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Des robots et des hommes

Article lié : Le sénateur Hagel avait averti Rice des dangers de l'indépendance du Kosovo – jamais eu de réponse

Ryan

  22/09/2008

“qui est la concentration des travers les plus indignes d’un être humain dans des positions d’autorité.” : le carrièrisme des hommes politiques favorise ce genre de personages. Sans tomber dans le “tous pourris”, les manoeuvres nécessaires pour atteindre le haut de la hiérarchie ne sont généralement pas la plus belle traduction des valeurs humanistes.

Les "médias dominant" en parleront-ils ?

Wilfried Pennetier

  22/09/2008

Le Pakistan tire sur 2 hélicoptères US
Source : AFP
22/09/2008 | Mise à jour : 09:04 | .
Des forces de sécurité du Pakistan ont ouvert le feu sur deux hélicoptères de combat américains qui avaient violé l’espace aérien pakistanais au-dessus des zones tribales frontalières avec Afghanistan, ont annoncé ce matin des responsables officiels.

L’incident, dont la date exacte n’a pas été précisée, a eu lieu près du village de Lwara Mundi, dans le district tribal du Waziristan du Nord, où l’armée pakistanaise se bat contre des combattants islamistes proches des talibans et d’Al-Qaïda.

Bush vice président de Sarah Palin ?

Francis Lambert

  21/09/2008

“Shock & awe” financier et ... tout le monde d’accord pour un coup d’état économique !
Le plan Paulson : un hold up massif sur les impôts, les plans sociaux et les infrastructures américaines.
La régulation version Bush : votre argent sinon la banqueroute ... encore mieux que le terrorisme !
Dick Cheney et les républicains au sauvetage de “big money”, des ultra-riches de la “junk economy”.
Le congrès démocrate applaudit le “parachute doré” des “serial dealers”.

L’administration Bush retire les mêmes bénéfices de la crise financière que de l’effondrement des “twins towers” en 2001.
Le racket légalisé et la suite comme en Russie :
Bush reconduit comme vice-président de Sarah Palin ?

"Financer la croissance". Mais quelle "croissance" ?

Article lié : La crise a tué le diktat

Ni ANDO

  21/09/2008

Henri Paulson appelle à transférer la charge du financement des créances douteuses des banques privées étasuniennes à la masse des contribuables, c’est-à-dire à une classe moyenne en voie de paupérisation accélérée. Motif: préserver le système bancaire étasunien afin qu’il puisse continuer à assumer son rôle, à savoir “financer la croissance”.

Mais ladite “croissance” dont on parle est d’abord et avant tout virtuelle puisqu’elle est constituée de l’“extraction de valeur” que permet l’empilement de bulles spéculatives les une sur les autres. C’est un système qui autovalide en permanence la création d’une richesse purement virtuelle, fondée sur rien d’autre que sur la pure croyance en l’existence de la matérialité de cette richesse. Les banques privées étasuniennes ont créé et inventé les produits subprime dans un processus de fuite en avant, afin de créer une “richesse” virtuelle alors que l’économie était devenue incapable de produire une richesse réelle. Plus prosaïquement, il s’agit bien sûr de l’accumulation pharaonique de signes monétaires, du fonctionnement de la planche à billets, les imprimeries du Trésor fonctionnant à plein régime vingt quatre heures sur vingt quatre (le statut très particulier du dollar permettant cette forme d’escroquerie à l’échelon planétaire). Accumulation ayant perdu depuis longtemps tout lien logique ou de cause à effet avec la création d’une supposée richesse dans le monde réel.

Croire que faire payer aux citoyens étasuniens la politique des crédits subprime, très volontairement et très sciemment mise en place par les banque privées étasuniennes, va résorber la crise actuelle est aussi une illusion: cette crise n’est jamais que la manifestation du facteur explosif d’une couche supplémentaire (les subprimes) empilée sur des couches plus profondes et qui sont elles-mêmes des facteurs de crise (endettement insupportable de l’Etat et des ménages, politique industrielle en déréliction, effondrement de la base industrielle de ce pays, dépendance aux capitaux extérieurs, effondrement du niveau éducatif et moral, bulle du dollar, etc..).

Même si cette crise est d’abord et avant tout celle du système étasunien, la profondeur, la durée et l’ampleur de cet effondrement seront très inégales selon les zones mais tous seront touchés. La crise actuelle ne fait que détruire une immense richesse virtuelle et phantasmatique créée depuis au moins le milieu des années 90 (si ce n’est depuis la fin des accord de Bretton Woods). Concrètement, cela signifie une baisse spectaculaire de la valeur des actifs et un appauvrissement général. Destruction de “richesse” et écoulement de l’eau ont un point commun: il est très difficile de les contenir. Par de multiples canaux cette destruction des actifs est en cours. Elle est silencieuse et n’apparaît au grand jour et au vu de tous qu’à l’occasion, justement, de crises dont celle de la semaine passée. La crise actuelle n’est plus résorbable et rien désormais ne pourra plus prévenir son issue normale: le retour au réel.   

