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Environmental disasters in the United States

Article lié : La fable des termites et des conduites pourries

Francis Lambert

  31/07/2009

http://en.wikipedia.org/wiki/Category:Environmental_disasters_in_the_United_States

Superfund is the common name for the Comprehensive Environmental Response, Compensation, and Liability Act (CERCLA), a United States federal law designed to clean up abandoned hazardous waste sites :

http://en.wikipedia.org/wiki/Category:Superfund_sites

Comme nulle part ailleurs

Article lié : Après Gorbatchev, de Gaulle?

Exocet

  31/07/2009

C’est assez bien percu (dans le sens de la figuration crisique   et de sa mise en scéne et de la désincarnation de son sujet..) de la part du chroniqueur d’Anti War.

La seule nuance qui fait réagir est une émotion interprétative qui pour faire plus réel, prise à son propre piége, est que de Gaulle était certainement percu par Israel   comme l’incarnation de l’image de la France ,de son poids, de son relief, de sa continuité ect.. et non comme la césure d’une rupture de systéme (faudrait demander à Netanyahu ce qu’il en pense lui même. aha)Le contraire des apparences qui servent d’habitude les servitudes volontaires(..).

Obama incarne ( ou pourrait l’être pour ne pas décontenancer l’avenir) une forme de rupture par retournement de l’apparence systémique( et de ses fantomes)  ,un de Gaulle qui ne le désaprouverait peut être pas (allez savoir! Le Général cultivait le mythe du ralentit comme une filature à malices ) . Les servitudes volontaires   pilotées par la crise (assez photogénique) se retournent contre nous (sans exclusive) , C’est donc elles qui sont bien “souveraines”.Le reste en découle de source pure..Il suffit de réduire le champ de vision ou de l’augmenter suivant le cas..

sinon j’ai beaucoup aimé  cette phrase au milieu de cet exorcisme quasi océanique..
“Par conséquent, le paradoxe est évident: plus un homme dispose d’un pouvoir important, plus il est sensible à l’action de ces forces incontrôlées, plus il en est l’outil”

c’est absolument l’image réel que se pose (ou même pas ) chaque homme naviguant au milieu de nulle part ailleurs.

Mercenaires US en Afghanistan : les pratiques d'USPI

Article lié : Biden, ou le surréalisme arrosé

Frederic LAGOANERE

  31/07/2009

Comment un couple de Texans au nom prédestiné (les Spier) au bord de la banqueroute a monté la firme de “private contractors” USPI; comment ils ont fait fortune grace à des contrats en Afghanistan; comment ils ont engagé à leur service des seigneurs de la gueerre avec leurs troupes; et comment aujourd’hui ils sont poursuivis par la justice US pour fausses factures massives…

http://www.dedefensa.org/inscription-active-32b837dbbe8a2319835874a6ded70de1.html

Un article long de Daniel Schulman (6 pages), mais qui éclaire d’une lumière crueles pratiques de ces mercenaires auxquels, paraît-il, Obama envisagerait de recourir massivement en Afghanistan. En tout cas, un signe de plus qui indique clairement que cette guerre est perdue.

les deux oreilles d'un même âne

Article lié : Le maillon hésitant

Ilker de Paris

  30/07/2009

On peut difficilement gagner une guerre contre un peuple entier à moins de le détruire en entier; c’est pour cela que “les Talibans” ont intérêt à gagner les gens à leur combat, ce qui n’est pas excessivement difficile, en effet “les Talibans” sont avant tout des Afghans, et les forces d’occupation ne font pas grand chose pour, de leur côté, gagner “les coeurs et les esprits” : pauvreté de la population, “dommages collatéraux”, sentiment d’occupation armée etc - un chef Taliban a cette fine… expression : “on voit clairement maintenant qu’il n y a aucune différence entre Obama et Bush, les deux administrations sont les deux oreilles d’un même âne”.
Une bonne émission sur l’Afghanistan : http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions_ete/expertise/

Baroques Bordello

Article lié : Finalement, ce serait plutôt le G2 1/2

Exocet

  30/07/2009

Finalement cela aura du bon ce mano à mano plutot kitsch entre les USA et la Chine ,cela va les stimuler mutuellement à se “désafranchir ” de leurs propres cultures de masse(s)...Si la crise est l’Hôte de l’illustration systémique c’est sur , va falloir brûler tous les lemmings ( ces faiseurs d’opinion à la résistance du Narcisse qui se perdent par l’offre du temps à perdre et les préceptes du petit militant de base illustré,  ou les maquisards sont écartelés entre les menaces de morts imaginaires et les assassinats verbaux contre le pouvoir forcément en place et leurs vassaux ,forcément de circonstances..) dans les locomotives pour maintenir les cours mondiaux.

Cela étant dit votre analyse à le gout indégradable et désuet de ces vieilles demeures bourgeoises typiquement européennes, mais   peut être , allez vous finir par être canoniser par le circuit intégré du Kitsch Américano- Chinois St Dedéfensa.org,Obama vous donnera même l’absolution j’en suis convaincu. .

ou ils ne sont pas, ou ils ne sont plus ... mais par la foudre

Article lié : Finalement, ce serait plutôt le G2 1/2

Francis Lambert

  30/07/2009

La mort de l’aigle (José Maria de Hérédia )

Quand l’aigle a dépassé les neiges éternelles,
A ses larges poumons il veut chercher plus d’air
Et le soleil plus proche en un azur plus clair
Pour échauffer l’éclat de ses mornes prunelles.

