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cessez-le-feu ou l'autre versant de la guerre

Article lié : Ce n’est qu’un début, continuons la défaite...

CHIBOLET Léon

  14/08/2006

Je pense avec vous que les israéliens ont reçu une leçon militaire, ce qu’avait prévu le remarquable historien et stratège,Martin van Creveld, israélien, auteur de Transformation of War (1991), (La transformation de la guerre, éd. du rocher, 1998), Technology and War, 1988, etc., Il considérait que l’armée israélienne s’est surtout spécialisée dans le fait d’abattre des civils non-armés ou des enfants et des adolescents leur tirant des pierres en les visant et les tuant avec d’excellentes carabines à lunettes.Il remarquait que si cette armée devait être confronté avec des combattants guérilleros au sein de ce qu’il a appelé “guerre asymétrique”, elle ne ferait sans doute pas long feu. (Il me semble du reste que vous avez publié un article de cet auteur dans votre excellent site).
Mais même si cette défaite militaire paraît assez clair (je n’arrive pas à connaître le nombre exact de char Merkaba détruits), la guerre a pris maintenant une forme extrêmement dangereuse pour le Hezbollah car il n’ a pas accès aux armes disponibles pour Israel.
En effet, ce pays conserve des milliers de soldats, des blindés au Liban sud, sur une frange très petite, certes et à l’extrême nord d’Israel

Ce n’est qu’un début, continuons la défaite…

Article lié : Ce n’est qu’un début, continuons la défaite...

serge caron

  14/08/2006

C’est à croire que le monde non-américain est en train d’appliquer inconsciemment une politique de containment.

'If we're loved, we may be loved to death ... The Paradox of Anti-Semitism', rabbi Cohn-Sherbok, professor of Jewish Theology, University of Wales

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Lambrechts Francis

  14/08/2006

http://enjoyment.independent.co.uk/books/features/article352243.ece

...  the young Dan (rabbi Cohn-Sherbok) was aware that there were areas of Denver that were off-limits to Jews. In certain residential districts, no one would sell houses to Jews or blacks. The Country Club and the University Club would not admit Jews as members. “No matter what I might achieve,” he remembers, “I knew that the door to that Gentile world was firmly shut.”

... The “paradox of anti-Semitism” which forms the title of Cohn-Sherbok’s book is that “Jews need enemies in order to survive… in the absence of Jew-hatred, Judaism is undergoing a slow death.”

... Rabbi Dan’s view is that historically it was the barriers imposed by anti-Semitism that helped Judaism survive.

... “Other religious groups died out - Roman, Greek, Assyrian, Arcadian - they’re no longer here. But we are. Why do we endure? Because we’re hated. When we’re given no choice, we remain loyal to the tradition.”
It was when Jews began to be given choices, he says, when they began to be emancipated, accepted and welcomed, that they gradually abandoned their heritage. “Without persecution, Jews are attracted to the outside, Gentile world. They leave their own culture behind. We choose not to be observant.” He suggests that this is true generally of minority groups living in majority cultures.

... Only now, he thinks, the relative absence of anti-Semitism means that there’s nothing to triumph over. He cites the great Zionist Theodor Herzl: “He warned that if our Christian hosts were to leave us in peace for two generations, the Jews would merge entirely into surrounding races.”

... The vast majority of Jews in the world are not observant. They don’t even know the Jewish law they’re abandoning. They don’t know the 613 commandments they’re supposed to keep, let alone the thousands and thousands that form the Torah.

... I’m not saying that we should all go back to the ghetto and have stones thrown at us, and I’m certainly not recommending genocide. But I recognise the positive consequences of Jew-hatred.”

La Pravda/SMS

Article lié : Le “nœud gordien de l’information” et le cas de 8/10

Igor

  14/08/2006

Cher Monsieur,

J’adore votre faute de frappe répétée deux fois dans les deux derniers paragraphes de “Le “nœud gordien de l’information” et le cas de 8/10” : SMS substitué à MSM.