Le diktat cherche à exploiter la crise!!

Article lié : La crise a tué le diktat

Franck du Faubourg

  21/09/2008

Pas encore tout à fait!

Article lié : La crise a tué le diktat

Franck du Faubourg

  21/09/2008

Extrait reçu d’un blueberry (certainement surchauffé) d’un ami versé ds l’architecture réseau pour les banques et ex-trader chevronné, actuellement à Honkong :
“Merci Franck pour ces informations
Je ne crois pas que Rotschild & Co n’ai jamais eu de quelconques prejuges pour developper le biz, le tout est d’etre du bon cote de l’Ocean
A mon avis nous sommes proche de la fin du federalisme Nord americain et de ce fait, la fin, partout ou implemente dans le monde, du modele politique / social grec fonde sur l’Etat et ses administrateurs “elus” du peuple ...
....avec parallellement et de facto le retour aux monaies a types liberatoires divers “
..
Sans insister sur l’amalgame fait entre le “modèle politique grec” et l’antinomique credo anglo saxon,, (dans ces moments de rush, pardonnons certains raccourcis osés) , force est de constater qu’un quidam “le nez dans le guidon” s’interroge sur des éléments autrement plus fondamentaux que celle de la pathétique affirmation d’une Christine Lagarde, qui doit pourtant bénéficier d’une solide équipe pour prendre la mesure des événements actuels, et les mettre en forme!
L’inertie sans doute?
La Parole du Dogme est encore là...
Comme les choses vont actuellement très vite, il faut comprendre que les dernières (et scandaleuses) mesures prises par l’administration US ne régleront rien. ils ont gagnés tout au plus quelques jours. Au mieux quelques semaines..
La dislocation de ce système(financier) est inéluctable, car elle correspond à l’effondrement d’une structure construite sur des dérivées de dettes , souvent à plusieurs coefficients multiplicateurs .. (on a récemment dépassé le million de milliard de dollars tout de mème: la hauteur de l ‘édifice est à prendre en respect)
C’est CA qui commence à exploser!
Dans le “biz” tout le monde en est conscient!
C’est vraiment le moment de parler du modèle Rhénan versus le Colbertisme, de décortiquer les affirmations d’un Ron Paul, de s’interroger sur un “Nouveau Bretton Woods” à la FDR, ..et de renouer avec les fondamentaux de ce qui a été le socle de nos civilisations occidentales..

..on en est là!

PS: merci à dedefensa pour cet article sur FDR, c’est piquant et nous avons tous besoin de ça!

La face cachée du dogme

Article lié : La crise a tué le diktat

Sybille

  20/09/2008

Cet article souligne parfaitement l’ironie de la situation.

Les français, et c’est tout à leur honneur auront mis du temps à accepter le dogme libéral. La dernière illustration retentissante en fut le désormais célèbre “NON” au TCE.
Depuis, la pensée unique s’est imposée, sans cesse relayée par les médias, les partis politiques, au rang desquels figure le très médiocre PS Français.

Ce retournement, il y aurait de quoi s’en réjouir, si nous, citoyen, ne devions pas en payer le prix fort.

On pourrait se tordre de rire en repensant à la dernière oeuvre d’un Delanoe, avouant haut et fort son côté libéral socialiste. Ce n’est qu’un exemple, je pourrais aussi évoquer tous ces pseudo-experts qui nous bassinent les oreilles, à longueur d’antenne, avec la vacuité de leur propos vide de sens et de bon sens.
On pourrait, sauf que tout ceci est beaucoup trop grave pour être drôle.

Je m’étonne que cet extrême inconséquence des puissants (en tout cas du peu qui sont élus), ne soit pas davantage mise en lumière et que leurs responsabilités dans les drames humains et environnementaux, actuels et à venir, puissent apparaître comme quantité négligeable.

Question:
Sommes-nous vraiment sorti de l’ère dogmatique?
Je suis loin d’en être sûre.
Je crois plutôt que nous observons à présent une autre face du dogme, qui n’est rien d’autre que le dogme lui même, se nourrissant de peur et de charogne.
Attention Danger!

