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Au revoir l'Amérique, bonjour al-Qaeda !

Article lié :

Rolling

  13/09/2006

Avec une trêve entre les Taliban pakistanais et Islamabad qui est désormais en place, le gouvernement pakistanais inverse, en fait, sa position d’avant le 11 septembre. Auparavant, il avait fermé les yeux sur les groupes partisans de la lutte armée alliés d’al-Qaïda, aujourd’hui, il s’est clairement rangé du côté des Taliban afghans.

(......)

Redessiner la carte

Un article du commandant américain à la retraite, Ralph Peters, intitulé “frontières de sang” et publié par le Journal des Forces Armées le mois dernier http://www.armedforcesjournal.com/2006/06/1833899/ , a fourni au Pakistan de la matière pour réfléchir à la façon de manipuler le jeu géopolitique, selon ses propres termes et conditions.
(...)
Quatre pays - le Pakistan, l’Irak, l’Arabie Saoudite et la Turquie - sont désignés pour des réajustements majeurs. Le Pakistan et l’Arabie Saoudite sont aussi définis comme des “Etats non-naturels”.
(....)

En anglais : http://www.atimes.com/atimes/South_Asia/HI08Df03.html

La vraie stratégie de al-Qaida

Article lié :

Louis Kuehn

  13/09/2006

http://www.jamestown.org/terrorism/news/article.php?articleid=2370127

Je suggère à tous les lecteurs de Dedefensa de lire cette analyse originale de la stratégie politico-militaire de al-Qaida.

L’extension du conflit par le couple Israélo-Américain à d’autres théatres de guerre est exactement ce que al-Zawahiri et les siens veulent…

Il parait que al-Qaida lit des historiens tels Paul Kennedy, et que les moujahiddins savent que la “hyperextension” impériale est fatale…

LK

Passé anticipant ∫ La fusée Atlas (concue par un immigré Belge), 1er vol orbital US en 1962 avec J.Glenn, concurrence Arianne-5 avec un moteur Rus

Article lié :

Lambrechts Francis

  13/09/2006

( NB : interpellant ce côté Europe + Russie “mis sur orbite” aux USA par le complexe militaro-industriel ! Source : Atlas, une fusée de légende, par Jean Etienne, FUTURA-SCIENCES.COM )

... la fusée Atlas a une origine européenne ..., son véritable concepteur, c’était Karel Bossart. Belge, né à Anvers pour ensuite émigrer aux Etats-Unis vers les années trente et devenu ingénieur principal chez Convair, il était certain du succès de son bébé, convaincu qu’un jour, une de ses sœurs jumelles irait jusqu’à la Lune… Ce ne sera jamais le cas en fait, mais elle tournera tout de même de grandes pages d’histoire… Les Etats-Unis venaient de réussir le lancement de leur fusée Atlas, mais ils ne la destinaient pas - pas encore - à l’espace. La seule mission qui lui était envisagée était de transporter des charges explosives au-delà des mers.

... Après avoir lancé toutes les cabines Mercury, Atlas fut remplacée pour les missions de vols habités par la Titan, elle aussi dérivée d’un modèle militaire, puis par la célèbre famille des Saturne exclusivement civiles.

... En 1992, aiguillonné par la concurrence du lanceur européen Ariane, General Dynamics décide de faire évoluer Atlas, qui devient ainsi Atlas 2AS.

... Atlas 3. Ce lanceur marque une véritable rupture avec le passé puisque le lanceur “historique” américain est le tout premier à être équipe d’un moteur RUSSE. Ce moteur, le RD-180, est dérivé du RD-170-171 qui équipe le premier étage de la fusée Zenith utilisée par Sea Launch, mais aussi les boosters à carburant liquide qui servirent au lancement de la navette spatiale soviétique Bourane.

Atlas V. Sous cette nouvelle dénomination, c’est toute une nouvelle famille de lanceurs qui voit le jour, autour de son premier étage et de son moteur RD-180, de l’étage Centaur et de ses propulseurs d’appoint à poudre.

Dossier récent de Jean Etienne ce 16/01/2006 : New Horizons : 11 kg de plutonium pour comprendre Pluton -  lancé par une fusée Atlas V - 551, le plus puissant de la NASA.