Il s’enlève. Il aspire un torrent d’étincelles.
Toujours plus haut, enflant son vol tranquille et fier,
Il plane sur l’orage et monte vers l’éclair
Mais la foudre d’un coup a rompu ses deux ailes.

Avec un cri sinistre, il tournoie, emporté
Par la trombe, et, crispé, buvant d’un trait sublime
La flamme éparse, il plonge au fulgurant abîme.

Heureux qui pour la Gloire ou pour la Liberté,
Dans l’orgueil de la force et l’ivresse du rêve,
Meurt ainsi d’une mort éblouissante et brève !

Rêve d'alternance...

Article lié : Les vertus de la samba iranienne

thierry .

  30/07/2009

Bonjour Dedefensa,

“Le Brésil mérite largement un siège de permanent au Conseil de Sécurité.”

Bien d’accord avec vous ; et au cas où, crise oblige, ces braves gens du conseil de sécurité manqueraient de sièges, nous lui ferions volontier cadeau des nôtres : ils ne sauraient de toutes façons être plus mal employés qu’ils ne l’ont été jusqu’ici !

Cordialement Thierry

histoire matiere obligatoire

Article lié : Le maillon hésitant

jean pierre SIMON

  30/07/2009

La solution serait peut etre de mettre l’histoire comme matiere prima nostra dans nos lycées et collèges . Il y apparaitrait qu’on n’a jamais vu un (des pays) mener une guerre aussi debile loin de sa sphere . Meme Charles 8 en son temps lors de la conquete du mythique royaume de sicile

Crise : pas une surprise pour les banques ... sauf sa gravité

Article lié : Le maillon hésitant

Francis Lambert

  29/07/2009

AFP 22/07/2009 - Crise : pas une surprise pour les banques
Les banques américaines savaient que la crise des prêts immobiliers à risque (“subprime”) éclaterait, même si elles n’en avaient pas prévu la gravité, a affirmé mercredi une économiste d’une branche régionale de la banque centrale.

“Pour faire court, les prévisions des prêteurs quant à la hausse du risque de défauts de paiement massifs chez les emprunteurs subprime s’affinaient depuis des années”, a écrit cette chercheuse de la Banque de réserve fédérale de Cleveland, Yuliya Demyanyk. “Très probablement, ce n’est pas la crise qui était inattendue, c’était le moment où elle éclaterait et son ampleur”, a-t-elle ajouté, dans un commentaire intitulé “Dix mythes sur les prêts hypothécaires à risque”.

“Ce fait était aussi connu dans une certaine mesure par ceux qui ont titrisé les crédits hypothécaires subprime pendant ces années. Les émetteurs de la dette titrisée semblent avoir ajusté les taux d’intérêt hypothécaire pour répercuter cette détérioration de la qualité des prêts”, a affirmé Mme Demyanyk.
(La titrisation est une technique qui consiste à revendre sur le marché des créances regroupées au sein de produits complexes, pour ne plus en supporter le risque. Les excès de cette pratique, avec la vente de titre à des investisseurs peu au courant de ce risque, sont accusés d’avoir alimenté la crise.)

“Il est difficile de dire que cette tempête et sa gravité aient été anticipés par quiconque. Les statistiques démontrent, pourtant, que certains participants étaient vraisemblement conscients de l’imminence d’une correction du marché”, a conclu l’économiste.

La norme et l'exception

Article lié : Biden, ou le surréalisme arrosé

Ni ANDO

  29/07/2009

Un dossier plutôt équilibré présenté dans Russia Profile, sur la guerre des pipelines et le projet Nabucco. Une approche réaliste de la question de la dépendance de l’Europe de l’ouest au gaz russe montre qu’il s’agit avant tout d’un thème de propagande puisque en 2009, cette dépendance était évaluée à moins de 25% et qu’elle pourrait chuter assez vite à  22% (voire 19%) . On est, en effet, loin d’une « dépendance ».

La dimension géopolitique du projet Nabucco, clairement antirusse, démontre s’il le fallait que la déclaration de Joe Biden est la norme tandis que l’attitude plus ouverte d’Obama (sourire charmeur et tapes dans le dos), la dernière déclaration de Hillary, sont une exception dictée par les circonstances, exception dont on doute qu’elle ait une base politique solide aux EU. 

http://www.russiaprofile.org/page.php?pageid=Experts%27%20Panel&articleid=a1248459622
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“The recent signing of the Nabucco pipeline project is definitely a political rather than economic deal. Its feasibility, the probability of its actual construction and its profitability aside, the deal shows clearly that, at least at present, those who want to see a weaker Russia prevail over those who would rather see it strong and as an integral part of the West. It is also obvious that without extensive lobbying on behalf of Washington, the Nabucco pipeline would never take off. Since there is practically no economic interest for the United States in it, Washington politics make the direction of the much advertised “reset” quite uncertain. 

In the last 20 years since the collapse of communism, every U.S. president has kept repeating that it is in American interests to see Russia as a strong, democratic, and prosperous nation. But actions rarely suit the words. Washington needs, and often gets, Moscow’s cooperation on major security issues, but then it turns around and does its best not only to prevent “non-democratic” and “authoritarian” Moscow from becoming an energy superpower, but to make sure that it gets as little cash as possible – by diverting this cash to former Soviet republics where democracy is so rudimentary as to be barely discernible, while Oriental despotism, sometimes hereditary, is very much in evidence. So much for the hugely advertised U.S. democracy promotion mission”.
 
