales ont été votées pour amener les belligérants autour d’une table de négociation. Il est déplorable qu’elles aient été, le plus souvent, bafouées. En ce domaine, Israël a sa part de responsabilité. A l’heure actuelle, le gouvernement de ce pays entretient - même en son sein, des courants favorables à la violence. La brutalité de son armée et de ses forces spéciales ne sont
plus un mystère pour personne
Pouvez-vous en donner un exemple ?
Lorsqu’un premier ministre d’Israël, soutenu dans son pays par les forces de la paix, a voulu réparer certaines injustices, tout en obtenant des garanties solides pour la sécurité de son pays, il a été assassiné. Nous pensons ici à cette très belle figure qu’a été Rabin. Homme d’un grand idéal, il fût, après quelque temps, remplacé par l’actuel premier ministre, Ariel Sharon. Ce personnage qui prône la violence et ne paraît guère s’embarrasser de scrupules, jouit d’une réputation à jamais entachée par des actes inqualifiables commis contre les palestiniens, actes qui ont commencé lorsqu’il exerçait des fonctions militaires au Liban sud. Comment ne pas songer aussi à ses innombrables provocations, l’une des plus célèbres, sur l’esplanade des mosquées à Jérusalem, étant, en partie, à l’origine des affrontements actuels.

Soulignons également que l’actuel premier ministre a favorisé l’implantation abusive de colonies juives dans les territoires occupés, bafouant de la sorte les résolutions de l’O.N.U.. Il n’a tenu aucun compte des protestations internationales. Le même premier ministre a encouragé des représailles aveugles contre les palestiniens, faisant tirer sans état d’âme sur des femmes et des enfants ; il a enfermé le peuple palestinien dans des enclaves, par exemple celle de Gaza, pratiquant ainsi à son égard une nouvelle forme ” d’apartheid “. Par sa manière d’agir, Ariel Sharon et les courants extrémistes qu’il encourage, accumule chez les palestiniens des haines et des rancœurs, qui, tôt ou tard, coûteront très cher. C’est tout simplement indigne.

A ce propos, il est important de dire sans ambages que critiquer certains comportements d’Israël à l’égard des palestiniens ou déplorer l’attitude du gouvernement de ce pays à l’égard de minorités religieuses ou culturelles, n’est certes pas céder aux démons de l’antisémitisme.
Faire croire le contraire, c’est refuser le débat démocratique, verser dans un amalgame odieux, favoriser enfin des fanatismes qu’il faut justement combattre. J’ajoute qu’une juste admiration et un grand respect pour le peuple juif dont l’existence est le signe d’un message qui interroge particulièrement le cœur du croyant chrétien, poussent le véritable ami d’Israël à s’inquiéter tant de la montée en puissance de certains extrémismes religieux que de l’extension dangereuse de confusions recevant parfois un aval officiel. De telles confusions, en effet, aboutissent à un messianisme temporel, source d’oppression et d’intolérance
Est-ce l’origine des violences actuelles ?
De tels procédés ont accéléré le cours de la violence. A leur tour, les palestiniens recourent à un terrorisme de plus en plus meurtrier qui ne saurait, lui non plus, avoir la moindre justification même s’il est parfois l’expression d’un peuple réduit au désespoir. Ajoutons aussi que Yasser Arafat n’a pas voulu, en son temps, saisir des conjonctures favorables pour ouvrir la voie à un règlement pacifique. De surcroît, il a couvert de son autorité des actes inadmissibles. Nous en arrivons, à l’heure actuelle, à une situation explosive. Au milieu de la quasi indifférence internationale, israéliens et palestiniens s’entre-tuent, se livrant, avec des méthodes barbares, une guerre qui pourrait déboucher non seulement sur un bain de sang aux répercussions incalculables mais aussi, et je tiens à le souligner, sur une tragédie mondiale. Il est plus que temps de convaincre Ariel Sharon et Yasser Arafat de conclure une paix. C’est le devoir des grandes puissances. Mais sont-elles encore animées d’un idéal capable de discerner les justes revendications de chaque partie et d’amener les belligérants à signer enfin un accord durable ?
Et nous, y pouvons-nous quelque chose ?
Pour le chrétien, c’est aussi l’heure de la prière ; c’est l’heure également pour lui de se souvenir que tant du côté israélien que du côté palestinien, il a des frères qui partagent sa foi. En ces moments si graves pour l’avenir du monde, unir nos forces spirituelles au service d’une juste paix est une cause que Dieu bénit.

Je voudrais enfin souligner que Jean-Paul II, avec sa lucidité coutumière et son extraordinaire courage, a adressé aux croyants et à tous les hommes de bonne volonté un message qui sonne comme un avertissement : ce qui se passe en ce moment, dit-il en substance, est ” une guerre contre la paix “. Le 4 avril dernier, dans une lettre écrite au Secrétaire d’Etat, le Cardinal Sodano, pour inviter à une journée de prière pour la paix, il a lancé cet appel : ” Face à la détermination farouche avec laquelle de part et d’autre, on continue d’avancer sur la voie des représailles et de la vengeance, apparaît dans l’âme emplie d’angoisse des croyants la perspective du recours à la prière instante à Dieu, qui, lui seul, peut changer le cœur des hommes, même des plus obstinés”.

réponse a cingueto/liban la guerre economique

Article lié :

Gilles Derais

  28/07/2006

reprise d’article de La Chronique Agora
(

)
signé de pierre bechade le 27/7/06

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Bonjour,

*** TSAHAL FAIT SAUTER LA BANQUE

** Si le moral des consommateurs américains reste au beau fixe au mois de juillet, les Allemands, peut-être déçus de ne pas avoir atteint la finale de la Coupe du Monde qui se déroulait sur leur territoire, ont montré moins de confiance dans l’avenir que le consensus ne le prévoyait. Le baromètre du moral des chefs d’entreprises a reculé de 1,2 points, à 105,6 contre 106,8 au mois de juin, retrouvant ainsi ses niveaux de la mi-mai.

