MHB
08/08/2006
Effectivement Guynemer a bien dit cela et il y croyait fermement d ailleurs il l a prouve.
Mais restons en a notre epoque et particulierement a ces derniers jours:
Clinton dans un discours il y a une dizaine de jours a New York, au cour d un banquet certainement kosher - mais l histoire ne le dit pas - a epoustoufle tout le monde en declarant: ” Je suis pret a mourir pour Israel ...”
Et il ne se presnte pas aux elections.
Alors quoi ?
Pour aider Lieberman ?
Non, c est trop court.
Donc pourquoi ?
Peut etre pour imiter Guynemer ....
swisswatch
08/08/2006
J’ai besoin d’aide!
Je ne comprends pas les raisons de la lenteur de la progression de l’offensive de Tsahal au Sud-Liban.
Voici les éléments dont je dispose:
Du côté d’Israel:
- Les buts de guerre officiels sont (étaient?) l’élimination du Hezbollah en tant que menace militaire.
- Israel dispose de milliers de chars, d’artillerie précise, de dizaines de milliers de soldats.
- Israel dipose en outre de la maîtrise du ciel, de la maîtrise du reseignement aérien.
- Technologiquement parlant, avec ses drones, ses armes quidées par GPS et que sais-je encore, Israel est une super-puissance face à son adversaire.
Du côté du Hezbollah:
- Les miliciens ne sont que quelques milliers.
- Ils ne disposent que d’armes portatives.
- Leurs missiles n’ont aucune précision et sont, à mon avis, plus des armes psychologiques que tactiques.
Mon problème donc: Militairement parlant, je ne vois pas ce qui empêche Tsahal d’avancer jusqu’à la limite qu’elle a prévue. Une blitz-offensive coûterait quelques dizaine de chars, peut-être quelques centaines de soldats, mais permettrait de constituer une ligne défensive au Nord (rivière Litani) et de “nettoyer” l’espace conquis. Israel pourrait clamer victoire et en même temps éliminer les meilleurs des combatants du Hezbollah.
D’accord, le Hezbollah dispose d’armes anti-char, mais Tsahal lui est tellement supérieure. Si Israel voulait et s’en donnait les moyens…
Nous-y voilà: Que veut vraiment Israel?
Détruire le Hezbollah? Ok, on le sait, c’est la ligne officielle.
Attaquer les forces de l’Iran? Ok, c’est logique.
Affaiblir le Liban? D’accord encore.
Mais encore? Pourquoi cette lenteur qui semble de plus en plus être calculée?
Je n’ai pas encore de réponse, c’est pourquoi je m’adresse à vous-tous. qu’en pensez-vous?
swisswatch
08/08/2006
Comme vous le dites, il n’y a que deux “puissances” en Europe, la Grande-Bretagne et la france. Après n’avoir pû que constater, au sortir de la 2ème guerre mondiale, leur déchéance et leur occupation par les américains, ces deux nations cherchèrent, séparément, comment retrouver leur indépendance. La G-B en s’alliant au “grand frère”, prenant la place du renard auprès du lion:
- “Il est plus fort mais je suis plus malin”. Cette politique était très bien pensée. La G-B sortait vainqueur de la guerre, mais sans forces. Elle devait pour beaucoup de raisons retrouver ces forces et cela immédiatement. Elle avait rèussi à reporter la déclaration d’indépendance de l’Inde, “le joyau de la couronne” pour la fin de la guerre, mais ce coup à son statut de puissance mondiale était programmé. Elle devait garder la main-haute sur le Commonwealth et faire oublier la terrible défaite de Singapour qui avait signifiée à l’Australie et à N-Z qu’elle était incapable de les protéger. Elle n’avait plus les moyens de régner sur ses colonies, bref il fallait agir.
En se déclarant amie-alliée des USA, elle profitait de leur toute-puissance et parvenait à cacher au monde et à elle-même, sa propre faiblesse.
La France de son côté choisissait la voie plus difficile de l’indépendance et de l’alliance européenne.
Ceci pour faire un résumé très sommaire de la situation actuelle.
