nol
28/07/2009
@jp simon Ouais, bagwhan shree rajnesh, le déjanté au péroxyde d’azote, maquereau spirituel des belles occidentales en mal de figure érotico-paternelle, complètement dénué de sens moral, faisant miroiter à ses gogos un état libre de toute contradiction, le délivrance des pesantes et insupportables culpabilités humaines, l’anéantissement du sens même de responsabilité personnelle car, bien sûr, “il n’y a personne” pour se sentir coupable et encore moins responsable. Toutes les tentatives sectaires de ces 100 dernières années n’ont eu qu’un seul but, démolir le christianisme et offrir une alternative, le nazisme ( christianisme religion d’esclaves), bagwhan (christianisme religion de pauvres), la Scientologie ( christianisme religion d’abrutis “implantés”). Ces formes de pensée cachent sous une apparence de “libération” leur but réel : la glorification de l’ego et le mépris et l’exploitation du pauvre : en ce sens elles préfigurent admirablement l’évolution logique du “système”, qui, loin de s’écrouler comme le laisse à penser cet article, va se durcir au fur et à mesure de sa dégénérescence-mutation. Pauvres de tous les pays, c’est le moment de prier. Mais pas n’importe qui.
Exocet
28/07/2009
Si la G4G est  la parfaite définition (déglobalisante )  de l’asymétrie des rapports de force sur un champ de bataille  illimitéé (mystifié et  limité à des contingences   géostratégique déglobalisées  ) , cela ne correspond plus avec ce qu’on a connu du cadre de l’introspection paranoaîque  post 911,plus proche  de l’aveuglement collectif  (voir Paul Virilio) que de l’introspection  des coeurs et des esprits..
Votre questionnement à le mérite d’être clair  du point de vue de la fuite perpétuelle..mais hiérarchiquement  d’un point de vue homogéne , il ne régle rien ...
D’ailleurs les Russes  sont concernés  au premier chef  par l’Afghanistan, du faites qu’ils ont aussi  eux mêmes contribués historiquement  à l’émergence  des Talibans  et aussi à l’aveuglement collectif  re-visités   par les cinglés de NC…
http://fr.rian.ru/analysis/20090722/122429908.html
Donc de l’exutoire paranoiaque de l’introspection de “masse”(sic) qui est l’antithése de la stabilité.., se coagule la dessus la tentation de la rivalité impériale .Problématique tout autant Russe ,qu’étasunienne. les Russes devraient arriver à admettre que leur propre héritage impérial n’a plus rien de visionnaire dans ce monde qui introspecte les itinéraires ... ; surtout quand les mafias jouent les piques assiettes aux frontiéres ..!( cela fait penser à un Robert de Niro qui récure les panneaux publicitaires à Wall Street)
Francis Lambert
27/07/2009
Extrait GEAB N°34 (15 avril 2009) : Quand la Chine prépare sa « Grande Evasion » du piège Dollar pour la fin de l’été 2009.
A quoi peut bien rêver Pékin pris, d’après Washington, dans le « piège Dollar » de ses 1.400 milliards d’actifs libellés en Dollars US ?
1. Un grand nombre d’autres membres du G20 soutiennent expressément l’idée du passage rapide à l’ère post-Dollar, notamment la Russie, l’Inde, l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Brésil, 
 Pékin ne sera pas seul
2. Washington refuse pour l’instant d’entendre parler du remplacement du Dollar US comme devise de réserve mondiale et croit aux propos rassurants des experts sur le sujet pour se rassurer sur l’avenir. On sait ce que cela a donné pour les subprimes, la bulle financière, les banques de Wall Street, AIG, TARP, la récession, 
 
3. Les Européens (hors Royaume-Uni) sont égaux à eux-mêmes et donc incapables de prendre une décision ... Alors ils font avec succès de la résistance pour ne plus suivre les directives de Washington ... En revanche, par leurs multiples canaux, et de par leur nature structurellement multilatéralisme, il est tout aussi évident que, une fois l’ère post-Dollar devenue clairement irréversible, ils apporteront savoir-faire et lobbying pour pousser vers une devise internationale nouvelle, indépendante d’un Etat particulier. C’est bien pour cela que la Chine a lancé l’idée des DTS (10) comme alternative au Dollar, afin de montrer qu’elle serait ouverte à une alternative au Yuan (condition clé pour obtenir dans l’avenir un soutien européen). 
