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EU vs USA

Article lié : Les généraux anglais parlent pour l’Europe

swisswatch

  22/10/2006

Il est trop facile, et trop difficile de parler d’une vision statégique de l’UE vis-à-vis des USA.
Trop facile car c’est prendre l’UE pour une entité politique qu’elle n’est pas. Trop difficile, car ce n’est justement pas une entité.

Prenons donc le cas de l’Afghanistan. Nombre de pays de l’UE ont suivi les USA dans cette aventure, mais pour quelles raisons? Chaque pays à ses raisons et toutes ces raisons réunies ne forment pas les raisons de l’UE.

La première raison est que chaque pays a besoin de confronter ses troupes à des combats “grandeur nature”, c’est à dire à les confronter à de vraies balles tirées par de vrais adversaires, pour pouvoir developper de vrais plans de campagne et tester “en vrai” ses matériels. Cette vérité n’est jamais dite et est habilement couverte par des dénominations telles que “maintien de la paix”, séparation des combatants” ou autres. Pour celà, il faut une guerre qui donne, sous le couvert d’une résolution de l’ONU, la justification d’envoyer des soldats pour des manoeuvres plus vraies que nature. En ce qui concerne l’Afghanistan, les USA ont crée le conflit et les pays intéressés ont pû y envoyer s’aguerrir leurs soldats, sous le couvert de la bienveillance des instances internationales.

Deuxièmement, les raisons géopoliques et économiques. Là, le bât blesse:
L’UE voulait se montrer solidaire des USA après les évènement du 9/11, mais elle ne s’est pas engagée matériellement. Elle a délégué ses “willings”, ses volontaires, et ce, en ordre dispersé, chacun avec ses raisons propres, chacun avec ses buts à atteindre. Ce n’était pas un engagement de lUE, mais l’engagement de gouvernements distincts. L’UE n’était plus en première ligne, on ne pouvait plus parler de l’UE “avec” ou “contre” les USA, mais de l’engagement de la GB, de l’Allemagne ou de la France. Exit donc L’UE!

Géopolitiquement parlant, aucun des 3 pays européens précédemment cités n’ont d’intérêt en Afganistan. Mais politiquement:
L’allemagne se devait de faire un geste pour prouver son attachement à l’OTAN et son absence d’animosité vis-à-vis des USA. Le déploiement de ses troupes était limité aux zones “sures”, sans combats.
La France se devait de “suivre” les évolutions tactiques et matérielles US
La Grande-Bretagne devait sécuriser sa place d’alliée privilégiée.

Comme on le voit, les positions de ces trois pays en particulier et celle de l’UE en général sont très différentes.
L’UE en tant que telle ne s’est aucunement laissée impliquer dans l’option de se dévoiler face aux USA. Elle ne participe pas au conflit afghan.
L’Allemagne est en voie de réussir son pari, à savoir prouver son alignement en s’engageant le moins possible.
La France tout comme au Kosovo, se montre comme un allié sur lequel on peut compter sur le point de vue matériel, mais qui garde son indépendance politique. Un allié encombrant en somme, que l’on doit respecter.
La Grande-bretagne est le dindon de la farce. Sa politique est celle de garder le statut d’allié privilégié. Ce n’est pas une politique nationale mais une politique de “suivisme”, une politique sans but propre, sans gloire.

C’est peut-être bien pour celà que les récriminations viennent des militaires britaniques, concernant la direction des opérations dans les conflits afghans et irakiens. Et je veux souligner le caractère “britanique” de ces récriminations. Ils, ces généraux qui s’expriment ne comprennent plus la politique dont ils sont les executants. Ils sont trop fiers pour être des “suivistes”, ils ne comprennent plus leur mission. Mais est-ce que leur gouvernement, en particulier ce premier ministre Blair, (à propos duquel mon opinion et celle de “Dedefensa” divergent profondément…mais ceci est une histoire d’opinion…) peut leur expliquer que cette politique de suivisme est une politique mûrement réfléchie. Comment leur expliquer, sans abattre ses cartes, que l’on contibue à affaiblir l’adversaire en l’entrainant dans l’absurde, dans une situation dont il ne pourra plus se sortir.

Non, le problème n’est pas celui, pour les différents pays de l’EU, de se déclarer vis-à-vis des USA, mais de garder couvert le but. Ceux qui jouent la chêvre, sans en être avertis, ont avec raison la tentation de se révolter.