Mais ce serait manquer de considération à l’âme de la nation anglaise que de s’arreter à cette image. Les anglais ne sont pas idiots. Ils voient que la France a repris son statut de puissance. Ils voient aussi que seule l’EU peut leur resonner leur grandeur. Ils ont assez avalé de couleuvres avec leur “special relationship”. Ils ont donc, à ‘en pas douter, plusieurs fers sur le feu. Tout en donnant le change et continuant à jouer le renard, ils se rapprochent sous-couvert de la France. Les accords de St-malo, la décision de construire en commun les futurs porte-avions, en sont de criants exemples. La confirmation sera la décision portant sur le renouvellement des ICBM. Ceux dont dispose la G-B actuellement sont de fabrication US, ce qui signifie que la G-B n’en a pas l’entière maîtrise. Elle se trouve devant les solutions suivantes:
- Acheter à nouveau des missiles US - et perdre définitivement sa souveraineté.
- Développer ses propres missiles - mais elle n’en a pas la technologie, ce qui sous-entendrait qu’elle doive se lancer dans un énorme programme de développement et de tests, qui coûterait…???? - en a-t’elle les moyens?
- Ou, enfin s’allier à la France pour les developper en commun.
Cette décision sera le révélateur de la vrai politique anglaise.
Je ne partage pas votre avis sur l’alignement de Blair sur les USA. Et si cette politique servile n’était que la politique du renard: Donner le change, endormir le lion, jusqu’à être assez fort pour pouvoir s’en passer?
Manu Kodeck
08/08/2006
Article paru dans Témoignages le samedi 5 août 2006 (page 11)
URL : http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=16663
“DANS cette nouvelle guerre qui embrase le Proche-Orient, le plus effrayant nest pas la violence déchaînée par lÉtat hébreu : cest lincroyable indulgence dont elle bénéficie. Quaprès plusieurs semaines de féroces bombardements perpétrés sur un petit pays, aucune instance internationale nait appelé à un cessez-le-feu est consternant : ni le G8, ni lONU, ni lUnion européenne na été capable de cette décision de simple bon sens. Est-ce le signe que nous entrons dans une ère nouvelle ? Aucun conflit armé entre deux États ne sétait traduit, jusquà présent, par une impuissance aussi flagrante de la communauté internationale. Or, cette impuissance est dautant plus choquante quelle est volontaire : elle résulte, en fait, de la volonté dun seul membre de cette communauté internationale, les États-Unis dAmérique.
Paralysée par le veto américain en faveur dIsraël, toute initiative internationale semble donc devoir passer sous les fourches caudines de lhyper puissance. En germe depuis la disparition de lUnion soviétique, cette profonde asymétrie de la scène mondiale éclate au grand jour. Elle libère, du coup, les énergies dévastatrices dun État dIsraël dont les dirigeants ont abdiqué toute volonté de négociation. Ladministration Bush a achevé le processus engagé avec la victoire de Ronald Reagan en 1980 : la montée en puissance dun néo-impérialisme qui nhésite pas à recourir préventivement à la force. Le gouvernement Olmert, de son côté, a achevé le processus entamé au lendemain de lassassinat dItzhak Rabin en 1995 : la destruction systématique de toute opposition, armée ou non, aux ambitions dIsraël.
La nouvelle guerre de lÉtat hébreu contre le Hezbollah reproduit cette profonde asymétrie de lordre international. Cest une guerre où le déséquilibre des forces est gigantesque. LÉtat dIsraël dispose dune force militaire colossale, quasiment invaincue sur les théâtres dopérations du Proche-Orient et alimentée en permanence par les transferts technologiques en provenance de son puissant protecteur américain. Le Hezbollah, lui, est un parti politique minoritaire libanais qui dispose dune milice dépourvue dencadrement militaire et darmement lourd.
La comédie de lagresseur agressé
La dramaturgie orchestrée autour des roquettes lâchées sur Israël est un écran de fumée dont on voit bien quelle profite aux deux belligérants : elle permet au Hezbollah de défier Israël et à Israël de jouer la comédie de lagresseur agressé. En réalité, ce sont des pétards mouillés qui nont heureusement fait quune dizaine de victimes civiles en Israël, alors quun millier de Libanais (si on inclut les disparus) ont déjà péri sous les bombes de Tsahal. Le parallèle médiatique entre bombardements israéliens et tirs de Katioucha, par lequel les médias dominants croient sans doute témoigner de leur objectivité, est grotesque. On a beau leur consacrer le même temps télévisuel, le déséquilibre des pertes civiles est énorme : à limage de cette guerre profondément asymétrique entre le fort et le faible où le fort bénéficie, en outre, de lappui massif de lhyper puissance mondiale.