Parmi les principales inquiétudes évoquées lors des dernières enquêtes (l’institut consulte pas moins de 7 000 patrons chaque mois), le conflit au Proche-Orient figure au premier rang. Le probable ralentissement économique planétaire vient en deuxième, la hausse des coûts de production en troisième, et la hausse de la TVA, problème strictement interne mais souligné de façon récurrente, en quatrième.

Les Allemands se veulent pragmatiques et font rarement preuve de fantaisie s’agissant l’analyse de la conjoncture géopolitique ou macro-économique ; rien à voir avec les investisseurs américains, qui affichent leur satisfaction de voir l’allié israélien se charger de terminer le travail commencé par les troupes US en Irak 40 mois auparavant—sans aucun résultat positif pour la “sécurité” de la planète ou l’équilibre budgétaire des Etats-Unis.

Les néoconservateurs sont de nouveau les bienvenus sur FOX TV, et leurs avis sur la reconfiguration du Proche-Orient sont consignés avec ferveur par les grands quotidiens conservateurs.

Quelques journalistes osent parfois demander aux experts du Pentagone si le conflit ne risque pas de s’étendre et de dégénérer, mais la réponse ne varie jamais : Israël a le droit de lutter contre la menace terroriste, et d’instaurer une zone de sécurité au Liban qui mettrait son territoire à l’abri des roquettes du Hezbollah.

Vladimir Poutine, qui soignait jusqu’à présent ses bonnes relations diplomatiques avec Téhéran, approuve à son tour—et après mûre réflexion—le principe des opérations militaires en cours.

** Beaucoup d’observateurs s’interrogent sur l’ampleur des destructions orchestrées par Tsahal dans les quartiers chiites de Beyrouth : des dizaines d’immeubles rasés, bien que désertés par leurs habitants, et par extension, par les combattants du Hezbollah. Quel était donc le véritable mobile stratégique des frappes aériennes, puisqu’il ne s’agissait pas de détruire des caches d’armes ou des postes de tir menaçant l’armée israélienne ?

La raison est d’ordre économique ! La plupart des immeubles soufflés par les bombes abritaient les trois ou quatre banques (ainsi que leurs succursales locales) finançant ouvertement le Hezbollah. D’après les experts de l’armée israélienne qui se sont prêtés au jeu de la transparence sur CNN mardi soir, un tiers des liquidités dont disposait le Hezbollah il y a 15 jours ont été anéanties avec la destruction systématique des agences bancaires “ennemies” de la capitale libanaise.

Sur injonction du Département d’Etat, la banque américaine Wachovia a dû cesser toute relation commerciale avec certaines banques libanaises répertoriées comme soutenant plus ou moins ouvertement le Hezbollah ; les comptes non-résidents suspects ouverts dans ses livres sur le territoire américain ont été gelés.

Les opérations semblent avoir pour but non pas d’écraser militairement les combattants guérilleros du Hezbollah, mais bien d’asphyxier financièrement les milices chiites implantées au Liban… en faisant “sauter la banque”.

Voilà qui éclaire d’un jour assez singulier la stratégie poursuivie par Jérusalem depuis les premières heures du conflit. En revanche, la destruction d’un poste d’observation de l’ONU fait figure au mieux de regrettable bavure et au pire d’avertissement : c’était la position de l’ONU la plus proche de la frontière libanaise, et la plus proche également des derniers bastions du Hezbollah dans cette zone.

Tout ce qui précède est destiné à vous prouver qu’une guerre d’un genre bien particulier a débuté le 11 juillet. Les enjeux et les moyens diffèrent assez largement de ce qu’un examen superficiel des articles de presse—ou des reportages des journaux télévisés—laisse supposer : les véritables munitions du Hezbollah visées par Israël sont financières tout autant que conventionnelles.

Il est plus facile de détruire une agence bancaire et sa salle des coffres qu’une batterie de roquettes, qu’elle soit mobile ou dissimulée dans un discret abri souterrain, hors du champ de vision des satellites militaires ou des drones espions.

Les combattants du Hezbollah risquent bientôt de ne plus devoir leur salut qu’à une aide extérieure directe… C’est bien là que se situe, depuis l’origine, le risque d’extension du conflit hors du seul théâtre des opérations libanais.

** Vous comprendrez, dans ces circonstances, que nous n’accordions aujourd’hui qu’un espace réduit au commentaire des molles oscillations du CAC 40 entre 4 930 et 4 950 points qui se sont succédées jusque vers 16h. Il s’est ensuite produit une consolidation de -0,1% vers 17h dans le sillage de Wall Street, avant qu’un coup de reins de dernière minute permette aux valeurs françaises de grappiller +0,2%, et de renouer ainsi avec leur niveau d’ouverture.

Les volumes d’échanges sont demeurés très stables à Paris depuis mardi dernier. Ils s’étagent entre 3,35 et 3,95 milliards d’euros pour les vedettes du CAC 40, et entre 4,5 et 5,2 milliards d’euros pour les valeurs du SRD. La séance de forte hausse de lundi (+2%) fut également la plus creuse observée depuis une semaine… ce qui nous rend sceptiques quant à la robustesse du mouvement de reprise amorcé mercredi dernier sur 4 700 points.

Il faut souligner également qu’une bonne partie de l’animation du marché parisien fut entretenue par le titre Peugeot, en chute libre (-10,1%) après la publication d’une marge d’exploitation décevante et d’une révision à la baisse de ses ambitions industrielles et commerciales pour le second semestre 2006. Les échanges sur Peugeot ont représenté jusqu’à 10% du total négocié au sein du CAC 40, et les opérateurs n’ont tenu aucun compte de la légère décrue du pétrole—revenu en cours de séance sous les 74 $/baril—qui pourrait, en cas de confirmation, alléger les coûts de production du constructeur sochalien.

