Hunter Biden, le sparadrap qui colle

Journal dde.crisis de Philippe Grasset

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Hunter Biden, le sparadrap qui colle

28 août 2022 (17H55) – Au départ, je me proposais d’adopter ce titre : « Zuckerberg, FBI, Hunter Biden, Trump & ‘Russiagate’ », pour vous signaler une partie du beau monde convoquée dans cette affaire. Mais c’était en laisser certains autres dans l’ombre, alors je préfère en revenir à la poutre-maîtresse de l’aventure. ‘The Biden’s fiston’ et l’exceptionnel merdier où il plonge l’administration de son papa, Washington ‘D.C.-la-folle’, les élections midterms et les États-Unis d’Amérique. Tout cela aurait pu tenir dans un ‘RapSit-USA2022’, mais tout cela mérite un ton qui nous rapproche plus du ‘Journal’. Nous y sommes.

D’abord, un rappel, avant l’entame dans le dur. Cela se passait en octobre 2016, lorsqu’un fantastique article du New York ‘Post’ publia des e-mails sortis du disque dur de l’ordinateur portable de Hunter, oublié par Hunter chez un marchand innocent d’une ville du Delaware où son papa (p)réside. Ce matériel accablait ‘The Biden’s fiston’, ce qui n’est pas difficile au vu de ses incroyables aventures, corruptions et mœurs diverses, en même temps qu’il marquait l’extraordinaire légèreté du bonhomme. Eh bien, la diffusion par les maître des réseaux sociaux (et du monde) de l’article du ‘Post’ fut bloquée. Encore récemment, nous en parlions, nous citant nous-mêmes avec émotion :

« Nous avions parlé en son temps, soit le 16 octobre 2020, de cette “journée folle”, dite “Une journée-tweeter qui tweete”, avec notamment ce passage ramassant les événements de cette journée :

» “Voilà à peu près l’affaire de la ‘journée folle’ de Tweeter. Il est rarissime, sinon complètement inédit de relever un acte de censure aussi patent, indécent et grossier, portant sur des événements en cours de l’importance de l’élection présidentielle, et encore de cette importance de USA2020. Pourtant, tout un segment, largement puisé dans la presseSystème et la presseWoke (pour changer un peu en parlant de la presse progressiste-sociétale ou révolutionnaire qui s’affiche antiSystème mais qui est d’abord antiTrump et qui se retrouve là où on la retrouve, bien alignée en rang), ne s’est pas trouvé particulièrement bouleversé par cette aventure ; dans tous les cas, pour bon nombre d’entre eux, on s’est abstenu d’en parler.” »

Depuis, on en a encore parlé, reparlé et reparlé encore, tandis que l’acte de censure absolu était soit reconnu furtivement, soit rassemblé sous l’argument de l’infamie russe, soit dénoncé hautement dans le désert ; tout cela, tandis que tous nos fantastiques champignons de la vertu médiatique ricanent furieusement lorsqu’un type ou l’autre, un Trump par exemple, vous parlent d’une “élection volée”. Et encore, moi, je ne parle pas de l’“élection volée” aux urnes mais dans la tête des électeurs, comme il est annoncé hier par ‘Epoch Times’ (payant), repris en complet par ‘ZeroHedge.com’, à propos d’une enquête statistique (sondages) réalisé par une société au-dessus de tous soupçon.

Lisez l’article en entier, il vaut le déplacement ; moi, je reprends pour vous un extrait où vous lisez comment les citoyens jugent que l’élection a été volée, en vous rappelant qu’une cinquantaine de personnalités du renseignement US, dont le directeur de la CIA, vous juraient, dans une lettre publique, le 19 octobre 2020, que le matériel du ‘Post’ faisait partie d’un complot... De qui ? ... Bravo, vous avez gagné, il s’agit bien de la Russie et du ‘Russiagate’, – admettez-le, question facile, non ?

