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Les trois singes.1

Article lié : RapSit-USA2025 : Révolution ! Révolution ?

jc

  11/02/2025

Dans le lien fourni par PhG on trouve à la fin :

"Dans la culture bouddhiste, les trois singes de la sagesse incitent à fermer les yeux sur les aspects négatifs."

J'ai oublié de le préciser avant de fournir mon propre lien !

https://www.youtube.com/watch?v=BXxKQVQFnRo   (à 3'45)

Une définition moderne du communisme

Article lié : Abellio : l'avènement du communisme sacerdotal

jc

  10/02/2025

Le philosophe-mathématicien Gilles Châtelet la donne à la toute fin de "Vivre et penser comme des porcs" (brûlot salué par Nicolas Bonnal à plusieurs reprises) : "À chacun selon sa singularité".

En voici le contexte, à savoir le dernier paragraphe du bouquin :

"Et si l'horoscope des "grandes tendances" se trompait ? Et si le cyber-bétail redevenait un peuple, avec ses chants et des gros appétits, une membrane géante qui vibre, une humanité-pulpe d'où s'enroulreaient toutes les chairs ? Ce serait peut-être une définition moderne du communisme : "À chacun sa singularité." De toute manière il y aura beaucoup de pain sur la planche, car nous devrons vaincre là où Hegel, Marx et Nietszche n'ont pas vaincu."

Un quart de siècle plus tard il faut se mettre à la page : l'horoscope des "grandes tendances", c'est bien entendu celui donné par l'IA des LLM.

[ Je viens d'apprendre que Châtelet et Thom sont restés en relation constante depuis 1975 (date de la soutenance de thèse de Châtelet) jusqu'à sa mort (1999). ]














































































 

Les trois singes

Article lié : RapSit-USA2025 : Révolution ! Révolution ?

jc

  05/02/2025

https://www.youtube.com/watch?v=BXxKQVQFnRo   (à 3'45)

Golden ages

Article lié : Trump négociera-t-il le “4ème tournant” ?

jc

  31/01/2025

Dans ses discours d'investiture Trump a fait plusieurs référence à l'âĝe d'or qui a propulsé les USA à la première place des pays industrialisés (de fin XIXème au tout début du XXème), celui des Rockfeller, des Carnegie, etc.

Au sens de Guénon et de la tradition indienne, c'est un kali-yuga, un âge de fer.

Pour moi Donald Trump est "the right man in the right place" pour donner la touche finale à cet âge de fer* et donc au cycle actuel, et laisser place au satya-yuga du cycle à venir.

(*) qui joue les prolongations avec l'âge de fer virtuel de l'IA et des robots.

 

Station Service

Article lié : Le sprint de l’écrevisse

Abdel Barek

  30/01/2025

Il semble que le nouveau pouvoir a Washington s’est fait convaincre de la vieille maxime : "La Russie est une station service avec des armes nucléaires."......

Donc la nouvelle stratégie depuis l arrivé de M. Trump est de taper les raffineries de pétrole russe et faire pression sur l Inde..…

Croire que cela fera plier la Russie…..

https://brunobertez.com/2025/01/30/attaques-occidentales-et-ukrainiennes-sur-le-petrole-et-les-raffineries-russes-et-meme-sur-le-nucleaire-il-sagit-de-forcer-les-russes-a-negocier/

 

Quel est le dieu de Trump ?