Haaretz ; Cluster bombs (ou BASM), Phosphorous shells, Multiple Launch Rocket System + Le Monde : Belgique a voté l'interdiction des BASM

Article lié : Un été meurtrier

Lambrechts Francis

  13/09/2006

IDF commander : We fired more than a million cluster bombs in Lebanon, By Meron Rappaport, 13/09/2006,  http://www.haaretz.com/hasen/objects/pages/PrintArticleEn.jhtml?itemNo=761781 ( NB 1.2.3. ma présentation)

1. “What we did was insane and monstrous, we covered entire towns in cluster bombs,” ...

... The cluster rounds which don’t detonate on impact, believed by the United Nations to be around 40% of those fired by the IDF in Lebanon, remain on the ground as unexploded munitions, effectively littering the landscape with thousands of land mines which will continue to claim victims long after the war has ended. Because of their high level of failure to detonate, it is believed that there are around 500,000 unexploded munitions on the ground in Lebanon. To date 12 Lebanese civilians have been killed by these mines since the end of the war.

2. In addition, soldiers in IDF artillery units testified that the army used phosphorous shells during the war, widely forbidden by international law. According to their claims, the vast majority of said explosive ordinance was fired in the final 10 days of the war.

... It has come to light that IDF soldiers fired phosphorous rounds in order to cause fires in Lebanon. An artillery commander has admitted to seeing trucks loaded with phosphorous rounds on their way to artillery crews in the north of Israel. A direct hit from a phosphorous shell typically causes severe burns and a slow, painful death. International law forbids the use of weapons that cause “excessive injury and unnecessary suffering”, and many experts are of the opinion that phosphorous rounds fall directly in that category.

3. The rocket unit commander stated that Multiple Launch Rocket System (MLRS) platforms were heavily used in spite of the fact that they were known to be highly inaccurate.

... with a range of about 32 kilometers. The rockets are designed to burst into sub-munitions at a planned altitude in order to blanket enemy army and personnel on the ground with smaller explosive rounds. The use of such weaponry is controversial mainly due to its inaccuracy and ability to wreak great havoc against indeterminate targets over large areas of territory, with a margin of error of as much as 1,200 meters from the intended target to the area hit.

4. IDF: No violation of international law

5. LE MONDE 11.09.06 Des armes à bannir au plus vite, par Jean-Baptiste Richardier

... Bombes à sous-munitions (BASM) ... Lors de l’incursion de 1978 au Liban et du siège de Beyrouth en 1982, Israël avait déjà eu recours aux BASM, provoquant une suspension des livraisons par les Etats-Unis jusqu’en 1986, pour non-respect d’un accord secret. Cet accord, rendu public depuis, prohibait toute utilisation dans le cadre d’une agression contre un autre Etat ou sur des zones peuplées, la limitant à des opérations strictement défensives en cas d’attaques multiples.
Manifestement, Tsahal n’en a pas tenu compte, illustrant la fragilité de ce type de contraintes… Dès lors que ces armes sont considérées comme légales, aucune mise en cause pour “utilisation excessive” des BASM n’a de chance d’aboutir, pas plus celle d’Israël au Liban que celles de l’OTAN au Kosovo, des forces de la coalition en Afghanistan ou encore des Etats-Unis et du Royaume-Uni en Irak. Et pendant ce temps, à Genève, dans le cadre de la “convention sur les armes conventionnelles inhumaines”, les discussions sur les BASM s’enlisent depuis cinq ans. ...

L’interdiction des BASM est-elle une utopie ? ... Sanctionné par un traité historique et salué par le prix Nobel de la paix, ce combat a démontré, avec éclat, que rien n’oblige les citoyens à accepter les arguments des militaires et les justifications de responsables politiques qui ignorent les droits des populations civiles. ...

Et les premiers résultats sont là. Malgré les pressions des pays de l’OTAN, c’est en réponse à la mobilisation des ONG que la Belgique a voté l’interdiction des BASM en février ( NB Plus tôt ? voir 6 ). Propice à une prise de conscience de l’opinion, l’actualité au Liban ne peut manquer d’encourager plusieurs pays comme l’Irlande, le Mexique, la Norvège et la Suède, notamment, à franchir le pas. Sans oublier le récent appel à l’interdiction de la ministre allemande de la coopération…

Qu’en est-il de la France ? Le pays des droits de l’homme, membre permanent du Conseil de sécurité, producteur de BASM, a été jusqu’à aujourd’hui un opposant déclaré à leur interdiction.

