franck Burgard
19/10/2006
Vous devriez jeter un oeil sur cet article de Rolling Stone:
http://www.rollingstone.com/politics/story/12055360/cover_story_time_to_go_inside_the_worst_congress_ever/1
En apparté, bravo pour votre site et votre lecture de l’actualité, vous ètes précieux!
FB
berthier christian
19/10/2006
plutot liban comme suez:
la logique de l’engouement des puissances europeenne et autres est de profiter de l’excuse de la stabilisation du liban pour occuper une zone strategique au nez et a la barbe des usa et donc d’en contrebalancer l’influence strategique pour aller davantage vers la mediterranee, zone euro-africo-arabe.
le point cle en est actuellement la construction d’une defense anti aerienne
a un certain moment, cela va devenir intolerable pour les usa au dela des declarations des uns et des autres.
aucun des “occupants” du liban ne souhaite s’engager en syrie, en iran et en irak, sauf avec l’excuse de succeder pacifiquement a un retrait des usa pour se retirer ensuite sur la point tes pieds.
alors, les usa, comme a suez, menaceront directement l’europe et la turquie pour qu’elles se soumettent exclusivement aux objectifs des usa et non qu’elles lui disputent le petrole et des positions strategiques
ZedroS
19/10/2006
Bonjour
Comment pouvez vous dire que la situation militaire US actuelle est bien pire de nos jours qu’en 68 ?
A priori actuellement il n’y a pas le risque que 100 000 vietmins sortent de la jungle pour attaquer les villes et les soldats US s’y trouvant.
Certes, l’ennemi est déjà présent dans les villes mais il n’y pas la possibilité de s’en prendre aux bases US de façon conséquente ou similaire à l’offensive du Tet…
Bref, je ne comprends pas cette assertion.
Merci d’avance
ZedroS
Manu Kodeck
19/10/2006
Des articles intéressant dans Inprecor n° 520 de septembre-octobre 2006 :
L’ombre de la guerre ou la guerre des ombres ?, par Houshang Sepehr *
http://www.inprecor.org/520/Iran_nucl_aire_guerre.HTM
Fuite en avant du régime iranien, par H. S.
http://www.inprecor.org/520/IranOvalergime.HTM
Un Califat déguisé en république, par H. S.
http://www.inprecor.org/520/Iran_Califat-1.HTM
* Houshang Sepehr est un militant marxiste révolutionnaire iranien exilé. Il anime la revue En Défense du marxisme publiée en persan et le Comité de solidarité avec les travailleurs en Iran.
Christophe G.
19/10/2006
Le président américain George W. Bush vient d’adopter une nouvelle stratégie spatiale qui prône la “liberté d’action” des Etats-Unis et leur droit à interdire si nécessaire l’espace à tout pays “hostile aux intérêts américains”.
Bodart Joseph
18/10/2006
Après avoir étendu de facto la “doctrine Monroe” au monde entier, l’Adm USA vise maintenant l’espace ...
Cfr US National Space Policy
(trouvé dans Spiegel Online de ce 18/10/06)
Stéphane
18/10/2006
Rapport d’audit sur le JSF par les pays bas, à lire sur Defense industry daily.
Petit entrefilet:
“The Court of Audit does not express an opinion on whether participation in the JSF programme should be continued or not. It is not the Court’s task to do so; that is a political decision.”
Il est claire, après lecture du-dit rapport, que la signification de cette phrase est “il ne peut y avoir d’argument technique ou economique pour justifier notre engagement dans le JSF, une décision d’engagement serait purement politique”.
Robert Meille
18/10/2006
Les changements de l’IDF que vous énumérez justement soulignent à quel point Israël est devenu un “quasi-protectorat américain”, réduit de ce fait à un copié-collé des doctrines US en vigueur (supériorité du feu; centralisation et contrôle de l’information par la “network centered maneuver”); y ajouter le morcellement et l’inefficacité des structures de renseignement notamment en raison de la faiblesse du renseignement humain (recul de la maîtrise de la langue arabe dans l’armée israélienne). Ces priorités recopiées du protecteur américain ont conduit naturellement aux impasses constatées en matière d’équipements comme à l’aggravation des faiblesses tactiques.
L’IDF que les initiés moquaient entre eux il y a quelques années comme “la meilleure armée arabe” s’est ainsi endormie sur ses lauriers. Elle a perdu ses savoir-faire et son âme dans les opérations de contrôle de populations d’une armée de type colonial. Le corps de ses officiers s’est sclérosé et coupé du peuple. La priorité donnée au high-tech par une caste de spécialistes a conduit (en période de restrictions budgétaires obligées) à supprimer des programmes de cohérence ( ‘petits’ programmes peu voyants) et à économiser sur le drill de la troupe.