Pour l’anecdote, c’est l’envol du titre Total (+1,55%) au cours de la dernière heure de cotations qui permet à Paris de terminer dans le vert. Effet de levier maximum pour une mise de fond minimum—et à la clé, l’inscription symbolique d’une troisième séance de hausse consécutive; l’Euro-Stoxx avait, lui, clôturé dans le rouge pour 0,05% mardi !

A Wall Street, c’est Amazon qui a constitué hier le principal centre d’intérêt des investisseurs : le titre dévisse de -20%. Il est une nouvelle fois question d’une déception sur les marges (chute de 58% du bénéfice par action), le résultat étant plombé, mais oui, par les coûts de livraison—gallon de carburant à 3 $ oblige.

La chute d’Amazon serait-elle le symptôme avant-coureur de difficultés dans le secteur de la consommation ? N’oublions pas que cette dernière est le dernier moteur de l’économie américaine… depuis que les prix de l’immobilier apparaissent stabilisés : si le prix moyen des maisons à la revente est stable par rapport à juin 2005—autour de 230 000 $, le refinancement hypothécaire à 30 ans s’est en revanche renchéri de 100 points de base en un an, ce qui alourdit la facture de 10 000 $ pour 200 000 $ empruntés.

Philippe Béchade,
Paris

Une articulation historique : la fin de l'individualisme ∫

Article lié :

dav8119

  27/07/2006

w4lk60727

Nous savons tous que ce qui alimente les guerres surpasse allègrement les volontés individuelles de chacun.
Pourtant la cyclicité de l’avènement d’une guerre peut être rompue si on retient assez bien les leçons de l’histoire. Notamment pour ce faire, on peut tracer cet axe : l’histoire des guerres.
Avec les deux dernières guerres mondiales on voit que ce sont les alliances, peu à peu forgées entre les peuples, qui ont transformées les conflits en guerre généralisée.
On voit également qu’elles ont commencé pour des raisons futiles, et que les raisons de continuer ce sont multiplier.
Les alliances sont de plus en plus fortes et nombreuses au fur et à mesure de l’évolution de la société.
Dans le même temps, les initiateurs de ces guerres furent des individus, puis entités unilatérales, puis des intérêts nationaux.
De nos jours, deux courants combattent, deux mentalités, qui sont des choses assez vagues pour ne pas pouvoir être définies, mais assez reconnaissables pour pouvoir servir d’identificateur, et savoir si untel est l’ennemi ou l’ami.
Ce délimitateur est purement inconscient, échappe à toute analyse, surpasse les raisons exprimables, et pour cette raison émettre des hypothèses sur lui n’est pas superflu.

La guerre des mondes

Ce qui veut être imposé au Liban, c’est qu’il se dresse contre le Hezbollah pour une raison égoïste et simple à comprendre : si elle le fait, alors les bombardements cesseront.
Le Hezbollah est accusé d’être “méchant”, haineux, nuisible.
Ceci, est ce qui est proposé au Liban. C’est comme une question qu’on lui pose : “êtes vous avec nous ou contre nous ?”.
Les conditions de cette question sont toutes aussi terrorisantes. Et donc la réponse à apporter est toute aussi grave.

La division qui veut être créée au sein du peuple n’est pas spécifiquement faite pour l’affaiblir, mais pour l’asservir à la mentalité de l’individualisme, qui se veut dominant, du moins par le nombre, dans le monde.

Les américains appuient de toute leur force sur cette vision étroite du conflit, délimitant ainsi ses raisons et sa portée, faisant l’impasse sur les autres explications. Car cela est le mode opératoire de l’individualisme : il ne tient compte que des causes les plus proches, et fait l’impasse sur ce qui les amènent.
En d’autres termes la question pourrait être “acceptez-vous notre vision des choses ?”, “acceptez-vous notre mentalité ?”.

Si on lit ici et là que le plan de l’invasion du Liban n’attendait qu’un prétexte, c’est pour sous-tendre tout ce qui veut être élagué par cette proposition de “la communauté internationale”, et qui peut également se comprendre comme un chantage.
Si ce n’était qu’un prétexte, alors il y avait des raisons plus vastes. Il y en a, mais la plupart échappe à la raison.

Le Hezbollah lui-même, semble hésiter a accepter un échange de prisonniers pour stopper l’escalade.
Escalade qui va inclure la Syrie, qui a promis d’intervenir à la première occasion, et à qui les Etats-Uniis on promis un sort équivalent à celui du Liban, mais cette fois mis en oeuvre par eux-mêmes, directement.
Ce qui conduit à l’Iran, voisin et ami de la Syrie, fournisseur des armes pour ces derniers, tout comme les USA sont fournisseurs pour Israël.
Iran dont on se sera assuré juste avant qu’il n’avait pas d’arme nucléaire…

Mais une autre escalade se joue, ce sont les raisons du conflit.
Plutôt que de puiser dans les tenants pour comprendre les aboutissants, l’extension des raisons du conflit fait peu à peu place à une escalade dans la gravité, ce qui a pour conséquence de rendre caduques les premiers prétextes :
En premier c’était la capture de prisonniers qui était au coeur de la question. Puis le but désiré est devenu : la destruction du Hezbollah. D’ailleurs Olmert n’a pas hésité à prôner l’assassinat de son leader, tout comme les Etats-Unis ont assassiné Zarkaoui, tout comme un député américain a prôné l’assassinat d’un “dictateur de gauche” en Amérique latine, comme si cela servait à quelque chose.
Ce qui est grave c’est si les gens le croient, car si ils le croient, alors ils sont prêts pour la guerre.
C’est une chose courante, de nos jours, on ne passe plus devant un tribunal, on se fait “Wanted”.
Puis enfin, l’escalade a encore passé un cran : le re-dessin du moyen-Orient.
Si on écoute cela, alors la libération des otages, tout comme a mort du Hezbollah, n’assurent plus la fin de la guerre.
En fait, c’est un appétit féroce qui se fait jour. Et après quoi ? Après, comme on a pu le lire ici et là, il s’agit de s’approprier les richesses, le pétrole notamment. On retombe toujours dessus.
Et après quoi, encore ? Après l’habitude sera conférée, habitude selon laquelle les puissants font ce qu’ils veulent, peuvent mentir dans des buts dissimulés, faire des chantages, et asservir les plus faibles. Après c’est l’ère des puces implantées pour garantir la surveillance de chacun, après c’est l’interdiction du mot “liberté” dans les moteurs de recherche sur internet, la répression des libertaires, des intellectuels, etc etc…

“Êtes-vous avec nous ou êtes-vous contre nous ?”