« Parmi les personnes qui suivent le sujet, près des trois quarts (74%) pensent que le FBI et la communauté du renseignement ont délibérément trompé le public, – et les électeurs – lorsqu'ils ont affirmé que l'ordinateur portable [de Hunter Biden] était de la “désinformation” et faisait partie d'un complot du Kremlin visant à nuire à la candidature de Biden.

» Le 19 octobre 2020, plus de 50 anciens responsables du renseignement américain, dont le directeur de la CIA John Brennan, ont signé une lettre publique affirmant que les documents publiés par le Post et provenant du disque dur de M. Hunter “présentent toutes les caractéristiques classiques d'une opération d'information russe”, bien qu'aucun d'entre eux ne les ait vus. Joe Biden a cité leur lettre lors des débats présidentiels pour détourner les questions sur l'ordinateur portable.

» Le fait que le FBI, la communauté du renseignement, le Congrès et la campagne de Joe Biden, ainsi que Big Tech, “aient qualifié l'ordinateur portable de ‘désinformation’ a eu un impact sur les électeurs”, a déclaré le président de Technometrica, Raghavan Mayur, qui a été reconnu comme le sondeur le plus précis lors des dernières élections présidentielles. “Une majorité significative, – 78% – pense que l’accès à des informations correctes aurait pu être déterminant pour leur décision dans les urnes”.

» En fait, 47% ont déclaré que le fait de savoir avant l'élection que le contenu du portable était réel et non de la “désinformation” aurait changé leur décision de vote, – y compris plus des deux tiers (71%) des démocrates.

» Près de 8 répondants sur 10 ont déclaré qu'une interprétation véridique du contenu de l'ordinateur portable aurait probablement changé le résultat de l'élection en faveur de Trump. »

L’idylle FBI-Mark Z.

Ce sondage vient à son heure, bénéficiant de méchantes déclarations du jeune Mark Zuckerberg, patron de la bande ‘Meta’, alias ‘Facebook’, au micro très écouté (30-40 millions d’auditeurs) de Joe Rogan. Zuckerberg a dit dans des termes prudents, sur lesquels on peut éventuellement rétropédaler mais qui lui permettaient sur le moment de ne pas porter la responsabilisée la censure, qu’il n’avait fait dans ce cas (Hunter Biden/New York ‘Post’) qu’interpréter une mise en garde du FBI... Contre qui ? “Bravo, vous avez gagné, il s’agit bien...”, etc.

(Depuis, quelques heures plus tard, – la routine, quoi, – le FBI a aussitôt affirmé qu’il faisait des visites de routines aux gens de Méta-Facebook, pour la sécurité du pays ; et Mark, lui, a fait dire qu’il n’avait dit à Rogan que ce qu’il avait dit auparavant, et voilà “circulez, sans lunettes y a rien à voir.)

Quelques mots tout de même, ainsi que la référence ‘ZeroHedge.com

« Mark Zuckerberg a déclaré lors d’un épisode du 25 août de l'émission ‘The Joe Rogan Experience’ que Facebook a activement réduit la portée des publications sur les médias sociaux discutant de l'ordinateur portable de Hunter Biden en réponse à un avis du FBI à certains membres du personnel de Facebook d'être sur leurs gardes pour la désinformation russe avant l'élection présidentielle.

» Le FBI est venu voir certains membres de notre équipe et leur a dit : “Pour votre information, sachez que vous devriez être en état d’alerte”. “Nous pensions qu’il y avait beaucoup de propagande russe lors de l'élection de 2016, nous avons été prévenus qu'il allait y avoir une sorte de décharge similaire, alors il importait que nous soyons vigilants”, a déclaré Zuckerberg à Rogan.

