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17/04/2007
Blair pushes to drop EU constitution
17.04.2007 - 09:07 CET | By Honor Mahony
EUOBSERVER / BRUSSELS UK prime minister Tony Blair has said that the EU should not be looking to resurrect a new constitution but should rather focus on getting workable rules for the bloc.
“It is important we go back to the idea of a conventional treaty where the idea is to make Europe more effective, work more effectively, because we now have a Europe of 27 countries rather than 15,” Mr Blair said on Monday (15 April) after a meeting in London with Dutch leader Jan Peter Balkenende.
He added that he fully supported the Dutch approach to the issue which he said proposes the “idea of a conventional amending treaty rather than a treaty with the characteristics of a constitution.”
“There’s all the difference in the world between a constitutional treaty that is an attempt to consolidate… to write all the rules of the European Union, to give rise to a whole new set of legal principles - and an amending treaty within the existing European treaties that makes the rules work more effectively.”
The statement is the clearest indication yet from Downing Street of what sort of document London wants to see emerge from the revived treaty negotiations.
The position of the UK, with its traditionally ambivalent relations toward the EU, is seen as crucial to the shape of any new document, set to replace the original EU constitution rejected almost two years ago by French and Dutch voters.
Mr Blair’s stance also puts him in the same camp as the Czech Republic, Poland and the leading candidate in the French elections, Nicolas Sarkozy - all pushing for pragmatic, institution-related reform.
The advantage of having a scaled down treaty in the eyes of the governments promoting it is that it would then be possible to avoid an unpredictable referendum in favour of the less politically hazardous parliamentary route.
“If we do not have the characteristics of a constitution, that is also relevant to the question of do you have a referendum or not,” said Mr Balkenende.
“If we are going to a conclusion in June, it is important to say we will work in the direction of an amended treaty,” he said of the summit in two months time when EU leaders are to discuss a timetable for agreeing a new treaty.
Schism
German chancellor and current head of the EU, Angela Merkel, will need superior political skills to bridge the gap between the small and big treaty camps ahead of the summit.
She is starting the process by meeting the eurosceptic Czech president Vaclav Klaus in Berlin today (17 April).
Informal meetings are also expected with the Netherlands and Poland - other governments seen as being against the constitution, according to Czech news agency CTK.
But on the other side of the fence, there are the 18 countries that have already ratified the rejected document - with some of them wanting the treaty to cover more areas rather than less.
“If needed, we could add something about climate change, immigration or energy We are ready for that. But the clear message from Madrid is that we prefer to improve the text rather than cut from it,” said Spain’s Europe minister Alberto Navarro following a meeting of the “friends of the constitution” countries in January.
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© EUobserver.com 2007
Printed from EUobserver.com 17.04.2007
This article and related links can be found at: http://euobserver.com/9/23874
Erem
17/04/2007
Oui ! comme j’ai essayé de le dire hier (maladroitement sans doute )sur le forum de “la chute de Paul” je suis très intéressé par votre thèse sur la logique systémique et la puissance du système, thèse que j’ai découverte en même temps que votre site .
Ce que j’essayais d’exprimer c’était que Système et Humains sont en interaction me semble -t’il. Les seconds, croyant dominer les événements les subissent, les agravent, les accélèrent en agissant
Ces quelques mots extraits de la phrase de Joseph de Maistre “la révolution française mène les hommes plus que les hommes la mènent” sous-entend selon moi qu’ils essayent de la mener, la mènent un tout petit peu,(moins que l’inverse donc ) mais par les actes qu’ils posent ainsi, croyant maîtriser les choses, ils accentuent l’effondrement du système.
Et dans les actes posés il y a des choses qui jalonnent la décadence du système et agissent sur lui par exemple : le lancement des guerres, ou les casus belli eux mêmes ces derniers pouvant êtres disons “un peu aidés ” par des humains croyant dominer habilement la situation,laquelle situation, patatras, les engloutis un peu plus tard .
