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Et les derniers commentaires de votre ami le bouffon apatride ?
PARIS (AFP) — Le président Nicolas Sarkozy estime que “le danger d’une guerre existe” avec l’Iran, faisant valoir qu’Israël pourrait juger sa sécurité “vraiment menacée” par le programme nucléaire de Téhéran, dans un entretien à paraître jeudi dans le Nouvel observateur.
Mentionner le Mossad, c’est bien ; dire et redire l’évidence, c’est-à-dire que le premier acteur de ces inquiétants soubressauts est Israël, puissance nucléaire illégale, ce serait mieux.

9 déc 2007 Keith Olbermann : Bush, menteur pathologique ou suprême imbécile ? http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1490

Le rapport des agences de renseignement US apporte un démenti massif à ceux - de part et d’autre de l’Atlantique - qui tentaient de préparer les opinions à un scénario à l’irakienne dont la nouvelle cible serait l’Iran… Pourquoi certains dirigeants occidentaux, au premier rang desquels le président Bush, ont-ils continué à agiter une menace qui s’avère inexistante ?

... était-ce, Monsieur, pour effrayer les américains ?

... Aujourd’hui, comme ce remarquable dernier méfait historique en date le prouve, il est évident que Dick Cheney est le ventriloque de ce président, ou tout au moins le croit-il… M. Cheney a usurpé vos pouvoirs présidentiels, vous a mis à l’écart du circuit des informations, et vous a entraîné vers un style de présidence sans précédent, où les faits sont optionnels, ou les services de renseignements valent moins que l’intuition, et où le commis fait tourner la boutique.

Le problème, Monsieur, c’est que le commis vous vole et vole le pays.

... Nous pourrions peut-être considérer ce président comme hors-jeu, voir en lui une marionnette ou un idiot.
Mais l’étude de la transformation de son vocabulaire sur l’Iran prouve que même s’il n’y excelle pas, il est lui-même un manipulateur, abusant machiavéliquement de la crédulité de ceux qui l’écoutent.
Le vocabulaire utilisé par Bush a été analysé par Dan Froomkin sur le site web du Washington Post.
C’est stupéfiant.

... Vous avez continué à hurler des menaces au téléphone pendant près de quatre mois après que le gars à l’autre bout du fil avait raccroché.
Vous êtes, M. Bush, un fieffé menteur.

Et plus encore, vous nous avez appris que John Bolton et Norman Podhoretz et les éditorialistes du Wall Street Journal sont aussi de fieffés menteurs…

Et au lieu de partager ces bonnes nouvelles avec le peuple, dont vous avez de toute évidence oublié que vous le représentez, vous avez uniquement subtilement adapté votre façon de terroriser ce peuple, pour couvrir légalement vos arrières.

White House press secretary admits she didn’t know what Cuban Missile Crisis was

John Byrne
Raw Story
Tuesday December 11, 2007

History has a way of repeating itself.

White House press secretary Dana Perino has been front and center of the White House’s push to continue to label Iran a rogue state for its pursuit of uranium enrichment technology.

This comes against the backdrop of a new intelligence estimate positing that the Islamic state abandoned its nuclear weapons in 2003.

Turns out she doesn’t know quite so much about nuclear weapons as she supposes. And we’re not talking about Iran.

Appearing on National Public Radio’s quiz show, “Wait, Wait ... Don’t Tell Me,” this weekend, Perino admitted a story she’d previously only shared in private: When a reporter asked her a question during a White House briefing in which he referred to the Cuban Missile Crisis—she didn’t know what it was.

“I was panicked a bit because I really don’t know about . . . the Cuban Missile Crisis,” said Perino, who at 35 was born about a decade after the 1962 U.S.-Soviet nuclear showdown. “It had to do with Cuba and missiles, I’m pretty sure.”

The exchange was first noted in the Washington Post.

“I came home and I asked my husband,” she said on air. “I said, ‘Wasn’t that like the Bay of Pigs thing?’ And he said, ‘Oh, Dana.’ “

Perino was referring to the White House briefing held on October 26, when a reporter asked her, “Do you want to address the remarks by President Putin, who said the United States setting up a missile defense shield in Eastern Europe was like the Soviet Union putting missiles in Cuba, setting up a Cuban missile crisis?”

