Forum

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Une affaire qui en rappelle une autre...

Article lié : Le mensonge en justice, – ou les limites du système?

PEB

  05/08/2009

Ce malheureux menteur sur ordre me rappelle le cas de ce jeune caporal de l’armée de Sa Majesté qui ne veut pas retourner en Afghanistan car:
1. Il a vu le scandale de la mort de ses camarades.
2. Confronté au réel, il se révolte contre la vanité de cette guerre.

Vanité, le mot biblique du virtualisme.

Le mensonge, qui est autre chose que la simple publicité commerciale, a pour père Satan, i. e. l’Accusateur, le Diable, i. e. le Diviseur. (J’utilise volontiers le vocabulaire apocalyptique qui est particulièrement adapté à cette atmosphère eschatologique de Bas-Empire. )

Les montagnes de l’Hindou Koush sont, comme les rizières d’Indochine, révélateurs de la vanité des puissances. Les Britanniques auraient dû se rappeler la glorieuse victoire afghane de 1842 à Gandamak face au Grand Jeu colonial… Bref, l’idéologie de la puissance et de l’instinct, même sous couvert du bon droit, démontre encore une fois sa vacuité.

Enfin, nos appareils stratégiques sont manifestement inadaptés à la G4G. Ils sont bâtis pour la montée aux extrêmes, thème romantique cher à Clausewitz. La G4G est plutôt un conflit d’intensité basse mais permanente et d’évitement plutôt que d’‘affrontement. La G4G est un pirate qui a lu ses classiques chinois.

Patience et longueur de temps…

ben oui sauf que

Article lié : Le mensonge en justice, – ou les limites du système?

jean pierre SIMON

  05/08/2009

A un moment donné j’ai du mal a vous suivre ,car effectivement le mensonge est permanent dans notre société mais ou mettre la barre :

le commercial qui vend des peugeot va pas dire a son client que les renault sont meilleurs et inversement , meme s’il le pense .

Toutes les verités ne sont pas bonnes a dire , es ce que le pape dit ce qu’il pense ou es ce qu’il reflechit a 10 fois avant de parler , pour s’adapter a celui qui l’ecoute .

Es ce que l’auteur de ce site dis ce qu’il pense , ou es ce qu’il s’autocensurise un peu de temps en temps.

Si on ne veut plus mentir , je ne vois guere d’autres solutions que de se mettre hors du monde : dans un monastere ou au fin fond d’une forêt . Comme ca on se ment plus qu’a soi meme

a PEB

Article lié : Encerclé par les crises

jean pierre SIMON

  05/08/2009

D’un point de vue simplement logique ce n’est pas parce que A et B ont tort que C a forcement raison.

L’eglise Catholique Romaine se distingue surtout par une capacité sans égale a faire preuve de mauvaise foi

When it gets dark, you can see the stars

Article lié : L'Afghanistan, et le doute qui grandit

Exocet

  05/08/2009

http://theautomaticearth.blogspot.com/

These aren’t even nondenial denials.

La philosophie de Charles.

Article lié : Les faits du prince

Arnaud Genevois

  05/08/2009

Bonjour, j’espère que vous lirez ce commentaire posté avec retard, mais je découvre juste dans le livre de Mark Sedgwick, “Contre le monde moderne” (2004, Dervy, 2008, pour l’édition française), une histoire des mouvements traditionnalistes (Guénon, Evola…), que le Prince Charles, sans être lui-même un traditionnaliste de stricte obédience (Sedgwick le qualifie plutôt d’emersonien, jungien et antimoderniste, p. 280), est familier de longue date de cette famille de pensée, qu’il aurait découvert via son ami (et mentor, comme on dit dans ces cas-là), Sir Laurens Van Der Post (lui-même disciple de Jung).
Ce qui se retrouve aisément dans le discours que vous citez, et qui expliquerait par ailleurs, toujours selon Sedgwick, que le Prince Charles soit nettement plus ouvert à l’Islam, si important pour les traditionnalistes (Guénon, Schuon…), que les élites britanniques. Il a ainsi fondé la Temenos Academy, qui explore les savoirs traditionnels et notamment islamiques, et qui accueillit entre autres le célèbre traditionnaliste iranien Seyed Hossein Nasr (http://en.wikipedia.org/wiki/Seyyed_Hossein_Nasr), et fait du lobbying anti-moderniste dès qu’il peut - ce que les journalistes britanniques ne prennent pas vraiment au sérieux, y voyant ou feignant d’y voir une “manie”.