Est-ce voulu ? En tout cas, ne la corrigez pas, c’est un lapsus qui apporte un plus à votre article : la “Pravda occidentale”, du niveau intelectuel des SMS des ados. Merveilleux ...

Elle apporte à votre texte le charme d’une mouche sur le visage d’une jolie marquise du XVIIIème siècle.

Trève de plaisanterie, un immense merci pour l’ensemble de vos articles. Ils sont des chandelles dans un monde de ténèbres.

Vous n’imaginez pas le bien que vous pouvez faire autour de vous. Et celà, ce n’est pas virtualisme !

Avec toute mon amitié,

Igor

The New Yorker : WATCHING LEBANON, Washington’s interests ... SEYMOUR M. HERSH

Article lié :

Lambrechts Francis

  14/08/2006

... The Israeli plan, according to the former senior intelligence official, was “the mirror image of what the United States has been planning for Iran.”

... The Pentagon consultant told me that intelligence about Hezbollah and Iran is being mishandled by the White House the same way intelligence had been when, in 2002 and early 2003, the Administration was making the case that Iraq had weapons of mass destruction.

... The surprising strength of Hezbollah’s resistance, and its continuing ability to fire rockets into northern Israel in the face of the constant Israeli bombing, the Middle East expert told me, “is a massive setback for those in the White House who want to use force in Iran. And those who argue that the bombing will create internal dissent and revolt in Iran are also set back.”

...  “There is no way that Rumsfeld and Cheney will draw the right conclusion about this,” he said. “When the smoke clears, they’ll say it was a success, and they’ll draw reinforcement for their plan to attack Iran.”
In the White House, especially in the Vice-President’s office, many officials believe that the military campaign against Hezbollah is working and should be carried forward.

... There is evidence that the Iranians were expecting the war against Hezbollah.

... “Blair stands alone on this,” the former diplomat said. “He knows he’s a lame duck who’s on the way out, but he buys it”—the Bush policy.

... The crisis will really start at the end of August, the diplomat added, “when the Iranians”—under a United Nations deadline to stop uranium enrichment—“will say no.”

... The definition of insanity is continuing to do the same thing and expecting a different result.”

http://www.newyorker.com/fact/content/articles/060821fa_fact

Article lié : La marche étrange des désordres planétaires

Bob

  12/08/2006

Il n’y a pas que nous qui avons changé, le monde aussi à changé...Et vous ne vous intressez pas assez à la teneur de cette “auto-organisation”...

N.B: la théorie de la complexité(popularisée par Edgar Morin)a , elle aussi ses limites!

Qui nous gouverne ∫

Article lié : Le complot déjoué à Londres : une plongée dans l’“inimaginable”

jean-marc

  12/08/2006

“Plus que jamais auparavant, la crise se trouve au cœur des psychologies, bien plus que dans les consciences et dans les jugements. Le virtualisme, qui n’était au départ qu’un outil venu de la propagande, est devenu une perception du monde, puis la psychologie tout court pour alimenter cette perception du monde.”

N’ayant pas la télévision, je n’ai pas pu suivre cet événement. Merci pour sa description.

En résumé : Ce en quoi tu crois te contrôle et te gouverne. (Je suis assez content de cette formule laissée sur un autre site.)

Un autre point : je ne connaissais pas votre site mais je vais le garder dans un coin parce qu’il pose très clairement la question de la “guerre de l’information”, me semble-t-il mais j’ai du retard à combler en terme de lectures. Cela rejoint une question que je posais à Jean Zin (sur son blog : http://jeanzin.free.fr/) sur la nature de l’information. De nos jours, il est évident que la seule théorie de l’information comme critique ou analyse est insuffisante s’il n’y est pas inclus la notion de “guerre de l’information” (je fais référence ici à l’information warfare).

Drogué au MSM ∫ En appui au 'nœud gordien de l'information'.