Princeton project

Article lié : Le Princeton Project, ou l’air martial du bon vieux temps

Harald Greib

  20/10/2006

Merci pour cette analyse qui me paraît très pertinent

Divided Europe, United Kingdom ∫ The English just don't like Gordon Brown, yet a Scot !

Article lié :

Lambrechts Francis

  20/10/2006

... Blair, who claims Englishness, was born and educated in Edinburgh. Five of Blair’s 20 Cabinet ministers are Scottish, meaning that about one-twelfth of Great Britain’s population has produced one-quarter of its Cabinet. The ruling Scots include Gordon Brown, who will probably succeed Blair as prime minister, and John Reid, the home secretary, Brown’s only real rival for the post. Menzies Campbell, the leader of Britain’s Liberal Democrats, is Scottish, as is his predecessor, Charles Kennedy.

... A BBC poll published in May revealed that 55 percent of English voters did not think a Scot should be prime minister—a dilemma the Daily Telegraph, in an unfortunate turn of phrase, has called “The Scottish Question.” ... The question is, if Scots at Westminster can vote on matters that affect only the English, why do English MPs have no reciprocal power over the Scots? Adding to the conspiratorial element is that the most powerful of the current Scottish pols—Brown, Reid, et al.—are almost all members of Labor.

... Among the many attributes of Gordon Brown, trustworthiness is perhaps not the first that would come to Tony Blair’s mind. (Brown has spent the better part of the last year trying to quietly ease out Blair.) ... In addition to making sport of his public woodenness, the Tories have taken mischievous pleasure in reminding voters of Brown’s Scots heritage at every turn. Writing in the Spectator last year, Boris Johnson, the shadow minister for higher education, argued that Brown should be denied a term as prime minister “mainly because he is a Scot and government by a Scot is not conceivable in the present constitutional context.” Johnson’s blast was seconded by another Tory minister, Alan Duncan, who said the idea of a Scottish P.M. was “almost impossible.”

... It is highly possible—probable, even—that the English just don’t like Gordon Brown. ( The Scottish Invasion, Bryan Curtis, http://www.slate.com/id/2151854/?nav=tap3 )

Irak - Afghanistan - US - URRS

Article lié : L’Irak-2006 pire que le Viet-nâm-1968? Et comment!

Solalbe

  20/10/2006

Je pense que la comparaison avec l’embourbement soviétique en Afghanistan, concernant le “quagmire” US en Irak, est plus pertinente.

L’usure incoercible subie par les Russes en Afghanistan il y a 25 ans et leur piteux retrait subséquent avaient déclenché cette étincelle de doute dans la toute-puissance de l’empire qui avait mis le feu à l’URSS. Il y avait certes d’autres facteurs (l’usure tous azimuts du système) mais cet incendie moral avait permis l’éclosion, peu après, de Glasnost et Perestroïka, fleurs de liberté...

La défait américaine en Irak pourrait bien être un déclencheur du même type. Le doute en Amérique est là, et bien là. L’incendie déclenché serait cette fois-ci non pas seulement moral mais bien financier. Les informations alarmantes sur le risque systémique que l’essor incontrôlable des “derivatives” (voir le dernier numéro du monde diplomatique) fait courir au mercantilisme mondial s’accumulent en provenance de nombreuses sources. Peut-être ce système s’effondrera-t-il tout seul ou peut-être les Chinois (dans un an? dans cinq ans?) jugeront à un certain point que leur puissance est suffisamment assurée pour qu’ils prennent le relais des USA - auquel cas ils réduiront le dollar à leur merci en quelques semaines… Et c’en sera fini de l’empire américain.

Sauf que… les révisions dans l’american way of life seraient tellement drastiques et l’hystérie militariste est telle qu’ils pourraient choisir de terminer sur un feu d’artifice géant…

Where are you from∫

Article lié :

BetaCoders

  20/10/2006

The cowboy lay sprawled across three entire seats in the posh Amarillo theatre. When the usher came by and noticed this he whispered to the cowboy, “Sorry, sir, but you’re only allowed one seat.” The cowboy groaned but didn’t budge. The usher became more impatient. “Sir, if you don’t get up from there, I’m going to have to call the manager. The cowboy just groaned.

The usher marched briskly back up the aisle. In a moment he returned with the manager. Together the two of them tried repeatedly to move the cowboy, but with no success. Finally, they summoned the police. The cop surveyed the situation briefly then asked, “All right buddy, what’s you’re name?”