Cordialement !

le retour du pic de hubbert

Article lié : Encerclé par les crises

aimé climens

  04/08/2009

Le pic pétrolier n’est peut être que la crise de l’énergie médiate, c’est à dire de l’énergie marchandise. Je pense que l’énergie est une dimension de l’univers et ne se réduit pas à un stock limité et appropriable par le système marchand. J’ai réalisé un test ou je fais « disparaître » de l’énergie. Ce test, extrêmement simple à répliquer, laisse ouverte la piste du contrôle de l’énergie « dimension » non marchande.
Tous mes concepts et observations ont été publiés ici :  http://www.conspirovniscience.com/forum/index.php?showforum=16

Il n’y a pas de fatalité technique au delà de la société marchande.

que réserve l'avenir ? (2)

Article lié : Encerclé par les crises

Ilker de Paris

  04/08/2009

Dans un article dans lemonde.fr un professeur à l’Ecole d’économie de Paris parle du besoin d’une “nouvelle nuit du 4 août ” (date de l’abolition des “privilèges et des droits féodaux”, 4 août 1789, dont on fête aujourd’hui le 220eme anniversaire) : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/08/03/une-nouvelle-nuit-du-4-aout-est-necessaire_1225262_3224.html

Outre le fait que ce soit la date anniversaire d’un évènement important, ce genre de discours est un signe, pour ma part, qu’il y a un problème sur le plan de l’égalité en droit dans nos sociétés dites démocratiques, qui deviennent à plusieurs vitesses, dont il devient difficile de franchir les paliers de classe, et, plus fondamental, de nouveaux passe-droit, “privilèges” sont apparus, on le voit clairement dans le monde de la finance dérégulée, qui fait ce qu’elle veut, comme au dessus des lois qui la protègent.

C’est au nom de la démocratie (pouvoir du peuple) que les Révolutionnaires avaient aboli les “privilèges” de l’époque et décrété que “tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit”, or aujourd’hui il y a clairement des ruptures dans ce principe, et donc de l’anti-démocratisme et de manière massive au coeur même des pays qui se posent en quintessence démocratique, et qui en font le commerce (“exporter la démocratie”), ce qui en retour pointe le sérieux et l’estime réels dans lesquels ils tiennent ces choses.

Pour dire qu’en effet les crises actuelles plongent loin dans les structures actuels, et que la barbarie se développe, cocktail qui semble explosif.

Crise ? Nouvelles sources de bénéfices plutôt !

Article lié : Le club du “social silence” et la bombe à hydrogène de la crise

Francis Lambert

  04/08/2009

Au total,  les entreprises industrielles, qui créent les vraies richesses, financent les erreurs et les bonus des banquiers, avec la bénédiction des hommes politiques. Et en bout de chaine, les salariés en sont les ultimes victimes: les banques américaines enfoncent dans la dépression ceux qu’elles ont déjà largement ruinés.

Extrait de Banques: le triomphe des coupables par Jacques Attali
http://www.slate.fr/story/8747/banques-le-triomphe-des-coupables-par-jacques-attali

La voix de la Sagesse prêche-t-elle dans le désert?

Article lié : Encerclé par les crises

PEB

  04/08/2009

J’ai lu quelque part:

Il faut reconnaître que ce même développement économique a été et continue d’être obéré par des déséquilibres et par des problèmes dramatiques, mis encore davantage en relief par l’actuelle situation de crise. Celle-ci nous met sans délai face à des choix qui sont toujours plus étroitement liés au destin même de l’homme, qui par ailleurs ne peut faire abstraction de sa nature. Les forces techniques employées, les échanges planétaires, les effets délétères sur l’économie réelle d’une activité financière mal utilisée et, qui plus est, spéculative, les énormes flux migratoires, souvent provoqués et ensuite gérés de façon inappropriée, l’exploitation anarchique des ressources de la terre, nous conduisent aujourd’hui à réfléchir sur les mesures nécessaires pour résoudre des problèmes [..] qui ont aussi, et surtout, un impact décisif sur le bien présent et futur de l’humanité. Les aspects de la crise et de ses solutions, ainsi qu’un nouveau et possible développement futur, sont toujours plus liés les uns aux autres. Ils s’impliquent réciproquement et ils requièrent des efforts renouvelés de compréhension globale et une nouvelle synthèse humaniste. La complexité et la gravité de la situation économique actuelle nous préoccupent à juste titre, mais nous devons assumer avec réalisme, confiance et espérance les nouvelles responsabilités auxquelles nous appelle la situation d’un monde qui a besoin de se renouveler en profondeur au niveau culturel et de redécouvrir les valeurs de fond sur lesquelles construire un avenir meilleur. La crise nous oblige à reconsidérer notre itinéraire, à nous donner de nouvelles règles et à trouver de nouvelles formes d’engagement, à miser sur les expériences positives et à rejeter celles qui sont négatives. La crise devient ainsi une occasion de discernement et elle met en capacité d’élaborer de nouveaux projets. C’est dans cette optique, confiants plutôt que résignés, qu’il convient d’affronter les difficultés du moment présent.

Benoît XVI, Caritas in Veritate (29/06/2009) §22

Le Souverain Pontife pense donc comme votre lettre que la situation est apocalyptique, que c’est crible séparant la paille du bon grain. Le seul salut eschatologique est, pour lui, une conversion de mœurs générales.  Bizarrement, la pensée la plus lucide est la doctrine catholique romaine tandis que les dogmes libéraux et puritains, lancés au milieu du millénaire dernier par les soi-disant humanistes et autres réformés, semblent en perte de vitesse.

Parallèle avec l'URSS

Article lié : Le club du “social silence” et la bombe à hydrogène de la crise

PEB

  04/08/2009

Pour aller dans le sens de la conclusion, ne peut-on pas comparer le cycle 9/11-9/15 avec la période 1979-1986?

On a en effet du côté URSS:

1962: crise des fusées de Cuba, éviction de Khrouchtchev.
1962-1975: mise en place du soi-disant ordre mondial socialo-capitaliste couronnée par le conférence d’Helsinki.
1979: Invasion de l’Afghanistan pour y rétablir l’ordre socialiste.
1985: Election de Gorbatchev à la tête du PCUS
1986: Tchernobyl
1989-1990: Révolutions libérales et effondrement de l’URSS
1991: Fin de l’URSS

Tandis que du côté du monde libre, on observe:
1991: Guerre du golfe
1991-2001: Mise en place du nouvel ordre mondial neocon sous couvert de Bush père et de Clinton
2001: 9/11 exaspération de la puissance destructurant
2001: Invasion de l’Afghanistan pour y rétablir l’ordre mondial
2008: 9/15 Faillite de Lehman Bros.
2008:  Election de BHO
?: Effondrement général du système et dislocation des USA, de l’OTAN, de l’ONU et de l’UE ?

Le 9/15, comme Tchernobyl à laissé dans la nature des actifs toxiques. Sauf que dans le cas de l’accident industriel de 1986, lesdits actifs ont une radioactivité qui n’est pas que virtuelle et virtualiste. Le PCUS a eu cependant la sagesse (?) de nommer son dernier dirigeant suprême avant la panne.

Notons que FDR était un admirateur inconditionnel du maréchal Staline et que son successeur mit en oeuvre des services secrets n’ayant rien à envier à ceux de la Loubianka…

ca fait bien longtemps

Article lié : Encerclé par les crises

jean pierre SIMON

  04/08/2009

Quid de l'Europe ?

Article lié : L’Amérique “postraciale” de BHO? Ce pourrait bien être le contraire

Jean-Paul Baquiast

  03/08/2009

Commentaires pertinents. Mais la même phobie, devant l’inévitable montée des communautés non “blanches” ne va-t-elle pas saisir, n’a-telle déjà pas saisie l’Europe? Dans 30 ans ou moins, celle ci sera métis.  Ceci se fera-t-il dans une sympathique connivence, ou dans une guerre des races?