Même chose pour la domination financière et le cas de (Wolfowitz,la fesse & le népotisme) l’illustre au mieux
Il me semble que je ne suis pas extrêmement éloigné ainsi de votre analyse ?
Cordialement
geo
16/04/2007
Du récent livre de messieurs ramine Kamrane et frédéric Tellier « iran: les coulisses dun totalitarisme », jextrais ceci :
Les Etats-Unis, dont la position mondiale autant que régio-
nale a été fortement ébranlée depuis le 11 septembre 2001,
cherchent comme toujours à résoudre le problème iranien. Ils
ont à leur disposition les deux options classiques. Celle de
“contenir” la RII (Révolution Islamique Iranienne), en d’autres termes l’emprisonner dans un système équilibré qui lui interdirait toute expansion. Ou celle de la “transformer” ou plus précisément de changer son régime
politique. Ces options constituent les deux pôles d’une action
qui penche d’un côté vers la diplomatie et de l’autre vers l’enga-
gement militaire. Mais dans les faits la première solution paraît
non réalisable et la seconde interdite à l’Amérique.
Une manuvre diplomatique qui viserait à contenir la RII
semble avoir peu de chance, et ce pour deux raisons. D’abord
parce que la position de la RII a été renforcée et que sa stabilité
est devenue nécessaire (sinon vitale) pour une région rendue
instable par l’action intempestive des Américains. Cette stabilité
est d’ailleurs devenue de plus en plus nécessaire aux Américains
qui, faute de relais stabilisateur, auraient le plus grand mal à se
dégager des théâtres d’opérations sur lesquels ils sont engagés
dans la région. En outre, et sauf dans le cas d’un changement
de régime, une évolution radicale de la politique étrangère isla-
miste paraît très improbable. Elle est guidée par l’étoile polaire
de l’idéologie et, bien qu’elle puisse tergiverser, celle-ci ne perd
jamais le nord.
Mais un changement de régime initié par les États-Unis ne
semble pas pouvoir se produire sans une intervention militaire
d’envergure, une invasion en bonne et due forme qui paraît à
son tour matériellement impossible. Qui plus est, en cas d’inva-
sion un renforcement du régime (comme dans le cadre de la
guerre Iran/Irak) semble l’issue la plus probable. Le blocage
s’exerce donc à deux niveaux.
Les Iraniens de leur côté sont naturellement conscients des
problèmes créés par le régime islamiste et cherchent à les
résoudre avec les moyens dont ils disposent. Deux types de
solutions s’imposent à eux : à crédit et au comptant. Ceux qui
évitent de prendre en compte le problème du régime politique
penchent vers une résolution graduelle et progressive des pro-
Blèmes.
( ..)
La seconde solution est celle d’un changement de régime conçu
et réalisé en tant que tel et non pas déguisé en une succession
de petites rectifications plus ou moins imperceptibles censées
finir par dessiner une nouvelle configuration politique.
Fait fondamental, les Iraniens, contrairement aux puissances
étrangères et en particulier aux États-Unis, sont les seuls capables
d’imposer des changements sur la scène politique de leur pays. Ce
qui fait qu’aucun effort visant la chute du régime islamiste ne
pourrait faire abstraction de leur rôle déterminant et que toute
action commise dans ce sens doit viser à les aider plus qu’à les
guider. Le problème est que le choix de l’alternative à l’isla-
misme ne fait pas l’unanimité. La panoplie des régimes poli-
tiques leur propose deux choix. L’autoritarisme, qui semble
avoir la préférence des Américains car il permettrait une réinté-
gration de l’Iran dans la sphère d’influence de ce pays. Pour les
Iraniens eux-mêmes la démocratie serait en toute logique la
solution désirée. Cela fait un siècle déjà qu’ils cherchent à l’ins-
taurer dans leur pays. Toute coordination semble donc souffrir
de cette contradiction qui fait même que les efforts des deux
adversaires de la RII s’annulent mutuellement. Tant que les
Etats-Unis n’accepteront pas une réelle reconnaissance de l’in-
dépendance iranienne et qu’ils tenteront d’attaquer le pouvoir
islamiste dans les domaines où celui-ci peut obtenir le soutien
de la population, ils ne pourront obtenir gain de cause, ils
seront incapables de gagner la confiance des Iraniens et donc
d’influer efficacement sur le destin du régime islamiste. Le
peuple d’Iran est non seulement l’enjeu de la lutte que se livrent
l’islamisme et l’Amérique, mais aussi l’acteur principal de cette
lutte, le vrai détenteur de la solution définitive, partant de la
seule solution satisfaisante. Sans sa décision rien ne saurait être
tranché et une grande part de l’avenir politique de l’Iran et de la
région dépend de la reconnaissance de ce point par Washington.