6. Sénat de Belgique 1 AVRIL 2005 Proposition de loi complétant la loi du 3 janvier 1933 relative à la fabrication, au commerce et au port des armes et au commerce des munitions, en ce qui concerne les bombes à fragmentation (Déposée par M. Philippe Mahoux) http://www.senate.be/wwwcgi/get_pdf?50333683#search=%22Cluster%20bomb%20Belgique%22

7. Belgian Doctors Bill U.S. for Treating Iraqi Girl ( 6 mai 2005) http://www.stopusa.be/scripts/texte.php?section=&langue=3&id=23757

Réponse de M. Paul Valéry au discours de M. le maréchal Pétain, 31 janvier 1931.

Article lié : Est-ce que ce fut leur «Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles…»?

Lambrechts Francis

  12/09/2006

http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/valery.html

Comment résister à l’évocation de P.Valéry dont la lecture réactualise la pensée, avec ses ‘flash’ de poésie, quelle tentation de transposer ces extraits dans notre époque :

( NB : évoquant ici les polémiques sur 14-18 ... 9/11) ...  voici que nous assistons au pénible enfantement de ce qui sera la vérité, et que nous sommes les témoins assez divisé de la formation difficile de l’histoire. C’est en quelque sorte l’avenir du passé qui est en question, et qui se trouve disputé, même entre grandes ombres. Ceux qui s’unirent et qui s’admiraient dans le péril se font éternels adversaires. Des morts illustres parlent, et les paroles d’outre-tombe sont amères.

... L’avenir, - s’il est permis de l’inventer un instant, - nous serait donc assez favorable dans l’hypothèse où la puissance utilitaire reposerait bien moins sur l’énormité des effectifs et sur l’action des grands nombres d’hommes que sur la valeur individuelle, l’audace et l’agilité intelligente du personnel. L’aviateur, les servants d’une mitrailleuse donnent déjà l’idée de ce que pourront être les agents humains des conflits. Les engins nouveaux tendent à supprimer indistinctement toute vie dans une aire toujours plus grande. Toute concentration est un danger, tout rassemblement attire la foudre ; on verra, sans doute, se développer les entreprises de peu d’hommes choisis, agissant par équipes, produisant en quelques instants, à une heure, dans un lieu imprévus, des événements écrasants. - Voilà ce qui est possible, et qui donnerait aux qualités personnelles une valeur incomparable.

... La guerre ne peut plus être le drame précipité et convergent qu’elle fut une fois et que l’on pensait qu’elle serait encore. Il va falloir épuiser 1’adversaire en détail, division par division ; et viser dans la profondeur des nations, derrière les lignes, le dernier homme, le dernier sou, le dernier atome d’énergie. La guerre n’est plus une action ; elle est un état, une manière de régime terrible ; et elle est domiciliée, mais hélas, elle l’est chez nous !
... Mais le combat est l’élément de la bataille générale ; l’exécution tient la conception en état. Si la stratégie veut ignorer la tactique, la tactique ruine la stratégie. La bataille d’ensemble gagnée sur la carte est perdue en détail sur les coteaux. Ici, comme dans tous les arts, - que dis-je, comme dans tous nos actes jusqu’aux plus simples, - la vision, qui est prévision, et le geste qui exécute ne valent que l’un par l’autre. 
    Précisions de vos idées, connaissances longuement acquises, conclusions claires et nettes, aurez-vous quelque jour l’occasion de les voir à l’épreuve ? 
    La guerre existera-t-elle quelque jour ?
   
... Jamais, dans aucun temps, rien de comparable à cette longue guerre, absente et présente, ardente et imaginaire, sorte de corps à corps technique et intellectuel, avec ses surprises et ses ripostes virtuelles, ses créations d’engins et de moyens, dont la nouveauté trouble parfois les théories en vogue, modifie un instant l’équilibre des forces, déconcerte les routines.
    Toute une littérature spéciale, et toute une littérature de fantaisie, parfois plus heureuse que l’autre dans ses prévisions, donnent à imaginer ce que sera 1’événement du cataclysme dont l’Europe est grosse. Quelle étrangeté, quel trait nouveau que cette extrême conscience, celte longue et lucide veille ! …    La « Guerre de demain » ne sera point une de ces catastrophes auxquelles on n’a jamais pensé.
   
... Mais les peuples insouciants jouissent d’une splendide saison. Jamais le ciel plus beau, la vie plus désirable et le bonheur plus mûr. Une douzaine de personnages puissants échangent, sans doute, des télégrammes ou des visites. C’est leur métier. Le reste songe à la mer, à la chasse, aux campagnes.
    Tout à coup, entre le soleil et la vie, passe je ne sais quelle nue d’une froideur mortelle. L’angoisse générale naît. Toute chose change de couleur et de valeur. Il y a de l’impossible et de l’incroyable dans l’air. Nul ne peut fixement et solitairement considérer ce qui existe, et l’avenir immédiat s’est altéré comme par magie. Le règne de la mort violente est partout décrété. Les vivants se précipitent, se séparent, se reclassent ; l’Europe, en quelques heures, désorganisée, aussitôt réorganisée ; transfigurée, équipée, ordonnée à la guerre, entre tout armée dans l’imprévu.

etc.