Edward Lozansky, President, American University in Moscow.
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“The unreliability of Ukraine as a transit country, its political instability and tendency to disregard binding commercial agreements for the transport of Europe-bound natural gas are the grounds for the North Stream and the South Stream pipeline projects. It has been noted that before the “Orange Revolution,” transit of gas through Ukraine was reliable. The obscene disruptions of gas flow inside Ukraine which occurred in recent winters is the price that Western Europe is forced to pay for the Orange Revolution”.

“Finally, the Nabucco pipeline is presented rather unabashedly as a project aimed at Russian presence in the Western European natural gas markets. Realistically, Nabucco cannot hope to eliminate Russian participation. Given projected demand growth, Nabucco may not even reduce the Russian market share, and given the physical existence of Russian gas fields, it is simplistic to suppose that Russia can be removed from the Western European market. There may be an even more far-reaching goal – to reduce Russia’s export earnings”.

Vladimir Belaeff, President, Global Society Institute, Inc., San Francisco, CA.

BHO dans le marais: vers un nouveau 9/...? Un raisonnement spéculatif contre un autre...

Article lié : Le marais où s’enfonce BHO

Prénon, Non

  28/07/2009

Dedefensa.org, Mr Grasset,

j’éprouve énormément de compassion à imaginer Mr Obama s’enfoncer inexorablement dans un marais politique aux profondeurs insondables, perdant ses illusions d’un Monde meilleur au profit de l’inexorabilité du Meilleur des mondes. Notre BHO néomaistrien, qui aura -“s’il n’est pas trop tard” mais vu que trop tard il semble être-  au moins eu le mérite de tenter de mener sa contre-révolution maistrienne insiprée par Zbigniew Brzezinski, Robert Rubin, Henry Kissinger, Alan Greenspan ou Brent Scowcroft… et ainsi de nous donner tellement d’espoir!!!

L’espoir du changement… Par exemple en envoyant quelques milliers de soldats de plus en Afghanistan afin de nous défendre contre Oussama Ben Laden et les ennemis du Monde libre, ou alors en s’apprêtant à augmenter les pouvoirs de la Réserve Fédérale qui, j’en suis convaincu, nous sauvera de cette inattendue et terrible crise financière globalisée… Mais puisqu’il reste encore un espoir, je compte sur Ben Bernanke ou sur le Général Mc Chrystal, à qui Mr Obama a délégué l’avenir de notre Monde meilleur, pour nous sauver de cette situation (pré-)apocalyptique. Oui nous pouvons. Le changement que nous pouvons croire en. Encore.

Donc malheureusement l’espoir s’estompe irrémédibalement, malgré toute la vertu de Barack Obama. La faute aux obstructionnistes du Sénat (même si John Mc Cain annonçait avoir triomphé contre le Complexe Militaro Industriel il y a une poignée de jours), la faute à Joe Biden (qui gaffe trop, parle de feux verts inexistants envers Israël, d’une Russie sur le déclin, malléable à souhait, d’un Stimulus plan insuffisant et inefficace…) la faute à Hillary Clinton (qui fait bien comprendre à l’Iran que les menaces de guerre ne sont justement pas des menaces, mais une promesse), la faute aux lobbies (qui dans l’administration Obama, United Fruit? Goldman Sachs? Fannie Mae? Carlyle Group? C’est quoi un lobby?), la faute au totalitarisme communicationnel instauré par le virtualisme prédominant(qui d’ailleurs n’y est pour rien dans l’élection triomphale de BHO). Bref, l’homme a une inestimable valeur, mais ce que vous décrivez quotidiennement comme “le système” l’a poussé dans le marais… La réalité est d’une cruauté qui n’a d’égal que celle de Mr Cheney, que Mr Obama continue… certainement par pression du système, de couvrir.

Well, ll me semble alors que notre illustre Exocet a commenté votre article en utilisant un titre qui -si je l’ai correctement interprété- est d’une justesse absolue:

“Crystalisation et retournement”. Ce titre me parait doublement juste, sur le plan macropsychologique autant que dedensopsychologique, connaissant l’importance que vous accordez à la psychologie, à la prévalence de la perception au sein du monde “virtualisté” et en dehors, de ses conséquences sur les évolutions de l’Histoire, cette Histoire transcendante qui dépasse les attentes, la prévisibilité et la rationalité:

-“Crystalisation et retournement”. Un abrupte retournement qui, à en juger par les derniers sondages virtualistes (mais peut être porteurs d’une certaine réalité selon moi réalité certaine), illustre le début de la fin d’une idyllique et parfaite relation amoureuse entre le peuple américain et leur très, trop -beaucoup trop- charismatique Président. L’effet psychologique du “Changement”, puisqu’il est ici essentiellement question de psychologie, semble enfin -j’insiste sur le terme “enfin”- s’estomper. Quoi de plus naturel alors que, grâce notamment au high-frequency trading, des mafias institutionellement légitimées telles que Goldman Sachs accumulent des profits boursiers tellement hypertrophiés au vu de la situation écnonomique globale que même Henry Guaino s’insurge dans une très courageuse offensive médiatique? (Entre parenthèses, l’unique solution à ce problème suggérée par Mr Guaino est de traiter de cette question au G-20… Il est vrai que le dernier Great 20 fut un véritable succès dépassant le simple cadre virtualiste. Qui peux le nier alors que ses effets se font plus que jamais ressentir lorsque l’on constate la stabilité nouvelle et le bien-être global croissant au gré des hausses miraculeuses du NASDAQ ou du CAC?)
-“Crystalisation et retournement”: un abrupte retournement qui, à en juger par votre dernier article, illustre une certaine désillusion (une désillusion certaine?) qui prend de l’envergure dans la rédaction de dedefensa.org. Vous suivant quotidiennement, je suis familier à votre dualisme de pensée envers le futur vis à vis de l’Histoire avec un H majuscule, un dualisme qui peut être illustré en quelques sortes de la manière suivante:

-Premièrement: Au vu de la structure crisique du monde et de l’imprévisibilité de ces crises à caractère structuralisé et à vocation déstructuralisante, dedefensa.org se gardera bien de spéculer sur la tournure des évènements. Une évolution en X. Question d’intégrité intellectuelle. Le “système” a permis tout ce qui a été conjoncturellement et brutalement accéléré depuis 9/11, donc Oussama ben Laden est toujours inlocalisable mais il se cache certainement dans un grotte au Waziristan et menace plus que jamais le Monde libre. ne parlons pas de 9/15, ce serait trop long…

-Deuxièmement: Au vu des déclarations publiques de Barack Obama, de ses intentions officiellement affichées, dedefensa.org spécule sur une authentique, véritable et contre-révolutionnaire volonté politique, intrinsèque à la psychologie de Barack Obama, de changer gorbatcheviquement le système américaniste, le “Old thinking”, la systématique inculpabilité caractéristique de l’américanisme, en un mot, le “système”. Ainsi, dedefensa.org connait Barack mieux que Michelle. Sa volonté politique néomaistrienne est établie, elle est irréfutable. Malheureusement, cette volonté politique se heurte au système américaniste. Si la méthode échoue, c’est de la faute au système. Le système. Se pose alors une question primordiale: Qui a mis en place Barack Obama? J’ai de fortes raisons de penser que c’est le… système. Isn’t it?

Donc, afin de résumer ce que j’ai saisi de votre article ici-commenté ainsi que de votre regard constant envers BHO -et pardonnez-moi si je me trompe-, Mr Obama est initiallement, profondément, intrinquèment paré des plus nobles intentions du monde: Israël doit cesser la colonisation même s ‘il est un Etat souverain qui, puisqu’il n’a pas besoin de feu vert pour attaquer l’Iran (Biden, pas si gaffeur selon moi), n’aura donc aucun feu rouge imposé par les Etats Unis. Ensuite vient la grande “Utopie structurante” qui trouve ses racines lorsque Mr Obama, en tant qu’étudiant, pronait le désarmement total dans une publication estudiantine. Cette utopie est aujourd’hui favorisée notamment par… Henry Kissinger, qui négocie le nouveau traité START. Est-ce utile de revenir dans l’Histoire et d’analyser l’actualité afin de rappeler qui est Mr Kissinger (premier conseiller de Dick Cheney, selon Naomi Klein)? De plus, il faut dialoguer avec l’Iran et l’option militaire est définitivement tombée de la table… Messieurs Gates et Mullen (pour le courant “anti-israélien” selon la presse et les auteurs virtualistes) et essentiellement madame Rodham Clinton semblent le confirmer… au cours d’offensives virtualistes qui, si l’on s’en tient à la position de l’AIEA, me rappellent un Dick Cheney au sommet de sa puissance lorsqu’il fut le premier à dénoncer les dangers d’un Irak possédant et developpant un arsenal NBC visant à satisfaire ses intentions anti-américanitses et nihilistes. Enfin, l’American Gorby, outre avoir nommé Larry Summers et Tim Geithner à la tête de son gouvernement économique, veut augmenter les pouvoirs de régulation d’une Réserve Fédérale plus que jamais légitime, étant loin d’être une institution ploutocratique et non fédérale, contrairement à ce que son nom semble indiquer. 9.7 trillions, 13 trillions, 23 trillions?!? De Mr Bloomberg à l’ex salarié de Lehman Brothers, de Mr Grayson à l’Average Joe qui charge son Glock 9 mm et ressent le rush d’adrénaline suprême avant d’aller braquer une succursale de JP Morgan Chase -car il en est venu à penser n’avoir plus d’autres moyens pour faire vivre sa famille-  on ne sait pas combien de trillions, on ne connait pas leur destination, mais l’on a au moins la… liberté d’expression. 
 