“Well, I think that the historical comparison is not—does not exactly work,” Perino had responded.

http://www.solidariteetprogres.org/spip/sp_article.php3?id_article=3372

En complément de votre propre analyse sur le complot contre Roosevelt.

Un texte de Richard Armitage ; la liste de tout ce qu’il fallait faire et ne pas faire et qu’on n’a pas fait et fait.

http://www.atimes.com/atimes/South_Asia/IL12Df01.html

une élection et hop ! on redevient un empire, mais modeste.

Un texte excellent d’Uri Avnery : “How They Stole the Bomb From Us”

http://www.counterpunch.org/avnery12102007.html

Brillante analyse et sans doute très proche de la réalité ! Cependant, au risque de tomber un peu dans le même travers, vous oubliez une facette déterminante de ces événements : les liens avec l’économie. Car nous sommes aussi et peut-être surtout en présence d’un système, - nommons-le « capitalisme », peu importent ici les nuances -, dont la logique est d’abord sa propre survie qui passe par une croissance perpétuelle, de par sa nature-même. Et les acteurs de ce système font quasi-mécaniquement tout leur possible pour alimenter cette dynamique, puisque leur propre survie en tant qu’acteurs (position sociale, pouvoir…) en dépend directement.
A l’appui, on peut remarquer les liens très directs et très étroits des Bush et de leurs proches, comme Cheney (Halliburton) ou Rice (Chevron) et sans doute bien d’autres, avec l’industrie pétrolière, l’une des bases vitales de l’industrie tout court (transport, agro-alimentaire, chimie, etc.). Il n’est donc pas étonnant d’une part que leur « politique » soit d’abord orientée par l’intérêt de ces groupes (garantir la sécurité et la pérennité de l’approvisionnement en matière première, le pétrole, au moindre coût pour les groupes eux-mêmes) et d’autre part qu’ils utilisent pour parvenir à leur fins les méthodes qu’ils utilisaient déjà lorsqu’ils étaient à leur tête. Celles de la publicité dont l’objet a toujours été la création, la diffusion et l’entretien d’une vision d’un monde idéal résumée par l’expression « american way of life ». C’est bien entendu sur ce terrain que l’on va construire « la menace » que l’on s’emploiera à « conjurer » (en envahissant l’Iran, peu importe la réalité de son programme nucléaire).

Petit texte qui montre qu’il n’y a en fait rien de neuf à l’Ouest :
« Si nous comprenons les mécanismes et les mobiles propres au fonctionnement de l’esprit de groupe, il devient possible de contrôler et d’embrigader les masses selon notre volonté et sans qu’elles en prennent conscience. La manipulation consciente et intelligente des habitudes et des opinions organisées des masses est un élément important dans une société démocratique. Ce mécanisme invisible de la société constitue un gouvernement invisible qui est le véritable pouvoir dirigeant de notre pays. Ce sont les minorités intelligentes qui se doivent de faire un usage systématique et continu de la propagande. »
Edward Bernays, Propaganda, New York (1928)

Tragedy of the Ridiculous White House

The Coup Against Bush and Cheney

By ALEXANDER COCKBURN

The one thing a president cannot afford to be is ridiculous. This week George Bush lurched into that fatal category and into the true twilight of his presidency, festooned with all the traditional discomfitures. Senior aides and close advisors parley with literary agents and find compelling reason to quit the White House and spend more time with their families. In public even the First Lady seems to edge away from her stricken mate.

The latest, fatal instrument of Bush’s public humiliation is the National Intelligence Estimate proclaiming in its unclassified version that Iran stopped trying to build a nuclear weapon in 2003, thus deliberately, with humiliating clarity contradicting Bush and Cheney’s unending invocation of the Iranian nuclear threat. For months the blathersphere has quivered with predictions of a coup here in the US coinciding with an attack on Iran. The bit they got wrong was that their supposed perps turned out to be on the receiving end and the coup was aimed at preventing such an attack.