“Sam,” the cowboy moaned.

“Where ya from, Sam?”

With pain in his voice Sam replied ... “The balcony.”

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L'Irak comme les Philippines 1898-1946 ∫

Article lié : L’Irak (2006) comme Suez (1956)?

Lambrechts Francis

  20/10/2006

... It’s true: Americans today have little interest in running the world, except by remote control ... I’m obliged to point out that we’ve already tried the British Empire approach at least once before, in the Philippines—not for days or weeks but for half a century.

... On May 1, 1898 ... Commodore George Dewey steamed into Manila Bay, annihilated a Spanish squadron, and established the United States as a world power, to the astonished delight of the folks back home ... A brief but intense vogue for empire swept the nation: Congress annexed the Philippines ... For the U.S. military, the Philippines functioned as a proving ground for the future commanders of World Wars I (John J. Pershing, Peyton March) and II (George Marshall, Chester Nimitz, and Douglas MacArthur, among many others).

... Alas, by then America’s enthusiasm for empire had faded. As it turned out, there was relatively little money to be made in the Philippines, and the Filipinos seemed less than entirely grateful for the decades of tutelage. So Congress voted to cut the islands loose, after a suitable period of transition. Full independence was scheduled for 1946.

... That was the biggest problem with America’s Philippines empire: Its acquisition put us on a collision course with Japan that led directly to Pearl Harbor. Hawaii was merely raided; the Philippines were invaded and conquered, the worst defeat ever suffered by an American Army. The surrender of Bataan and Corregidor was a searing national humiliation. Then came the infamous Death March, and MacArthur’s “I shall return” vow ... What followed was the biggest U.S. land campaign of the Pacific war. Thousands of GIs died to recapture an empire Congress already had decided to abandon.

... Our problematic experience in the Philippines need not discourage us from taking on greater international responsibilities—or even from giving empire another shot, if necessary, to establish a beneficial Pax Americana. But before we embark on so ambitious a project, it might be useful to make a closer study of our earlier imperial adventure and its unintended consequences, some of which were quite severe.

Some, in fact, are still with us. The still-festering Muslim separatist movement in the southern Philippines, for example, is a legacy of American empire. Before 1898, these Moros largely governed themselves. Then we came along and conquered the entire archipelago, creating a unified nation and establishing a putative democracy in which the Catholic majority would inevitably dominate the restive Muslim minority. Now in 2003 we’re about to send GIs back to the Philippines yet again, to help deal with Moro issues that Pershing supposedly resolved almost a century ago. Just something to think about, as we set out to design a new, improved Iraq. ( Slate, May 2, 2003 : America’s Forgotten Empire, How 50 years of imperialism in the Philippines changed the US, Mark Lewis, http://www.slate.com/id/2082396/ )

( NB : remarquons la date de l’article et les avertissements de Mark Lewis à l’occupation de l’Irak, la rapidité et l’enthousiasme “annexion accomplished”, c’est le Congrès qui doit voter la fin de l’aventure non rentable, le paradoxe du colonisateur qui doit libérer douloureusement sa colonie des “terroristes Japonais” avant l’indépendance planifiée, la création d’une guerre de religion avec des musulmans, le présage “en écho” d’un retour pacificateur des USA en Irak vers 2060 ... pour les empires le passé c’est aussi un futur prévisible ! )

Clarification bienvenue : merci

Article lié : L’Irak-2006 pire que le Viet-nâm-1968? Et comment!

ZedroS

  19/10/2006

Bonsoir

Merci pour cette clarification. Je partage l’avis de non maitrise de l’environnement irakien par la conséquente armée US qui est stationnée, je tenais juste à souligner que les vies des soldats états uniens n’étaient pas autant menacées que celles de leur camarades du temps du Vietnam.

Ceci dit, cela ne veut pas dire que la situation globale est meilleure aujourd’hui qu’alors, cela va sans dire. Je parlais juste de la situation strictement militaire.

Bonne soirée
ZedroS

ps : mon précédent message semble ne pas être passé, faute de sujet peut être… Je ne sais pas trop.

Article lié : L’Irak-2006 pire que le Viet-nâm-1968? Et comment!

ZedroS

  19/10/2006

Merci pour votre réponse, elle a le mérite de bien éclaircir le débât et finalement nos idées se rejoignent (même si cela en soit n’est guère intéressant).