Tout se passe, en fait, comme si les dirigeants israéliens avaient oublié pour de bon toute dimension politique. Fascinés par leur propre puissance militaire (il est frappant de voir comme ils sen gargarisent), ils oublient que leur courageuse aviation na tué jusquà présent que des civils (lors des combats terrestres, en revanche, le bilan des opérations est nettement moins glorieux). Pourtant, cette rage destructrice ne les empêche pas dinviter les Libanais à se ranger à leurs côtés contre le Hezbollah. À croire que la vertu pédagogique des bombardements, même ponctuée de lâchers de tracts, a ses limites : un récent sondage indique que 86% des Libanais soutiennent la résistance islamique. Il y a peu de chance, par conséquent, quIsraël parvienne à rééditer son exploit de 1982, où il avait fait élire un président phalangiste après avoir assiégé et bombardé Beyrouth durant trois mois, tuant au passage 15.000 civils.
Lavantage militaire (tout relatif) ne préjuge donc pas nécessairement de la victoire politique. Et le Hezbollah, sur ce plan, dispose datouts indéniables : sa solide implantation au sein de la communauté chiite libanaise, le soutien quil a obtenu de la part des autres forces politiques dans le pays, sans parler de ses relations privilégiées avec lIran et la Syrie, sur lesquelles de nombreux commentateurs semblent faire une véritable fixation obsessionnelle. Pour comprendre limportance du Hezbollah, il suffit pourtant daller au Liban, au lieu dimaginer de sombres complots syro-iraniens pour la domination du Moyen-Orient. La force du Hezbollah, cest le soutien du peuple libanais. Et si tel nest pas le cas, on se demande bien pourquoi Israël aujourdhui sacharne à détruire le Liban tout entier.
Si le Hezbollah cède, il ny a plus de Liban
De même quelle soude psychologiquement les Libanais autour du Hezbollah, la nouvelle invasion israélienne a paradoxalement pour effet den montrer lutilité militaire. Si les infrastructures de la résistance islamique sont écrasées dans le Sud du pays, qui sopposera à la marche des blindés israéliens vers Beyrouth ? Le patriarche maronite et la famille Hariri ? Sûrement pas. Encore confuse il y a trois semaines, lidée que le Hezbollah constitue un rempart contre Israël simpose désormais avec lévidence dune force matérielle : si le Hezbollah cède, il ny a plus de Liban, mais un nouveau bantoustan israélien.
Il est clair que lÉtat hébreu est déterminé à éradiquer la résistance islamique, au Liban comme en Palestine. En témoigne la brutalité de lagression contre le Liban, mais aussi la sauvagerie des attaques lancées simultanément contre Gaza. Dans les deux cas, cest la même méthode : des bombardements répétés pour terroriser la population et la mettre à genoux. Puis lassassinat des responsables politiques, pour décapiter la résistance, interdire toute issue négociée, fermer définitivement la porte à un règlement au fond. Politique évidemment à courte vue, suicidaire à long terme, mais qui a pour elle les vertus de lefficacité tant quon est incontestablement le plus fort.
Particulièrement éclairante, à cet égard, est la genèse de la crise actuelle. Qui peut croire un seul instant que loffensive contre le Liban est la simple réplique à lenlèvement de deux soldats par les miliciens du Hezbollah ? Comment se fait-il que la riposte ait été aussi brutale et aussi indiscriminée, frappant demblée la totalité du territoire libanais ? Pourquoi Israël refuse-t-il obstinément tout cessez-le-feu et tout échange de prisonniers ? Simple prétexte, le double enlèvement du 12 juillet fournit aux dirigeants israéliens, en effet, loccasion rêvée dune nouvelle guerre israélo-arabe dont le bénéfice pourrait être multiple.
Le Liban, envahi, occupé et bombardé sans relâche durant des décennies
Le bénéfice immédiat en serait lélimination du Hezbollah. Pas seulement parce que la Galilée est à portée de ses roquettes. Mais surtout parce que cette présence armée est un obstacle à la domination du Liban. Une fois neutralisée la résistance islamique, le Liban pourra retrouver son statut dÉtat-tampon, sans véritable souveraineté, ni cohésion nationale, ni force militaire. Israël ne saurait tolérer à sa frontière Nord un État fantoche : cest la raison pour laquelle, depuis trente ans, il a systématiquement violé son espace aérien et ses eaux territoriales, expédié les tueurs du Mossad pour y perpétrer dinnombrables assassinats, détruit sa flotte aérienne civile, envahi son territoire en 1978 et même poussé son offensive militaire en 1982 jusquà Beyrouth.