Now, in theory an NIE represents the objective consensus of 16 US intelligence agencies on matters of national security. In practice it is a useful guide to how a bunch of bureaucratic knife-fighters assess the balance of forces in Washington.

In 2002 Bush and Cheney were strong enough to ram their dire assessments of Iraq’s WMDs into the infamous October, 2002 NIE that began with the assertion that “We judge that Iraq has continued its weapons of mass destruction (WMD) programs … if left unchecked, it probably will have a nuclear weapon during this decade.” The 2002 NIE gave this prediction a “high confidence” rating, while appending a dissent from the State Department’s Intelligence Bureau.

The cover story for the recently released NIE on Iran, with its u-turn on previous assessments, is that new information suddenly became available. In practice this means that in the late summer senior intelligence officials figured the consensus in Washington and Wall Street Iran against an attack on Iran was powerful enough for them to lower the boom on the neo-cons. The latter have now retreated in disarray to their bunkers at the Weekly Standard and the National Review for a last stand, bellowing that it’s a filthy plot by peaceniks in the State Department. Actually, it is, in part, exactly that. It strikes at the neo-cons and it strikes at Israel, which has staked much on firing the US to attack Iran.
“It’s no secret,” snarled the National Review “that careerists at the CIA and State have been less interested in implementing the president’s policies on Iran, Iraq, and North Korea than in sabotaging them at every opportunity.”

The Wall Street Journal’s nutty editorial page went further, fingering ‘hyper-partisan anti-Bush officials’ including Tom Fingar, formerly of the State Department’s Bureau of Intelligence and Research as drafters of the treacherous NIE.

Humiliated by the NIE which flatly contradicted all his recent claims about Iran’s rush for nuclear weapons, Bush flailed away in his Tuesday press conference, eliciting contempt as he claimed he’d only just become aware of the NIE. “If that’s true,” Senator Joe Biden declared, “ he has the most incompetent staff in modern American history and he’s one of the most incompetent presidents in modern American history.”

Only the former CIA spook, Bob Baer – model for George Clooney Jr’s CIA role in the film Syriana—tried to give Bush a better role than mere dupe and fall guy, claiming that Bush himself had pushed for the NIE to go public. Motive? To head off an attack on Iran, which would undercut any American successes in Iraq. One can imagine one of America’s more Macchiavelian presidents doing this, like FDR or LBJ, but Bush?

The only ray of comfort for the president was that Hillary Clinton chose the start of the week to make herself equally ridiculous, if not more so. As she slipped behind Barrack Obama in the polls in Iowa, her campaign issued a press release on December 3 designed to paint Obama as a man consumed by ruthless, lifelong ambition: “In kindergarten, Senator Obama wrote an essay titled ‘I Want to Become President.’ “Iis Darmawan, 63, Senator Obama’s kindergarten teacher, remembers him as an exceptionally tall and curly haired child who quickly picked up the local language and had sharp math skills. He wrote an essay titled, ‘I Want To Become President,’ the teacher said.”
In kindergarten! As the Clinton campaign might say, echoing St Ignatius of Loyola, “Give me the child until he is seven, and we’ll do a good smear job on him.”

Du côté de chez Mme. Defarge
Paris Diary (part 2)

“This is France, not North Korea,” snarled a bland-looking Frenchman after I’d pointed out to him that we were in the rather dingy non-smoking section of La Sancerre, a modest little brasserie in the Marais. Still, he put down his lighter and Marlboros. Since I was a three-pack a day man until I went cold turkey on my fortieth birthday I could feel his rage. An hour later I was in the Conciergerie and transported back to the heyday of the Committee of Public Safety, when the status of France, in the eyes of its enemies across the Channel and the Rhine, made the land of Kim Jong Il look as tame as the Democrats do in Congress in Year 7 of Bush time.