Depuis plusieurs mois, à vous lire quotidiennement, j’ai l’impression -peut-être erronnée- que vous décrivez Barack Obama comme un néomaistrien involontaire, supposément inconscient de l’être, dont la démarche révolutionnaire se heurte de plus en plus à l’obstructionnisme du système, aux conséquences de l’hétérogénéité de son administration,  à l’extrême décentralisation et multiplication des centres de pouvoirs -public comme privés- si tant est que la distinction existe encore dans un régime Corporatiste (Benito Mussolini conceptualisait un tel régime -soit le pouvoir politique fusionnant avec le pouvoir des corporations- comme un régime fasciste). Ainsi, dedenfensa.org parle aujourd’hui de fragmentation exacerbée du pouvoir américaniste qui l’amène à l’impuissance régalienne. C’est selon moi une blague. Huit ans durant, Mr Cheney, encore lui, mais essentiellement lui, a mené à une hyperpersonnalisation des pouvoirs présidentiels. Cette hyperpersonnalisation étant institutionnalisée, comment peut-on parler d’absence de pouvoir régalien à la Maison Blanche?. No he can’t? That’s a joke…

Par conséquent, loin de moi l’idée d’influencer la rédaction de dedefensa.org, si tant est que mes commentaires systématiquement longuissimes et à la pertinence questionnable soient lus par un seul être courageux… Je me pose malgré tout une question. Me sera-t-il possible un jour de saisir pourquoi vous êtes perpétuellement en train de dépeindre Barack Obama comme le chantre de la politique “de la raison” opposée à celle “de l’idéologie et de l’instinct”? Cette césure entre deux conceptions de la politique existe-t’elle vraiment alors que l’on laisse ses tenants dans l’impunité la plus absolue? Cette différenciation a-t-elle encore un sens lorsque le système se légitime en favorisant l’élection d’un homme grâce un culte de la personnalité qui le met en dessus de tout soupçon? Je ne le crois aboslument pas. Le seul changement fut psychologique, et il fut suramplifié par la machine virtualiste qui a fait en sorte que les peuples occidentaux, et pas seulement, vivent en constante situation de peur apocalyptique qui empêche toute réflection rationnelle: la peur de l’apocalypse financière, ou sociale, ou géopolitique, ou sanitaire, ou migratoire, ou terroriste ou… tout en même temps. Au vu de la restructuralisation généralisée du système vers un système vertueusement et pernicieusement totalitaire, aucun changement ne viendra en étant sponsorisé, essentiellement, par l’ensemble de la sphère médiatique virtualiste. Cette sphère médiatique nous à conditionné, après l’optimisme de l’ère Clinton, à notre propre asservissement en érigeant nos hommes politiques postmodernes comme de vertueux sauveurs de la veuve, de l’orphelin, du chomeur, ou du trader qui en octobre 2008 apprenait à faire un noeud coulant. 

Ce système est totalitaire et, avec ou sans BHO, cette tendance ne pourra que s’accélerer.

Alors je me permettrai de spéculer outrancièrement.

J’ai l’intime, documentée et légitime conviction que, dans un occident post-9/11 et post 9/15, nous aurons notre 9/... en 2009. Tous les facteurs, qu’ils soient macropsychologiques, économiques, statégiques, politiques, sanitaires, institutionnels, sociaux, financiers ou géostratégiques convergent vers ce nouveau 9/... 

Que ce 9/... soit d’ordre -naturellement- bactériologique (de la bouche de Roseline Bachelot ou du WHO, on parle d’instaurer la phase 6 en septembre, 2 milliards d’humains contaminés, la pandémie incontrôlable etc…), supposément terroriste (Mr Brzezinski parlait publiquement d’une attaque terroriste sur le sol américain qui serait imputée à l’Iran dès 2007), financier (donc légalement et institutionnellement terroriste) ou tout celà en même temps. Si l’avenir me donne raison, Mr Obama sera extirpé à bout de bras des marécages dans lesquels il est en train de s’enfoncer par le Secret Service, et il sera “contraint” de prendre les “décisions impopulaires” dont Joe Biden parlait en novembre 2009. Je le plains, mais à la fois il vaut mieux s’enfoncer dans un marais dans le jardin de la Maison Blanche plutôt que nulle part ailleurs. Demandez à Peter Dale Scott, Gerald Celente ou Michel Chossudovsky ce qu’ils pensent de ces outrancières spéculations?

Certes les Etats Unis n’ont plus les moyens humains, structurels et financiers de leurs ambitions impériales. Mais cependant, dans cette période de “false flag recovery”, entre autres provoqués par le high-frequency trading et prétendument 23 trilliards de dollars d’argent public légalement détournés et injectés au profit d’on ne sait quelles corporations privées par la Réserve Fédérale, imaginez-vous si un évènement -évidemment inattendu- précipite encore la totalitarisation dans laquelle nous-nous trouvons… Detroit, Atlanta, la Nouvelle Orléans ou Los Angeles nucléairement frappées? Poussons le raisonnement à l’extrême… Dick Cheney je te vois. Barack Obama vient d’étendre la protection du Secret Service dont tu bénéficies pour 6 mois encore. Est-ce une simple protection ou disposes-tu de la même logistique qui t’a permis de paralyser la défense aérienne des Etats Unis en ce matin de septembre 2001? Qui sont ces gens dont l’honorable Seymour Hersh parle lorsqu’il affirme que tu as laissé un réseau stay-behind au sein des autorités fédérales américaines?

Dans ce monde post 9/11 et post 9/15, continuer à défendre Barack Obama, spéculer sur la sincérité de son intégrité, et l’ériger en tant que néomaistrien qui est victime du système alors que le système l’a lui même porté au sommet relève du scandale intellectuel. 