Donc, la question, ou le chantage, semble être : “si vous cessez les hostilités, et désarmez le Hezbollah, on les cessera aussi”. Evidemment cela efface le fait que les bombardements du Hezbollah sont justement une riposte à l’agression israélienne, qui est chronique, et qui n’auraient pas lieu si Israël se tenait tranquille.

Superbement, cette dimension de la question est occultée par la mentalité dominante individualiste. Ce mépris pour une partie importante de ce à quoi tient la question, est à son tour considéré comme une provocation par les islamistes, tout comme était jugé “provoquant” l’enlèvement de deux israéliens… dont on apprend aujourd’hui qu’ils étaient en fait en territoire libanais…
Dans toute propagande les choses sont inversées pour mieux être occultées. C’est Israël qui prétend “se défendre”, alors que c’est lui qui agresse, sans que pour lui, cela ne soit considéré comme une agression.
En effet elle se défend, mais de mentir seulement, ce qui constitue encore une autre agression.

Pourtant l’individualisme, est ce qui doit périr si l’humanité veut survivre en s’organisant et en s’unissant,
Si le Liban plie à une décision individualiste, et entre dans la mentalité israélo-américaine, et capitaliste il faut le dire, dans ce cas elle admet que son confort personnel immédiat mérite l’effort qui consiste à accepter leur vision étroite de la situation. Dans ce cas elle admet que c’est de la faute stricte du Hezbollah si elle est toute tabassée. Et pas du tout de la faute des avions américains avec des pilotes israéliens dedans…
Mais cela, au début de la troisième semaine de conflit, est déjà presque du passé. Ce n’est déjà quasiment plus acceptable de croire en une telle sornette. Alors le ton va durcir évidemment.

Car : l’intervention du Hezbollah avait pour principal but, qui est atteint, de faire éclater la vérité à la face du monde, ou au moins de l’histoire si jamais le monde ne le voit pas tout de suite. Car quand c’était la Palestine qui se faisait agresser, et le sens de ce mot est presque de l’ordre de l’euphémisme, personne ne s’y intéressait, puisque la propagande insistait sur les attentats-suicides du Hamas, qui datent d’une époque pré-démocratique, pour les stigmatiser comme des “terroristes”, cela afin d’éteindre toute compassion à leur égard.

Et précisément ce qui est intolérable dans un attentat-suicide pour un individualiste, et c’est ce qui effraie littéralement les israéliens et les autres individualistes, c’est la mentalité qui est sous-jacente à cette méthode, selon laquelle “un pour tous, tous pour un”, c’est à dire, que le bien de la société prime sur le bien personnel.
Dans cette “mentalité”, le martyr donne sa vie à la cause de sa société. L’histoire, et l’avènement de la justice grâce à l’histoire, compte plus que sa faible vie.

Cette notion, est d’une extrême importance !

Car si on veut un monde meilleur, sans guerre, c’est justement à cela qu’on devra arriver : admettre que le bien de la communauté soit supérieur à son bien propre.

C’est cela exactement qui est au centre de la frayeur israélienne, américaine, et occidentale en général.
C’est cela qui les effraie, c’est pourquoi ils sont “terrorisés”, c’est parce que leur mode de pensée est périclitant.
En effet, toute l’économie mondiale, est fondée sur l’individualisme, la victoire des plus forts, et la défaite des plus faibles. Toute cette société dite “moderne” n’est qu’une histoire d’égoïsme, d’injustice, d’insouciance, et d’inconséquence sur le futur.
Aucune politique dans le monde ne se soucie de la dévastation qui sera léguée aux générations suivantes, alors que toutes les précédentes s’étaient souciées de leur confort.
Aucune société n’ose n’avoir aucun but lucratif, et se fixer comme objectif la redistribution des richesses, ne serait-ce que pour s’assurer un futur. Tout ce qui compte, c’est sa pomme, c’est d’avoir raison, même si on a tort. L’individualisme, s’il a tant de succès, c’est parce qu’il est conjoint à l’égo. Et l’égo, c’‘est la fierté, et la fierté pour les américains, c’est la preuve qu’ils ont une conscience, et qu’ils ne sont pas des animaux.

Car si on prolonge cette philosophie du Socialisme, versus l’individualisme, alors c’est tout le capitalisme, les castes, et tous les fondements fallacieux de l’économie moderne qui s’écroulent, au sein de laquelle, la concurrence entre les gens est le maître-mot, et la division entre eux est la technique-maître.

En fait, les palestiniens défendent sans le savoir une sorte de marxisme, tout du moins le socialisme qui régit leur société très solidement unie et reliée par des liens puissants, qui tendent à primer sur les motivations égoïstes.

Faisons un rapide détour vers le futur pour se convaincre de l’utilité de la grégarité :
Ce que craignent les conservateurs, c’est qu’en donnant un salaire de vie à tout-à-chacun, la terre soit surpeuplée, sur-exploitée, et surtout que, plus motivés par rien, les peuples s’arrêtent de travailler et d’évoluer. Mais cela est sans compter sur la capacité, parfaitement logique, qu’aura le groupe social mondialisé à régir son futur. C’est sans compter également sur le fait qu’une vie ne se remplit pas uniquement de confort, mais aussi d’efforts.
Chacun de ces inconvénients qui sont craints, s’écroule si, au sein de la société, le soucis d’un futur meilleur pour toutes les populations prime sur le soucis de son confort personnel.
Et si en échange de ce travail constant, le niveau de vie moyen augmente infiniment.
Et cela, bien que pratiqué uniquement chez les riches, s’appelle le communisme.