Lambrechts Francis
16/04/2007
... Selon le site d’informations en ligne Salon, “elles sont très nombreuses à être victimes de viol de la part de leur collègues hommes et ne peuvent pas faire confiance à la hiérarchie militaire pour les protéger”.
Le phénomène est si répandu que les officiers leur demandent instamment de ne jamais se rendre seules aux toilettes ni aux douches et encore moins de sortir la nuit non accompagnées.
... Elles sont plus de 160 000 à servir ou avoir servi sous le drapeau américain en Irak, en Afghanistan et dans l’ensemble du Moyen Orient depuis 2003, soit une femme pour sept soldats. Et contrairement aux autres guerres ces femmes sont vraiment sur le front. En dépit des risques qu’elles prennent, elles sont toujours considérées comme des êtres inférieurs, des jouets sexuels par leurs collègues masculins.
http://www.salon.com/mwt/broadsheet/2007/03/19/women_in_iraq/index.html?source=rss More on women soldiers, rape and Iraq
http://salon.com/news/feature/2007/03/07/women_in_military/index.html The private war of women soldiers
Jean-Claude HENRY
16/04/2007
A lire à propos des démissions de scsientifiques au G.I.E.C.
http://www.agriculture-environnement.fr/spip/ae_article.php3?id_article=59
Erem
16/04/2007
Je vous cite :
Une fois pour toutes : il ny a pas de complot. Il y a une machine. Les êtres humains, tous les êtres humains se débattent dans ses rouages. Ils sont alors piteusement humains.)
Et plus bas:
Lentreprise américaniste daprès 9/11, les rêves de (re)conquête du monde (faire lempire US, c’est-à-dire refaire lempire sur lequel le soleil ne se couche jamais
Je ne suis pas d’accord !
Quelque soit la façon dont on appelle cela : les actions , les décisions qui ont été prises, pour la (re) conquête du monde etc… il à bien fallu que des gens au pouvoir ou “dans ses allées” se mettent d’accord, programment ,organisent ,mettent en place les moyens d’un plus grand pouvoir ,les moyens de leur buts. Et parmi ces moyens de terribles réductions des libertés, et le déclenchement de guerres.
Alors que vous ne vouliez pas le nommer “complot” c’est votre choix et aussi votre droit le plus strict bien sûr.
Et j’admets et comprends aussi (c’est si je comprends le sens de votre billet de ce jour )que dans le jeu des grands acteurs de cette entreprise d’américanisation du monde, il y a une large part d’entrainement du système lui même ,ils sont pris dans la vague du système en folie “qu’ils accompagnent et quils stimulent,” mais vague qui aussi “les emporte” . Et qui emporte tout les autres de par le monde chacun à sa petite échelle , les acteurs plus petits
Mais “au fond peu importe le nom qu’on donne à tout cela “finalement nous sommes je crois, d’accord pour le” constat des effets” produits
Cependant plus particulèrement dans le coup de tonnerre inaugural du siècle, d’un de ces moments décisifs de l’Histoire , la mise en condition des foules le 9/11, je le répète des décisions on certainement été prises,et pas au grand jour !. et la démocratie a été ce jour là plus ou mois subvertie,(plutôt plus que moins d’ailleurs)
C’est le fruit du système peut-être, mais en même temps c’est bien selon moi des “volontés” en action
Alors même si le mot “complot est mal vu en ce moment et et pour un temps encore (ceci pour des raisons complexes et longues à développer,disons en résumé “la mode veut que ce soit mal vu “) , il n’en sera peut-êre pas toujours ainsi ? Le vent tournera peut être ?