"Calvaire afghan ∫" ... mais on le savait d avance !!

Article lié : Calvaire afghan

MHB

  12/09/2006

L Afghanistan n est pas un calvaire, tout au plus semblable a lui-meme depuis six ou sept cents ans.
Alors pourquoi s en etonner et mettre cela sur le dos de considerations operationnelles ou meme strategiques qui n ont absolument rien a voir avec la mentalite locale.
Compte-tenu de l histoire des guerres en Afghanistan, certains etaient tres curieux de connaitre la suite des evenements apres la chute du regime des Talibans.
A savoir: combien de temps faudrait il aux afghans pour retrouver leur combativite legendaire qui n a rien a voir avec le regime en place mais plus avec l occupation des sols par des etrangers et des infideles par dessus le marche.
Ce qui devait arriver .. arrive.. tout doucement mais une fois de plus avec determination.
Cette fois ci ce ne sont pas les anglais avec leurs dizaines de milliers de sherpas qui sont aneantis mais des troupes occidentales pour la plupart dont les chefs n ont pas encore absorbe les lecons des guerres passees contre des autochtones qui ne veulent rien entendre des bienfaits de la civilsation occidentale a la sauce americaine.
On oublie encore trop souvent qu il existe encore de par le monde des gens qui preferent combattre a mort pour leur territoire plutot que d etre gave comme des oies.
C est aussi simple que ca.

Evidemment depuis les querelles asiatiques (Coree, Phillipines, Indochine, Cachemire, Timor et j en passe et des meilleures), suivies par ce que l on a appelle les guerres de decolonisation ailleurs, les etats-majors sont arrives a definir le conmtexte des guerillas et des guerilleros.
Malheureusement pour ces strateges qui ont une ou deux guerres de retard, ils ne sont pas encore arrives a comprendre ce qui donne de l adrenaline a ces porteurs de bombes qui s envoient en l air comme un adolescent occidental dans sa voiture avec sa pepee du moment !!
Il n y a pas si longtemps encore les “consultants” de la CIA et du Pentagone cherchaient par tous les moyens a interviewer les terroristes* dans les prisons occidentales**.

Il faut lire l article d hier - lundi - dans le Washington Post de cette mere de famille qui a cherche a comprendre ce qui a motive le jeune arabe a se sacrifier pour tuer son fils lors du 9/11: elle a fait un meilleur travail pour comprendre ce qui motive les tendances suiciaires de ces kamikazes, que les experts de tous genres employes par les agences securitaires americaines a coups de millions de dollars.

Alors l Afghanistan dans tout ca: relisez l Histoire.

*(de l ancienne mode, c est a dire ceux qui voulaient bien faire peter les bombes ou actionner la mitraillette a condition de survivre: comme ceux du Petit Clamart par exemple !!)
** peut etre que l idee de la CIA d avoir ses propres prisons vient du fiasco qu avait donne ces interviews.

Désordre ∫

Article lié : Calvaire afghan

PHR

  12/09/2006

Désordre apparent seulement et si l’on regarde seulement du côté du monde qui se défait.
Mais tournons désormais notre regard vers le monde qui vient : que voyons-nous ?
Mais un ordre ! Si, et vieux, car intemporel !

Au liban, la france, l’Italie, etc. pour metter de l’ordre. Revoilà l’Etat franc de Jérusalem.
En Europe, chacun pour son compte. Et l’UE n’est plus qu’une fiction paperassière, encore un peu dictatoriale du fait de ses liens congénitaux (Monnet) avec les USA. Mais ce le lien va tomber tout seul.Et elle avec.
La Russie reste tsariste. A quadn le rtrour des Romanov ? Pour l’instant, en tous cas, Poutine est en meilleurt termes avec l’Eglise orthodoxe. (Qui se souvient de Brejnev ? C’est presque plus vieux que Mathusalem !).
Reste les “USA” : à travers les latinos, c’est la première étape du recouvrement par les indigènes de leur continent, comme le mouvement est enclenché dans le reste de l’Amérique du Sud (Morales, en archétype, etc.). Où l’on voit que, quoiqu’en disent certains, le catholicisme permet l’émancipation contre le protestantisme qui le simule (cf. la crainte WASP des latinos) - même s’(il faut parfois, malheureusement, des siècles.
Vref, il y a un ordre. Le désordre, n’est que celui des meittes de la vieille peau du speroent qui s’écaillent et tombent par terre. Solvet Saeculum in favilla.
Il réduit les sicèles en poussière.
Ne regardons pas la poussière du siècle. MAis gardons le regard fixé sur le Christ “moi, j’ai sacré mon roi sur ma sainte montagne. Il m’a dit ;: tu es mon fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. Demande et je te donne les nations en héritage. Tu les conduiras avec un sceptre de fer. Et maintenant rois comprenez, reprenez vous juges de la terre” (psaume 2, cité par Bainville notamment en tête des Conséquences politiques de la paix).