Paradigme actuel : Bush, Kerviel & la StarAc

Article lié : La crise a tué le diktat

Francis Lambert

  20/09/2008

Comme ils ont bien vu le passé et prévu ce présent ils projettent notre futur :

les fondamentaux, l’analyse technique et surtout ... Christine Lagarde : “le gros risque systémique ... est derrière nous” à Sotchi, AFP le 20/09/2008

Qu’en pensent aussi Mélechon et Tapie pour le fond ?

Fin d'une époque

Article lié : La crise a tué le diktat

Ilker

  20/09/2008

Lecteur de forums internet sur l’économie, je vois que les gens ne prennent pas la mesure du tournant de cette semaine sur le plan économique.

En effet,  le libéralisme est basé sur le principe d’un fonctionnement sans régulation extérieure, donc étatique. Selon les principes libéraux l’économie s’autorégulerait tout seul, par des équilibrages internes.

Or, l’action de la FED et du trésor américains qui n’est autre qu’un sauvetage en règle du système financier agonisant, signifie que le principe de l’autorégulation qui éviterait les banqueroutes est fausse, ça ne s’autorégule pas.

Donc, les conséquences seront tirées, on ne peut pas continuer à faire semblant de jouer au libéralisme alors que ce système a montré qu’il n’était pas valide.

Quelles conséquences ? renforcement des régulations étatiques, contrôles de plus en plus nombreux etc, bref le système libéral sera vidé de sa substance, qu’est-ce que c’est sinon la fin d’une époque ?

En complément

Article lié : La crise a tué le diktat

Dominique Larchey-Wendling

  20/09/2008

La fureur des élites françaises qui ont été “contraintes” à croire au modèle anglo-saxon :

http://iht.com/bin/printfriendly.php?id=16315578

Extrait :

Elie Cohen, director of research at the Center for Political Research at the Paris Institute of Political Studies and a member of the government’s Council of Economic Advisers, was more blunt.

“There’s certainly an idea that the American financial system has gone crazy,” he said in an interview. “This has dealt a mortal blow to the timid admiration we had of the American system. But not even the most conservative French person is capable of defending it anymore.”

Conflit caucasien : échec du déploiement de l'OTAN en Géorgie

Pascal B

  20/09/2008

Contrairement à ce que Poutine a suggéré lors de son interview par CNN, le conflit déclenché par les USA n’est pas le résultat d’une lutte politique interne (US), bien que l’objectif intermédiaire poursuivi par les US à l’aide l’armée Géorgienne était bel et bien l’intervention des forces armées Russes.

Pourquoi ?

Les US ne s’imaginaient pas qu’après cette sanglante provocation planifiée, commanditée par les US , dans laquelle des centaines de civils (enfants,femmes et même personnes âgées) ont été massacrés,
la Russie en plus d’envoyer des troupes en Osétie , Abkhazie, n’oserait s’attaquer aux infrastructures militaires au sein même de la Géorgie
par peur de pas être compris par la communauté internationale.

Si tel était le cas alors : le Monde Libre se serait ,comme il l’a fait, indigné, et aurait en plus de cela préconisé  une intervention immédiate (préparée d’avance) de l’Axe du Bien par un premier déploiement de troupes par la mer.(cf exercices en août).  Cette guerre n’était que la justification du déploiement de l’OTAN, tel était l’objectif que certains qualifieraient de machiavélique. Seulement un léger problème imprévu a surgi : l’interdiction partielle d’accès au territoire Géorgien par les troupes et la marine Russe aux navires de l’OTAN.

On en arrive à la question centrale, bien que sous entendue par l’OTAN et l’USDoS, qui eux la présente sous forme d’affirmation. En quoi est-il disproportionné de détruire le potentiel militaire d’un régime coupable de crimes contre l’humanité ? Parce que cela ne correspond pas l’attitude attendue, et met à l’eau certaines ambitions géostratégiques ?

Revenons aux propos du PM Russe, la réalité est que l’opinion publique occidentale est tellement endoctrinée qu’elle refuse de croire (y compris à sois-même s’il y a eut réflexion personnelle) que ce conflit n’est que le résultat de la volonté de confrontation totalement insensée de la part USA ; par conséquent la diplomatie Russe se trouve obligée de déformer ( a priori à son désavantage)  la réalité pour être comprise et entendue.

La crise ... prévue & retardée depuis longtemps !

Article lié : FDR, au secours

Francis Lambert

  19/09/2008

14 mars 2008 :
Les États-Unis sont-ils à la veille d’un collapsus majeur de leur système bancaire ? L’hypothèse, jusqu’ici impensable, est désormais prise très au sérieux au plus haut niveau de l’Administration américaine. ...
Depuis le déclenchement de la crise du subprime l’été dernier, les banques centrales sont pourtant à la manœuvre pour éviter un effondrement général du système de crédit. Elles ont déployé pour cela des moyens considérables. ...
En Europe, la BCE a fait de même depuis l’été, et de manière plus massive encore. Mais il y a des limites à l’action des banques centrales. Il arrive un moment où tout le système de crédit risque l’implosion. Nous y sommes.