Aujourd’hui l’IDF s’interroge - mais trop tard - sur sa solidité et son moral; elle doute de ses missions, de ses performances, de son lien avec le peuple. Ses dysfonctionnements croissants ne peuvent plus être dissimulés: bureaucratie militaire envahissante; intellectualisme et son corollaire: un orgueilleux aveuglement; perte de réactivité et d’initiative des petits échelons; mauvaise interprétation des nouvelles situations sociales et géopolitiques d’où l’incapacité à reformuler des propositions de missions pertinentes; etc.
Pour paraphraser un mot de Willy Brandt jadis, il est possible qu’Israël et l’IDF , vieux avant terme, aient épuisé une bonne part de leur imagination et ne puissent donc plus voir la réalité !
Quelles conséquences sont envisageables ?
Confronté à une crise de cette ampleur, tout establishment militaro-politique est tenté par une session de rattrapage, serait-ce seulement pour se rassurer et redorer son blason: Gaza est probablement le théâtre du second round comme cela semble se dessiner ces derniers jours? Il est fort à parier que coincés dans le dilemme d’une intervention massive et de ses “dégâts collatéraux” dans un mouchoir de poche surpeuplé ou de coups de poing limités à l’infra-médiatique maisn peu efficaces, l’état-major et le gouvernement perdent à tout coup la bataille de l’information.
Plus grave, Israël ne voit plus les limites du recours exclusif à la force armée; il a perdu l’initiative stratégique; chacune de ses réactions renforcent ses adversaires; il devient le dénominateur commun et commode de l’arc chiite en gestation et de la nébuleuse fondamentaliste sunnite.
Le pays aura une tendance accrue à se bunkériser au rythme de la montée des dangers et de l’aggravation des décalages démographiques intérieurs et dans la région.
Et l’Europe dans tout cela ?
Elle peut certes contribuer à freiner la spirale infernale en tant que partenaire commercial majeur de l’état d’Israël. Elle doit discuter avec tous les interlocuteurs arabes en place, surtout lorsqu’ils sont démocratiquement élus !. Elle pourra le moment venu tenter de redéfinir une grande politique proche -orientale occidentale avec une nouvelle administration américaine revenue à la raison.
Mais il lui faut aussi se décider à mettre sur pied une force de projection suffisamment nombreuse, dissuasive mais robuste et rustique, pour: 1/ appuyer sa diplomatie de façon assez convaincante; 2/ se préparer in fine à tout simplement garantir la survie du"soldat Israël” en passe d’être submergé à un horizon de 20 ans ou 40 ans.
Mais le rôle de l’Europe dans l’espace méditerranéen et plus largement dans le monde de l’Islam en crise est un autre débat qu’il serait sans doute utile que vous ouvriez.
MHB
18/10/2006
Tout comme apres la pluie nous avons le beau temps, apres la tension et l hypertension, aux Etats-unis il y a la “detention”:le pays est prisonnier de ses - mauvaises ? - habitude qui consiste a vivre de crises.
Tout comme cette fascination nationale pour la meteo - les chaines de television partagent leur temps d antenne entre les mauvaises nouvelles et la mete ... uniquement sur l ensemble du pays.
Tout comme la “tarte aux pommes” (de Stockley Carmichael: “apple-pie is as american as violence..”) les evenements qui ont essaime l administration GWB II demontre bien que l aphorisme est exact.
Car quoi de plusindicatif que l evenement violent d aujourd hui est l arrangement de demain - et a la limite comme l ennemi d aujourd hui est l ami de demain.
Maintenant on nous annonce aujourd hui que la Syrie et lIran sont les soupapes de securite qui rameneront l ordre a Baghdad: le resukltat de l etude de l Irak Study Group de l innenarable - et veritable fossile vivant - qu est Baker.
Ou est l Iran nucleaire dans tout ca ?
Disparu comme par enchantement de la cible maintenue sur les ecrans depuis des annees.
Quoi de plus indicatif que cette affaire du nucleaire iranien, nord coreen et autres n est en fait qu une grande partie de poker-menteur ou les Cinq Grands n ont qu un seul but: conserver le monopole et remettre aux calendes grecques - et autres - l abolition de l arme nucleaire comme le faisait remarquer la semaine derniere Ted Turner au National Press Club a Washington en rappelant qu en ...1981 ? je (crois) les Cinq Grands s etaient engages a supprimer leurs stocks de bombes.
Il n en est bien sur rien: d ailleurs s il n y avait plus de bombes de quoi pourrait on se servir pour faire monter la “tension” ?
Du nucleaire tactique ?