» Les clips montrant la réponse de Zuckerberg à Rogan sont rapidement devenus viraux, suscitant une rafale de critiques à l’encontre du FBI, certains accusant le Bureau de s’engager dans l’ingérence électorale. »

Après cela, nous avons donc droit aux mises au point à la fois pudiques et vertueuses, successivement du FBI et de Mark Z. (du nom de la fameuse opération en Ukraine.) Le FBI dit que c’est de la routine, Mark Z. que c’est la routine de la routine, tout le monde dit la même chose et tout va bien partout. Il faut comprendre : Mark Z. doit se garder sur sa gauche, de toute accusation de censure vis-à-vis des millions et milliards d’utilisateurs ; et se garder sur la gauche de sa gauche, pour ne pas se mettre le FBI à dos (il pèse lourd), tandis que le FBI suit la routine de la protection de la sécurité nationale des USA, notamment et principalement contre ... Oui oui, vous avez gagné, c’est exactement cela, exactement “contre eux”...

« Alors que la controverse enflait, le FBI a publié une déclaration à l'intention des médias [avant-hier], affirmant que son avertissement d’octobre 2020 à Facebook était de nature générale et ne comprenait pas d’appel à l’action.

» Le FBI a déclaré qu'il “informe régulièrement les entités du secteur privé américain, y compris les fournisseurs de médias sociaux, des informations sur les menaces potentielles, afin qu’elles puissent décider comment mieux se défendre contre ces menaces” et que l'agence “a fourni aux entreprises des indicateurs de menaces étrangères pour les aider à protéger leurs plates-formes et leurs clients contre les abus des acteurs d’influence malveillants étrangers”.

» Le FBI a toutefois ajouté [ouf] qu'il “ne peut pas demander, ni ordonner, aux entreprises de prendre des mesures sur les informations reçues.”

» Meta a également publié une déclaration de clarification, affirmant dans un message Twitter que les remarques faites par Zuckerberg à Rogan étaient fondamentalement les mêmes que celles qu'il avait dites au sénateur Ron Johnson (Républicain du Wisconsin) en 2020. »

Ce qui est considérablement étrange, c’est que ces mises au point et toutes celles qui ont précédé, si nombreuses et si bien tournées, n’ont pas détourné de croire à une attitude censureuse et fautive de nos héros une part importante de l’échantillonnage interrogé quant aux conséquences de la “cancellation” de l’article du New York ‘Post’.

Il se confirme que la meilleure forme de censure est bien le silence, surtout lorsque le simulacre est aussi énorme que le ‘Russiagate’... En effet, après tout ce déploiement de vertus blanchisseuses, d’affirmations, de ‘lettres ouvertes’, de témoignages au Congrès, d’enquêtes menées par les démocrates, toutes ces chose qui ont été reprises lorsqu’elles tendaient à mettre en évidence l’incontestable présence des Russes partout où ça complotait, et l’active complicité du Trump là-dessus, arriver au résultats que nous donne cette enquête est particulièrement préoccupant. Enfin, il sera vite montré et démontré que ‘Technometrica’ et son patron Raghavan Mayur sont tous des créatures de Poutine.

Hunter et les ‘labs’ ukrainiens

On peut aussi faire un autre retour sur le personnage de Hunter Biden, sur l’activisme extrêmement remarquable du FBI qui prend toutes ses précautions pour ne violer aucun des droits humains et autres de Hunter Biden, ne l’inquiétant guère à propos du destin de son disque dur, et encore moins à propos d’autres e-mails du même Hunter Biden venus du même disque dur du même ordinateur portable, cette fois par le canal du ‘Daily Mail’. C’est une nouvelle ramification intéressante puisqu’elle nous relie à nouveau avec l’Ukraine, Hunter Biden étant déjà impliqué dans l’exploitation américaniste du pays par son entrée très rémunérée dans le conseil d’administration d’une société ukrainienne, sous la houlette de son père alors vice-président. C’était peu après la “révolution” du Maidan, et l’un des produits les plus révolutionnaires de la chose.