Il faut seulement qu’un cap soit franchi, pour que dans les esprits de chacun, on pense à autrui, aux conséquences de ses actes, à ce à quoi ils tiennent, plutôt qu’à son intérêt personnel et immédiat.
Et inexorablement, notamment motivés par l’observation du réchauffement climatique, qui fait voir l’inconséquence et la dangerosité des calculs marchands, les responsabilités à prendre se prennent ; les conditions d’un socialisme mondial se fabriquent d’elles-mêmes.

Alors, au Liban, le chantage, ou le seul choix proposé : “vous acceptez ou vous périssez” est typiquement le genre de piège dans lequel il ne faut jamais tomber, et dans lequel tomber conforterait la mentalité de la “communauté internationale” individualiste, voulant imposer la règle de la primauté à son intérêt personnel immédiat, de façon égoïste, occultant ainsi ce à quoi cela était dû : la fureur israélienne.

Car en effet, refuser une telle proposition, reviendrait, non pas comme le dit Condolezza Rice, à “revenir au statu quo”, mais à soutenir l’idée que si le Hezbollah a commis cette provocation, c’était en solidarité avec la Palestine, et donc, pour des raisons non égoïstes. Et si le Hezbollah obtient la légitimité de ses actes, si les pays arabes non individualistes affirment sa légitimité, notamment en se fondant sur la cruauté de ce qui était imposé au Liban et à la Palestine déjà avant, en se fondant sur le droit des peuples à décider de leur propre destin, en se fondant sur les Droits de l’Homme, et en se fondant sur les manifestations à travers le monde pour signaler la brutalité de cette guerre inique, alors on en arrive à la conclusion, évidente depuis le début, que cette guerre est loin, très loin d’être finie.

Et que si elle se finissait, alors dans ce cas plutôt, ce serait le retour au statu-quo, c’est à dire au conflit moral entre l’individualisme et le socialisme, et à la latence d’une future guerre

Dans cette guerre, dont les règles je le redis, dépassent les décisions individuelles, puisque c’est tout un élan historique qui est à l’oeuvre, il est question d’une lente transformation historique des mentalités, qui tendent, comme sur toutes les planètes viables et en paix dans l’univers, à socialiser les peuples de sorte qu’ils pensent en priorité de manière grégaire, solidaire, et prévoyante,
de sorte qu’ils soient capables d’envisager dans leur compréhension des causes multiples et étendues,
là où par le passé il s’agissait de ne penser qu’à son propre intérêt, en se limitant à des causes directes, en engendrant sans le savoir des conséquences néfastes que le temps ne manque jamais de faire observer.

Cela, cette théorie, est parfaitement fondé.

Dans nos sociétés primitives, il est encore courant d’utiliser des machineries de régulation de la température dont l’usage engendre un CO2 qui lui-même, engendre une accentuation des variations de température, que ces machines sont sensées réduire à court terme, dans l’ignorance obstinée que ce sont justement ces machines qui provoquent ces canicules, non elles-mêmes directement, mais toutes ses sous-jacences.

Ceci, est parfaitement à l’image de ce qui oppose l’individualisme au socialisme ; et tant que l’individualisme insistera dans son erreur, exactement de la même manière, on ne fera que nourrir un cercle vicieux.

-8119

http://w4lk.info/home/article2840.html

Quand Jean-Pierre Chevènement et le FBI jouent aux "conspirationnistes"...

Article lié :

Balajo

  27/07/2006

Voici un article qu’il me semble important de relayer :

Quand Jean-Pierre Chevènement et le FBI jouent aux “conspirationnistes”...

Que faut-il penser quand un journaliste d’investigation respecté écrit un livre pour nous expliquer que la CIA a recruté en Bosnie les terroristes qui ont contribué aux attentats du 11 septembre? Que faut-il penser quand un ancien ministre de la défense et de l’intérieur, Jean-Pierre Chevènement, décide d’écrire la préface d’un tel ouvrage en déclarant qu’il «constitue une mine de révélations pour quiconque cherche à comprendre les enjeux géostratégiques mondiaux»? Que faut-il penser quand le FBI déclare qu’il n’existe aucune preuve à ce jour qui permette d’associer Ben Laden aux attentats du 11 septembre? Que faut-il penser quand aucun média français ne traite de ces sujets?

Jürgen Elsässer est un historien et journaliste allemand spécialiste des Balkans. Il a écrit une douzaine de livres de géopolitique au cours des dix dernières années ; ancien rédacteur en chef du quotidien berlinois Junge Welt, il a également été rédacteur de nombreux quotidiens et hebdomadaires allemands. Quelques approfondissements biographiques sont disponibles sur son site, sur celui de son éditeur ou sur la Wikipedia allemande.

Le 1er avril 2006, Jürgen Elsässer sort la version française d’un ouvrage dont on n’a pas beaucoup entendu parler en France : Comment le Djihad est arrivé en Europe.

Ce petit livre s’est vendu uniquement à 6000 exemplaires en Allemagne, et la version française, publiée en Suisse par un tout jeune éditeur (Xenia), n’est pas bien distribuée en France (quasiment introuvable en librairie, trois semaines de livraison sur le site de la FNAC, distribution indirecte sur Amazon…) [note de la rédaction disponible sans difficultés à http://www.librad.com). Or, tant le profil de l’auteur du livre (un journaliste d’investigation respecté) que celui de l’auteur de la préface (un ancien ministre de l’intérieur français) devraient permettre d’établir un minimum d’intérêt et de confiance…

Très succinctement, nous pouvons dire que dans son long travail d’investigation, l’auteur a essayé de prouver le lien existant entre les guerres dans les Balkans et les attentats du 11 septembre 2001. Ainsi, en remontant la piste des kamikazes du 11 septembre, il est arrivé directement en Bosnie où les moudjahidin sont recrutés et entraînés par les services secrets occidentaux, la CIA en tête….

