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28 juillet 2025 (18H00) – J’ai assez longuement hésité à choisir l’expression qui conviendrait le mieux à ce que j’entends montrer à l’aide de certaines interventions caractéristiques du jour, et d’une chronique courante des événements. S’agissait-il du “Grand Tournant” (mot se rapprochant le plus de ‘Watershed’, utilisé dans son titre par Charles Hugh Smith, signifiant selon le Collins la marque brutale d’une “nouvelle époque”, d’une “nouvelle façon de vivre”) ; ou bien encore “L’ébranlement du monde” (coup d’œil au livre de 2003 de PhG, ‘Chroniques de l’ébranlement’), “Le choc des mondes”, etc.
Finalement, ce fut « La Grande Tectonique des mondes » (n’hésitez jamais devant l’emploi de majuscules dans cette circonstance, l’Académie vous donne sa bénédiction, et non plus sur l’emploi du pluriel pour ‘monde’), pour montrer que ce qui se passe est aussi bien souterrain que sur la sur face du monde, que sur la position du monde par rapport au reste à la suite de tels bouleversements. Je ne veux pas dire qu’aujourd’hui, particulièrement, la chose s’est produite, – mais plutôt qu’aujourd’hui marque la suite courante et hyperaccélérationniste de ce phénomène proprement extraordinaire et que 95,5% à 96,92% des gens (estimations institut de sondage PhG) continuent à ignorer avec un émouvant entêtement et une charmante irresponsabilité.
Vous savez bien, ô vous les ‘happy few’ lecteurs de notre auguste site, de quoi je veux parler : GCES, GrandeCrise, etc. Tous les jours, nous pourrions envisager un tel texte, cela précisément depuis 2015-2016. Cette fois après d’autres et avant la suite, nous nous y arrêtons avec un peu plus de décision à cause de trois événements, à la fois bouffe-stupides, audacieux et synthétiques. La diversité et l’inclusivité des éléments de la catastrophe est extrêmement remarquable, au point que l’on pourrait bien parler d’une catastrophe-Woke.
Honneur à la stupidité-bouffe, brillamment représenté par le sénateur Lindsey Graham dont on connaît le rôle activiste sur tous les fronts, et les judicieux conseils qu’il dispense pour œuvrer pour la liberté et la paix dans le monde.
Voici donc quelques éléments de sa nouvelle sortie, qui lui vaut de notre part le nom de baptême de Lindsey LeMay, en souvenir du général Curtiss LeMay qui, outre de larguer les bombes atomiques là où il fallait, réussit la plus grande performance des bombardements aériens : 140 000 morts, hyper-essentiellement civils, dans la ville de Tokyo, via les bombes incendiaires, dans la nuit du 9-10 mars 1945.
Voyons voir Lindsey, et l’écoutons avec attention et déférence :
« Jerusalem-Ouest s'apprête à prendre le contrôle total de Gaza, a affirmé le sénateur américain Lindsey Graham. Israël établira une occupation durable de l'enclave palestinienne, à l'instar des États-Unis dans certaines parties de l'Allemagne et du Japon après la Seconde Guerre mondiale, a déclaré le député à NBC News dimanche.
» Aucune autre solution que l'occupation ne satisfera les dirigeants israéliens, a déclaré M. Graham. Jérusalem-Ouest est arrivée à la conclusion “qu'elle ne peut atteindre un objectif de fin de guerre avec le Hamas satisfaisant la sécurité d'Israël”, a-t-il ajouté.
Washington estimerait également qu'“il n'y a aucun moyen… de négocier la fin de cette guerre avec le Hamas”, a déclaré le sénateur, alors que le processus de paix sous médiation américaine entre Israël et le groupe militant Hamas basé à Gaza est au point mort.
» “Ils vont faire à Gaza ce que nous avons fait à Tokyo et à Berlin : prendre la ville par la force et tout recommencer”, a déclaré M. Graham, faisant référence à ces plans présumés. Israël pourrait également offrir aux combattants du Hamas un passage sûr pour quitter l'enclave en échange de la libération des otages, a-t-il ajouté. »
On notera quelques petites approximations :
• Les américanistes du ciel n’ont jamais “pris” Berlin, ce qui revient aux Soviétiques de Staline, c’est-à-dire, par héritage, aux Russes de Poutine. Bien sûr, ils ont bombardé, de jour d’ailleurs, la nuit étant réservée aux Britanniques du maréchal de l’Air ‘Butcher’ (‘boucher’ en anglais, chers auditeurs) Harris, ou ‘Bomber’ Harris pour les plus attentifs à la technique.
• Les américanistes du ciel n’ont jamais “pris” Tokyo, ils l’ont rasé, brûlé, anéanti, “carthagisé” (‘Delenda est Carthago’) si vous voulez, mais sans risquer de mettre un pied à terre. La capitulation du Jalon, le 3 septembre 1945, mit effectivement Tokyo sous administration temporaire de MacArthur, qui se montra infiniment plus finaud et moins tueur que LeMay. Il est vrai que LeMay professait que tout Japonais, –homme, femme, enfant, vieillard, chien et chat, – était un ennemi de l’Amérique, un ‘’bastard’ qui devait être liquidé.