Article lié : Bernanos et les hommes dévalués

Denis Monod-Broca

  26/01/2025

Trump invoque volontiers dieu.
Mais de quel dieu s’agit-il ?
La question n’est pas anodine, elle n’est pas non plus simplement rhétorique. Elle est essentielle.
Trump a prêté serment sur la bible mais est-ce bien le dieu de la bible qu’il invoque ? Certainement pas. Le dieu qu’il invoque si volontiers, si légèrement, est un dieu d’avant, un dieu primitif, violent, vengeur, un dieu à idolâtrer, un dieu de l’aveuglement et de l’ignorance, ou de l’inconscience. Il est le dieu des « armées célestes » de certains passages de l’ancien testament. Il est le dieu des Croisés qui massacraient en son nom. Il est le dieu des guerres de religion et de la persécution des Juifs. Il est l’un de ces dieux dont les hommes se servent depuis le commencement du monde pour masquer, à leurs propres yeux, leur propre violence, leur propre besoin de vengeance.
Le dieu de la bible est tout autre : il est raison et vérité, foi et conscience, amour et miséricorde.
Il serait censé, pertinent, rationnel, de la part de la France, de contrer Trump sur ce terrain-là.
Rêvons un instant, imaginons Macron, s’exprimant au nom de la France, disant à Trump qu’il est idolâtre, que, par ses invocations inconsidérées, il trahit le dieu biblique au nom duquel il a prêté serment. Cela aurait de l’allure, cela aurait du sens. Et quel sens !
Mais non, bien sûr, laïcité oblige, laïcité mal comprise oblige, jamais, au grand jamais, Macron ne fera ça. Que c’est dommage !
Chassez le sacré par la porte, il revient pas la fenêtre : parler de dieu, en public, pour un homme politique français, est tabou, interdit. Par un complet retournement, l’absence de dieu est sacrée désormais, au point qu’elle nous tient lieu de dieu : n’est-ce pas elle qui guide notre pensée et nos lois ?
Nous sommes donc idolâtres, tout comme Trump. Et d’ailleurs, pensant comme lui, nous ne savons pas comment nous opposer à lui. Il croit en la force (et en l’argent), comme nous, et il est plus fort (et plus riche) que nous, alors ?...
Sur le terrain spirituel, nous pourrions lutter, mais nous ne voulons pas y aller. Alors il reste à nous aligner. Ce que nous avons commencé à faire, à l’exemple de nos hommes d’affaires, cela se sent bien…
Comment pouvons-nous, à ce point, renier le fondement même, négliger la pierre d’angle, trahir l’héritage, sur lesquels reposent notre savoir, notre pensée, nos principes ?
Nous faisons fausse route.

L’apocalypse trumpiste, avec ses excès tellement extrêmes qu’ils en crèvent les yeux, sera-t-elle révélation ?

Mr

Article lié : Le rêve de Vladimir Vladimirovitch

jean-luce Morlie

  26/01/2025

Dans l’élaboration de cette prospective, il semble que  Trump ait déclaré qu’il comprenait que pour la Russie l’Ukraine devait être un pays neutre ; c’est pour la Russie le point vital !

Question: d'autres déclarations de Trump sont plus floues et ne peuvent convenir à la Russie; peut-être Trump doit-il préparer,  l'opinion publique, à l'idée que les USA et L'OTAN ont  perdu la guerre ? (may be it take two to tango)

L'article 5 ou la tangente

jc

  18/01/2025

Pour moi c'est la tangente.

J'en profite pour présenter une ébauche de programme politique.

Pour moi un véritable centriste est un stratège, la place du juste milieu étant la place du milieu de terrain au foot. L'équilibre est difficile à trouver car ça cout tout le temps -et surtout par les temps qui courent-. Comme au foot.

En politique comme au foot il faut avoir quelque chose à défendre et un but à atteindre.

En politique mon maître à penser est Goscinny. Pour moi il faut en effet trois chefs pour que ça marche : Mimine dans les buts, Abraracourcix en avant centre et Panoramix au centre : bleu-blanc-rouge. Et il faut que les trois soient d'accord pour engager le pays (guerres, traités…).

Je préfère "utopie réaliste" à "idéologie réaliste". Et mon utopie politique est l'anarchie positive, à savoir l'état d'une société suffisamment bien élevée pour ne pas avoir besoin de chef, ce qui permet à chacun de "faire ce que voudra" comme le disait Rabelais (François de son prénom).

En rajoutant un petit zeste de Montaigne ("Mieux vaut une tête bien faite que bien pleine"), une cuiller à café de Descartes revisité à ma façon ("Penser et agir comme on est"), une cuiller à soupe de Pascal (Blaise de son prénom…), et une bonne louche de Thom, voilà quelque chose comme une ébauche de projet politique intelligible par le footeux basique et/ou le lecteur d'Astérix basique.