Les imprévisibles métastases du 11 Septembre, par Alexandre Adler

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Lambrechts Francis

  12/09/2006

( Convergence de Perle, l’humour imprévisible en cadeau ... tellement présent entre chaque ligne que c’est rassurant )

... Le néo-isolationnisme qui grandit sur les décombres du rêve néoconservateur nous annonce déjà le retour à la saine raison face aux menaces vénézuélienne ou iranienne, mais aussi la joie obscène des doctrinaires de la trouille à la George Soros, à la Paul Krugman.” ...

...  L’Amérique ne pourra pas se passer d’intervenir beaucoup plus globalement et énergétiquement qu’elle ne l’a fait jusqu’à présent. C’est ce nouveau climat qui transforme aussi peu à peu les éclats de voix transatlantiques de 2003 en une sorte de divorce par consentement mutuel entre l’Europe et l’Amérique.

http://www.lefigaro.fr/debats/20060911.WWW000000390_les_imprevisibles_metastases_du_septembre.html

Le jour où les Européens nous ont lâchés, par Richard Perle

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Lambrechts Francis

  12/09/2006

Le roi est nu (suite)

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CHIBOLET Léon

  12/09/2006

Pas mal, le courage de Bayrou…de dire que le roi est nu. Les quotidiens français, les radios et les télés sont fichus à plus ou moins long terme; et “le monde” qui vient de faire une étude sur 2 pages pour comprendre pourquoi il perd sans arrêt des lecteurs?
L’affaire la plus drôle, c’est quand ce journal avait mis en 1ère page la photo d’un char israélien portant des soldats triomphant, de retour d’un combat victorieux… alors que déjà sur internet on savait que les chars prenaient une frottée. (Il y a quatre jours, dans une étude un peu mieux ficelée le même journal annonçait la destruction de plus de 50 chars Merkaba!). Tout cela sent la propagande spontanée, mal faite…pour un journal de “référence”, cela fait ridicule.
Je n’achète plus de quotidiens depuis un an et demi après en avoir lu 1, voire 2, pendant des années; je navigue par contre 1h00 en moyenne par jour en circulant sur 5 ou 6 sites afin d’y lire des interventions et des analyses, etc. C’est la première fois de ma vie citoyenne que j’ai l’impression d’avoir accès à des informations de premier ordre étayées par des reproductions d’articles originaires du monde entier, ou d’agences de presse.
Il existe une dizaine de sites en langue française où l’on peut trouver des articles
remarquables qui, de cette manière, contribuent à l’effondrement des MSM (pour Mainstream medias) grâce à la liberté de ton et l’audace permettant de traiter des sujets restés tabous dans les quotidiens français, les radios et les chaînes télé LBDR (Lagardère-Bouygues-Dassault-Rotschild, etc). C’est du reste avec joie que j’assiste à cet effondrement.
Un exemple: il y a en ce moment sur internet un débat mondial sur l’interprétation à donner aux événements du 11/9/01, dans le cadre de l’anniversaire obligatoire. Au départ pendant des années, ce débat a été mené essentiellement sur Internet et s’est cristallisé autour des livres de Thierry Meyssan (réseau Voltaire, le “Pentagate” par exemple).La presse écrite ne peut plus faire l’impasse de ce débat considérable et de nombreux journaux et magazines essayent d’en parler. Mais que penser alors des quotidiens LBDR qui ont traîné Meyssan dans la boue. Il suffit de se rappeler l’hallali sonné par le journal le monde et ses insolents et prétentieux journalistes contre Meyssan pour prendre la mesure du “drame” du journal d’Alain Minc et Colombani, idem pour Libération, le Figaro, Elkabach et Europe 1 etc. La presse-poubelle ne comprend-elle pas aussi ces journaux?