A part ça, Lindsey fait en général montre de sentiments très constructifs : tout raser, c’est encore mieux pour reconstruire. On se demande si Lindsey traite de la même façons les petites filles des réseaux Epstein, mais c’est une question impudique puisqu’il est dit avec insistance que Lindsey serait plutôt la demoiselle qui préfère les garçons. ‘Just saying’.
Quoi qu’il en soit, c’est une belle perspective sur la valeur et l’audace des gens qui composent nos élitesSystème, et un élément exotique à introduire dans “La Grande Tectonique”.
Le deuxième point de la “Grande tectonique” est sans aucun doute plus sérieux, plus logique, et né de l’inévitabilité des conséquences de ce qu’il faut bien désigner comme l’effondrement de la puissance occidentale, de ses affirmations militaires appliquées à l’aveugle sur des populations déguisées en civils désarmés, de ses prétentions morales et de toutes ces sortes de chose. Il s’agit de l’initiative lancée par l’Iran lors du sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai (SCO en anglais), d’un format du même esprit de ce que l’on désigne comme les BRICS (et qui a précédé les BRICS), mais dans un état d’esprit assez différent , plus opérationnel, plus tourné vers des initiatives communes de défense et de sécurité. Avec les Iraniens, il est question d’aller beaucoup plus loin dans ce sens. Il s’agit de cet Iran dont notre chroniqueur Peiman Salehi décrit la nouvelle légitimité :
« L’Iran a payé un prix militaire. Mais il a également franchi un cap : en douze jours, il a démontré sa capacité de dissuasion et sa maturité stratégique. Alors que les médias occidentaux tentaient de minimiser la portée de la riposte iranienne, les faits, notamment les soutiens symboliques et parfois concrets venus d’Asie, ont montré que Téhéran n’était plus seul. »
L’auteur du texte présenté ici, Fahrad Ibragimov, enseigne à la RUDN (Faculté de l’économie de l’Université de Russie sur l’Amitié des Peuples), entre autres affectations. Son texte tire les perspectives du sommet du SCO qui s’est tenu à la mi-juillet. Il expose un programme de nécessité où le SCO apparaît comme une sorte d’anti-OTAN qui a l’intelligence de se passer d’une direction écrasante (les USA pour l’OTAN) entraînant les autres, devenus ses valets, dans ses folies et sa décadence.
« Et si le prochain pacte de sécurité mondiale n'était pas forgé à Bruxelles ou à Washington, mais à Pékin, avec l'Iran à la table des négociations ?
» La question n'est plus théorique. Lors de la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) tenue mi-juillet en Chine, l'Iran l'a clairement indiqué : Téhéran considère désormais l'OCS non seulement comme un forum régional, mais aussi comme un contrepoids potentiel à l'OTAN. Ce faisant, il a marqué un profond tournant stratégique : s'éloignant d'un système obsolète dominé par l'Occident et s'orientant vers un ordre eurasien émergent.
» Le sommet a mis en lumière la résilience croissante de la coopération multilatérale eurasienne face aux turbulences mondiales croissantes. La Russie était représentée par le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, qui a également rencontré le dirigeant chinois Xi Jinping – une rencontre qui a souligné la force de l'axe Moscou-Pékin. En marge de la réunion, M. Lavrov a tenu des réunions bilatérales avec les ministres des Affaires étrangères de la Chine, du Pakistan, de l'Inde et, notamment, de l'Iran. Ses entretiens avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, ont porté sur les solutions diplomatiques à la question nucléaire et ont mis l'accent sur le renforcement de la coordination stratégique.
» La partie iranienne a utilisé cette tribune avec détermination. M. Araghchi a exprimé sa gratitude pour la solidarité de l'OCS face à l'agression israélienne et a souligné que l'Iran ne considérait pas l'organisation comme un symbole, mais comme un mécanisme concret d'unité régionale et de positionnement mondial. »
Le reste des observations de Ibragimov détaille des propositions, diverses initiatives, diverses orientations qui plairont plus ou moins aux uns et aux autres. L’essentiel est bien entendu dans l’esprit de la chose, un signe de plus de l’éveil de ce Sud Global dont tout le monde parle sans savoir précisément de quoi l’on parle. Force est de constater qu’il s’agit du surgissement d’un événement de plus qui met en cause ce monde vieilli, hystérique, pervers et corrompu qui tente désespérément de survivre à l’aide des restes d’une puissance passée et dépassée. Tous ces événements venus du Sud Global ne répondent pas à un plan bien établi, à une entreprise minutieuse ; ils sont les produits d’un courant puissant, irrésistible dont nul ne peut situer l’origine, peut-être l’inspiration venue de cette sorte de choses qui, en d’autres siècles, poussa le Dante à accomplir son fabuleux périple de purification.