4. Par ses effets d’annonce de plus en plus précis et audacieux, mais toujours très progressifs ... Pékin gagne une liberté croissante de parole (et donc de manuvre) ... Et ce point 4 est bien l’exigence absolue des autorités chinoises actuellement : éviter un effondrement des Bons du Trésor et de la devise américaines avant de s’être « évadé » du « piège Dollar » 
... une fois que le champ du « possible » est épuisé, alors, brutalement, les dirigeants chinois contribueront à précipiter la fin de l’ère Dollar. (...) 
Et notre anticipation en la matière se fonde sur des évolutions en cours depuis quelques mois qui valident nos analyses. En effet, depuis la fin 2008, les autorités chinoises ont entrepris de se « débarrasser » chaque mois de 50 à 100 milliards de leurs actifs libellés en Dollars US. Profitant des prix historiquement bas de nombreux actifs nécessaires à l’économie chinoise (mines, espaces agricoles, énergie, parts d’entreprises européennes ou asiatiques - pas américaines ce qui n’est pas un détail, 
 ), Pékin fait son « shopping », respectant ainsi sa contrainte première : valoriser au mieux ses actifs libellés en Dollars 
 c’est-à-dire, s’en « débarrasser » en les échangeant contre d’autres classes d’actifs, indépendantes des Etats-Unis, et permettant d’avancer rapidement sur le chemin de la « Grande Evasion ». 
Nous soulignons la rapidité du processus. (...)
En toute logique, Pékin entreprend de se débarrasser au plus vite dorénavant de cet immense excédent de réserves de changes qui maintient les dirigeant chinois prisonniers des décisions américaines sans plus y trouver d’intérêt pour leur pays comme le décrit admirablement Rachel Zembia dans un article publié dans RGE Monitor du 21/02/2009 : prêts à taux préférentiels aux pays de l’Asean (14), accords de swap, autorisations à 400 grandes entreprises chinoises de commercer en Yuan avec les pays d’Asie (15), prêts aux états africains et à la Russie, négociation de tarifs préférentiels à long terme sur le pétrole avec les états du Golfe persique, prêts aux compagnies pétrolières du Brésil et d’Abou Dhabi, parts d’entreprises européennes et japonaises (pas américaines ce qui n’est pas un hasard), ... L’auteur souligne ainsi que ces accords impliquent apparemment une garantie d’accès à ces ressources pour les compagnies chinoises. (...)
Pour ce qui est des Bons du Trésor des Etats-Unis, la Chine, qui n’en achète plus beaucoup désormais (le montant des achats a baissé de 146 milliards USD au premier trimestre 2009 par rapport à la même période l’année dernière, représentant un accroissement de seulement 7,7 milliards USD !), n’achète dorénavant plus que des Bons à court terme (trois mois) ! (...)
entre la fin 2008 et la fin de l’été 2009, la Chine aura donc écoulé près de 600 milliards de ses réserves libellées en Dollars US ; et elle aura refusé d’acheter un montant compris entre 500 et 1.000 milliards de nouveaux Bons du Trésor US que l’administration Obama commence à essayer de placer sur les marchés internationaux pour financer les gigantesques déficits publics. Pour LEAP/E2020, ce sont ces deux sommes qu’il faut additionner pour évaluer l’impact de Pékin sur l’ « ère Dollar » à la fin de l’été 2009, à la fin de l’année fiscale américaine : à elle seule la Chine représentera un « trou » allant de 1.100 à 1.600 milliards USD dans les besoins de financement des Etats-Unis. Ben Bernanke va devoir multiplier les Dollars pour tenter (en vain) d’éviter la banqueroute du pays. (...) Sachant que, lorsque Ben Bernanke annonce que la Fed va acheter elle-même des Bons du Trésor US, la valeur de ces actifs perd 10% en une journée, soit 140 Milliards USD, par rapport aux autres devises mondiales, nul besoin d’un grand effort d’imagination pour penser que les dirigeants chinois considèreront comme acceptable le sacrifice de 400 ou 500 milliards USD. (...)
La « Grande Evasion » de la Chine hors du Dollar passera alors à sa seconde phase, qui dépendra en partie de l’attitude des autres acteurs clés : 
- vers l’ascension du Yuan comme devise internationale de réserve parallèlement à l’Euro, au Yen, au Rouble, au Real ou bien 
- vers l’accélération de la mise en uvre d’une nouvelle devise référence fondée sur un panier de ces devises. 