Roberto
15/04/2007
Le plus incroyable de l’article de Hutton (un classique du: “les anglosaxons sont les meilleurs et la France est foutue” de la presse anglophone) c’est…les reactions des lecteurs…non seulement la vaste majorité d’entre eux pensent que ces elections seront fondamentales poour l’Europe et l’Occident sinon que voir ecrit “la France est un pllier de l’occident” para un anglais (et c’est seulement un exemple) demontre bien que en fait beaucoup de personnes sont, outre amnche, jalouse de la “liberté” d’action des français au niveau du patriotisme, du debat politique et l’idée de la “Nation”. Tout cela ils le comparent a la mediocrité incroyable des special relationships…
geo
15/04/2007
les arguments de JC henry sont exposés et détaillés par claude allègre qui renvoie a une étude franco-américaine publiée dans “science” du 14 04 03 pour l’inversion de causalité co2 température.
D’autres points critiques sont examinés.
p r le baleur
14/04/2007
Il faut quand même admettre, on attendait d’un chef de file neocon de cette dimension une sortie plus glorieuse… On l’a toujours présenté comme un maître intellectuel, parfois le véritable cerveau de GW Bush (bless him).
Ceci dit, il n’est pas encore sorti. Il est en train de réfléchir. Il peut encore nous montrer l’étendue de son vaste esprit! Ou alors -plus probable-, il est un archétype de ces nombreux leaders politiques de notre époque: entièrement fabriqué à coup de campagnes de presse et d’agences de communication.
Au demeurant, ce qui interpelle dans cette histoire, c’est le paradoxe de la psychologie neocon. Et là je rejoins notre très-apprécié rédacteur: c’est proprement fascinant!
Qu’on en juge:
1- Comme les USA disposent d’une puissance de feu militaire incomparable, Wolfowitz dispose des énormes ressources financières de la Banque Mondiale. La volonté de puissance alliée à la peur d’être blessé, battu les conduit à accumuler les moyens de se protéger. Il faut dire qu’ils ne peuvent gagner, car leur ennemi mortel se situe dans leur pensée dévoyée. Rien ne peut leur résister, sauf eux-mêmes.
On pourrait dire: pourquoi les USA ne détruisent-ils pas TOUT le Moyen-Orient (sauf Israel). Pourquoi Wolfowitz ne fait-il pas assassiner les gens qui cherchent à lui nuire. Ceci nous conduit à la seconde partie de notre proposition, à savoir:
2- Les USA pensent qu’ils sont GENTILS. S’ils massacrent quelques centaines de milliers d’Iraqis, il ne faut pas que celà se sache, car c’est mal. Des bombes atomiques sur les résistants Musulmans, celà se verrait. Par conséquent, ce serait VRAIMENT mal PARCE QUE le monde le saurait. Il y a là une totale perversion de la pensée, qui permet d’expliquer tout le reste de la psychologie neocon. Tant il est vrai que le mouvement neocon, c’est les nazis PLUS l’hypocrisie.
De même, Wolfowitz ne peut faire tuer les gens qui se font un plaisir de lui savonner la planche. Ce n’est certainement pas l’envie qui lui en manque. Mais celà se saurait, donc ce serait mal.
Au second degré, la chose a un côté presque réjouissant, car celà démontre de façon éclatante que malgré tout, la junte américaniste est formée d’individus qui n’ont pas encore déserté toute conscience morale… Mais quand le monde apprendra l’étendue de leurs crimes, il auront du mal à trouver un endroit où se cacher. Les cavernes d’Afghanistan, peut-être?