The Conciergerie is at the west end of the Ile de la Cite, where the cathedral of Notre Dame stands. Part of the Palais de Justice, it was most famously where suspects were taken during the French Revolution. In the early years following the fall of the Bastille in 1789, you had a sporting chance of walking out of the Conciergerie with head and shoulders still connected. A notice on the stone wall next to a bust of Robespierre said that in the Revolution’s first year only a third of the accused were found guilty. The pace really picked up after the establishment in the spring of 1793 of the Revolutionary Tribunal and the installation of public prosecutor Antoine Fouquier-Tinville who bustled well over a thousand into eternal sleep (“Death is nothing but eternal sleep” was posted in all cemetaries in the revolutionary period), including Marie Antoinette, Danton, Hebert and Robespierre before the blade fell on his own neck in May 1795.

These days the disneyfication of historical sites proceeds in lockstep with the construction of those worldwide boondoggles par excellence, “visitor centers” and “heritage” facilities. Not so in the Conciergerie, a heavy place. You can imagine being hauled in, dumped in a cell along with a passel of Viscomtes and Ducs, given your minute in court and not long thereafter taken to the door — there it was right in front of my nose — behind which was a horse harnessed to the tumbril, with Madam Defarge and her knitting crew waiting for you in the front row where the guillotine stood in what is now the Place de la Concorde, near the Crillon Bar.

It was a cold day in Brumaire when I visited the Conciergerie and riding on the Métro shortly thereafter the train went through a station called Guy Môquet. At one end of the platform there were vases of flowers forming a little shrine to young Môquet, the seventeen-year member of a group of twenty-seven Communists in the French resistance who were shot by the Nazis on October 22, 1941, as reprisal for the killing of a senior German officer. Before he was shot Môquet wrote a famous letter to his parents and brother, saying he was ready to die, having “done his best to follow the way that you have laid out for me” (his father was a Communist deputy) and concluding “[I] kiss you with all this child’s heart of mine. Be brave!”

Since his death Môquet has been prominent in the martyrology of the Resistance. This October President Sarkozy said Guy’s last letter should be read out in every school every October 22, as a way of reminding youth of high ideals. Leftist teachers and old Communists reacted harshly, saying Sarkozy was an opportunist and a hypocrite and how did this fit with his schemes to curb immigration. Sarkozy cancelled plans to read out Môquet’s letter at a school. Who knows what his real motives were? He says he chokes up every time he reads the letter and maybe he does. His wife was about to leave him and maybe he was trying to change the subject in advance.

Force any young person listen to an uplifting letter once a year and you reap negation. If Sarkozy had wanted to finish off the memory of Môquet, this is the way to do it. If he’d signed a law saying any minor caught mentioning Môquet’s name would be shot, he’d have perpetuated young Guy’s glory for decades to come.

Moral: let people think for themselves. when Enlightened Public Opinion required that Nobel Prize-winning geneticist James Watson’s lecture at the Science Museum in London be cancelled, no one spoke up on behalf of the prospective capacity audience to say their collective intelligence was acute enough to withstand Watson’s views on the different results obtained by Africans in IQ tests. No one pointed out the obvious—it seems such to me—which is that these IQ tests are devised By white Protestants. The answer should be to have Africans to devise tests based on their cultural assumptions.

It’s easy enough to adopt a high moral tone about a 79-year-old espouser of nutball eugenics, but another matter to take a whack at IQ tests, which were devised by upper-class eugenics fanatics at the start of the twentieth century. Le Monde ran a high-minded piece on “The Temptation of Racism” by Stephane Foucart on October 30 claiming that it was only with the advent of “science” that we learned that “humanity is one big family”. Such nonsense.

It was with the rise of “scientific method” that we got the skull measurers and the IQ testers and the genetic mountebanks telling us that various bits of humanity were genetic trash. Sarkozy wants DNA tests at the border post.

A few days after the Science Museum nixed Watson while insisting that “the Science Museum does not shy away from debating controversial topics” I stepped onto the Aerostar Train to London to speak at the “Battle of Ideas” conference at the Royal College of Art. I thought for a moment on the Aerostar that the old lady in the next seat, looking a bit like Madame Defarge, was actually Donald Rumsfeld in disguise, fleeing possible arrest and trial as a war criminal. But it seems he fled across the Rhine.