Une synthèse du livre est disponible sur le site de l’auteur et ceux qui souhaitent aller plus loin peuvent également écouter le podcast audio de la conférence qui s’est déroulée avec l’auteur le 6 mai 2006, au prestigieux Club suisse de la presse (qui comprend parmi ses membres des prix Nobel et des prix Pulitzer) et qui était intitulée : “Comment le Djihad est arrivé en Europe : Islamisme et services secrets”.

Une journaliste suisse, Silvia Cattori, a également interviewé Jürgen Elsässer et a publié son entretien sur plusieurs médias « alternatifs » ou militants (Voltairenet, Bellaciao, Oulala, Le Grand Soir…). Certains extraits de l’interview sont intéressants et montrent bien le très fort scepticisme de l’auteur allemand face à la thèse officielle de l’administration américaine :

« C’est le seul ouvrage qui établisse le lien entre les guerres dans les Balkans des années 1990 et les attentats du 11 septembre 2001. Tous les grands attentats, à New York, à Londres, à Madrid, n’auraient jamais eu lieu sans le recrutement par les services secrets américains et britanniques de ces djihadistes à qui l’on attribue les attentats. [...] Les informations que j’ai collectées à de multiples sources démontrent que ces djihadistes sont des marionnettes entre les mains de l’Occident et non pas, comme on le prétend, des ennemis. »

« Les néoconservateurs, groupés autour de Richard Perle, avaient rédigé un document, un an avant le 11 septembre, selon lequel l’Amérique avait besoin d’un évènement catalyseur comme l’attaque de Pearl Harbour. Le 11 septembre fut cet évènement catalyseur. Je crois que les gens autour de Perle ont souhaité les attentats du 11 septembre. »

« Immédiatement après le 11 septembre, un certain nombre d’agents israéliens ont été arrêtés aux États-Unis. Ils étaient présents sur les lieux où se préparaient les attentats. Il y a des analystes qui disent que c’est là une preuve qu’Israël était directement impliqué dans ces attentats. Mais cela pourrait également signifier autre chose. Il se pourrait que ces agents observaient ce qui se passait, qu’ils étaient au courant que les services secrets américains soutenaient ces ‘terroristes’ dans la préparation de ces attentats, mais qu’ils garderaient leur savoir pour s’en servir au moment opportun, et pouvoir exercer un chantage le moment venu : ‘Si vous ne soutenez pas davantage Israël, nous allons livrer ces informations aux médias’. Il y a même une troisième possibilité, à savoir que ces espions israéliens voulaient prévenir les attaques mais ont échoué. En ce moment, nous savons seulement que ces types étaient sur place et qu’ils ont été arrêtés. Des investigations supplémentaires sont nécessaires. »

« Bush est stupide. Il n’est qu’un instrument entre les mains d’autres personnes. »

« Oui, il y a un double gouvernement qui échappe au contrôle de Bush. Ce sont des néoconservateurs, comme Cheney, Rumsfeld, Wolfowitz, Perle, des gens liés au pétrole et aux industries militaires. Le chaos global est dans l’intérêt de l’industrie militaire : quand il y a le chaos dans le monde entier, on peut vendre des armes et le pétrole plus cher. »

Le but de cet article n’est pas d’entrer dans le détail du contenu de ce livre ni d’apporter un quelconque jugement. Je n’ai ni les compétences, ni les connaissances nécessaires pour vérifier avec certitude les thèses de l’auteur. Ce qui m’intéresse ici, c’est de mettre en évidence le soutien que Jean-Pierre Chevènement apporte à cet ouvrage, notamment via la préface qu’il a rédigé, dont voici quelques extraits :

« La traduction française du livre de Jürgen Elsässer Comment le Djihad est arrivé en Europe constitue une mine de révélations pour quiconque cherche à comprendre les enjeux géostratégiques mondiaux. »

« Ce que montre, en revanche, avec un grand luxe de détails Jürgen Elsässer, c’est le véritable chaudron du terrorisme islamiste qu’ont constitué les guerres yougoslaves tout au long des années quatre-vingt-dix. Les attentats du 11 septembre 2001 à New-York, de Madrid le 11 mars 2003, et du 7 juillet 2005 à Londres, font tous émerger des personnages qui, à des titres divers, ont été des vétérans des guerres de Bosnie. Il semble qu’il s’agisse là de connexions si gênantes qu’il faille absolument les taire ou les dissimuler. »

« Le livre de Jürgen Elsässer est fort instructif sur le rôle des services spéciaux dans la manipulation des conflits (et des opinions publiques droguées aux idéologies identitaires). Il est vrai que les services se prennent souvent les pieds dans leurs propres intrigues. Dans la société hypermédiatique où nous vivons, leurs manigances finissent toujours par être éventées. »

« Même si Jürgen Elsässer nous étourdit parfois sous la multiplicité de ses sources et l’abondance de ses références, rendons hommage à son érudition : son livre contribuera utilement à un sain pluralisme et à l’éclosion de vérités pas toujours bonnes à dire. Saluons son immense travail et la contribution salubre que son livre apporte à un débat démocratique débarrassé des a priori trompeurs qui obscurcissent la compréhension des enjeux et retardent l’heure d’une paix juste dans les Balkans et ailleurs. »

Comment est-il possible que l’ancien ministre Jean-Pierre Chevènement exalte à un tel point l’œuvre et les théories d’un journaliste que beaucoup définiraient comme conspirationniste ? Comment se fait-il qu’aucune maison d’édition française n’ait accepté de publier cet ouvrage ? Comment se fait-il qu’aucun média français n’ait annoncé la sortie du livre, malgré la prestigieuse « sponsorship » de Chevènement ?