Jean-Philippe Immarigeon
14/04/2007
Mon cher Philippe Grasset,
C’est la pensée fermée US. Il y a le modèle, le déterminisme, le process managérial qui ne peut que marcher. Et puis le “unwilling participant”, “reluctant participant”, ce malotru qui ne fit jamais ce qu’on attend de lui, comme écrivait Marc Bloch dans “L’étrange défaite”, cet Irakien dont les généraux US ne tolèrent pas qu’il ne se contente pas d’opposer à l’occupation le seul silence de la mer, comme je l’écrivais dans “American parano”, et qui, de ce fait, n’est qu’un barbare.
Mais le modèle concocté par la Rand, lui, doit marcher. C’est génétique, dirait Sarko.
C’est comme la globalisation : 2 milliards d’individus sous le seuil de pauvreté, c’est le signe de son éclatant succès. On croyait avoir tout vu avec le communisme stalinien, mais on apprend encore avec l’idéologisme américain.
Je signalais par exemple déjà ce ton outré de certains journalistes scandalisé que les insurgés irakiens attaquent les convois isolés, de nuit et en se repliant immédiatement, et non, comme on doit toujours l’enseigner à West Point, de jour, avec les soleil dans les yeux et plantés au beau milieu de l’autoroute face au convoi US, et attendant l’arrivée des hélicoptères de la First Cav, ces nouveaux carabiniers d’Offenbach.
Il n’y a rien à faire, on ne refera pas l’Amérique. Il faut faire avec… ou sans.
Bien à vous.
Jean-Philippe Immarigeon
14/04/2007
Comme le ridicule ne suffit pas à tuer, je me permets de vous renvoyer à une article d’un ton un peu inhabituel sur mon blog “American parano”, intitulé “Les néocons et leur bite”. Excusez, mais on peut se faire plaisir, surtout lorsque le sujet s’y prète. C’est la seule réponse adéquate au minable qui exigeait en 2003 que la France soit sanctionnée (http://americanparano.blog.fr).
Wolfowitz est pitoyable. Il présente ses excuses pour cette histoire, mais pas pour la guerre dIrak dont il fut un des principaux inspirateurs. Il avoue son incompétence comme banquier, mais pas comme idéologue et “va-t-en guerre” depuis plus de 10 ans. Leo Strauss et Allan Bloom doivent se retourner dans leurs tombes d’avoir de si rachitiques épigones parmi les néocons.
Il me semble donc que ce qui est consternant dans la crise que nous vivons n’est pas tant la menace assez fantasmatique qui pèse sur l’Occident, que la nullité absolue et abyssale de ceux qui sont censés y faire face. Et qu’il va bien falloir avoir peur un jour, non d’un risque fondamentaliste démesurément exagéré, mais de l’effondrement de nos propres structures. Le pauvre Paul en est un des nombreux prodromes.
Bien à vous.
Jean-Claude HENRY
14/04/2007
Les opposants à la théorie du “global warming” commencent à s’exprimer dans la presse, mais c’est en Allemagne.
http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article.php3?id_article=2718
Stassen
13/04/2007
Turks leger dreigt met inval in Irak
Turkije vreest de vorming van een Koerdische staat in Irak. Dat zou het separatisme kunnen aanwakkeren bij de Turkse Koerden.
Van onze correspondent
in Turkije
Erdal Balci
De Turkse voorzitter van de Generale Staf, Yasar Buyukanit, sprak gisteren op een persconferentie duidelijke taal: ,,Het Turkse leger moet Noord-Irak binnenvallen., De generaal onderbouwde zijn stelling op het feit dat de separatistische PKK zich te gemakkelijk beweegt in het Koerdische gebied in Irak. Maar de Turkse publieke opinie weet dat het gaat om de oprichting van een Koerdische staat in Irak. De Turkse militairen willen dat koste wat het kost tegenhouden.
