Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.
4789Un conseil : suivez Larry Johnson sur son site ‘Sonar21.com’ (aka ‘The Son of the New American Revolution’), particulièrement lorsqu’il s’agit des affaires du FBI versus Donald Trump. Or, nous y sommes en plein et Johnson nous donne, dans son texte du 29 août, de précieuses informations sur les suites du raid contre la résidence de Trump de Mar-a-Lago.
Comme nous l’avons souvent signalé, Johnson fait partie d’un groupe de vétérans du renseignement (les VIPS) qui luttent contre la subversion et l’inversion que les démocrates et le clan Clinton-Obama ont introduit au sein du FBI jusqu’à en faire à la fois une “machine de guerre anti-Trump” et une nouvelle ‘Stasi’ au service de la nouvelle idéologie sociétale-wokeniste initiée par le parti démocrate pour tenter de verrouiller son pouvoir dans les temps à venir. Johnson reste donc en contact avec le monde du renseignement et de la sécurité nationale, et donc avec le FBI et (surtout) ses dissidents de plus en plus nombreux. S’il annonce que
« Plus d'une douzaine d'agents du FBI se sont présentés comme lanceurs d’alerte et parlent aux membres du Congrès et aux procureurs. »
... c’est qu’il est directement informé de ces faits, soit par des ex-officiers du FBI au sein du FBI, soit par des sources dissidentes au cœur du FBI lui-même, soit bien entendu par les “lanceurs d’alerte” eux-mêmes. Cela dit, cette agitation dans ce que Larry Johnson désigne comme « une très bonne semaine » pour Trump n’est pas limitée aux hoquets internes du FBI face à la pourriture qui l’a envahi.
Trump lui-même s’y connaît pour agiter la soupe lorsqu’elle est à point. Délaissant un instant l’affaire du raid du FBI, il passe en vitesse supérieure et utilise l’affaire FBI-Mark Z. sur le blocage de l’article du New York ‘Post’ concernant Hunter Biden, ses e-mails et ses diverses corruptions. Trump demande dans un tonitruement de points d’exclamation (!) qu’on annule l’élection de ‘Ol’White Joe’ en 2020, pour la lui donner à lui, ou bien qu’on revote séance-tenante.
« L'ancien président Donald Trump a demandé lundi qu'il soit déclaré “vainqueur légitime” de l'élection présidentielle de 2020, ou que le vote soit à nouveau organisé. La colère de Trump est intervenue après que le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a affirmé avoir limité la diffusion d'une histoire préjudiciable à la campagne de Joe Biden sur les conseils du FBI.
» “Il apparaît donc maintenant, de manière concluante, que le FBI a enterré l'histoire du portable de Hunter Biden avant l'élection", a écrit Trump dans un post sur sa plateforme Truth Social, ajoutant que l'agence l'a fait en sachant que "s'ils ne l'avaient pas fait, 'Trump aurait facilement gagné l'élection présidentielle de 2020'."
» “Il s'agit d'une fraude massive et d'une ingérence électorale à un niveau jamais vu dans notre pays”, a poursuivi l'ancien président, ajoutant qu'en guise de “remède”, il devrait être déclaré “vainqueur légitime”, ou que le gouvernement devrait “déclarer l'élection de 2020 irrémédiablement compromise et organiser une nouvelle élection, immédiatement !” »
Tout cela constitue bien assez d’explication pour comprendre la poursuite/l’accélération de la montée de la tension vers les élections de la mi-novembre, en plus du simple intérêt et de l’antagonisme pour les élections elles-mêmes. Le climat a été encore plus (!) alourdie par des rumeurs affirmant que Trump pourrait être inculpé prochainement, soit à la suite des documents trouvés à son domicile, soit comme organisateur de la prise de pouvoir le 6 janvier 2021 qui a fait frissonner d’angoisse tous les vertueux démocrates du monde, particulièrement chez nous, en bloc-BAO, particulièrement dans notre presseSystème magnifiquement subventionné et ainsi de suite... L’intégrale corruption de ce Système qui nous enferme et couvre de privilèges les super-soumis et les collabos dont sont composées, en toute sincérité et bonne conscience, nos élites-Système, – cette corruption ne cesse, par son volume et sa pression, de nous couper le souffle comme on coupait les têtes du temps de la Terreur.