Mon analyse apocalyptique, mais que j’estime très légitimement méfiante alors qu’elle sera certainement jugée outrancièrement paranoïaque, ne vaut pas plus que conceptualiser BHO comme le chantre du changement qui s’enfonce dans le marais de l’obstructionisme. Tout n’est que spéculation, y compris si dedefensa.org se base sur les pertinentes analyses de ces mêmes honorables experts qui n’ont vu venir ni 9/11, ni 9/15, et ne sont toujours pas à même de l’expliquer, tout en vantant notre liberté d’expression, notre vertu démocrtique, notre inébranlable respect des droits de l’homme. Tout comme dedefensa.org, je ne connais pas suffisament BHO pour juger de sa réelle volonté de changer le système. Par contre, je connais le système qui l’a érigé en tant que nouveau Messie. Et je m’en méfie plus que tout.

Doute sur le résultat ou sur les motifs ?

Article lié : L'Afghanistan, et le doute qui grandit

Dedef

  28/07/2009

La guerre en Afghanistan a depuis le début d’excellentes raisons, tout comme la guerre en Irak.
En Irak le pétrole est sous controle US pour les 30 prochaines années, et dans une ambassade gigantesque ou ailleurs 30 000 soldats US sont sur place, pour préserver l’avenir, sans compter les mercenaires.

Pour l’accès au pétrole et autres matières premières des “Stans” deux voies sont possibles: par la Géorgie ou par le Sud, cad par le Warizistan puis l’Iran ou le Pakistan.
Les deux voies valaient bien une guerre. La voie géorgienne est fermée aujourd’hui, et BHO en a pris acte.
Maintenant les US vont tenter plus activement d’ouvrir la voie sud. Soutenir quelques tribus locales contre d’autres, mettre le Pakistan en état de guerre civile, jusqu’à l’implosion le cas échéant, sont de bonnes méthodes pour cela.

Ceci dit la Chine et la Russie ne vont pas rester sans réagir.Et torpiller doucement le dollar comme monnaie de référence est aussi une voie pleine d’avenir.

Les US n’ont pas “besoin” de gagner une guerre en Afghanistan, il suffit qu"elle dure et qu’elle ne soit pas trop couteuse pour que leur objectif puisse être poursuivi, et peut être atteint, comme il a été atteint en Irak. Mais il est vrai que le cout est particulièrement élevé, pour cause de logistique, que les Russes veulent qu’ils restent pour les affaiblir financièrement et militairement, et que les alliés, Anglo-saxons ou non, n’auront que des miettes en cas de succés.
En définitive c’est le dollar qu’il faut surveiller. Et s’il tombe ce sera en avalanche.

Héroïsme

Article lié : L'Afghanistan, et le doute qui grandit

thierry .

  28/07/2009

Bonjour Dedefensa,

“qu’y font-ils? Quel est leur but fondamental? ”

A part assassiner des pauvres gens, on se le demande…

Mais, qu’on le veuille ou non, ils n’y sont certainement pas sans raison, et jamais, sans doute, à aucune époque, nous n’avons été moins informés des visées de nos dirigeants respectifs, tout comme jamais la désinformation n’avait autant fonctionné.

A propos de désinformation, une remarque : on parle toujours d’une guerre là-bas contre les “Talibans”, c’est devenu un réflexe, comme s’il n’y avait en Afghanistan que des “Talibans”, et qu’ils représenteraient en somme un “parti” cohérent et organisé, les “méchants”, enfin! que l’on puisse considérer comme les ennemis par excellence de notre belle civilisation et du nouvel Ordre Mondial et Sacré que nous cherchons à développer pour mieux inonder la planète de nos bienfaits.

Voilà qui rendrait une apparence de légitimité à la plus gratuite et la plus inique des agressions qui soit!

Mais foin de propagande et de virtualisme : il est de plus en plus clair que la guerre là-bas est avant tout une guerre de résistance d’Afghans courageux à des envahisseurs capables de sacrifier froidement des villages entiers de civils, femmes et enfants, à leur stratégie et leur avidité. Nous sommes là-bas l’image-même de la barbarie !

Nous avons jadis produit des tonnes de livres et de films sur ce que l’on a appelé “la Résistance” aux Allemands pendant la guerre de 39-45 ; nous nous en sommes gargarisés pendant des décennies.

Mais celà paraît en fin de compte peu de choses, comparé à l’héroïsme quotidien de ces gens-là...

Cordialement Thierry

une vision géopolitique effrayante

Article lié : Biden, ou le surréalisme arrosé

CMLFdA

  28/07/2009

The Russian Economy and Russian Power

July 27, 2009

By George Friedman (STRATFOR)

U.S. Vice President Joe Biden’s visit to Georgia and Ukraine partly answered questions over how U.S.-Russian talks went during U.S. President Barack Obama’s visit to Russia in early July. That Biden’s visit took place at all reaffirms the U.S. commitment to the principle that Russia does not have the right to a sphere of influence in these countries or anywhere in the former Soviet Union.
The Americans’ willingness to confront the Russians on an issue of fundamental national interest to Russia therefore requires some explanation, as on the surface it seems a high-risk maneuver. Biden provided insights into the analytic framework of the Obama administration on Russia in a July 26 interview with The Wall Street Journal. In it, Biden said the United States “vastly” underestimates its hand. He added that “Russia has to make some very difficult, calculated decisions. They have a shrinking population base, they have a withering economy, they have a banking sector and structure that is not likely to be able to withstand the next 15 years, they’re in a situation where the world is changing before them and they’re clinging to something in the past that is not sustainable.”