De deux choses l’une. Soit ce journaliste est réellement un fanatique conspirationniste (Chevènement aussi, du coup) et il faut donc dénoncer ses idées et les combattre. Soit ce qu’il dit est cohérent et vraisemblable, et il faut en débattre. Mais la solution de l’omerta médiatique demeure pour moi un mystère.

Par ailleurs, Jürgen Elsässer n’y va pas par quatre chemins, même au sujet de Ben Laden et de son organisation. Selon lui, en effet, Al Qaida n’existe pas réellement, et est avant tout un concept marketing de propagande de la politique extérieure américaine… Cela ne vous fait pas drôle, que Chevènement cautionne ces propos ?
A ce sujet, le FBI aurait récemment déclaré qu’à ce jour, il n’y aurait aucune preuve de l’implication de Ben Laden dans les attentats du 11 septembre. J’utilise le conditionnel car cela me semble tellement énorme que je crains le canular Internet bien ficelé. Pourtant, sur son site Web, le FBI consacre une fiche à Ben Laden en indiquant bien qu’il est recherché pour les attentats de 1998 contre les ambassades américaines, mais aucune mention n’est faite pour sa prétendue participation aux attentats du 11 septembre !

Sur le site du Muckrarer Report on trouve la news suivante :

« Le 5 juin 2006, l’équipe de l’association Muckraker Report a appelé le FBI pour savoir pourquoi l’avis de recherche de Ben Laden n’indique pas sa participation aux attentats du 11 septembre. Nous avons parlé avec Rex Tomb, Chief of Investigative Publicity au FBI (et responsable, selon l’AFP, de l’unité du FBI chargée de dresser la liste des dix criminels les plus recherchés des Etats-Unis) qui nous a dit : « La raison pour laquelle le 11 septembre n’est pas mentionné dans l’avis de recherche de Ousama Ben Laden est que, à ce jour, le FBI n’a pas de preuves tangibles de son implication dans ces attentats. Formellement, Ben Laden n’est accusé de rien par rapport au 11 Septembre. Le travail du FBI est de réunir des informations et des preuves. C’est le Département de la Justice qui décide s’il y a assez de preuves pour inculper quelqu’un et pour le présenter devant un jury fédéral. Dans le cas des attentats de 1998, Ben Laden a été formellement inculpé et son cas présenté devant des jurés. Dans le cas du 11 septembre, il n’a été accusé de rien car le FBI n’a pas de preuves attestant son implication dans les attentats de 9/11. »

Je ne vous cache pas que je n’ai pas été forcément rassuré par le site de cette association. J’ai fait quelques recherches et j’ai vu que la news est reprise à l’infini sur pas mal de médias dits « alternatifs », mais malheureusement, je n’ai trouvé aucun média traditionnel qui ait commenté cette information. Un député et journaliste italien, Giulietto Chiesa, en parle sur son site web. Mais ce qui m’a finalement conforté dans ma recherche, c’est de trouver un article de la célèbre revue américaine Wired, daté du 29 septembre 2001 ( !), qui interroge le même Rex Tomb, lequel fournit exactement la même réponse ! Après cinq ans d’enquêtes, la position du FBI n’a pas changé d’un iota au sujet du lien de Ben Laden avec les attentats du 11 septembre…

Ainsi, après avoir constaté que les attentats de Londres n’étaient absolument pas liés à Al-Qaida, le FBI déclare qu’il n’a jamais possédé de preuves contre Ben Laden, qui pourtant a été dénoncé comme le coupable certain par l’ensemble des télévisions de la planète environ douze minutes après les attentats… Par ailleurs, les USA n’ont-ils pas attaqué l’Afghanistan justement pour capturer Ben Laden, à la suite des déclarations faites par ce dernier sur une mystérieuse cassette vidéo qui avait été « oubliée » chez un de ses amis et que les Américains ont retrouvée grâce à un heureux hasard… ? Cette vidéo diffusée à l’infini par les télé de la terre entière serait-elle vraiment un faux, comme le prétendent certains « conspirationnistes » ?

A chacun d’en débattre et de se forger sa propre opinion. Mais le problème, c’est qu’à ce jour, on ne peut pas discuter sereinement du 11 septembre dans les médias, du moins en France. Paradoxalement, ailleurs, en Suisse, en Italie, en Allemagne et même aux Etats-Unis, les discussions sont beaucoup plus libres et ouvertes.

Ainsi, même une chaîne proche du pouvoir en place comme Fox News n’a pas de réticence à faire dialoguer le célèbre colonel Oliver North avec le professeur James Fetzer de l’Université du Minnesota, co-fondateur du mouvement « Scholars for 911 truth » (en regardant son site, on remarquera le nombre important d’interviews que leur accordent la TV, la radio ou la presse américaine). Dans cette interview à ne pas rater, James Fetzer en profite pour rappeler l’histoire du FBI et de Ben Laden au colonel North, qui lui-même ne semble pas être réellement au courant !

En Italie, un des journalistes et écrivains les plus prestigieux et appréciés du pays, Corrado Augias vient de consacrer une émission entière sur la chaîne publique RAI3 aux invraisemblances de l’attentat du Pentagone avec un parti pris « conspirationniste » assez étonnant (Enigma, « L’aereo sul Pentagono », 13 juillet 2006). Augias est d’ailleurs fort apprécié même en France puisqu’il vient de recevoir la médaille de Chevalier de l’ordre des Arts et Lettres. Comme le dit l’ambassadeur de France en Italie, « cette haute distinction témoigne de l’estime et de la reconnaissance de la France pour la contribution active de Corrado Augias à l’enrichissement des relations culturelles entre la France et l’Italie ». Ironies du calendrier, l’Etat français a décoré un dangereux conspirationniste à quelques jours de la diffusion de son émission sur le Pentagone… En France, on aime bien caricaturer depuis des années la « dictature médiatique » d’un Berlusconi. Et je peux le comprendre. Cela dit, le vrai danger ne vient pas des pays, comme l’Italie, où les abus médiatiques sont manifestes et donc faciles à identifier, mais au contraire des pays qui montrent une respectabilité de façade qui réussit encore à duper beaucoup de personnes.