Cela constaté, il reste qu’un homme aussi déroutant et influent que le sénateur républicain Lindsey Graham annonce froidement qu’il y aura des émeutes dans les rues américaines si Trump est inculpé :
« Le sénateur Lindsey Graham (R-SC) affirme qu'il y aura “littéralement des émeutes dans la rue" si l'ancien président Donald Trump est poursuivi en justice à la suite du raid du 8 août dans son complexe de Mar-a-Lago.
» “La plupart des républicains - y compris moi, – pensent que lorsqu'il s'agit de Trump, il n'y a plus de loi. Il s'agit de l'attraper”, a déclaré M. Graham à l'émission ‘Sunday Night in America’ de Fox News. “Il y a deux poids, deux mesures quand il s'agit de Trump”, a-t-il poursuivi, invoquant l'absence de descente de police, ou de poursuites, quand il s'agissait de violations évidentes de la loi par Hunter Biden et l'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton.
» “Et je dirai ceci, s'il y a des poursuites contre Donald Trump pour avoir mal géré des informations classifiées après la débâcle de Clinton dans ce domaine... il y aura des émeutes dans les rues”, a-t-il dit à l'animateur et ancien membre du Congrès Trey Gowdy, ajoutant qu'il n'a “jamais été aussi inquiet de la loi en politique qu'en ce moment”. »
... Mais Graham est aussi une illustration de ce qui est selon nous un désordre mental extraordinaire dans la classe dirigeante américaniste. Lui qui ne peut être qu’écouté sinon applaudi lorsqu’il dit ce qu’on a lu ci-dessus, est aussi l’homme qui recommandait en mars que l’on assassinât Poutine, l’homme qui est grand admirateur de Zelenski et qui s’est dit satisfait de la formule actuelle (livrer le maximum d’armes US aux Ukrainiens, et laisser les Ukrainiens se battre jusqu’aux derniers).
On peut d’ailleurs aussi bien partager cette incertitude chaotique du jugement reflétant le chaos qu’on juge lorsqu’il s’agit de Trump, comme nous l’avons toujours considéré, à chaque occasion et dès l’origine (depuis 2016 jusqu’en 2020, jusqu’en 2022). En effet, si l’utilité actuelle de Trump se poursuit et s’amplifie à chaque colossale sottise que nous sert le Système (les démocrates du Congrès et le 6 janvier, les magouilles du FBI-‘Stasi’), en même temps se confirme régulièrement les limites et les fautes du personnage. Cela fait dire écrire ceci à Martyanov, citant Kunstler :
« Comme James Kunstler l'a noté aujourd'hui :
» “Il reste à Trump à renoncer à son soutien aux fruits maléfiques de l'opération Warp Speed [en faveur du vaccin anti-Covid] qu’il a présidée. Il doit admettre qu'il s'est fait avoir, et il peut être pardonné, compte tenu de toutes les preuves apportées récemment par des personnes comme Deborah Birx et d'autres, qu’on lui a menti et qu'il a été manipulé. Mais il n’a plus beaucoup de temps pour rectifier le tir, sinon sa carrière politique sera terminée bien avant les élections de 2024. C'est peut-être une bonne chose. L'Amérique a probablement besoin d'un grand coup de balai dans notre paysage politique désacralisé. Dans l’ensemble, M. Trump a été un bon soldat, courageux et résolu dans une énorme adversité, mais il n'est pas le seul à pouvoir ramener notre pays à lui-même”.