Le Dollar sera alors hors course et le G20 réduit à un G18 (sans les Etats-Unis et le Royaume-Uni, mais avec le Japon qui dans ces conditions ne pourra plus désormais échapper à l’orbite chinoise) ; sinon ce sera la dislocation géopolitique généralisée, comme décrite dans le scénario de la crise longue et tragique dans le GEAB N°32, autour de blocs économiques fondés chacun sur des devises références spécifiques.
Ni ANDO
27/07/2009
La politique extérieure de l’“Amérique impériale” ressemble de plus en plus à un congrés du Parti Socialiste français. Autant de “courants” que de personnalités. Cette puissance impériale fait froid dans le dos.
On dirait bien que le pouvoir coule comme du sable entre les mains des Impériaux, impossible à retenir.
Francis Lambert
27/07/2009
Pour une grande alliance conservatrice par Jean Renaud
“Un jour, je mamuserai à réécrire les Considérations sur la France, pour les étendre, dans le temps et dans lespace, à lhistoire de lOccident depuis deux siècles. (...)
Le 11 septembre inaugura un nouvel acte! Lunité par le vide et la terreur dun Inoccident démoralisé, à la spiritualité fatiguée, sans identité fixe, incapable de résister aux suggestions des sorciers et des comptables, toujours prêt à pactiser avec le barbare (son seul souhait étant de survivre et non de vivre dignement), nest plus freiné que par les seuls restes de lOccident chrétien.
Et pendant que la majeure partie de lhumanité, envieuse et impuissante, souhaite la mort du héros, lAmérique, le seul retardateur encore actif dans le champ politique, supporte le poids du monde.
À quand lerreur fatale? La défaite intérieure ou extérieure? Cest être un bien petit prophète que de deviner une Amérique bientôt vaincue par elle-même, à cause dune contradiction mortelle jamais résolue au sein de cette projection paradoxale, écartelée entre Jefferson et John Adams, de la Chrétienté et de la Révolution. Il existe chez les conservateurs américains une tentation wilsonnienne, rejeton du vieux puritanisme utopien, qui mène à un cul-de-sac.
Tout permettrait à un nouveau Maistre de prévoir le pire, et dabord un signe qui ne trompe pas: lillusion tranquille des uns et des autres de contrôler leur destin en un temps hors de ses gonds.”
Extrait de http://www.egards.qc.ca/60.php
Pré-non, non
27/07/2009
Voici une offensive médiatique particulièrement intéressante de la part d’Eliott Spitzer…
http://rawstory.com/08/news/2009/07/25/spitzer-federal-reserve-is-a-ponzi-scheme-an-inside-job/
Stephane Eybert
27/07/2009
Entierement d’accord avec cette vision si drolement dite :-)
De meme que “Ni Ando” je pense aussi que les Russes ont perdu tout interet pour l’Ouest et qu’ils n’attendent plus rien de ce cote la, pour deux raisons: les mensonges de la maison occidentale et l’effondrement de la puissance financiere.
A son habitude, Exocet nous livre un commentaire totalement incomprehensible. Se relit il de temps en temps ?
Exocet
27/07/2009
A mon avis vous vous perdez en conjections secondaires   qui se perdent  dans la toundra.. 
.http://www.atimes.com/atimes/Middle_East/KG25Ak03.html
..La Russie  se retrouve confrontée elle même  par des  effets purement  rétro actifs   aux mêmes culs de sac   dilatoire  de l’équation puissance &influence  . Et(la Russie) soumise  aux  mêmes vecteurs d’instabilité stratégique,  que l’administration Bush et ses bandes d’allumés… ceux là même  qui ont  finalement finit  par accoucher à l’effondrement du capital  de puissance US qu’ils cherchaient à multiplier .(démocratisation  à outrance et tout le toutim habituel )
Obama hérétique?!! Grand dieu, Indeed cela se pourrait bien tout compte fait..Il faut vivre avec son temps!
Pierre Robes-roule
27/07/2009
Je dois dire que l’histoire de Dole m’a fait hurler de rire. 
Je ne vois pas BHO “prendre sa dimension gorbatchévienne”.
Notez qu’il a dû s’excuser d’avoir pris position en faveur de son ami le prof de droit d’Havard ..... L’impuissance totale.