Pour revenir au Pentagone, que penser de cette farce internationale, pour le coup très bien médiatisée en France, du ministère de la défense des Etats-Unis, qui a décidé en mai 2006 de rendre publiques des vidéos sur le Pentagone qui circulaient presque identiques sur Internet depuis cinq ans et qui ne montrent rien du tout ? Autre hasard du calendrier, ce week-end, grâce à une webcam achetée pour vingt euros à la FNAC et placée en bordure de fenêtre, j’ai réussi à identifier le chien qui s’amuse à uriner devant la porte de chez moi (ainsi que son patron). Pensez-vous que par esprit citoyen, je devrais communiquer le nom de mon fournisseur de webcam au Pentagone ?
Blagues à part (quoique…), ce qui est sûr, c’est que la question du 11 septembre intéresse beaucoup les lecteurs d’AgoraVox. Mon article qui annonçait la sortie du film Loose Change a obtenu le plus important nombre de visites depuis la création d’AgoraVox : presque 100 000 visites (sans compter la reprise sur Yahoo Actualités), plus de 400 discussions toujours en cours quatre mois plus tard et un taux d’appréciation d’environ 87%. Ces données en soi ne veulent rien dire de particulier, sinon que la plupart d’entre nous ne comprenons pas pourquoi aucun média français n’ose remettre en cause le moindre élément de la version officielle. Comme je l’ai déjà évoqué dans un autre article c’est justement cette ‘omerta médiatique’ qui nourrit les théories conspirationnistes les plus farfelues.

Mes deux articles sur le 11 septembre, dans lesquels je ne prends pourtant pas position, m’ont valu des critiques acerbes de la part d’un nombre restreint de « maîtres censeurs » de l’espace médiatique français, ainsi qu’une tentative avortée de remise en cause du journalisme citoyen. Maîtres censeurs qui sont là pour nous indiquer ce sur quoi nous avons ou n’avons pas le droit de réfléchir, de discuter ou de douter. Grâce à eux, le 11 septembre est devenu en France un sujet tabou sur lequel il est impossible de dialoguer sereinement. Heureusement que Chevènement, Augias et le FBI sont là...

Enfin, je viens d’apprendre que pour commémorer le 5e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, les Éditions Demi-Lune annoncent la création de la collection « Résistances » avec la sortie en simultanée de cinq livres traduits de l’anglais qui demandent tous la réouverture du dossier 9/11. Les ouvrages, portés par des universitaires, des scientifiques et des journalistes étrangers, seront en librairie dès la rentrée avec un site Web donnant accès à une chronologie complète des faits. Voilà peut-être une bonne occasion d’ouvrir sereinement le débat en France. Quel grand média annoncera ces publications ?

Comme le disait Albert Einstein : « Le monde est dangereux à vivre : non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » A méditer.

Source : http://www.agoravox.fr/tb_receive.php3?id_article=11811

il n y a plus besoin de la globalisation >>>

Article lié : Poursuite des longues funérailles de la globalisation

MHB

  27/07/2006

Avec toutes les destructions d infrastructures des 15 dernieres annees et celles a venir dans les prochains 12 a 15 mois il n y a plus besoin de la globalisation: l economie mondiale des interesses est assuree d un nouvel essor qui vaudra bien cette globalisation qui commencait a prendre des allures d operation Emmaus.

pour quelques bombes de plus (suite)

Article lié :

matthieu bultelle

  27/07/2006

Nick Robinson est le political editor de la BBC et a son blog ou il commente - de maniere assez neutre et polie- la vie politique Britannique.
voici ce qu’il ecrit sur la soit-disant fureur Britannique.
Conclusion: Non ce n’est pas la Boston Tea-Party

In Whitehall they call it “the poodle factor” - the widespread perception that Britain is America’s poodle or, more specifically, that Tony “Yo” Blair is George Bush’s. This is the only reason I can identify for the foreign secretary cutting up rough about US planes carrying bombs for Israel using Prestwick airport as a stopover.

The key question in this affair is: “Would the British government have said yes if the Americans had asked?”

The answer, I’m told, is “yes”.

Indeed, the next few weeks will see more such flights. But under CAA regulations the carriage of dangerous goods has to be notified and in this case there was no notification. Failure to tell the authorities can result in a fine of - wait for it - £5,000. Hardly enough to cause even a transatlantic ripple.

Humour (noir ∫)

Article lié : Visions de GW

Radisson

  27/07/2006

Un humoriste américain, Colbert est son nom, a ainsi décrit cette attitude de GWB (je cite de mémoire) : “J’aime ce président, parce qu’il tient à ses idées.  Ce à quoi il croit lundi, il y croit encore mercredi… peu importe ce qui s’est passé mardi !”

Ça résume bien le personnage.

Turquie et Liban....

Article lié :

eric martens

  27/07/2006

Je suis choqué par l’ignorance de certains déciseurs, notamment par celle de M. Javier Solana.

Comment peut-on penser d’améliorer la perception, par les populations arabes, d’une force multinationale à guide occidentale/américaine, en proposant d’envoyer un contingent turque?

M. Solana ignore-t-il que la Turquie fut un empire, et que cet empire domina jadis les Arabes? Et que les Arabes n’aiment pas les Turques nonobstant ces derniers soient musulmans? (Telle est, je crois, la croyance de M. Solana: ils sont musulmans, donc bien vus au Liban!).

En plus, l’on sous-évalue le role historiquement consolidé de la Turquie comme allié de Washington et d’Israel. Et aussi l’on sous-évalue que, cependant, il y a des tensions turco-israeliennes sur le dossier curde….

Finalement, la participation turque ne resoudra rien.