Envahi, occupé et bombardé sans relâche durant des décennies, le Liban na vu le départ des troupes israéliennes du Sud du pays quen 2000. Cette victoire tardive, il la doit au Hezbollah, qui a harcelé loccupant pendant vingt ans, tuant 900 de ses soldats et le contraignant à un retrait unilatéral. La violente attaque israélienne engagée le 12 juillet a donc toutes les caractéristiques dun règlement de comptes. Mais il est possible que lÉtat hébreu veuille aller plus loin, et cette perspective est on ne peut plus inquiétante. Car les Israéliens ne sont pas seuls, et leur initiative sinscrit probablement dans un plan densemble. La caution américaine apportée à lagression israélienne est si grossière, en effet, quon ne saurait écarter cette hypothèse.
Que les dirigeants américains pérorent avec emphase sur la démocratisation du Moyen-Orient au moment où laviation israélienne procède à la destruction systématique du Liban est dune confondante absurdité. Mais laxe américano-israélien suit une logique de la force qui défie la force de la logique. Empêtrée dans linfernal bourbier irakien, ladministration Bush est dautant plus à la recherche dune porte de sortie quelle doit aussi relever le défi du nucléaire iranien sans perdre la face. La tentation est grande, chez les faucons de Washington, deffectuer une fracassante sortie par le haut en poussant à lextension du conflit israélo-libanais pour justifier des frappes aériennes contre la République islamique. Les néo-conservateurs, dans la presse américaine, piaffent dimpatience et ne cessent dargumenter en ce sens, estimant que loccasion est trop belle pour régler son compte, simultanément, au Hezbollah et à ses bailleurs de fonds iraniens.
La stupéfiante indulgence accordée à lÉtat hébreu nous aura alors bel et bien conduits à la catastrophe.”
lezy emmanuel
08/08/2006
D’accord mais de mort lente? C’est le choix fait par la France, avec Brassens, dans l’après guerre tremblant des compromissions. Le matérialisme a fini par nous faire croire que la vie commençait à la naissance et s’achevait à l’entrée de l’hospice. La seule raison d’accepter de mourir pour quelque chose (et de mort rapide et douloureuse) c’est de croire à l’immortalité de cette chose. De fait c’est un sentiment d’ordre religieux, reliant le visible des faits à l’invisible des causes. Samson est le premier commando suicide, Jésus le plus grand des martyrs. Péguy, Saint Ex étaient des hommes de foi autant que des patriotes. De fait, le chrétien, le fils de résistant ne peut qu’éprouver du respect pour le geste et pour la cause qui guident le candidat à l’attentat suicide.
Merci pour votre travail et pour votre pertinence.
louis kuehn
07/08/2006
L’historien britannique Ferguson: Washington a peu d’options en Irak…
Iraq Isn’t About Us Anymore
The U.S. has few options in Iraq.
By Judith S. Yaphe
July 30, 2006
WHEN THE Iraq war began in March 2003, the American plan was clear. We would eliminate Saddam Hussein and his weapons of mass destruction and punish him for refusing to comply with U.N. Security Council resolutions and for supporting Al Qaeda. We would also reinvent Iraq in our image. It would be democratic and secular, with equal political representation and economic opportunity, respect for human rights, civil liberties, the rule of law and, oh yes, full participation by women and minority groups. It would be quick, painless and simple, and Iraqis would be eternally grateful.
But as everyone now knows, Iraqis did not follow our script. They voted along ethnic and sectarian interests and for more, not less, Islam in law and government. Today, Iraq is fast becoming ungovernable. Extremists from Sunni and Shiite communities are trying to turn what had long been a secular, integrated and modernizing society into an ethnic and Islamist paradise that, if achieved, would put even Iran to shame.
There is little point in debating whether Iraq is in civil war yet. Random killings, ethnic cleansing by all sides and rampant corruption are pushing society in that direction. Armed militias and vicious gangs kill for profit and pleasure, and occasionally for religion or ethnicity. The real fight is all about power, money and control. Iraqis, not Americans, are the primary targets. Yes, the United States must eventually leave, many Iraqis say, only do not leave us alone with ourselves just now.