* :  N. Bonnal a écrit que Goscinny avait tout compris…

Forêts de symboles

Article lié : L’IA tuant le logocrate,  – ou le sauvant ?

jc

  14/01/2025

[ Pour attirer l'attention des non-mathématiciens sur l'œuvre de Thom. (Ce n'est pas destiné aux connaisseurs !) ]

Il s'agit de forêts de symboles naturels émis par la nature en direction du mathématicien* et de forêts de symboles mathématiques émis par le mathématicien en direction de la nature.

En 1609 (?) Galilée a affirmé que le livre de la nature était écrit en langage mathématique. Peut-être pensait-il à la nature vivante, mais ses travaux ont, à mon insuffisante connaissance, seulement porté sur la nature inerte -la physique post-galiléenne-. Si bien qu'un dialogue entre les mathématiciens et la nature était à cette époque impossible.

Il a fallu attendre 1968 et René Thom pour entrevoir que ce dialogue était possible en ce qui concerne la nature vivante -la physique aristotélicienne-, et l'auteur de Stabilité Structurelle et Morphogénèse fut salué à l'époque comme un nouveau Newton :

"L'ambition ultime de la théorie des catastrophes, en fait, est d'abolir la distinction langage mathématique-langage naturel qui sévit en science depuis la coupure galiléenne."

Il suit de * que Thom est logocrate à la condition expresse que le langage qu'il utilise soit le langage mathématique. Il suit alors que Thom est topocrate lorsqu'il utilise le langage naturel et qu'il ne l'est pas lorsqu'il utilise ce langage.

Sans cette fois citer Galilée, Thom écrit dans "De l'icône au symbole" (1972)** :

"On sait que vers l'âge de dix-huit mois, le nouveau-né commence son babillage; il prend conscience de ses possibilités articulatoires, et -disent les spécialistes- forme à cette époque les phonèmes de toutes les langues du monde. Les parents lui répondent dans leur propre langue, et, peu de temps après, le bébé n'émet plus que les phonèmes de cette langue, dont quelques mois plus tard, il maîtrisera le vocabulaire et la syntaxe.

Je verrais volontiers dans le mathématicien ce perpétuel nouveau-né qui babille devant la nature; seuls ceux qui savent écouter la réponse de Mère Nature arriveront plus tard à ouvrir le dialogue avec elle, et à maîtriser une nouvelle langue. Les autres ne feront que bourdonner dans le vide -bombinans in vacuo.

Et où, me direz-vous, le mathématicien pourrait-il entendre la réponse de la nature? La voix de la réalité est dans le sens du symbole."

Pour préciser la façon dont s'ouvre le dialogue, je ne vois pas mieux que le passage de Stabilité Structurelle et Morphogénèse consacré au modèle thomien de formation des organes génitaux : d'un côté on a les catastrophes thomiennes ombilic elliptique et ombilic hyperbolique, décrites par des forêts de symboles mathématiques, et de l'autre on a les champignons naturels "elliptiques" (typiquement le Phallus impudicus) et "hyperboliques" comme les lactaires (?).

On notera à ce propos que le chapitre dont est tiré ce passage est épigraphé : "Et le Verbe s'est fait chair", ce qui laisse peu de doutes sur la façon dont Thom pense la logocratie.

* : cf. L'IA et le logocrate.3

** : On trouve cet article dans "Modèles Mathématiques de la Morphogenèse" (1974, 1980)

L'IA et le logocrate.4

Article lié : L’IA tuant le logocrate,  – ou le sauvant ?

jc

  13/01/2025

Thom logocrate.

Dans les commentaires précédents on reconnaît un Thom indubitablement topocrate et aristotélicien.

Mais je crois que Thom peut être aussi considéré comme un logocrate platonicien, à condition de se placer dans le cadre du langage mathématique, et non dans celui du langage usuel. Il rejoint alors Galilée pour qui "le livre de la nature est écrit en langage mathématique".