«Il faut savoir penser l’impensable», disait mercredi le numéro deux du Fonds monétaire international, suggérant à demi-mot de nationaliser les pertes du système bancaire. ... Mais, si le système du crédit américain se grippe, et des signes inquiétants se multiplient en ce sens, alors la contagion au reste du monde sera inévitable.

La situation actuelle appelle ainsi une réponse globale, à la mesure du séisme qui risque de se produire. Il est minuit moins cinq. Il reste peu de temps pour penser l’impensable avant qu’il ne survienne.

14/03/2008, Penser l’impensable, éditorial de Nicolas Barré, http://www.lefigaro.fr/debats/2008/03/14/01005-20080314ARTFIG00152-penser-l-impensable.php

celle qui dit qui y est...

Article lié : Le sénateur Hagel avait averti Rice des dangers de l'indépendance du Kosovo – jamais eu de réponse

user von

  19/09/2008

quand on voit ce que dit rice sur la russie jeudi dernier, (cf. http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2182 ), que la politique russe notamment sur la georgie obéit à une “une impulsion paranoïaque et agressive”... : elle complète elle-même son diagnostic..

Bush nous manquera !

Article lié : FDR, au secours

Francis Lambert

  19/09/2008

“First of all, I don’t see America having problems.”—George W. Bush, interview with Bob Costas at the 2008 Olympics, Beijing, China, Aug. 10, 2008

“There’s no question about it. Wall Street got drunk—that’s one of the reasons I asked you to turn off the TV cameras—it got drunk and now it’s got a hangover. The question is how long will it sober up and not try to do all these fancy financial instruments.”—George W. Bush, speaking at a private fundraiser, Houston, Texas, July 18, 2008

“The economy is growing, productivity is high, trade is up, people are working. It’s not as good as we’d like, but—and to the extent that we find weakness, we’ll move.”—George W. Bush, Washington, D.C., July 15, 2008

“Goodbye from the world’s biggest polluter.”—George W. Bush, in parting words to British Prime Minister Gordon Brown and French President Nicolas Sarkozy at his final G-8 Summit, punching the air and grinning widely as the two leaders looked on in shock, Rusutsu, Japan, July 10, 2008

“Let’s make sure that there is certainty during uncertain times in our economy.”—George W. Bush, Washington, D.C., June 2, 2008

“We want people owning their home—we want people owning a businesses.”—George W. Bush, Washington, D.C., April 18, 2008

“So long as I’m the president, my measure of success is victory—and success.”—George W. Bush, on Iraq, Washington, D.C., April 17, 2008

“Afghanistan is the most daring and ambition mission in the history of NATO.”—George W. Bush, Bucharest, Romania, April 2, 2008

“Removing Saddam Hussein was the right decision early in my presidency, it is the right decision now, and it will be the right decision ever.”—George W. Bush, Washington, D.C., March 12, 2008

“Wait a minute. What did you just say? You’re predicting $4-a-gallon gas? ... That’s interesting. I hadn’t heard that.”—George W. Bush, Washington, D.C., Feb. 28, 2008

“There is no doubt in my mind when history was written, the final page will say: Victory was achieved by the United States of America for the good of the world.”—George W. Bush, addressing U.S. troops at Camp Arifjan in Kuwait, Jan. 12, 2008

etc. at http://politicalhumor.about.com/library/blbushisms.htm

Remarque sur les programmes d'armements

Stéphane Reposo

  19/09/2008

Je vois ce multiplier les programmes d’armement ou la standardisation est sensé apporter une valeur ajouté, ou surtout une économie: la gamme des fusils d’assaut M4, dont les pièces interchangeable peuvent transformer un PM en fusil de précision, les missiles JCM, structure unique pour tous les missiles air-sol avec des modules de guidages en kit (IR, TV, laser, radar), enfin les programmes majeurs type JSF, avion à tout faire.

Autant la logique industrielle et économique est très claire, autant la logique militaire est incertaine. Dans les années 30 à 70, la multiplicité des matériels pour un même usage,  et donc de leur conception,  était une garantie de sécurité contre une défaillance ou une contre mesure.

Avec des programmes standards, les contre mesures ou contre armements peuvent également être standard et agir avec un maximum d’efficacité, car leur cible est parfaitement connue et prévisible…

Est-ce une conséquence de la privatisation galopante de l’armée?