Article lié : Le nœud gordien de l’information

Lambrechts Francis

  12/08/2006

http://notv.info/auteur.php3?id_auteur=1

Le Programme NoTV va proposer des ressources, c’est-à-dire des textes, des méthodes, des contacts contre les addictions de tous types qui peuvent nous guetter. Les dépendances télévisuelle, spectaculaire ou informatique jouent sur les mêmes leviers psychologiques que les dépendances à l’alcool, la drogue ou la pornographie. Toutes ont en commun de provoquer la répétition d’une saturation de sensations qui nous privent de notre libre-arbitre, nous robotisent. Celles et ceux qui en doutent sont celles et ceux qui n’ont pas encore essayé de s’en libérer.

Haaretz 2006-08-11 ANALYSIS: The war Hezbollah couldn't lose - and might. Bradley Burston

Article lié :

Lambrechts Francis

  12/08/2006

http://www.haaretz.com/hasen/spages/749497.html

On paper, Hezbollah couldn’t lose.

It went into the war as the best equipped guerrilla force in history, with sophisticated laser-guided anti-tank missile weaponry, with bunkers built with reinforced concrete walls four meters (12 feet) thick, with more than 13,000 rockets, a launcher for every eight of them, command and control networks built with Iranian advice and Iranian advisors, and a string of forifications, some of them originally built by Israel, up to the very edge of Israel’s northern border.

Hezbollah, above all, went into the war with Israel asleep on that border, woefully unprepared for a war it saw as inevitable but somehow not imminent. Israel went into the war still believing that it had withdrawn from all Lebanese territory six years before - just because the world said so - and that that would make a difference.

Israel went into the war exhausted and also over-confident from six years of war in the territories.

Israel went into the war with an army torn to pieces for months by the psychological warfare of the pullout from Gaza and a part of the West Bank.

Israel entered the war with a prime minister better suited to the Ministry of Trade, a defense minister better suited to the Ministry of Welfare, an army chief of staff unversed in ground warfare, and a sophisticated anti-missile system completely useless when it came to Katyushas.

Israel went into the war with a government prepared to fight the last war down to the last mistake.

It began the war shielding IDF soldiers at the expense of Lebanese civilians and its own citizens, holding back an army whose only real strength is charging full-out forward, bombing and shelling residential blocks and roads, receiving rockets in return without having adequately prepared shelters and air raid sirens at home.

It went into the war with Military Intelligence, the Shin Bet and the Mossad focused for years at different “resolutions,” that is, locked on to foiling Palestinian terrorist attacks within Israeli cities, trying to halt makeshift Qassam rocket attacks from Gaza, and monitoring the long-range missile threat from Iran.

It went into the war with the IDF believing that it was facing a force of some 2,000-3,000 Hezbollah men under arms in the area of south Lebanon up to the Litani river. In fact, there was a well-trained cadre organized into two brigades, with a total of at least 8,000.

It went into the war lacking enough flak jackets for its reservists, enough proper helmets, enough food, even enough water.

But that was only the beginning of the miscalculation.

There were the unstated terms of victory. If Nasrallah managed to stay alive, Hezbollah won.

If Hezbollah managed to fire rockets into Israel while under attack - regardless of the moral issues of specifically and explicitly targeting civilian populations [which, if Israel did so, the Arab world and its gleeful Galloways immediately trumpeted as a war crime on par with the atrocities of the Nazis] - the Islamic militia was hailed for its resilience, its resourcefulness, its coolness under the fire of one of the world’s best equipped and best prepared armed forces.

If Israel, fearing the domestic political backlash of heavy IDF casualties in a ground war, ordered air power and artillery to pound civilian infrastructure and residential areas suspected of serving as Hezbollah launch sites and hideouts, and if this caused shocking numbers of civilian casualties, then Lebanese of all stripes, and the Muslim world in general - even those who cannot stomach them at other times - lined up in support of Hezbollah as the moral victor and sole savior of the beleaguered, defenseless Lebanon.

Sure enough, the Olmert government went into the war the way the Barak government had gone into the intifada. It was Ehud Barak’s helter-skelter overnight withdrawal from south Lebanon in May, 2000, that put Hassan Nasrallah in the path to becoming the Gamal Abdel Nasser in robes of his age.

In fact, you can date this war from May 26, 2000, when Nasrallah took the podium at a victory rally in Bint Jbail, celebrating, and taking a deep bow for, the IDF retreat.