Personne ne sait dont il s agit, alors, ca ne compte pas !!
Non, je ne suis pas d accord avec vous: la tension - et l hyper-tension - ne sont pas un mal, mais un simple cheminement naturel.
BS
18/10/2006
Pour continuer dans l’analogie, avant de se faire aspirer par le trou noir, la matière réagit fortement, se rebelle en de gigantesques bouffées énergétiques.
Ainsi en est-il des bouffées nationalistes en europe.
Et les trous noir, comme leur nom l’indique ne sont pas visibles. On peut seulement les observer pas les fortes réactions qu’ils induisent.
On peut ainsi supposer que les partis nationalistes ne sont pas un fait en soit mais une réation à la transformation (et nos disparition !) de l’identité nationale au sein de l’europe “trou noir”.
Mais, face à un trou noir, l’issue est certaine ...
Il faut peut-être aussi s’interroger sur les fortes réactions américaines face à l’évolution du monde.
BS
18/10/2006
Le lien parait assez clair. Les sociétés très inégalitaires(pas nécessairement pauvres) générent de la violence interne née des frustations des mal-lotis. Plus les inégalités sont importantes, plus la violence s’exacerbe.
Le problème est que l’efficacité économique génère des inégalités.
La réponse européenne, notamment, est de compenser par la redistribution ces inégalités et par conséquent de limiter la violence.
La réponse américaine, société géré par des milliardaires égoistes, est de traiter cette redistribution par le mépris. La conséquence est la montée très importante des violences internes. On peut voir dans les “shooting” qui ont lieu dans les écoles, le caractère de plus en plus pathologique de cette violence.
La seule réponse de la société américaine est de projeter vers l’extérieur cette violence par le mécanisme naturel bien connu de la diversion.
Ce mécanisme cosntitue à mon sens la raison principal de l’entrée en guerre des US. C’est une nécéssité vitale.
Le problème avec l’échec en Irak est que cette diversion va rendre les US exangue financièrement et compromet l’effet de diversion, ce qui est beaucoup plus dangereux.
Cela explique aussi la quête désesperé vers d’autre cible comme l’Iran, sans en avoir maintenant les moyens.
Désormais, la pression monte dans la “cocotte-minute” américaine, sans possibilité d’évacuer le trop plein.
Jusqu’à la conflagration finale ...
yodalf
17/10/2006
Déjà G. Orwell décrivait un R-U ancré dans l’Atlantique, et non pas en Europe. C’est une constante de la politique étrangère de sa T.G. Majesté depuis trois siécles, que d’êviter la formation d’une puissance continentale en Europe qui pourrait nuire à la liberté d’action des Insulaires (D’abord contre l’Espagne, puis Louis XIV ou Napoléon, l’Empire allemand, et enfin la Russie).
Le fait que, face à l’inéluctabilité de la construction européenne consécutive à la disparition du rideau de fer, BLAIR se soit appuyé sur Bush (au point de parler pour lui- et mieux- dans les conférences de presse), qui était le mauvais cheval, semble ruiner cet ancrage de façon mortelle.
C’est donc une chance historique qui s’ouvre pour l’Europe de se trouver bientöt une unité face à l’“Empire”. Certes, elle sera basée sur l’échec de la politique de BUSH, ainsi que sur le mauvais pari de BLAIR, ce qui n’est pas très positif, mais dans toute partie, on exploite les faiblesses de l’adversaire…et, en politique, comme dans la guerre, on ne vit souvent que de cela.
Le France noyée dans la médiocrité de son débat électoral, et l’Allemagne, avec une Merkel au profil bas, sauront-elles profiter de cette opportunité? - Rien n’est joué.
Lambrechts Francis
17/10/2006
La Chronique Agora, Bill Bonner ... extraits du 16 & 17/0/2006 (avec mes NB) :
Business Week nous rappelle cinq diablotins qui pourraient bien effrayer le marché boursier américain…
1- le ralentissement du secteur immobilier : Les saisies hypothécaires aux Etats-Unis sont dix fois—c’est-à-dire 1 000%—plus élevées qu’il y a un an de ça. Et le nombre de faillites menant à ces saisies atteint les 35%—sept fois plus qu’il y a 12 mois.
2- les craintes d’inflation ... qu’attendre d’autre, lorsqu’on gonfle la masse monétaire année après année ? ( NB : la FED ne publie même plus M3 depuis quelques trimestres ... imaginez les hurlements si la BCE se le permettait ! Voir en http://www.imf.org/external/pubs/ft/survey/fre/2005/091905f.pdf l’évolution des réserves internationales : vu la part de la Livre et la fin du pétrole Nordique ... le réveil Anglais va être dur, se rappelleront ils que leur “expert-financier-ministre-dauphin” Brown a vendu l’or Anglais disons ... “cheap” ?)