Ecrit par : Léon CHIBOLET | 12.09.2006

obrador

Article lié : Après la décision du TEPJF, la marche du Mexique vers un désordre postmoderne

berthierch

  12/09/2006

je partage votre reticence a l’encontre de la position puriste du WSWS.
Si voius lisez bien, c’est moins le coté gauche de Obrador qui attire les critiques du WSWS que ses positions nationalistes et “illusions constitutionalistes”.
Il en est de même en europe ou le WSWS fustige les illusions nationalistes et/ou d’europe puissance.
En fait, il relaie tres exactement l’idéologie libre echangiste et mondialiste de l’imperialisme US qui, en realisant sous son “imperio” l’unification mondiale des forces productives prealable a la victoire de la revolution mondiale, créerait les conditions objectives de la construction d’un parti mondial et de la victoire du socialisme.
Hors des usa point de salut! Attendons la victoire aux USA du socialisme;
songe creux

Les vrais problemes du Monde d'apres Bush et Blair.

Article lié :

J.C

  12/09/2006

11 septembre : Le monde a-t-il changé ? Par Claude Morisset

lundi 11 septembre 2006.
Un discours mystificateur répété à l’infini, jusqu’à en devenir casse-pieds, voudrait que le 11 septembre 2001 ait constitué un événement marquant dans l’histoire de l’humanité. Toutes nos vies en auraient été changées, comme s’il se fût agi d’un autre Hiroshima, la référence constante à Pearl Harbor ne servant qu’à justifier le désir de vengeance des États-Unis.

La guerre du Vietnam, les sanglants conflits en Afrique, le Cachemire, le Sri Lanka, la guérilla persistante en Colombie, la répression de plus en plus féroce des Palestiniens par Israël, tout cela ne serait que secondaire par rapport à la mort, malheureuse certes, d’environ 3700 personnes et à la destruction des tours jumelles qui symbolisaient la puissance de l’« Amérique » et du capitalisme transnational.

Nous ne tenterons pas d’analyser les motifs et les intentions de ceux qui ont accompli ce geste, car il nous semble plus important par l’énorme couverture médiatique qu’il a suscité et le discours qu’il a engendré que par ses causes elles-mêmes.

La cause de tous les maux

Ce discours possède à mon sens trois éléments centraux.

Premièrement, ce geste a prouvé, prétendent Bush, Blair, Harper et consorts, que ce qui va mal dans le monde, ce ne sont pas la pauvreté, les guerres ethniques, l’écart qui continue à se creuser entre les riches et les pauvres, la surconsommation des uns par rapport aux privations des autres, le manque d’eau, la pollution, etc. Non, la cause de tous les maux serait un groupe de fanatiques religieux, non pas chrétiens ou juifs mais musulmans, qui veulent détruire le « Bien », c’est-à-dire notre belle démocratie et, surtout, notre beau capitalisme florissant.

Donc, premier élément : le plus grand danger dans le monde n’est pas la pauvreté et les injustices, mais le « terrorisme » défini par Wall Street, le Pentagone, la Maison-Blanche et le 10 Downing Street.

Le deuxième élément se rattache au premier : comme on a osé s’en prendre à notre beau mode de vie financé par la misère des autres, nous avons le droit de nous venger et de régler nos comptes en prenant toutes les mesures, quitte à attenter aux droits et libertés de nos citoyens, pour nous protéger à l’intérieur et ensuite d’aller mener la guerre partout où ces « méchants » se terrent, ou pis encore, continuent à exister avec insolence, comme en Afghanistan, en Irak et en Palestine.

Donc, tassez-vous, même les alliés, et laissez-nous les coudées franches : adieu le traité de limitation des armes nucléaires (ABM, signé en 1972) et en avant le bouclier antimissile pour nous protéger contre l’Irak, la Corée du Nord, peut-être la Libye ou Cuba, ou même al-Qaïda ! Nous irons bombarder là où le coeur, et la vengeance, nous en diront.

Plus d’entraide ?

Troisième élément de ce discours : cet événement nous aurait ramenés aux valeurs fondamentales de la famille, de la simplicité, de l’entraide, etc.

Il faudrait voir si notre surconsommation a baissé : continuons-nous à avoir deux, trois, même quatre voitures dans la cour ; 50 % des étudiants sont-ils toujours endettés jusqu’à l’os, se ruinent-ils pour une auto et se font-ils toujours « donner » deux ou trois cartes de crédit sans autre revenus que leurs emprunts étudiants ?