“My dear brothers,” Nasrallah announced to the Arab world, in a statement which would become one of the ideological underpinnings of the intifada which would erupt four months later, “Israel, though it has nuclear weapons, is a weak as a spider’s web.”

The assumption was clear. In ending its 18 year occupation of the south Lebanon security zone, Israel had folded and run as a result of the deaths of an average of 25 soldiers a year. The society was decadent, corruptly secular, uncommitted to struggle, vulnerable to a victory - and ultimate eradication - at the hands of radical Islam.

The sense of destiny and triumph has been strengthened over the years by the jihadist media savvy pioneered by Hezbollah field videographers, post-production technicians, and the broadcasters of its well-financed, well-run private television station.

So galvanizing has Hezbollah’s military effort been, that Al Qaida’s second-in-command, Ayman al-Zawahiri - who once condemned Shi’ites as worse than the Jews - recorded a video late last month in which he exhorted all Muslims to back the fight against Israel.

So how could Hezbollah lose?

They still might. And not only because its gunners have yet to make good on Nasrallah’s probably ill-advised (and reminiscent of Israeli blunders) vow to send missiles crashing into Tel Aviv.

The answer lies in the nature of the cease-fire now under debate at the United Nations and across the Arab world. The answer lies, no less, in the one phenomenon that Israelis planners could not have foreseen, and which they are still at a loss to explain:

The world’s silence.

For all the name-calling and hand-wringing - much of it perfectly valid, others drearily, predictably one-sided - Israel has been for a solid month operating under no real international pressure.

The reason this time may have little to do with Israel, and everything to do with Iran.

The world is scared of Hezbollah. Because the whole world is scared of Iran. Especially large swaths of the Arab world.

If, for the first time, Hezbollah is forced by international pressure to pull back its fighters in favor of the Lebanese army and a multi-national force, even at the cost of a large prisoner exchange.

“In the past we used to oppose or not agree on deployment of the army at the borders,” the Hezbollah leader said this week, spending a large part of a televised speech deflecting what he called criticism of his policies, apparently from fellow Lebanese. Now, he said, “we agree on deployment of the army.”

When this war is over and Israel’s troops are gone from Lebanon, and when the rage at Israel begins to subside, it will be Nasrallah’s turn - like Nasser’s four decades ago - to answer to fellow Arabs for his actions.

In the service of Iran, a rebuilt Lebanon is again a ruin. In the service of Iran, flying bombs launched from Lebanon have killed a significant number of Arabs in Israel, many of them children.

When that happens, it won’t be good enough for Nasrallah to point to his statements this week when he said, 3,000 Hezbollah missiles into the war:”

I have a special message to the Arabs of Haifa, to your martyrs and to your wounded. I call on you to leave this city. I hope you do this.”

Guynemer

Article lié : Donner sa vie pour la patrie?

grange

  12/08/2006

Je doute fort que Guynemer de nos jours se suicide en se faisant sauter avec sa voiture car précisément c’était un patriote, un homme qui avait certaines valeurs en particulier celle du sens et du sacré de la vie.
La comparaison est pour le moins déplacée.