Par contre, l’affaire des laboratoires est beaucoup plus récente, datant du mois de mars de cette année, avec annonce de la “découverte” de ces labos par les Russes, confirmation par les américanistes (Nuland) puisque ceux-ci impliqués jusqu’au cou dans cette affaire, et ainsi de suite, avec des polémiques en-cours, jusqu’à aborder sur l’archipel des Biden, sous-préfecture de Hunter.

Au fond, il y a deux aspects dans cette affaire en forme de tragédie-bouffe : une dimension sérieuse, donc tragique éventuellement, on verra bien... Comme l’exprimait (repris dans notre texte du 26 mars 2022) Lucas Leiroz, chercheur en sciences sociales à l'Université fédérale rurale de Rio de Janeiro et consultant en géopolitique, et s’arrêtant ici au ‘chapô’ de son analyse générale de l’affaire :

« Alors que Washington refuse de donner des réponses aux questions concernant les éventuelles recherche en matière d’armes biologiques dans des laboratoires clandestins en Ukraine, d’autres faits sont révélés, qui mettent en évidence non seulement une conduite inappropriée de la part du gouvernement américain, mais aussi de la famille Biden elle-même. Hunter Biden, fils du président américain, dont il est prouvé qu'il est impliqué dans plusieurs systèmes de corruption en Ukraine, est maintenant soupçonné d’être l'un des principaux financiers des laboratoires américains sur le sol ukrainien. Ce soupçon a déjà de fortes répercussions internationales, Moscou exigeant une réponse immédiate de Washington. Avec cette situation, l'administration Biden se rapproche une fois de plus d'une crise de légitimité. »

... Et, toujours dans cette même affaire, une dimension d’une incroyable dépravation avec ce personnage finalement bouffon à force d’être dégénéré et irresponsable, qu’est Hunter Biden ; et un comportement finalement dégénéré à force d’être bouffon de la presseSystème à son égard comme pour tout le reste, – donc tragédie-bouffe achevée... Ici, le ‘Daily Mail’ prend le relais du New York ‘Post’ (toujours dans l’article du 26 mars 2022) :

« Pour le reste, c’est-à-dire le détail, il y a effectivement quelque chose de fondamentalement nouveau qui remet sous une lumière extrêmement crue et suspecte les activités de Hunter Biden, avec éclaboussures vers son père. Il s’agit de révélations faites par le ‘Daily Mail’ britannique à partir de courriels obtenus officieusement, sortis de l’ordinateur portable de Hunter Biden, égaré par le fiston, finalement retrouvé par le FBI, mais depuis laissé dans le non-interventionnisme le plus complet pour ne gêner ni le fiston ni son père. Et puis, attristante circonstance, un inconnu mal intentionné ‘fuite’ des documents vers le ‘Daily Mail’... [...]

» La drôlerie de cet épisode, c’est bien entendu que toute la presseSystème avait effectivement qualifié d’“immonde propagande russe” toutes les allégations et questions des Russes sur ces ‘biolabs’, – y compris, ironie de la drôlerie, le ‘Daily Mail’ lui-même... Cette remarque, de RT.com, vraiment d’une incroyable et insupportable impudence :

» “Cependant, certains médias occidentaux avaient rejeté ces allégations, les qualifiant de propagande russe destinée à justifier l'invasion de l'Ukraine par Moscou. Dans de nombreux cas, les allégations ont été balayées d’un revers de main ou ridiculisées, sans même être prises suffisamment au sérieux pour que le gouvernement américain y réponde. Par exemple, Daily Beast a titré ‘La Russie nous raconte des dingueries’, tandis que la chaîne publique NPR et d'autres médias ont qualifié les accusations de ‘fausses’ ou de ‘propagande’, sans apparemment examiner les faits. Le ‘Daily Mail’ lui-même, avant d’obtenir les derniers courriels de Biden, avait déclaré que la Russie avait intensifié sa ‘campagne de propagande sauvage’ en affirmant l'existence d'armes biologiques”. »

La ‘Stasi’ contre Trump

Une première conclusion à ce point, c’est que, bien que la protection du Système soit déployée dans toute sa surpuissance, on relève combien tous ces divers épisodes, notamment par “la grâce” (?) d’une enquête d’opinion, ont entamé gravement les images et autres réputations de trois acteurs considérables, représentant chacun une corporation et un réseau du Système. Reprise du refrain “Surpuissance-Autodestruction”.