Een onafhankelijke Koerdische staat is voor Turken uit den boze. De vrees is dat de Koerdische minderheid in eigen land op den duur aansluiting zal willen bij die staat. Het zuidoosten van Turkije, dat enkel bevolkt wordt door Koerden, grenst aan het Koerdische gebied in Irak. Verder wil Turkije dat de oliestaat Kirkoek in Noord-Irak niet in Koerdische handen komt. Volgens de Turken is deze stad van origine een Turkse stad vanwege de Turkmenen die er wonen.
Op de persconferentie liet Buyukanit weten de ontwikkelingen van de Koerden in Irak op de voet te volgen. De generaal zei: ,,Wanneer je op het vliegveld van Sulaymaniyah komt, zie je de Koerdische vlag en niet de vlag van Irak. Ze hebben hun eigen centrale bank gesticht en drukken hun eigen geld. Het lijkt me duidelijk waar ze mee bezig zijn.,
Het Turkse leger heeft in het verleden vaker invallen gedaan in Noord-Irak om te vechten tegen PKK-militanten. Maar de huidige realiteit is dat Irak onder het bewind van de Verenigde Staten staat en dat een inval in Irak er dus op neerkomt dat Turkse militairen tegen het Amerikaanse leger komen te staan. Om deze reden was de Turkse regering terughoudend om actie te laten ondernemen in Noord-Irak.
De hoogste Turkse generaal heeft wel gezegd dat voor een inval in Irak het Turkse parlement een besluit dient te nemen. Maar na deze uitspraken van Buyukanit lijkt het er op dat de Turkse regering moeilijk een stap terug kan zetten. De meerderheid van de Turken roept al langer om actie in Noord-Irak. Een stap terug van de regerende AK-partij kan er op neerkomen dat de regerende AK-partij afgestraft wordt bij de algemene verkiezingen die in het najaar worden gehouden.
Yasar Buyukanit weet zich nu helemaal gesterkt door de Turkse publieke opinie na de enorme Turkse woede om de uitlatingen van de Noord-Iraakse leider Masud Barzani. Barzani zei in een interview dat Turkije zich niet in de binnenlandse kwesties van Irak mag mengen. ,,Anders mengen wij ons ook in de kwesties van Turkije waar dertig miljoen Koerden wonen’‘, zei Barzani.
De Turkse premier Tayyip Erdogan heeft na dat interview gezegd dat Barzani zich stil moet houden, want dat zij anders wel methoden kennen om hem stil te krijgen.
Van onze correspondent Erdal Balci
http://www.standaard.be/Artikel/Detail.aspx?artikelid=4F1AQSSM#
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Biden Says Bush’s Iraq Policy Doomed
By Dan Balz and Chris Cillizza
Washington Post Staff Writers
Wednesday, April 11, 2007; 5:25 PM
Delaware Sen. Joseph R. Biden Jr. (D) said today that the Bush Administration’s surge strategy in Iraq is doomed to fail and criticized Army General David Petraeus for offering what he called an overly optimistic assessment of the situation on the ground.
Biden, in an attempt to distinguish himself from the crowded Democratic presidential field, also asserted that none of his principal rivals for the nomination has offered a viable plan for success in Iraq.
Biden’s critical assessment came hours after Arizona Sen. John McCain (R) defended the administration’s strategy and chastised Democrats for not giving Petraeus and U.S. military forces enough time to make it work.
Biden paraphrased comments made by Petraeus several years ago that “there comes a moment in an invasion where you have a brief opportunity to set things straight and then it turns into an occupation,” adding that “He was right then, he’s wrong now.”
Biden made his comments during an interview at the studios of washingtonpost.com as a guest on “PostTalk”—a new, regular video feature that provides interviews with presidential candidates, politicians and other newsmakers.
In addition to Iraq, Biden talked candidly about his own presidential prospects against high-profile Democratic candidates including Sens. Hillary Rodham Clinton (N.Y.) and Barack Obama (Ill.)