Thom : "En dépit de mon admiration pour Aristote, je reste platonicien en ce que je crois à l'existence séparée (« autonome ») des entités mathématiques, étant entendu qu'il s'agit là d'une région ontologique différente de la « réalité usuelle » (matérielle) du monde perçu. (C'est le rôle du continu — de l'étendue — que d'assurer la transition entre les deux régions.)" (ES, p.245)

L'IA et le logocrate.3

Article lié : L’IA tuant le logocrate,  – ou le sauvant ?

jc

  13/01/2025

"Ne peut-on admettre que les facteurs d'invariance phénoménologique qui créent chez l'observateur le sentiment de la signification proviennent des propriétés "réelles" du monde extérieur, et manifestent la présence "objective" d'entités formelles liées à ces objets et dont on dira qu'elles sont "porteuses de signification" ? Cela les poètes* l'ont su et l'ont dit bien avant les savants :

"La nature est un temple où de vivants piliers
laissent parfois sortir de confuses paroles.
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
qui l'observent avec des regards familiers."

Extrait de "Topologie et signification" que l'on trouve dans "Modèles Mathématiques de la Morphogenèse" (1974, 1980).

* : Baudelaire, Les fleurs du mal

L'IA et le logocrate.2

Article lié : L’IA tuant le logocrate,  – ou le sauvant ?

jc

  13/01/2025

Steiner, logocrate : " Pour simplifier à outrance, la théorie “transcendante” du langage postule un processus ou un moment de “création spéciale”. Elle soutient que la notion de “pensée préverbale” est, littéralement, dénuée de sens. "

Thom, topocrate : "On notera que cette présentation des ontologies intelligibles peut être faite au niveau préverbal : l'intelligibilité* est ainsi une propriété des phénomènes (interprétés en tant que Gestalten) avant toute conceptualisation au sens strict." (Esquisse d'une Sémiophysique", p.31).

L'opposition logocrate/topocrate : une opposition transcendance/immanence ?

Pour Thom (pour qui la théorie des catastrophes est une théorie de l'analogie) : "Le monde de l'analogie est un monde qui porte son ontologie en quelque sorte avec soi.",

et : "L'immanence désigne, en philosophie et en parlant d'une chose ou d'un être, le caractère de ce qui a son principe en soi-même, par opposition à la transcendance, qui indique une cause extérieure et supérieure." (Wikipédia)

* : le sens…

L'IA et le logocrate.1

Article lié : L’IA tuant le logocrate,  – ou le sauvant ?

jc

  13/01/2025

En reparcourant l'article je tombe sur un paragraphe qui ne m'avait pas accroché dans mes précédentes lectures :

" « Pour bien écrire, il faut penser clairement, et penser clairement est difficile. » Ce qui pourrait être dit encore plus vite, par cet axiome absolu : “pour penser, il faut écrire (c’est-à-dire parler une langue)”. C’est l’amorce du fondement de la logocratie, dont on sait que je suis un partisan total."

Cet extrait n'est pour moi pas si clair que ça parce que j'interprète « Pour bien écrire, il faut penser clairement, et penser clairement est difficile. » par "pour bien écrire il faut au préalable bien penser" alors que j'interprète "pour penser, il faut écrire" par "pour écrire il faut d'abord penser".

En bref le problème est : est-ce qu'on parle parce qu'on pense ou est qu'on pense parce qu'on parle ? La réponse à cette question renvoie à la question suivante : qu'est-ce qu'un logocrate ?

Thom (who else ?) replace ces questions dans un cadre plus général :

"Cette opposition entre une singularité créée comme un défaut d'une structure propagative ambiante, ou une singularité qui est source de l'effet
propagatif lui-même pose un problème central qu'on retrouve pratiquement à l'intérieur de presque toutes les disciplines scientifiques. La
Physique contemporaine admet plutôt le premier [deuxième ?] aspect : la particule est source d'un champ qu'elle génère ; Einstein, en Relativité Générale, verra
plutôt dans la particule la singularité d'une métrique de l'espace-temps. On retrouve ici cette aporie fondamentale du continu et du discret qui est au
cœur de la mathématique. On retrouvera cette même aporie jusqu'en psychologie : est-ce que nous parlons parce que nous pensons, ou au
contraire est-ce que nous pensons parce que nous parlons ?" (1986, Philosophie de la singularité, article qui figure dans Apologie du logos, Hachette, 1990)

Pour moi un logocrate pense parce qu'il parle alors qu'un topocrate parle parce qu'il pense.