The danger signs are everywhere. Oil-rich Kirkuk could at any moment explode into Kurd-Arab warfare. Turkey is threatening cross-border attacks to eliminate Kurdish terrorists who are hostile to Turkey, while the Islamic Republic of Iran has shelled anti-regime terrorists in northern Iraq. And sooner or later, Iran will renew its demands for reparations from the eight-year Iran-Iraq war, as well as for territorial guarantees. This could weaken if not break the fragile government in Baghdad.
If Iraq descends into full-blown civil war and it is almost there then militia will fight militia, Sunni will fight Shiite, and Arab will fight Kurd.
What then should the U.S. do? Should we admit defeat and go home? Maybe Iraqis are still not ready for democracy? Or maybe there is no such thing as Iraq, only three artificial ministates created by political manipulation, militia terror and ethnic cleansing?
American pundits and politicians have quickly sketched out simple exit strategies: partition Iraq into a Sunni-Shiite-Kurd confederation and withdraw our troops; let the Iraqis experience their civil war without us; send in more troops to ferret out terrorists and win the battle for Baghdad
The problem with all of these strategies is the same: They focus on our needs, our politics, our standards of democracy, our casualties, our potential loss of regional influence and our dependence on oil. But the struggle is no longer just about achieving U.S. goals; it’s all about Iraq, and it is all about survival. Latest estimates indicate that 50 Iraqi civilians are killed for every U.S. casualty. Still, I believe that it is in the U.S. interest to see Iraq survive as a united country or we will face chronic instability and Iraq-based terrorists coming to our shores.
The truth is, we have few options:
Withdrawal: Pundits and politicians see chaos and want out. I respect those questioning American unilateralist preemption strategies. But I worry about the consequences for U.S. interests if we abandon an Iraq we helped create and friends who would be set up for failure in a neighborhood we gas guzzlers love. A bad option.
Send in more troops to “win the war”: We need to define what winning means and assess the probable costs. Army Gen. John Abizaid, the senior U.S. commander in the Middle East, warned last week that more troops are needed if the battle for Baghdad and thereby Iraq is to be won. President Bush promised Iraqi Prime Minister Nouri Maliki in their meeting Tuesday that U.S. troops would be redeployed from other parts of Iraq, but it is not clear that additional forces won’t be needed as well. How long will we be needed in Iraq? No one can say. But it seems to me we still have responsibility for helping Iraq survive what we set in motion three years ago. Surely, we can maintain our security presence, prepare military and police forces to take over security duties, provide training and protection, and help fragile political institutions take root. Sending more troops would be a politically unpopular move, but if U.S. commanders need them to maintain the pressure on terrorists and provide more security, they should have them.
Partition Iraq: This would almost certainly spawn civil war. Iraq’s Kurdish, Sunni Arab and Shiite communities are not monoliths; each has its secularists and Islamists, rich and poor, oligarchs and peasants. None will be satisfied with a “Sunnistan-Kurdistan-Shiastan” divide. Some say Iraq is already a failed state or was never meant to be a state at all. Others see Lebanon as a warning about what could happen in Iraq. Consider Lebanon unable to control extremist forces, plagued by a long history of civil unrest and an easy target for intervention by stronger neighbors who play on inbred political weaknesses. Is this a vision of Iraq? The ingredients are there, including stronger neighbors meddling, a deepening social chasm and divided communal loyalties encouraged by foreign occupiers and warlords. Partition is playing with fire.
Washing our hands of Iraq may sound appealing, but the truth is, we will care very much if extremists enriched by Iraq’s wealth have a place to prepare for their next terrorist campaign. Will it be New York or Washington or Los Angeles? In the 1980s, Iraqi Shiites cooperated with Lebanese Hezbollah’s No. 1 terrorist, Imad Mughniyah, in a series of bombings, hijackings and assassination attempts in the Persian Gulf. Do we want a return to these good old days? I think not.
Staying the course in Iraq will not solve all of Iraq’s problems, and it will, sadly, mean more casualties in the short term. But withdrawal will not end the violence, ensure that Iraqis live happily ever after in their enclaves or end anti-American terrorism. We will still be targets, as will pro-American friends and U.S. interests in the region.
The war and occupation have wedded American and Iraqi national interests. Iraq’s fate will affect our own. Leaving the Iraqis to civil war will only condemn them, the region and probably the United States to more wars to come.