Ni ANDO
27/07/2009
Joe Biden ne fait que dire explicitement ce qui a toujours été la politique étasunienne à l’égard de la Russie née de l’effondrement de 1991: l’affaiblir toujours et encore. Si cette obsession antirusse découle dun constat géopolitique évident (impossible de contrôler le continent européen tant que la Russie naura pas été soumise) elle renvoie aussi, non pas à une supposée menace qui serait apparue en Russie même, mais bien à une difficulté quasi insurmontable pour la classe dirigeante de Washington, celle de changer son regard sur les choses dans un monde qui change à toute vitesse.
Les commentateurs ont relevé lindifférence des Russes de la rue, ceux qui sont sondés, à cette opération « pressing the reset button ». Depuis leur naïf enthousiasme des années 90 pour un rapprochement avec lOuest, tant souhaité par Gorby (et sa chère « maison commune »), ils ont fait depuis un chemin inverse. Ils nont plus confiance et nentretiennent plus dillusion sur lidéalisme de leurs rapports avec le conceptuel « ouest ». Fondamentalement, ils ne sont plus demandeurs. Ce qui nempêche que sil est possible dobtenir des gains ponctuels type START II ce serait dommage de ne pas les engranger. Pour le reste, l « Occident » nest jamais fiable, ne fait jamais ce quil dit et ne tient jamais ses promesses.
Exocet
26/07/2009
Ilker de Paris
25/07/2009
Un article édifiant sur les magouilles de la finance dont l’énormité ferait pâlir les plus sûrs dictateurs de ce monde : on a beau être dans le “monde libre”, les corruptions et les escroqueries ont également leur place centrale; bizarrement les “médias libres” n’en parlent pas beaucoup, il est vrai qu’entre la burqa, M.J, Hadopi, la limitation de la vitesse sur autoroute ou la météo, il n y a plus beaucoup d’espace :
Depuis le début du mois, un important article paru dans le numéro de juillet du magazine Rolling Stone fait beaucoup de bruit dans la blogosphère ainsi que dans les médias traditionnels du monde entier. Il expose le rôle de la banque daffaires Goldman Sachs dans presque toutes les crises financières depuis plus de 80 ans. Il apporte un éclairage cru sur les évènements financiers et économiques passés et contemporains. Lauteur, Matt Taibbi, est un journaliste dinvestigation au courage, à mon avis, comparable à celui de Denis Robert. Le sujet est primordial, lenquête sérieuse, les informations explosives, le ton incisif. Matt Taibbi appelle un chat un chat. Lensemble est compréhensible par les non-initiés en finance.
La grande machine à bulles américaine
Matt Taibbi
Rolling Stone  juillet 2009
Traduit de langlais par J.L.
 
Des actions technologiques au prix élevés de lessence, Goldman Sachs a fabriqué toutes les manipulations du marché depuis la Grande Dépression  et elle sapprête à recommencer.
 
 
La première chose quil faut que vous sachiez sur Goldman Sachs, cest quelle est partout. La banque dinvestissement la plus puissante du monde est une formidable pieuvre vampire enroulée autour de lhumanité, enfonçant implacablement son suçoir partout où il y a de largent. En fait, lhistoire de la récente crise financière, qui est aussi lhistoire de la chute de lEmpire américain ruiné par des escrocs, se lit comme le Whos Who des diplômés de Goldman Sachs.
la suite ici : http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/goldman-sachs-la-grande-machine-a-59168
Exocet
25/07/2009
 Merci bien  dedef ,j’avais crut un moment ne pas  retrouver ce fameux communiqué relatif à “l’indivisibilité” de la sécurité mise à mal, par l’éclipse soudainement  composées   d’essences politique (cela va dans les deux sens :US et Russe) aux effluves  antagonistement  imbriqués  dans la même chasse de la thérorie du choc. (vieux refléxes de briscards   de types   néo-sovietique  ou  de partisans  de l’esprit de l’instinct)    ..
 Business as usual  dans les deux sens inclus (sorte de remugles  gesticulatoire et  vaguement historique  , dans la logique  in vivo  des tuyaux de gazs en poêles de fontes  )...Et avant signatures  (..),neutralisation  de la dimension idéologique et des prérogatives pseudo culturel ! (les états sont souverains).Lavrov devrait s’en souvenir ,j’en doute pas que  cet homme est certainement trés  au  faites  des courants  contraires  en matiére  des usages  du manichéisme de la valise   diplomatique  ..(Ca fait tout de même pas trés sérieux de la part des Russes)
http://www.dailymotion.com/relevance/search/de+gaulle+%26+l%27imp%C3%A9rium+/video/x8p1rf_de-gaulle-limperium-sarkousotan-196_news?hmz=746162736561726368
“D’autres questions à ce sujet?”(..) Un Remix à la tronconneuse qui illustre bien les quincailleries culturels encore bien plus lourdes que de l’époque du Général..