Consommons-nous moins de Big Mac, PFK et autres tonnes de calories aux hormones ; prenons-nous toujours le litre de cola avec la pizza ? Le gaspillage, la pollution, la destruction de l’environnement ont-ils diminué ou se poursuivent-ils en s’étendant à la Chine, l’Inde, la Russie, le Brésil et autres pays en voie de « développement » (sic) ?

Quant au retour à la famille, aux amis, etc., est-ce un « cocoonnage » accentué, un repli égoïste encore plus prononcé sur nous-mêmes, ou l’entraide sera-t-elle accrue, les conflits familiaux diminués, l’exploitation des enfants, l’hypersexualisation de la culture, la violence dans les médias et en publicité, refrénés ?

À près de cinq ans de l’événement, on peut dire que rien n’a changé, sauf une accentuation de l’hystérie antiterroriste de l’obsession sécuritaire.

En somme, il serait temps que nous ne nous laissions plus obnubiler par ce discours simpliste et mystificateur dont on nous abreuve depuis le 11 septembre 2001. Le monde changera lentement mais sûrement quand nous travaillerons sérieusement à combattre les injustices, à développer la solidarité entre nous et avec les autres peuples de la terre ; et, surtout, quand nous apprendrons à percer l’écran de fumée que dressent devant nous avec tant de « générosité » les nantis de ce monde, les « Bons » dirigés par de médiocres généraux, tel ce président d’« Amerka » la pure et la « bénie de Dieu ».

Source : http://www.ledevoir.com Édition du lundi 11 septembre 2006

Virtualisme enrichi du 'passé virtuel', le réel n’étant 'jamais qu’une potentialité parmi d’autres.'

Article lié :

Lambrechts Francis

  11/09/2006

Cauchemar nazi aux Etats-Unis, par Guy Scarpetta http://www.monde-diplomatique.fr/2006/07/SCARPETTA/13619

Avec “Le Complot contre l’Amérique”, l’écrivain américain Philip Roth met en lumière, à contre-courant des idées reçues, les virtualités fascistes de son pays. Il imagine ce qui se serait passé si les Etats-Unis, en 1940, s’étaient ralliés à Hitler. ...

Roth, donc, imagine que, en juin 1940, Franklin Delano Roosevelt, le président démocrate qui postulait pour un troisième mandat, est battu ; et que c’est Charles Lindbergh, l’aviateur, le héros des foules, mais aussi l’antisémite notoire, le sympathisant du régime nazi, qui reçoit l’investiture du parti républicain et qui, soutenu par le puissant courant isolationniste, visant à tenir les Etats-Unis à l’écart de la guerre en Europe, finit par l’emporter. Le sujet du roman est donc la chronique de cette année (fictive) où le président, dès son arrivée à la Maison Blanche, s’empresse de signer un pacte de non-agression avec Hitler, puis avec le Japon, avant d’entamer, sous de fallacieux prétextes, une politique de discrimination envers la communauté juive. Jusqu’au moment où Lindbergh sera victime d’un accident d’avion, où Roosevelt reviendra sur la scène publique – et où l’histoire, telle que nous la connaissons, reprendra son cours.

S’agit-il, comme la présentation du livre l’affirme, d’un récit de « politique-fiction » ? Pas exactement ... Roth, quant à lui, se voue plutôt à réinventer un passé virtuel ... elle procéderait plutôt de ce que Robert Musil, pour qui le réel n’était jamais qu’une potentialité parmi d’autres, donnait pour tâche à l’art romanesque : explorer des probabilités de l’expérience humaine, non moins vraies que ce qui est historiquement confirmé. ... Or, avec Le Complot contre l’Amérique, il semble que Roth ait franchi un pas supplémentaire : son objet, désormais, n’est pas la réalité américaine, mais ce qui la hante – la « bête immonde » qui est en elle, et qui pourrait parfaitement se réveiller. Du coup, c’est notre regard même sur ce pays qu’il contribue à modifier, c’est-à-dire à dégager de toute confiance naïve, de toute crédulité. ...

Rupture des systèmes de pensée.

Article lié : La magie du langage

BS

  11/09/2006

Je serais là encore plus fondamental. Il y a une rupture des systèmes de pensée. Ce qui nous aménera très certainement et à brève échéance à un affrontement (pacifique, il faut l’espérer) entre deux doctrines politiques résultantes.