Lambrechts francis
07/08/2006
http://www.haaretz.com/hasen/pages/rosnerBlog
Written March 3d 2006 :
...(Iran) in cooperation with the Syrians and Hezbollah, to build an array of rockets in southern Lebanon that could harm Israel over long ranges.
There are recent reports that a weans convoy, apparently Iranian, made its way through Syria through the Lebanese Bekaa and received a transit permit with the Lebanese government openly confirming that it knew the convoy’s goal was Hezbollah.
Therefore, the Lebanese government is an indirect partner in the establishment of the rocket array aimed against Israel.
... It has already been published that this includes some 12,000 Katyushas and rockets of various types. Militarily, it makes no difference if there were only 5,000 Katyushas, for example. The important factor is the range, which Iran makes sure to constantly improve.
... This does not mean that Israel cannot deal with the threat; but it decided to base itself on a strategy of bed-and-breakfasts and skiing, according to which it is best not to really respond to harm, kidnappings and provocations lest it endanger the tourism.
PHR
07/08/2006
L’article révèle donc quelques détails des discussions.
Derrière cela, nous observons que nous en arrivons bien à un conflit de civilisation. Mais celui-ci n’est pas celui qu’on croit. Il y a d’un côté des nations fondées par l’Eglise catholique, c’est-à-dire, nolens volens aujourd’hui, sur l’amour et le pardon des ennemis -souvenez-vous d’Henri IV - et de l’autre des peuples qui s’enferment eux-mêmes dans leurs haines - et voudraient bien les imposer au monde entier - ne comptant plus que sur la force pour leur sécurité.
Illusion.
Et même si, par mégarde, les élites françaises, par exemple, trahissaient, en cédant aux USA, et donc à Israël, dans les discussions à New York ce que les discussions de samedi et dimanche indiquent -, cela ne vaudrait RIEN. Et là, souvenez-vous du 29 mai 2005 en France. Cela n’est pas parce que des “gouvernants” signent un texte que le peuple le ratifie.
Les Français, pour ne parler que d’eux, aussi divisés soient-ils, ont vingt siècles d’histoire fondés sur l’amour et le pardon. Si les Etats-Unis ne savent pas ce qu’est une patrie fidèle au Christ, donc à l’amour, donc au pardon, ils l’apprendront de nous.
Nous autres catholiques, nous pardonnons. C’est quand même mieux que la loi du Talion.
PHR
07/08/2006
Seulement voilà, ces gens-là n’ont pas de lettres.
PHR
07/08/2006
Là vous êtes assez fort - même si à un cerveau logique, cela tombe sous le sens -: c’est la pire des stratégies : il faut choisir : on défend le Liban. Ou on veut sauver la face de l’Empire - en plus quand il s’effondre !
On n’est pas obligé de l’écraser, mais soutenir Gorbatchev en 1990 n’a pas grand sens.
PHR
07/08/2006
“Mourir pour le pays est un si digne sort,
Qu’on briguerait en foule une si belle mort.”
Ah ce vieux Corneille, censuré par “nosélites” parce qu’il conta comment Le Cid tua des Mores !
PHR
07/08/2006
Sans vouloir offenser le lecteur qui vous rappelle à l’ordre des citations littéraires, la sienne - Shakespeare - appartient au registre éculé des pédants ridicules. Elle a de plus ce défaut dirimant d’être fausse. Comme le rappelait Benoît XVI ( horresco referens pour votre lecteur ?), l’histoire a un sens. C’est un travers bien anglo-saxon (Toynbee, Gibbon, et plus récemment - rions - : Fukuyama, Huntington, etc.), car anglican ou protestant de chercher dans des théories “toujours nouvelles” le sens de l’Histoire qui pour un Catholique est rien plus qu’évident (ici, c’est bien le Grévisse qu’il faut utiliser). Seulement voilà, l’autorité du monde est exercée par des gens qui ont fait profession de se rebeller contre Celle qui a reçu les “clefs du Royaume”. Comment vouliez-vous qu’il en sortît rien de bon ? Il suffit de lire trois textes de Luther pour comprendre le “péché contre l’Esprit” que fit ce type-là.
Offrons à vos lecteurs cette utile référence : Eucharistie et mondialisation, William Cavanaugh, éditions Ad Solem.