• Hunter Biden est une fois de plus désintégré par le rappel indirect de ses manigances et e-mails complètement et follement auto-dénonciateurs. Il est évident que ce personnage, le fils du vice-président devenu président, est un poids considérable à supporter, autant pour la présidence Biden (son père en tant que personne n’ayant jusqu’ici manifesté lui-même aucune mauvaise humeur à l’encontre de son fils et de ses étourderies de corrompu un peu dans les nuages de la drogue). Il me semble qu’on peut trouver dans la famille Biden un double effectivement bouffon des personnages tragiquement et hystériquement corrompus des dynasties précédentes, notamment la famille Macbeth-Clinton, et éventuellement les Bush pour usage exagéré de la sottise dans les dernières générations. Glissant et mobile comme une couleuvre-vipère, la dynastie-Obama, pour l’instant réduite au seul Saint-Obama Ier, se distingue par son habileté dans cette ménagerie.

• Malgré son habileté dialectique, Mark Z. sort de cette séquence notablement endolori. Pour le public, il est évident qu’il est un collaborateur-censeur du FBI, qui prend ses ordres au FBI, ce qui est d’une certaine nouveauté mais fort peu en sa faveur : jusqu’ici, on croyait que les GAFAM menaient le jeu mais il semble qu’ils soient plutôt menés dans le jeu directement par les consignes du DeepState, essentiellement le FBI.

• Justement, la troisième victime de la séquence est le FBI, dont la réputation ne cesse d’être maltraitée. Après l’épisode du raid chez Trump, cet épisode-ci révèle son action directe (alors qu’on la croyait jusqu’ici indirecte) comme maître-manipulateur de la gauche ultra-wokeniste et de la cabale antiTrump qui semble être devenue la raison de vivre et la raison d’être du FBI. Dans cette affaire, le FBI apparaît de plus en plus celui qui dit à l’ex-président, et Trump acceptant le défi : “C’est vous ou nous”. Le Bureau, qu’on se plaisait à juger exemplaire depuis le départ (la mort) de J. Edgar Hoover en 1972, est désormais ouvertement désigné comme une sorte de ‘Stasi’ au service de l’ultra-gauche démocrate et du capitalisme déconstructionniste. Le jugement d’un Larry Johnson, ancien officier de la CIA et membre d’un groupe (les VIPS) d’anciens officiers des services de sécurité nationale qui se sont constitués en “conseillers” indépendants du pouvoir, dont des officiers du FBI, montre que le FBI est désormais désigné comme une cible de la dissidence de sécurité nationale, peut-être plus encore que la CIA :

« Il y a cependant un constat très sérieux méritant l’attention des Américains et, franchement, du reste du monde. Il s'agit de la corruption du FBI. Le FBI se comporte comme la Stasi de l'Allemagne de l'Est ou le KGB de l'ancienne Union soviétique. Il se comporte désormais comme une police politique vouée à protéger les démocrates et à punir quiconque ose soutenir Donald Trump. »

On aura en novembre une idée de l’avancement de ce défi et de quel côté les résultats électoraux orientent la suite de ce feuilleton au sommet d’un affrontement politique qui est marqué par l’idée même de la mort, – mort politique ou mort réelle, les deux se confondant de plus en plus. Je crois qu’on ne peut plus écarter ce constat : les contours de la crise finale de l’effondrement des USA commencent à prendre forme.