U.S. Policy Continuity

The Russians have accused the United States of supporting pro-American forces in Ukraine, Georgia and other countries of the former Soviet Union under the cover of supporting democracy. They see the U.S. goal as surrounding the Soviet Union with pro-American states to put the future of the Russian Federation at risk. The summer 2008 Russian military action in Georgia was intended to deliver a message to the United States and the countries of the former Soviet Union that Russia was not prepared to tolerate such developments but was prepared to reverse them by force of arms if need be.
Following his July summit, Obama sent Biden to the two most sensitive countries in the former Soviet Union — Ukraine and Georgia — to let the Russians know that the United States was not backing off its strategy in spite of Russian military superiority in the immediate region. In the long run, the United States is much more powerful than the Russians, and Biden was correct when he explicitly noted Russia’s failing demographics as a principle factor in Moscow’s long-term decline. But to paraphrase a noted economist, we don’t live in the long run. Right now, the Russian correlation of forces along Russia’s frontiers clearly favors the Russians, and the major U.S. deployments in Iraq and Afghanistan would prevent the Americans from intervening should the Russians choose to challenge pro-American governments in the former Soviet Union directly.
Even so, Biden’s visit and interview show the Obama administration is maintaining the U.S. stance on Russia that has been in place since the Reagan years. Reagan saw the economy as Russia’s basic weakness. He felt that the greater the pressure on the Russian economy, the more forthcoming the Russians would be on geopolitical matters. The more concessions they made on geopolitical matters, the weaker their hold on Eastern Europe. And if Reagan’s demand that Russia Tear down this wall, Mr. Gorbachev was met, the Soviets would collapse. Ever since the Reagan administration, the idee fixe of not only the United States, but also NATO, China and Japan has been that the weakness of the Russian economy made it impossible for the Russians to play a significant regional role, let alone a global one. Therefore, regardless of Russian wishes, the West was free to forge whatever relations it wanted among Russian allies like Serbia and within the former Soviet Union. And certainly during the 1990s, Russia was paralyzed.
Biden, however, is saying that whatever the current temporary regional advantage the Russians might have, in the end, their economy is crippled and Russia is not a country to be taken seriously. He went on publicly to point out that this should not be pointed out publicly, as there is no value in embarrassing Russia. The Russians certainly now understand what it means to hit the reset button Obama had referred to: The reset is back to the 1980s and 1990s.

Reset to the 1980s and 90s

To calculate the Russian response, it is important to consider how someone like Russian Prime Minister Vladimir Putin views the events of the 1980s and 1990s. After all, Putin was a KGB officer under Yuri Andropov, the former head of the KGB and later Chairman of the Communist Party for a short time — and the architect of glasnost and perestroika.
It was the KGB that realized first that the Soviet Union was failing, which made sense because only the KGB had a comprehensive sense of the state of the Soviet Union. Andropov’s strategy was to shift from technology transfer through espionage — apparently Putin’s mission as a junior intelligence officer in Dresden in the former East Germany — to a more formal process of technology transfer. To induce the West to transfer technology and to invest in the Soviet Union, Moscow had to make substantial concessions in the area in which the West cared the most: geopolitics. To get what it needed, the Soviets had to dial back on the Cold War.
Glasnost, or openness, had as its price reducing the threat to the West. But the greater part of the puzzle was perestroika, or the restructuring of the Soviet economy. This was where the greatest risk came, since the entire social and political structure of the Soviet Union was built around a command economy. But that economy was no longer functioning, and without perestroika, all of the investment and technology transfer would be meaningless. The Soviet Union could not metabolize it.
Former Soviet leader Mikhail Gorbachev was a communist, as we seem to forget, and a follower of Andropov. He was not a liberalizer because he saw liberalization as a virtue; rather, he saw it as a means to an end. And that end was saving the Communist Party, and with it the Soviet state. Gorbachev also understood that the twin challenge of concessions to the West geopolitically and a top-down revolution in Russia economically — simultaneously—risked massive destabilization. This is what Reagan was counting on, and what Gorbachev was trying to prevent. Gorbachev lost Andropov’s gamble. The Soviet Union collapsed, and with it the Communist Party.
What followed was a decade of economic horror, at least as most Russians viewed it. From the West’s point of view, collapse looked like liberalization. From the Russian point of view, Russia went from a superpower that was poor to an even poorer geopolitical cripple. For the Russians, the experiment was a double failure. Not only did the Russian Empire retreat to the borders of the 18th century, but the economy became even more dysfunctional, except for a handful of oligarchs and some of their Western associates who stole whatever wasn’t nailed down.
The Russians, and particularly Putin, took away a different lesson than the West did. The West assumed that economic dysfunction caused the Soviet Union to fail. Putin and his colleagues took away the idea that it was the attempt to repair economic dysfunction through wholesale reforms that caused Russia to fail. From Putin’s point of view, economic well-being and national power do not necessarily work in tandem where Russia is concerned.