“Que celui qui a des oreilles entende”
Eric
07/08/2006
Un petit article qui va faire plaisir à l’éditeur du site
http://seattlepi.nwsource.com/national/280331_wmd07.html?source=mypi
Louvot
06/08/2006
bonjour,
une petite proposition sur l’origine de l’inféodation britannique à la politique américaine. Celle ci daterait plutôt de 1942 avec pour arguments que les Britanniques ont mis à la disposition des Américains leurs scientifiques et leurs connaissances pour le développement du programme nucléaire américain, le Manhattan Project, et n’ont pas reçu le quart de leur contribution en retour au nom de précautions d’espionnage, de crainte initiale de défaite britannique jusqu’en 42 et de non prolifération. Cette contribution a peut être initié la fuite du vivier scientifique britannique ultérieurement.
Le Manhattan Project est aussi un cas intéressant de lutte entre l’exécutif, la bureaucratie et le parlementaire, ce dernier pouvoir en ayant tout ignoré jusqu’à l’arrivée de Truman, hors peut être 2 membres de la commission de la défense.
Manu Kodeck
05/08/2006
http://www.appelprocheorient.com/
“Recourir à la violence pour obtenir la sécurité et la paix est une illusion et une grave erreur. La guerre najoute que la violence à la violence. Depuis le début de la crise à Gaza et au Liban on compte déjà les morts par centaines, les blessés par milliers, les déplacés par centaines de milliers. À ce bilan tragique, dont les civils sont les principales victimes, il faut ajouter la rancur quéprouvent les millions de personnes plongées dans les affres de la guerre. Et le germe de la haine déposé dans le cur des combattants de demain
Le choix de la guerre est une option, rarement la seule possible. Dès lors, opter pour la guerre cest endosser une lourde responsabilité. Se défendre, résister sont des justifications recevables. Mais porter la mort et la destruction au cur de zones densément peuplées de civils, détruire des infrastructures économiques, punir collectivement une population parce quun mouvement hostile se trouve sur son territoire, est non seulement une erreur tragique, ce sont autant de crimes de guerre dont sont complices les pays qui soutiennent les forces dagression.
La peur, la haine, le ressentiment minent le Proche-Orient. Nombre dIsraéliens vivent dans la peur des attentats, des enlèvements et dun environnement régional hostile. Les Palestiniens sont révoltés contre loccupation, contre lenfermement. Les réfugiés palestiniens vivent dans la souffrance dun exil forcé et dans des conditions souvent sordides. Les Libanais subissent de plein fouet une offensive brutale et disproportionnée. Mais la violence nest pas la réponse adéquate. Ni moralement, ni politiquement.
Les calculs froids de lefficacité militaire, le cynisme du rapport de forces, la déshumanisation de lAutre sont des régressions. Seuls des principes de justice et dégalité, le respect du Droit international peuvent faire progresser le Proche-Orient vers les solutions politiques aux différents conflits qui le déchirent. La reconnaissance entière et sincère des souffrances et des injustices subies par lAutre est la seule voie pour sortir du cycle de la violence, de la peur et de la haine.
La résolution 1559 peut être le point de départ dune pacification réelle du Liban. Mais seul le gouvernement dun État libanais totalement rétabli dans sa souveraineté est en mesure dobtenir le désarmement du Hezbollah, dans le respect du fragile équilibre de la société libanaise et de lintégrité de son territoire.
Dans le cas de la Palestine, les résolutions 242 sur le retour aux frontières de 1967, et 194 sur le droit au retour des réfugiés, non appliquées par lÉtat israélien, sont les bases dune paix juste et durable. Les partenaires palestiniens existent pour une négociation qui reste létape obligée dun règlement du conflit et dune pacification de lensemble du Proche-Orient.
Les idéologies extrémistes ne trouveront des soutiens dans la population que tant que perdureront des situations inacceptables, tant que linstinct de guerre lemportera sur le courage politique et la peur sur la raison.
Nous appelons donc lensemble des protagonistes à sengager sans réserve dans un processus de négociation pour un règlement dont les termes juridiques et politiques sont déjà largement élaborés.
Nous appelons les dirigeants français et européens à tout faire pour inciter les uns et les autres à renoncer à la violence et à choisir la voie du Droit et de la justice.
Le Proche-Orient est à nouveau à un moment décisif de son Histoire. Seul le courage politique, une vision à long terme qui transcende les prudences diplomatiques épargneront à tous de futures tragédies.”
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