» Trump a été joué, ce qui témoigne de ses capacités limitées en tant qu’homme d’État, car aucun homme d’État sérieux ne permet d’être manipulé à un degré tel que Trump l’a été, – il suffit de se rappeler pourquoi il a nommé Mattis au poste de secrétaire à la Défense, c’est comique, – et ce que [Kunstler] implique et ce dont je parle depuis longtemps [se résume à ceci :] pour que les États-Unis ne se désintègrent pas complètement et conservent leur statut de grande puissance, il faudra une nouvelle génération de politiciens, une démolition du parti unique américain et l'émergence d'une force centriste forte. Mais ceci est pour le futur... »
Un peu à la différence des deux, nous n’entretenons aucun espoir que les USA puissent se régénérer comme il est envisagé, d’ailleurs pour retrouver un état d’une pureté innocente et d’un probité politique héroïque qu’ils n’eurent absolument jamais, – Jefferson disant sur son lit de mort en 1825 « Tout, tout est fini », – à propos des espérances qu’il avait entretenues sur la fondation d’une République qui aurait été à l’égale du glorieux exemple romain jusqu’au tournant du césarisme. Nous croyons plutôt que, – Trump ou pas Trump, – le processus de dissolution va se poursuivre sur un rythme accéléré, avec l’idée de sécession de plus en plus florissante...
... Ce pourquoi (cette poursuite du processus de dissolution) il est extrêmement intéressant d’observer l’évolution du FBI, qui est à la fois, tel qu’il a évolué, une force de menace de totalitarisme et une force de désordre et de déstructuration radicale (équation surpuissance-autodestruction). On reprend donc le texte de Larry Johnson mis en ligne hier soir (dans la nuit pour nous), et annonçant des bouleversements au FBI, et notamment la liquidation comme bouc-émissaire du chef du bureau de Washington Tim Thibault, opérateur du raid contre Trump...
« Donald Trump passe une très bonne semaine, malgré le flot d'articles négatifs provenant des médias de l'État profond. Tout a commencé avec la publication par le juge du mandat de perquisition scellé et de l'affidavit qui a servi de base à la perquisition. Maintenant, il est vrai que la plupart de la substance a été noircie, mais les documents ont révélé que cette opération a été faite sur l'ordre du Washington Field Office.
» Et devinez quoi ? Le chef de l’antenne de la zone de Washington D.C. du FBI, Tim Thibault, a été expulsé de son bureau par d’autres agents du FBI vendredi dernier. Cette nouvelle vient de tomber aujourd'hui. Elle vient en tandem avec d’autres nouvelles que certains des documents pris dans la résidence du président Trump étaient couverts par le privilège du secret avocat/client. Le FBI a violé les droits constitutionnels de M. Trump. Ou, pour être plus précis, l'agent spécial du FBI en charge de la zone de Washington D.C., Tim Thibault, a violé les droits de M. Trump.
» Des détails sur les activités criminelles de M. Thibault au cours des cinq dernières années sont susceptibles d'apparaître dans les semaines à venir. Par exemple, M. Thibault a fait obstruction à la justice dans l'affaire Hillary Clinton. Et il aurait joué un rôle essentiel dans l'affaire Cross Fire Hurricane [le ‘Russiagate’], en opérant dans les coulisses. M. Thibault est celui qui a fait en sorte que l'ordinateur portable de Hunter Biden ne voie jamais la lumière du jour. Il a aidé à le dissimuler. Et il aurait été impliqué dans d'autres chicaneries destinées à discréditer et détruire Donald Trump.
» C'est plus qu'une rumeur. Plus d'une douzaine d'agents du FBI se sont présentés comme lanceurs d’alerte et parlent aux membres du Congrès et aux procureurs. Ils divulguent des saletés, y compris des preuves documentaires, sur M. Thibault et impliquent d'autres personnes qui ont violé leur serment de faire respecter la loi et ont choisi, au contraire, d'agir selon des sentiments politiques partisans. Cependant, il reste à voir si l'un des coupables sera réellement jugé et tenu de rendre des comptes. Durham n'a pas une grande expérience en la matière.
» Il semble que le procureur général Garland et le directeur du FBI Wray utilisent Thibault comme bouc-émissaire offert en sacrifice. Ils peuvent feindre d'être indignés par le fait que cet homme leur a menti sur le motif de la recherche de documents dans la résidence de Donald Trump. Ils révéleront probablement que le raid était l'idée de Thibault et qu'il a utilisé un agent du FBI docile et une "source" cachée pour justifier son action. Lorsqu'un vrai juge aura pris connaissance de ces faits, Trump aura une fois de plus retourné la situation contre ses persécuteurs.
» Cette histoire va probablement prendre de l'ampleur et impliquer à la fois les Clinton et les Obama. Restez à l'écoute. »
Mis en ligne le 30 août 2022 à 12H00