In London the organizers told me the Gore groupies had, without success, tried to get the RCA to ban the Battlers. These days, North Korea is everywhere.

Footnote: the Paris item first ran in the print edition of The Nation.

Bolton terms Iran all-clear a “quasi-coup”

Dec 8, 2007, 12:24 GMT

Hamburg - John Bolton, the hawkish former US ambassador to the United Nations, has used the term quasi-coup to describe a US intelligence all-clear on Iran, the German news magazine Der Spiegel said Saturday.

According to the German translation of his remarks in an interview, Bolton said: ‘This is politics under the guise of intelligence reporting.’

He was commenting on this week’s joint finding by 16 US intelligence agencies that Iran had apparently abandoned in 2003 its efforts to build the bomb. Bolton favours a confrontational approach to Iran.

He said the intelligence agencies were unhappy with the administration of US President George W Bush and were trying to influence it by their actions and analysis.

The surprise report was ‘a quasi-coup against the president’, said Bolton. The German transcript was released Saturday, two days before the magazine goes on sale.
© 2007 dpa - Deutsche Presse-Agentur

http://news.monstersandcritics.com/europe/news/article_1379513.php/Bolton_terms_Iran_all-clear_a_&quotquasi-coup%22

http://iraqwar.mirror-world.ru/article/150104

Les européens n’avaient donc aucune information de leur coté avec lesquelles comparer les rapports du renseignement américain?

Que les agences américaine aient plus de moyen soit, mais vue la manière dont les US ont instrumentalisé (pour rester sobre) le renseignement pour justifier leur guerre en irak, on eu pu croire que les européens allaient recouper un peu les infos avant de suivre Bush ce coup ci…

Alexandre Adler est probablement un lecteur de DeDefensa puisqu’il se réfère à la notion d’un “putsch” de la CIA pour l’infirmer. Selon lui, Bush est parfaitement en phase avec le rapport de la CIA (:-)):

“L’hypothèse bien soviétique d’un putsch de la CIA contre George Bush, qui aurait pour but de désarmer les faucons en période de fin de mandat présidentiel, n’est pas recevable. Ou plutôt le putsch a déjà eu lieu voici un an lorsque l’ancien patron de la CIA, Bob Gates, a remplacé Rumsfeld à la tête du Pentagone et que la prudence de Condi Rice a été confortée. C’est bien le président Bush qui parle à travers ses (seize) services de renseignements associés. Si nous faisons entrer dans la matrice deux équations supplémentaires, la probabilité d’une défaite des intégristes iraniens aux élections législatives prévues pour le printemps prochain, et la possibilité, de plus en plus réelle, d’une accalmie relative du terrorisme sunnite en Irak, nous avons une vue d’ensemble de la nouvelle stratégie américaine.”

http://www.lefigaro.fr/debats/2007/12/08/01005-20071208ARTFIG00112-le-tournant-iranien.php

Cordialement.

Robert Gates, un modéré selon De Defensa (voire un putschiste), vient de déclarer
\“que l\‘Iran est une menace pour le Moyen Orient\”.

De son côté le Ministre Iranien du pétrole, Gholam Hossein Nozari, assène que l\‘Iran a complètement cessé d\‘utiliser l\‘US Dollar comme moyen de paiement pour les transactions pétrolières.

Menacer le dollarUS comme monnaie obligatoire de réserve, c\‘est mieux qu\‘une tête nucléaire. Car malgré leur protestations, les roitelets du Golfe rêvent de faire la même chose.

La NIE, c\‘est trompeur, car les services de renseignements sont rarement dirigés par des colombes. Chez ces gens là, on ne veut pas le bonheur du monde, on n\‘empêche pas la guerre, on la fait.

Quel moment serait le plus imprévu pour l\‘ennemi que celui où nous ferions mine d\’être divisés ?

Bon mois de décembre chers amis.

Pour le journal “Le Monde” le rapport de la NIE “prouve” que l’Iran est dangereux… Premières tentatives de NIEr la réalité sur le dossier du nucléaire militaire iranien ?