En quelques mots, je partage le constat de non contrôle de la situation (assez ubuesque aux vues des moyens déployés), même si cela ne va pas pour l’instant jusqu’à menacer autant les soldats américains & britanniques sur place qu’au temps du Vietnam.

Cela dit, on sait bien que la vie, ou la mort, des soldats n’est pas non plus, en soi, un élément important de géostratégie.

Merci donc pour cette réponse.

L Iraq ∫ ... mais voyons, c est l Algerie !!

Article lié : L’Irak-2006 pire que le Viet-nâm-1968? Et comment!

MHB

  19/10/2006

Le quadrillage de Baghdad ne vous rappelle rien ?
C est Alger redux avec une legere difference: au lieu d etre a l exterieur, les forces de securite sont a l interieur. C est donc comme si les paras d Aussaresse, de Massu et de Bigeard avaient ete installes dans la Casbah.
D ailleurs peut etre que nos bons paras au fond s y seraient installes si dans la Casbah d Alger il y avait eu ce palais flamboyant - avec piscine chauffee naturellement.
Mais evidemment Saddam n avait pas ete commissionne comme architecte d Alger-la-Blanche.

Et oui, lIraq c est l Algerie .... en pire car en Algerie il n y a en fait que les salafistes (qui valent bien les sunnis et les shias) et les kabyles (qui s apparentent aux kurdes) et les autres, les laics et les chretiens et bien ils sont partis ou en cours de demenagement .... comme en 1962.

Et on pourrait aussi y trouver d autres similarites avec la population au kilometre carre qui doit etre a peu pres semblable.

Il y a meme en Iraq un coin tout pret pour entamer des essais nucleaires ... comme en Algerie….

Il est de plus en plus evident que quelqu un a ete trop brouillon pour ne pas plancher sur les consequences de la re-colonisation de l Iraq.

Les mauvais eleves on les elimine naturellement des honneurs, mais les mauvais professeurs comment les punit-on ?

et pourquoi pas : "l Iraq (2006) comme l Amerique (1776) ∫

Article lié : L’Irak (2006) comme Suez (1956)?

MH

  19/10/2006

Le gouverneur Ehrlich du Maryaland (un republicain) mene une campagne effrenee pour empecher que le maire de Baltimore (un democrate et guitariste de talent qui a son propre ogroupe).
Ledit Ehrlich s est sorti du debat sur l Iraq avec un argument tellement novateur qu il laisse pantois.
En d autres termes, l Iraq, ce n est ni l Indochine, ni le Viet Nam, ni l Algerie (malgre les etudes poussees sur les tactiques employeees a l epoque) mais tout simplem,ent une version moderne de la Revolution Americaine et la deroute des anglais en 1776.
En d autres termes il suffit simplement que les choses se passent comme en 1776 ou la coalition qui avait aide les insurges americains a se debarasser des anglais rentre chez soi et que les elus irakiens organisent et prennent en mains leur gouvernement comme l ont faite les Peres de la Nation americaine.

CQFD

Et quand on pense qu il y a encore des mechantes langues qui disentque les americains se foutent de l Histoire et qu elle est morte !!

Fukuyama n a vraiment rien compris !!

les limites

Article lié : L’Irak (2006) comme Suez (1956)?

yodalf

  19/10/2006

Il y a bien un point commun entre Suez et l’Irak: la découverte des limites.
L’“aventure de Suez” a fait découvrir aux Français et aux Anglais les limites de leur liberté d’action dans le contexte de la guerre froide, et qu’elles étaient en train de se faire chasser définitivement de Méditerranée orientale.
La “mésaventure iraquienne”, mutatis mutandis, montre que la supposée “hyper-puissance” américaine n’est pas plus capable de maìtriser le territoire, que d’instaurer la démocratie en Irak (pays qui compte) qu’ell ne l’est en Afghanistan (pays qui ne compte pour rien, comme on l’a vu pendant les années-Talibans, on peut y faire ce qu’on veut, personne ne s’offusque). En ce sens, ce n’est pas une simple répétition de l’expérience Vietnamienne, ratée aussi, parce que, justement, il y avait la guerre froide et des protestations partout, ainsi que la crise de la jeunesse de du “draft” à l’intérieur même des E-U.
Cette fois, ce sont des “miliciens baasistes”, sans appui de puissances étrangères. Il n’y a qu’une sorte de David (d’ailleurs si peu sympathique…)face à ce Goliath ...si bien conseillé par Rumsfeld.
La leçon est écrite: il n’y a plus d’ordre mondial, mais aussi il n’y a personne en capacité de faire le gendarme. les E-U ont trouvé leurs limites, et le signe en est justement qu’ils ne parviennent pas à le comprendre, répètent qu’il y a des choses surprenantes, et restent encore dans le virtuel, (Démocrates compris) jusqu’à ce que les électeurs leur infligent une leçon de réalité, eventuellement, en novembre.