Théorie de la complexité

Article lié : La marche étrange des désordres planétaires

BS

  12/08/2006

Pour comprendre un peu ce monde étrange, je suggère de regarder du côté des théories de la compléxité, mises en avant essentiellement pour le moment en physique et biologie. (Voir les travaux de nombreuses universités, MIT, Santa Fé, Université libre de Bruxelles, les livres de Joël de Rosnay)  ...). Ces théories sont supposées universelles et s’appliqueraient donc aussi aux Sciences humaines.
Ces théories nous indiquent qu’un système composé de nombreux “agents” en interraction, placé dans des conditions limites entre ordre et désordre génère spontannément de nouvelles propriétées inatendues. C’est par ce mécanisme que ces systèmes évoluent en se compléxifiant, par bond successif.
Appliqué à note époque, le “système” humain serait en train de s’auto-organiser en un système plus complexe et que parmi les nouvelles “propriétés” inattendues on assiste à l’émergence d’une intelligence collective. Je pense aussi que ce processus a démarré en Europe (malgrès toutes ses faiblesses !) et tend à se répendre à l’ensemble de la planète.
Parce que finalement, l’attitude d’Israel et des US n’a rien d’étrange. Les pays européens auraient fait la même chose 50 ans auparavant.
Ce qui a changé et qui est étrange, c’est la conscience aigue qu’un grand nombre de personnes ont de la situation, et surtout de la stupidité des dirigeants impliqués.
C’est en fait nous, membres (nombreux) de cette intelligence collective” qui avons changé et qui voyons avec une accuité bien supérieure les évènements de ce monde. D’où l’impression de virtualisme des “autres”, ceux qui sont resté en arrière. C’est aussi cette intelligence collective, complèteùent inédite, qui nous donne ce sentiment d’étrangeté, voire de peur. (surtout pour ceux qui n’en font pas partie).
Finallement, de tout ce désordre nécessaire, devrait émerger un système d’un degré de compléxité supérieur qui devra s’atteler notamment aux problèmes environnementaux qui deviennent critiques.
Au vu de tout cela, qui n’est qu’une théorie, l’Histoire n’est pas faite par l’homme, mais par l’interraction entre les hommes. Subtile nuance !

tordre les mots et idées : toujours plus fort !

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biEsz

  12/08/2006

__quote__

Journalist: How will the deaths of Israeli soldiers today affect your plans?

Israeli Army Spokesman: You saw that massacre of 12 Israelis .. it will ...

Journalist: Massacre you said? But those were soldiers and this is war.

Spokesman: No, it was a massacre because the people who fired the missiles weren’t targeting soldiers. They were targeting Israeli civilians but killed the soldiers by accident.

Journalist: But you also committed massacres in Qana and elsewhere.

Spokesman: No, there was no massacre in Qana. Hizbullah fighters were the targets of the bombardment but civilians were hit by accident.

__source : http://weekly.ahram.org.eg/2006/807/op3.htm

pas mal, hein ?

de Londres à l'ONU: les fascistes islamiques

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yodalf

  12/08/2006

Un point qui serait positif si Bush est vraiment capable de l’utiliser à bon escient, c’est ce terme de “fascistes islamiques”. Il y a des points communs entre la nébuleuse fondamentaliste et le fascisme: un leader ( des-..., certes)leaders mais envoyés par la divinité (Allah, le dar al islam…)( au lieu de la race) et suivis aveuglément par leurs fidèles, des masses fanatisées et des rassemblements publics, des victimes et des ennemis ( les femmes, et les Rumis= chrétiens, désignés à l’oppression à cause de ce qu’ils sont et non de leurs éventuels crimes), le mépris des victimes civiles des attentats, considérés comme négligeables, mème musulmans…
l’intérèt de la désignation de “fascistes” serait de mettre l’emphase sur leur mode d’action politique et non sur les conflit de religions ou de civilisation, et de retirer à ces crimes terroristes ( y compris les viols d’honneur et les attitudes fanatiques) leur couverture religieuse pour les laisser dans l’opprobre du totalitarisme et de la violence comme arme politique, ce qui est la définition du fasciem, entre autres.
ET permettrait de mettre en avant les mérites, limités mais réels de la démocratie. ET de sortir un peu de la réalité virtuelle…

il y a matière à débat, non ?
Yodalf

Un signe que quelque chose a changé ∫

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Stéphane

  11/08/2006

Hassan Nasrallah, qui est reconnu, même en Israël, pour être toujours transparent et factuel, annonce dans son dernier discours la destruction d’une centaine de véhicules dont 60 merkavas. L’armée israélienne reconnaît elle-même que la majorité de ses pertes sont dues à des missiles anti-char.