Acknowledging that he trails the frontrunners badly in money raised, Biden said he believes he will have plenty of cash to compete in the four early states—caucuses in Iowa and Nevada and primaries in New Hampshire and South Carolina.
Biden, the chairman of the Senate Foreign Relations Committee, said his path to victory includes finishing in the top three in Iowa’s Jan. 14 caucus, a strong showing in New Hampshire and a victory in South Carolina where he has focused considerable time and energy.
Biden, who has appeared regularly on Don Imus’ radio show, said he would condition future appearances on a change the tone of the program. He added that the attention Imus’ racially charged remarks about the Rutgers University women’s basketball team have received could have a positive effect on the discussions of race and gender in the public sphere.
But it was Iraq where Biden was most strident, insisting that advocates of President Bush’s strategy for reducing violence and killings in Iraq—most notably McCain—had no plan beyond adding more troops. “Assume the surge worked, then what?” asked Biden. “Stay there forever? If you don’t stay there forever, what’s the political solution?”
He also reiterated his belief that those—including many within his own party—who believe that a centralized democratic Iraqi government will emerge are flat wrong. “Not possible,” Biden said. Biden has long advocated a proposal that would split Iraq into three sections occupied by the Sunnis, Shias and Kurds, respectively.
“You separate the parties, giving them breathing room within a defined central government,” Biden said. “That’s the only thing that’s going to work.”
Biden predicted that Bush “will pay a heavy price” if he vetoes legislation approved by Democratic majorities in the House and the Senate that sets a firm timetable for withdrawal of American troops from Iraq.
Although Bush will not appear on the ballot in 2008, Biden noted that he could well face a rebellion among the 21 Republican Senators up for re-election in 2008.
“Does anyone think [they] are going to stick with this president’s plan without any target date to get out of Iraq, without a fundamental change in strategy?” Biden asked. “I think not.”
On Iran, Biden cast doubt on claims made by that country’s government that it currently has 3,000 centrifuges to produce uranium, but criticized the Bush Administration for its failure to engage what he called America’s “strongest ally as it relates to Iran: the Iranian people.”
Nearly two decades after he first ran for president in 1988, Biden admitted that much has changed. “Before I was the guy who could turn on crowds, the guy with charisma,” said Biden. “Now I’m the old guy who’s qualified.”
Biden also noted that in his first run for president he was the financial frontrunner, a very different circumstance in which he currently finds himself. He said that the wide financial gap between him and financial frontrunners like Clinton and Obama complicates his effort among party insiders to gather the $20 million to $30 million he believes he needs to be competitive for the nomination. The solution? “You have got to go out and find people who are not betters,” Biden explained. “You’ve got to go out and find people who really are focused on who they think can be the best president.”
As for Imus’ remark regarding the Rutgers women’s basketball team and the controversy that has ensued, Biden said he would not appear again on the program unless Imus “fundamentally alters the composition” of the show.
But, Biden added, he believed there was a real chance for good to come out of the situation. “No matter what happens to Don Imus, the entire character of the discussion about race and gender in the mainstream media is going to change for the better,” he predicted.
Ursulon
13/04/2007
Etonnante chronique d’Alexandre Adler sur France Culture le matin de ce 13 avril.
Le chroniqueur, pourtant en général tout à fait “mainstream” et pro-américain, présente une analyse étonnamment proche de celle de dedefensa au sujet de la nouvelle crise des antimissiles en Europe et de ses implications.
Pour écouter :
http://www.radiofrance.fr/listen.php?file=/chaines/france-culture/chroniques2/adler/adler_20070413.ra
Bien cordialement.
Eurasiste
13/04/2007
Le nucléaire de retour en Europe:
http://www.pinr.com/report.php?ac=view_report&report_id=640&language_id=1
Bonnes nouvelles pour la France et pour l’Europe-puissance de demain.
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