“Attendue depuis plusieurs mois, la publication du rapport de la communauté américaine du renseignement sur le programme nucléaire iranien est, si l’on ose dire, une petite bombe, dont les effets politiques et diplomatiques vont être considérables. Mais ce rapport est en fait beaucoup plus inquiétant qu’il n’y paraît. etc etc

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-987053,0.html
“

Si j’ai bien suivi cette affaire, la publication du rapport de la NIE n’était pas “attendue” ? Sinon comment comprendre les menaces de l’administration Bush sur le nucléaire iranien ? En effet si la publication de ce rapport était prévue, Bush n’aurait pas prétendu que l’Iran poursuit son programme nucléaire militaire sachant qu’il allait être sèchement démenti.

Dans tous les cas, alors que la NIE affirme que l’Iran a arrêté son programme militaire nucléaire, l’article du “Le Monde”, écrit par un “chercheur”, Bruno Tertrais, auteur d’un livre “Iran, la prochaine guerre”, soutien pratiquement le contraire. Le Monde semble mieux renseigné que les services américains, ou certains prennent-ils leurs désirs pour la réalité ?

Avez vous déjà vu le film \\\“la digue\\\”? Ceci est l\‘histoire des villageois, qui, afin de sauver l\’économie et l\‘avenir de leur village, s\‘adonnent au diable et acceptent assassiner une petite innocente fillette de village. En échange, le diable leur construit une digue sur la rivière et place le corps de la petite fillette au cœur de la digue. Grâce à cette énorme construction, le village trouve une nouvelle identité et leurs affaires démarrent et le bonheur remplie leurs foyers mais le secret de crime reste dans l\‘inconscience des habitants et les auteurs du crime, y compris l\‘actuel maire du riche village, gardent le secret pendant des années et des années. Jusqu\’à ce que la sœur de la petite fille assassinée, revient dans son village natale accompagnée de sa fille qui ressemble étrangement à la fillette assassinée. Cette présence inattendue déstabilise le village tout entier et ... .

Je voudrais juste poser la question sur les motifs profonds de l\‘angoisse qui pousse notre civilisation dite moderne à s\‘aveugler sur la réalité et à préférer de demeurer dans le virtualisme (voir la position des EU sur la question iranienne après la publication de NIE). Oui le monde moderne et l\‘Occident en tant que porte drapeau de ce monde, ont commis un crime et ce crime est à l\‘origine de sa puissance politique et économique et assure sa continuité. Reconnaitre le crime est égale à la perte de sa légitimité c\‘est pourquoi on préfère cacher le secret et mentir et mentir. Ce n\‘est que cette inconscience et cette peur qui nous a poussé d\‘aller en Irak.

Le NIE est important parce que justement un des habitants, assez important, du village ouvre sa gueule et dévoile un petite fenêtre sur le grand secret.

On doit féliciter et soutenir cette révélation; c\‘est la seule et unique façon de se libérer de l\‘angoisse, il faut en parler, tous les médecins le disent…et ça soulage déjà un peu!

la vérité, ne l’a jamais faite triompher sur le mensonge et la fabrication de représentations mentales chez les absorbeurs de la com’ et de la pub.
Ceux-ci ne reçoivent des messages que sous formes de petits items sans lien logique entre eux et encore moins temporel.
Quand les petits morceaux de discours sollicitent de plus la pure émotion et de préférence l’indignation et l’humanitarisme bon marché, leur effet est ineffaçable;
(voir la légende des couveuses débranchées au Koweit démenties à maintes reprises et le public étasunien y accorde toujours foi).

Des sondages et des études d’opinion continuent de battre leur plein auprès des Étasuniens , les interrogeant sur leur perception d’une attaque imminente contre l’Iran.

Ainsi, le dispositif du NIE est surtout l’annonce claire à l’endroit de l’exécutif qu’une bonne partie de l’armée est prête à se mutiner.
Cette partie-là refuse de réaliser ce qui a été évité durand toutes les décennies de la guerre froide?..