Dedef
25/07/2009
Ca vous irait ?
http://fr.rian.ru/world/20090623/122082439.html
ABM en Europe: l’indivisibilité de la sécurité mise à mal (Lavrov) 16:17 | 23/ 06/ 2009 
VIENNE, 23 juin - RIA Novosti. Les projets de troisième zone de positionnement du bouclier antimissile (ABM) américain en Europe contredisent le principe d’indivisibilité de la sécurité, a estimé mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à l’issue de sa participation à une conférence de l’OSCE. 
“L’ABM relève de la problématique de la sécurité et les plans de création de bases de défense antimissile en Europe de l’Est engagent directement les intérêts de la sécurité de la région dans son ensemble et de la sécurité russe en particulier”, a indiqué le ministre russe.
Ces questions, a-t-il noté, doivent avant tout, conformément au principe de l’indivisibilité de la sécurité, être débattues et concertées entre partenaires.
“Evidemment à condition que les signatures apposées au niveau supérieur valent quelque chose”, a ajouté M.Lavrov.
Dedef
25/07/2009
Une interprétation inattendue des relations US-Israel:
  par Jean-Marc Desanti  Mondialisation.ca, Le 21 juillet 2009  
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14471  
  Israël : Enfin vers lIndépendance ? 
 
Il semble quon ne peut, sans crouler sous les sarcasmes des « experts » , dissocier lexistence dIsraël de la bienveillance, du soutien, de « lindéfectible amitié » américaine. On voudrait nous faire croire à une histoire damour idyllique. Cest oublier un peu vite la crise de Suez et la menace nucléaire (excusez du peu ! ), lattaque monétaire contre la livre sterling et lenvoie de forces navales et aériennes pour interférer dans le dispositif franco-israélo-britannique de la part du conglomérat américano-soviétique.
Cest oublier, aussi, lattitude de lami américain durant la « guerre des six jours » et la riposte israélienne : le 8 juin 1967 des jets israéliens attaquent le navire-espion américain USS Liberty : 34 morts, 171 blessés.
Pour la classe politique israélienne, se souvenant des pressions américaines de 1956 , cest le moyen de rappeler à Washington que lÉtat hébreux nentend certes pas se contenter de jouer les Républiques bananières pour son compte, mais au contraire, de récupérer sa liberté daction pleine et entière. Pour les Américains, empêtrés dans cette sombre histoire de navire-espion, ayant fort imprudemment prêté à Israël six RF-4C (version de reconnaissance du McDonnell Phantom II), appartenant à la 26ème escadre de reconnaissance tactique basée à Ramstein (Allemagne) et opérant sous cocardes israéliennes mais avec des pilotes américains (!), il importait de mettre fin, le plus rapidement et le plus discrètement possible, à une désastreuse erreur dans une guerre « non maîtrisée ». Washington ruminera son humiliation, bien décidée à rappeler qui était le maître à son encombrant protégé israélien.
Lattente durerait six ans 1973 : la NSA indiqua à son frère israélien quaucune perturbation ne troublerait ce beau jour de kippour. Pas sympa Mais pas fini.
Jonathan Jay Pollard travaillait en 1985 en tant quofficier de renseignement au Naval Anti-Terrorist Alert Center de Washington.
Les États-Unis lui reprocheront en particulier davoir livré à Israël le manuel des codes daccès et de cryptage des écoutes de la NSA dans le monde, manuel qui fut ensuite livré par Shamir aux soviétiques .Pas sympa du tout.
Mais on sarrangeait Avoir un porte-avion, pendant la guerre froide, face aux alliés des russes était très utile et confortable pour Washington. Cela fournissait une armée supplétive, permettant, de fait, de ne pas engager directement des troupes US sur le terrain. Les conflits par procuration sont les meilleures des guerres pour les empires.
Puis la fin de la « guerre froide », le rapprochement avec les pays arabes, linstallation, véritable occupation, des « Marines » à lintérieur des pays musulmans, la « neutralisation » de lIrak, rendit caduque, plus que la victoire dObama, la pseudo alliance indéfectible. Les rapports diplomatiques solidaires ont laissé place aux épreuves de force et aux diktats.
 Suite ici:
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14471
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