 

Une utopie réaliste ?.1

Article lié : L’IA tuant le logocrate,  – ou le sauvant ?

jc

  13/01/2025

Autres citations thomiennes :

- à rajouter :

"Je suis convaincu que le langage, ce dépositaire du savoir ancestral de notre espèce, détient dans sa structure les clés de l'universelle structure de l'Être."

- à rajouter (?) :

"L'analogie Génétique-Linguistique, si tentante qu'elle soit pour l'esprit, n'en suscite pas moins de sérieuses réserves. Les structures biologiques sont tri-dimensionnelles, et non uni-dimensionnelles comme l'est la chaîne parlée. L'unidimensionnalité du génome est vraisemblablement moins due à une contrainte de communication qu'à une contrainte d'autoréplication. Personnellement, je serais tenté de croire que l'analogie doit être prise en sens inverse de celui où on la prend d'ordinaire. Le langage s'est créé chez l'Homme, par invasion du champ conceptuel par le champ « génétique » :
les concepts pensés par l'homme sont devenus capables de se reproduire, en fabriquant leurs propres « gamètes » que sont les mots. Autrement dit : la Linguistique s'explique par une extension des mécanismes de la Génétique, et non l'inverse."

- à ne certainement pas rajouter (?) :

"Le rôle du génome apparaît finalement plutôt comme un dépôt « culturel » de modes de fabrication des substances nécessaires à la morphogénèse. Il n'est peut-être guère plus nécessaire à l'embryogénèse que ne l'est la consultation des livres de cuisine aux réalisations gastronomiques d'un grand chef (ou en tout cas guère plus que l'ensemble de ses fournisseurs…)."*


* : L'intuition haute des grands chefs…

Une utopie réaliste ?

Article lié : L’IA tuant le logocrate,  – ou le sauvant ?

jc

  13/01/2025

PhG* : « Il suffit d’un mot, d’une phrase, d’une citation à placer en tête, la chose inspiratrice qui ouvre la voie et là-dessus se déroule le texte, à son rythme, entièrement structuré, avec sa signification déjà en forme et en place. Je n’ai rien vu venir et j’ignore où je vais, mais j’ai toujours écrit d’une main ferme et sans hésiter… et toujours, à l’arrivée, il y avait un sens, une forte signification, le texte était devenu être en soi… C’était un instant de bonheur fou. »

Sur le même mode peut-être suffit-il aussi d'un (bon) symbole pour qu'une situation s'éclaire d'un seul coup "en un instant de bonheur fou", la lumière, c'est bien connu, courant plus vite que les doigts sur le clavier ?

Pour se représenter l'opposition IA/IH je propose l'image de la BnF répartie comme on sait en quatre bâtiments (hauteur 80m ?) symbolisant la connaissance livresque, sis aux quatre coins d'une dalle nue au centre de laquelle est érigée une structure fine, frêle et souple comme un roseau.

Fine structure évidemment en forme de double hélice, dominant (de 40m ?) les quatre monolithes, domination symbolisant celle de l'IH sur l'IA.

Au rez de chaussée un panneau : Tour Panoramix avec blason de la ville de Paris et sa devise "Fluctuat nec mergitur" et aussi avec blason de la commune de Le Tartre Gourhan (presque le même, dessiné par Uderzo) avec sa devise "Nec mergitur item".

Plateau panoramique au sommet avec en son centre une reproduction agrandie du génome humain (5 millièmes de millimètres, ai-je lu).

Date des plus anciens écrits de l'humanité, date estimée de l'origine du génome humain.

Citations :

- Le roseau pensant de Pascal, évidemment ;

- Je verrais bien aussi celle-ci de Thom : "Nous ne pourrons jamais connaître que ce que notre esprit peut connaître. Mais fort heureusement, nous ne connaissons pas les limites de ce que notre esprit peut connaître."

[ Mon symbole préféré est incontestablement celui du blason avec devise du Tartre-Gaudan, car il renvoie au village Astérix cher, j'en suis convaincu, à France d'en bas.

Si part belle est ici laissée aux logocrates, il ne faut pas oublier les topocrates…]


* : https://www.dedefensa.org/article/le-desenchantement-de-dieu