Les grands choix historiques finissent toujours par se symboliser en choix politiques dichotomiques. Au 19ème siècle, c’était le choix entre monarche plus ou moins absolue et république. Au 20èmme siècle, entre système économique capitaliste ou étatiste. Le choix du 21ème siècle va être entre nations coopérantes entre elles et nations en compétition pour l’organisation d’un système politique mondial.

Heureusement, la nature nous montre que la forme ultime de la compétition c’est la coopération.

Complot néocon ∫ Armes nucléaires expérimentées en Suède et en Norvège ... bien avant l'Iran !

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Lambrechts Francis

  11/09/2006

... les journaux français se sont faits discrets sur le sujet, AREVA et énergie nucléaire “obligent”.

1. Norvège : réacteur nucléaire de recherche arrêté en urgence, par Elisabeth Studer http://www.leblogfinance.com/2006/09/norvge_un_racte.html

( NB : bon ici il s’agit de recherches “poussées” et tant qu’à faire voilà une “expérience” de sécurité ... la sécurité est effectivement un risque limité : on a bien dit “limité” : pas comme la criminelle suite de ratés Suédois ! )

2 ... Forsmark en Suède. ... Le 25 juillet peu avant 14h, des travaux de maintenance ont causé un court-circuit, coupant brutalement la centrale nucléaire nucléaire de Forsmark du réseau électrique, provoquant en un instant la perte d’alimentation électrique du réacteur n°1. Tous les écrans de la salle de contrôle se sont éteints simultanément : les opérateurs se sont retrouvés sans les commandes face à un réacteur incontrôlé et incontrôlable.

Dans une telle situation, il y a normalement 4 générateurs qui prennent le relais pour entre autre alimenter les pompes de refroidissement en électricité et éviter ainsi la fusion du coeur. Mais dans les faits, le court-circuit s’est propagé à l’ensemble du circuit d’alimentation si bien que les batteries des générateurs de secours ont elle aussi été victimes d’un court-circuit.
Le cœur ne pouvant plus désormais évacuer sa chaleur, s’est échauffé, le niveau de l’eau dans le circuit primaire a baissé de deux mètres et la pression a chuté à 12 bars alors qu’elle doit se maintenir à 70 bars.

Il faudra 23 minutes à l’équipe en place pour finalement arriver à démarrer manuellement deux générateurs de secours et reprendre ainsi le contrôle du réacteur, le système de refroidissement d’urgence pouvant enfin être mis en oeuvre. 23 minutes pendant lesquelles les opérateurs n’ont pas su si le réacteur était vraiment à l’arrêt et si leurs actions avaient les conséquences voulues, étant dépourvus de tout mécanisme de supervision. On ignore toujours pourquoi seulement deux générateurs sur quatre ont-ils finalement démarré alors que les quatre générateurs étaient de même conception.

Un ancien responsable et constructeur du réacteur n°1 de Forsmark, Lars-Olov Höglund, confirme qu’il s’agissait bien d’un événement gravissime : “C’est un pur hasard si la fusion du cœur n’a pas eu lieu” a-t-il déclaré au journal suédois Svenska Dagablet. Pire : sept minutes plus tard, la destruction du réacteur n’aurait pu être empêchée, selon lui. Et la fusion du coeur qui s’en suit se serait produite une heure et demi plus tard.

L’organisme de contrôle nucléaire américain, la NRC, estime que 50 % des scénarios menant à la fusion du cœur ont une seule et même cause : la coupure de courant du réacteur.

Un défaut générique semblant être très vraisemblablement à l’origine de la panne gravissime, l’organisme de contrôle nucléaire suédois a fermé préventivement trois réacteurs. En tenant compte des réacteurs fermés pour maintenance, la Suède a aujourd’hui la moitié de ses réacteurs hors production. L’Allemagne et la Finlande examinent de près chacun de leurs réacteurs nucléaires.

( NB : toutes les leçons ayant déjà été tirées plusieurs fois ... depuis 50 ans ... une simple panne électrique ... des générateurs de secours aussi ... des batteries aussi… opérateurs dans le noir et sans commandes ... on ignore toujours pourquoi ... “pur hasard si la fusion du coeur n’a pas eu lieu” ... à 7 minutes près ... les barres de controle-piègeuses-de-neutrons devaient pourtant tomber automatiquement et stopper instantanément la réaction en chaîne, n’est-ce pas madame ... ressemble à un complot néocon ! Ceux qui bâtissent des réacteurs “à arrêter” sont des criminels : il faut bâtir des réacteurs “à relancer” : ils s’arrêtent sans une relance répétée par un être humain ... comme un tram, comme mon vélo, comme mon coeur ! )