C’est très paradoxal : le merkava a été conçu autour d’un principe, celui de la survie de l’équipage. Bien qu’il soit désormais démontré qu’il est très vulnérable sur le champ de bataille (du Sud Liban), l’état major s’obstine à l’envoyer au front…

Quand le crime de guerre est élevé au rang de stratégie avec la bénédiction de l'ONU

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Gilbert Kuenemann

  11/08/2006

L’ampleur et le caractère systématique des massacres de civils libanais perpétrés par l’aviation et l’artillerie israélienne accrédite le soupçon - confirmé par une analyse des objectifs poursuivis - qu’il ne s’agirait pas là de “dégâts collatéraux” d’une guerre sale, mais qu’ils feraient partie du coeur de la stratégie poursuivie pour atteindre les “buts de guerre” fixés à l’origine. Ceux-ci sont clairement dans les déclarations israéliennes la “pacification” du Liban, de préférence par une présence prolongée de troupes internationales occidentale. Si cette lecture des événement s’avère exacte, et elle l’est sur le terrain ainsi que sur le plan diplomatique, c’est une première mondiale en matière de cynisme et de transgression du droit international. Pour la première fois, le crime de guerre - fut-il systématique - cesse d’être une composante tactique honteuse de la guerre, pour en devenir une composante stratégique à part entière, destinée de plus à s’étaler médiatiquement.

Comble du cynisme d’un ordre international fondant le droit sur la force, l’ONU est de plus conviée, par l’effet de résolutions déjà votées à donner la caution du multilatéralisme et de la légitimité internationale au succès de cette stratégie. Le crime de guerre élevé au rang de stratégie, non seulement n’est pas condamné - autrement que verbalement - mais aboutit, en tant que tel, à l’atteinte des buts de guerre de l’agresseur.

L’objectif déclaré des Israéliens est d’amener l’OTAN, les Etats-Unis, voire l’Union Européenne ou une composante hybride chapeautée formellement par l’ONU à intervenir militairement au Liban avec comme mandat de “désarmer” le Hezbollah, c’est-à-dire de “pacifier” et d’occuper le Liban - à leur place pourrait-on dire. Il est un fait que le bombardement des civils Libanais, avec ses point d’orgues successifs de Beyrouth à Qana, provoque un autre bombardement, celui d’images à destination des populations Occidentales, mais aussi arabes et musulmanes. Sous le choc, leur principal effet est de les faire approuver, voire souhaiter l’entrée en guerre des Occidentaux sous la bannière onusienne.

Le rôle de la diplomatie américaine - plus que jamais sous influence néo-conservatrice - est de faire en sorte que cette intervention - présentée surtout sous l’angle “humanitaire” aux opinions européennes - soit sur le terrain une véritable opération de “guerre de pacification” dans la plus pure tradition coloniale occidentale. Pour cela, la diplomatie américaine joue sur le velours du multilatéralisme en disposant même de la résolution 1559 de l’ONU demandant le désarmement du Hezbollah.

On notera qu’aucune chancellerie occidentale ne demande que cette force soit élargie à une interposition à Gaza ou en Cisjordanie aux frontières internationales de 1967, attitude qui ferait - elle - partie d’un règlement global de la situation en accord avec un droit international onusien non manipulé.

Il s’agit donc bien dans la politique de l’état israélien - au prix du sang des enfants libanais - d’attirer les occidentaux à se compromettre aux côtés de son intransigeance et de son expansionnisme colonial. Pour les Occidentaux - menés par les Etats Unis - il s’agit d’occuper une nouvelle case sur l’échiquier de leur présence militaire en Orient.

Dans ce contexte, en Occident, tout mouvement populaire de soutien face aux souffrances des peuples libanais et palestiniens se doit d’être extrêmement vigilant face aux conséquences d’une intervention militaire “humanitaire” au Liban. Le droit international onusien est en effet un droit fondé sur les états qui ne trouve aucun espace de légitimité à l’existence de mouvements populaires de résistance “indigènes”, relevant de la guerre de IVème génération, tels que le Hezbollah ou le Hamas - par ailleurs perpétuellement diabolisés par la propagande israéliennes et ses relais médiatiques en Occident - malgré leur légitimité démocratique sur le terrain et leur participation aux gouvernements des pays d’où on souhaite - en toute légitimité internationale - “les éradiquer”. 

source : notv