Russian Power, With or Without Prosperity

Russia has been an economic wreck for most of its history, both under the czars and under the Soviets. The geography of Russia has a range of weaknesses, as we have explored. Russia’s geography, daunting infrastructural challenges and demographic structure all conspire against it. But the strategic power of Russia was never synchronized to its economic well-being. Certainly, following World War II the Russian economy was shattered and never quite came back together. Yet Russian global power was still enormous. A look at the crushing poverty — but undeniable power — of Russia during broad swaths of time from 1600 until Andropov arrived on the scene certainly gives credence to Putin’s view.
The problems of the 1980s had as much to do with the weakening and corruption of the Communist Party under former Soviet leader Leonid Brezhnev as it had to do with intrinsic economic weakness. To put it differently, the Soviet Union was an economic wreck under Joseph Stalin as well. The Germans made a massive mistake in confusing Soviet economic weakness with military weakness. During the Cold War, the United States did not make that mistake. It understood that Soviet economic weakness did not track with Russian strategic power. Moscow might not be able to house its people, but its military power was not to be dismissed.
What made an economic cripple into a military giant was political power. Both the czar and the Communist Party maintained a ruthless degree of control over society. That meant Moscow could divert resources from consumption to the military and suppress resistance. In a state run by terror, dissatisfaction with the state of the economy does not translate into either policy shifts or military weakness — and certainly not in the short term. Huge percentages of gross domestic product can be devoted to military purposes, even if used inefficiently there. Repression and terror smooth over public opinion.
The czar used repression widely, and it was not until the army itself rebelled in World War I that the regime collapsed. Under Stalin, even at the worst moments of World War II, the army did not rebel. In both regimes, economic dysfunction was accepted as the inevitable price of strategic power. And dissent — even the hint of dissent — was dealt with by the only truly efficient state enterprise: the security apparatus, whether called the Okhraina, Cheka, NKVD, MGB or KGB.
From the point of view of Putin, who has called the Soviet collapse the greatest tragedy of our time, the problem was not economic dysfunction. Rather, it was the attempt to completely overhaul the Soviet Union’s foreign and domestic policies simultaneously that led to the collapse of the Soviet Union. And that collapse did not lead to an economic renaissance.
Biden might not have meant to gloat, but he drove home the point that Putin believes. For Putin, the West, and particularly the United States, engineered the fall of the Soviet Union by policies crafted by the Reagan administration — and that same policy remains in place under the Obama administration.
It is not clear that Putin and Russian President Dmitri Medvedev disagree with Biden’s analysis — the Russian economy truly is “withering” — except in one sense. Given the policies Putin has pursued, the Russian prime minister must believe he has a way to cope with that. In the short run, Putin might well have such a coping mechanism, and this is the temporary window of opportunity Biden alluded to. But in the long run, the solution is not improving the economy — that would be difficult, if not outright impossible, for a country as large and lightly populated as Russia. Rather, the solution is accepting that Russia’s economic weakness is endemic and creating a regime that allows Russia to be a great power in spite of that.
Such a regime is the one that can create military power in the face of broad poverty, something we will call the “Chekist state.” This state uses its security apparatus, now known as the FSB, to control the public through repression, freeing the state to allocate resources to the military as needed. In other words, this is Putin coming full circle to his KGB roots, but without the teachings of an Andropov or Gorbachev to confuse the issue. This is not an ideological stance; it applies to the Romanovs and to the Bolsheviks. It is an operational principle embedded in Russian geopolitics and history.
Counting on Russian strategic power to track Russian economic power is risky. Certainly, it did in the 1980s and 1990s, but Putin has worked to decouple the two. On the surface, it might seem a futile gesture, but in Russian history, this decoupling is the norm. Obama seems to understand this to the extent that he has tried to play off Medvedev (who appears less traditional) from Putin (who appears to be the more traditional), but we do not think this is a viable strategy — this is not a matter of Russian political personalities but of Russian geopolitical necessity.
Biden seems to be saying that the Reagan strategy can play itself out permanently. Our view is that it plays itself out only so long as the Russian regime doesn’t reassert itself with the full power of the security apparatus and doesn’t decouple economic and military growth. Biden’s strategy works so long as this doesn’t happen. But in Russian history, this decoupling is the norm and the past 20 years is the exception.
A strategy that assumes the Russians will once again decouple economic and military power requires a different response than ongoing, subcritical pressure. It requires that the window of opportunity the United States has handed Russia by its wars in the Islamic world be closed, and that the pressure on Russia be dramatically increased before the Russians move toward full repression and rapid rearmament.
Ironically, in the very long run of the next couple of generations, it probably doesn’t matter whether the West heads off Russia at the pass because of another factor Biden mentioned: Russia’s shrinking demographics. Russian demography has been steadily worsening since World War I, particularly because birth rates have fallen. This slow-motion degradation turned into collapse during the 1990s. Russia’s birth rates are now well below starkly higher death rates; Russia already has more citizens in their 50s than in their teens. Russia can be a major power without a solid economy, but no one can be a major power without people. But even with demographics as poor as Russia’s, demographics do not change a country overnight. This is Russia’s moment, and the generation or so it will take demography to grind Russia down can be made very painful for the Americans.
Biden has stated the American strategy: squeeze the Russians and let nature take its course. We suspect the Russians will squeeze back hard before they move off the stage of history.

Crystalisation, et retournement.

Article lié : Le marais où s’enfonce BHO

Exocet

  28/07/2009

Dites moi BHO va t’il en pleurer ou en rire en vous lisant( si le temps lui permet) tel l’éminence grise foulant ses propres pas comme dans la suite vénitienne?..Ou sont donc les issues latérales pour son éminence grise se dit l’éminence prospective .? La panacée serait de voir   celles des russes essayant de combler leur retard , afin de sortir du spectre de la globalisation(comme argument de vente), comme dans un volte face soudain de BHO en quête   d’une valeur relative..
http://fr.rian.ru/world/20090728/122479600.html