3- un déclin des revenus ... Mais à présent, si le consommateur ne peut plus emprunter sur sa maison, il n’aura pas d’autre choix que de réduire ses dépenses. Les revenus des entreprises devront alors chuter par deux fois—la première à cause de la réduction des dépenses de consommation, et la seconde à cause d’une réduction du financement des consommateurs.
4- la menace de récession ... Les chefs d’entreprises ont déjà commencé à s’en inquiéter : un récent sondage montre que leur confiance a chuté à un plus-bas de cinq ans.
5- géopolitiques ... les trois défis fondamentaux auxquels est confronté l’empire américain :
1) l’empire court à la ruine ... Les Etats-Unis n’ont plus d’avantage financier. A une époque, c’est Wall Street qui dominait le monde de l’argent. A présent, d’énormes fortunes sont faites à l’étranger. Les surplus commerciaux persistants ont donné aux Asiatiques d’énormes sommes de capitaux, sur lesquelles les Américains comptent non seulement pour investir mais aussi pour soutenir le style de vie impérial de consommation et de dépense… notamment pour des programmes biscornus tels que l’occupation militaire en Irak, par exemple. ... Actuellement, la Chine est le plus grand prêteur des Etats-Unis, tandis que le Japon possède la plus grande quantité de dette américaine au monde. Il ne fait aucun doute que ces créditeurs modernes voudront également savoir qui sera payé, combien… et quand.
2) l’empire perd des parts de marché ... Un déficit commercial record a été annoncé pour les Etats-Unis—69,9 milliards de dollars pour septembre. Le chiffre est choquant… il frôle les 1 000 milliards de dollars par an. Mais personne ne semble s’en soucier… Les Etats-Unis ont perdu leur avantage technologique ... En fait, ils ont plutôt un gros désavantage. Les usines américains sont vieilles et décrépies, et il n’y a pas de capitaux pour les remplacer. Pendant ce temps, les salaires des travailleurs américains dépassent de si loin ceux des Asiatiques que cela n’a aucun sens d’investir
3) l’empire va se trouver à court de carburant ... Les champs du Texas ont entamé leur déclin il y a trente ans de ça. Le déclin de la production de la Mer du Nord est plus récent, mais il est rapide. ( NB : pétrole et hasard si UK se rapproche de la France et donc du continent? Le gaz Poutinien adore notre division autant que l’ex-empire anglais alors que les “relations spéciales US” deviennent “spécieuses” ) ... Mais l’empire (US) tout entier a été fondé sur du pétrole bon marché et facilement disponible. Son armée en est le plus grand consommateur de la planète ; ses citoyens consomment dix à cent fois autant d’énergie que les Asiatiques ...
Richard Rutily
17/10/2006
Je voudrais vous signaler un article du Monde : Entretien Al Gore : “La crise climatique menace l’avenir même de la civilisation”
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3228,36-822904,0.html?xtor=RSS-3208 parce qu’il contient une critique de la télévision à qui il attribue une résponsabilité importante dans l’émergence d’un phénomène que vous appelez le virtualisme. Son point de vue s’est certainement construit indépendemment du votre ce qui rend encore plus intéressant le croisement des opinions.
Lambrechts Francis
17/10/2006
Au contraire d’un “trou noir” un état peut sortir de l’UE ... il suffit de convaincre ses compatriotes : avec Le Pen, de Villier, les jumeaux Polonais, ATTAC et la coopération “renditive” de Bush ... il y a du monde dans ce monde!
La preuve est faite que l’on peut bloquer ce “trou noir”, l’étouffer et même l’anéantir : l’inverse de cette physique inéluctable.
Comnien de petites planètes, toutes proches, n’en sont pas ... ou partiellement ... ou de grandes planètes n’appliquent pas ses directives - massivement - l’attraction négative ?
Combien de planêtes, NON MEMBRE, appliquent ses directives mieux que “certains grands membres” alors quelles sont décidées et votées par leur propres ministres nationaux (du Conseil Européen) et représentants au parlement !
Les résistances au “trou noir”, son impuissance rend cette comparaison bien “relative”. Le concept d’Etat-nation, aussi, est tellement différent entre la France, l’Angleterre ... alors méta-nation pourquoi pas ? En politique. Déjà que l’europe des peuples ... comme la France des peuples : nuit blanche en Corse, Algérie Française ... le concept est aussi mortel que son utilisation par Napoléon.
Mais je partage beaucoup de critiques, quoique moins qu’envers la Russie, l’USdom, la Chine ou l’Arabie Saoudite ... qui sont les étoiles ?
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