Un 3e larron s'invite : Moldavie, Mère Noire et pipeline chinois

Article lié : Pour Moscou, “Eh Joe” Biden ne passe pas

Francis Lambert

  03/08/2009

Ainsi que Stratfor, un think-tank étasunien lié à l’establishment de la sécurité, l’a résumé, le grand jeu consistera à « faire pressions sur les Russes et laisser la nature faire le reste ». (NB ” vu sa structure économique et démographique profondément défectueuse”)

Il y a déjà des preuves de cette approche occidentale coordonnée concernant la Russie, dans le projet d’un « partenariat oriental » de l’Union Européenne, dévoilé à Prague en mai dernier, dont l’étendue géographique rassemble l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la Moldavie, la Biélorussie et l’Ukraine, et dont l’objectif est de tirer ces Etats post-soviétiques « d’importance stratégique » vers Bruxelles, au moyen d’une matrice d’aide économique, de libéralisation du commerce et de l’investissement et de régimes de visas ne permettant pas l’accession à l’UE mais les encourageant effectivement à relâcher leurs liens avec la Russie. En effet, la poussée de l’UE a déjà commencé à éroder les liens étroits de la Russie avec la Biélorussie et l’Arménie.
(...)
Cependant, dans un développement étonnant, la Chine est entrée en juillet dans la bataille et a signé un accord pour prêter 1 milliard de dollars à la Moldavie sur 15 ans à un taux d’intérêt hautement favorable de 3%, avec un moratoire de cinq ans sur le remboursement des intérêts.
(...)
C’est le premier bon en avant de Pékin à travers l’Asie Centrale vers les confins occidentaux effilochés de l’Eurasie. Pourquoi la Moldavie est-elle en train de devenir si formidablement importante ? Pékin aura calculé la signification géopolitique immense de l’intégration de la Moldavie par l’Ouest. Ce serait alors une question de temps pour que la Moldavie soit admise au sein de l’OTAN, avant que la Mer Noire ne devienne un « lac de l’OTAN » et que l’alliance ne soit dans une position virtuellement imprenable pour marcher sur le Caucase et directement en Asie Centrale sur les frontières chinoises.
(...)
La déclaration conjointe émise après la visite du Président chinois Hu Jintao en Russie en juin, a exprimé spécifiquement le soutien de Pékin à Moscou sur la situation dans le Caucase. Manifestement, un degré élevé de coordination devient visible dans tout l’espace post-soviétique.

La suite en asie est tout aussi intéressante, extrait de :

La Chine trempe un orteil dans la Mer Noire Par M K Bhadrakumar, Asia Times Online, le 1er août 2009
http://questionscritiques.free.fr/edito/AsiaTimesOnline/M_K_Bhadrakumar/Chine_Russie_Etats-Unis_Moldavie_310109.htm

Nicolas Eymerich

Article lié : La “torture” en statistiques et en intentions

Max JAMES

  03/08/2009

La rédemption, c’est bien le but recherché par Nicolas Eymerich dans son “manuel de l’inquisiteur”. Longue tradition de la pratique de la torture.

que réserve l'avenir ?

Article lié : de defensa vous salue bien

Ilker de Paris

  03/08/2009

En effet, l’information actuelle est une bouillie qu’on balance dans un bol et qu’on vous présente avec un large sourire d’une belle présentatrice, ou un mépris que caractérise un ton sorti tout droit d’asile pour zinzins.

Je sais gré donc à des gens, comme ici à Dedefensa.org, de faire effort de lucidité, d’objectivité aussi, d’autant plus que l’époque est aux crises et que s’obstruer l’intelligence maintenant n’est pas la meilleure solution pour se sortir d’affaire.

Concernant la “concurrence”, la nature a dit-on horreur du vide,  la nature humaine, elle, a horreur de la concurrence, le mythe dit que Cronos n’hésitait pas à manger ses propres enfants par crainte qu’ils se rebellent contre lui.

Le système actuel qui vacille n’hésite(ra) pas non plus, avec les meilleures raisons du monde évidemment, à se “barbariser”, d’autant plus que justement il vacille, et les voix lucides et discordantes seront de plus en plus rares et donc précieuses. Bonne continuation.