Il reste à souhaiter que, face à l’impossibilité de l’unilatéralisme gendarmesque, les E-U adoptent une position de multilatéralisme dynamique. Ce serait la moins mauvaise solution, que peut être la Rice est en train de découvrir en extrême-Orient ces jours-ci. La prégnance de la mondialisation et de la globalisation ne permet guère aux E-U de retourner à l’isolationnisme sans graves dommages.

Si Suez avait donc montré les limitations des puissances secondaires européennes et donné le code pour les 40 années qui ont suivi, l’Irak est en train de montrer que, finalement, il n’y a plus sur terre que cela: des puissances secondaires - lesquelles feraient mieux de s’écouter et de coopérer…

Finalement, la guerre de 91 de restauration du Koweit, faite par l’ONU et la Coalition, avec son consensus et ses objectifs conformes aux normes internationales - était plus intelligente qu’on ne l’a cru.

Alice tombée dans le trou à la poursuite du lapin blanc

Article lié : Le “French secret” des Britanniques

Lambrechts Francis

  19/10/2006

L’humilité scientifique nous amène à reconnaître notre grande ignorance, nous ne percevrions grâce à nos meilleurs analystes que 5% de la matière, base du “trou noir” si l’on peut dire, notre rationalisation est un modèle de virtualisme, l’expérimentation millénaire recoupe parfois la réalité à notre surprise nobélisée.

Ainsi équipé des sciences, le “virus” (du latin “vir” : homme, force… déjà vir-tuel), le virus donc infeste et étouffe mieux sa poussière galactique (notre Gaïa). Je revendique donc la métastase plutôt que le trou noir. Et donc un méta-état, mais n’est il pas bien prétentieux de ne tumoriser que l’Europe ? Nous compostons tous dans l’éprouvette globale (et l’incrédulité) notre propre extinction : le “dinosaurus sapiensis sapiens” a t’il vraiment besoin d’un trou noir sinon comme édulcorant de son hubris ?

fonctionnement actuel democratie US

Article lié :

franck Burgard

  19/10/2006

Vous devriez jeter un oeil sur cet article de Rolling Stone:
http://www.rollingstone.com/politics/story/12055360/cover_story_time_to_go_inside_the_worst_congress_ever/1

En apparté, bravo pour votre site et votre lecture de l’actualité, vous ètes précieux!
FB

irak comme suez

Article lié : L’Irak (2006) comme Suez (1956)?

berthier christian

  19/10/2006

plutot liban comme suez:
la logique de l’engouement des puissances europeenne et autres est de profiter de l’excuse de la stabilisation du liban pour occuper une zone strategique au nez et a la barbe des usa et donc d’en contrebalancer l’influence strategique pour aller davantage vers la mediterranee, zone euro-africo-arabe.
le point cle en est actuellement la construction d’une defense anti aerienne
a un certain moment, cela va devenir intolerable pour les usa au dela des declarations des uns et des autres.
aucun des “occupants” du liban ne souhaite s’engager en syrie, en iran et en irak, sauf avec l’excuse de succeder pacifiquement a un retrait des usa pour se retirer ensuite sur la point tes pieds.
alors, les usa, comme a suez, menaceront directement l’europe et la turquie pour qu’elles se soumettent exclusivement aux objectifs des usa et non qu’elles lui disputent le petrole et des positions strategiques

Situation militaire US moins bonne aujourd'hui qu'en 68 ∫

Article lié : GW admet que les choses ne vont pas absolument bien en Irak et que cela a peut-être un impact sur les élections US

ZedroS

  19/10/2006

Bonjour

Comment pouvez vous dire que la situation militaire US actuelle est bien pire de nos jours qu’en 68 ?

A priori actuellement il n’y a pas le risque que 100 000 vietmins sortent de la jungle pour attaquer les villes et les soldats US s’y trouvant.

Certes, l’ennemi est déjà présent dans les villes mais il n’y pas la possibilité de s’en prendre aux bases US de façon conséquente ou similaire à l’offensive du Tet…

Bref, je ne comprends pas cette assertion.

Merci d’avance
ZedroS