Dante ne faisait que précéder, des siècles à l’avance, au cœur d’une des plus grandes œuvres d’art littéraire et poétique de l’humanité, une tentative surhumaine et surnaturelle de modifier cette voie de “La Grande Tectonique du monde” qui viendrait bien plus tard, au travers d’une personne, – lui-même, le Dante, – qui sacrifiait son existence courante pour apporter sa propre dynamique à l’impulsion fulgurante et torrentielle qui nous emporte aujourd’hui.
“L’impulsion fulgurante et torrentielle qui nous emporte aujourd’hui” ? On la trouve au cœur de cette extraordinaire affaire Epstein, qui ne devait être qu’un scandale de plus dans une longue liste d’infamies humaines, qui soudain resurgit, rassemble tout, se transforme en une possibilité extraordinaire d’on ne sait quel débouché vers cette terra incognita que nous devinons tous, dont nous ne savons rien sinon son impérative nécessité.
Nous en venons donc à l’affaire Epstein quand elle dépasse Epstein et toutes ses manigances et se forme en une énorme nébuleuse qui absorbe toutes les corruptions de cette affreuse époque. Après avoir entendu Blumenthal (et, en passant, en écoutant son compère de ‘Gray Zone’ Aaron Maté parler à Glen Diesen du Russiagate et du rôle d’Obama, autre affaire qui se connecte à Epstein), on peut et doit lire ce texte de Charles Hughes Smith, qui nous brosse un tableau, – et quel tableau, de Jérôme Bosch à Gustave Doré illustrant “l’Enfer” de ‘La Divine Comédie’, – de ce qu’il nomme « The Watershed Moment »
« L’affaire Epstein est-elle le Grand Tournant ?
« Peut-être qu'en repensant à l'affaire Epstein, nous comprendrons qu'elle a ébranlé la confiance des Américains dans leurs institutions politiques et policières.
» On nous dit que l'affaire Epstein est une vieille histoire, qu'il n'y a rien à voir, qu'il faut passer son chemin – mais je n'en suis pas si sûr. Il pourrait s'agir du contraire, d'un tournant dans l'histoire américaine.
» Les tournants peuvent être des événements soudains et dramatiques que nous ressentons tous comme « plus rien n'est comme avant », ou des crises qui couvaient depuis longtemps et que nous n'avons perçues comme des tournants qu'avec le recul.
» L'affaire Epstein pourrait être le deuxième type de tournant, que l'on ne reconnaît qu'avec le recul. Dans son article « Jeff Epstein, MAGA et les monopoles », Matt Stoller a fait deux observations importantes :
» 1. Le mouvement MAGA, qui regroupe de nombreuses factions, a accordé une grande importance à l'affaire Epstein, la considérant comme la manifestation la plus flagrante d'abus de pouvoir des élites. Le fait que les dossiers soient une fois de plus enterrés ne fait que prouver que les puissants qui seraient exposés ont une fois de plus échappé à toute responsabilité.
» 2. Le scandale ne réside pas dans ce qui a été caché, mais dans le fait qu'Epstein a agi au vu et au su de tous.
» L'essai de Naomi Wolf, « Le Réseau », paru dans « Les Mondes des Élites », révèle l'immense portée du recrutement d'élites par Epstein à travers l'ensemble de la structure du pouvoir américain, ce que j'appelle depuis 2007 (voir schéma dans le texte original) « Les Élites Maintiennent et Étendent la Domination Mondiale ».
» Cette structure n'est pas l'État profond, elle est bien plus vaste et tout aussi solidement ancrée, car elle est l'assemblage, « la somme est supérieure à la somme des parties », de toutes les élites américaines et de leurs institutions de projection de puissance douce et dure. (Soft power : influence culturelle et institutionnalisée, systèmes non militaires ; hard power : militaire, diplomatique et financier.)
» L’opération d’Epstein consistait en un réseau informel en étoile regroupant des élites au pouvoir, allant de la politique au monde universitaire, en passant par les sciences, les médias, les géants de la technologie et bien plus encore.
» Le mot français « engrenages » me vient à l’esprit : on le traduit couramment par « engrenage », mais il désigne peut-être plus justement le fait d’être pris dans un engrenage irréversible en raison de la conception et de la mécanique du système, puis d’être pris dans une série d’événements inéluctables.
» En d’autres termes, le réseau en étoile d’Epstein n’était pas une aberration, mais l’optimisation du système actuel. C’est le tabou qu’on ne peut pas exprimer ouvertement. Désormais, toute personne prise dans cet engrenage participe également à une série d’événements inéluctables.
» Mon résumé de l’affaire Epstein est le suivant : les élites ne sont pas au-dessus des lois ; Il n'y a pas de loi. C'est ce qui est affiché au grand jour, mais nous répugnons à le reconnaître, car cela signifie que la démocratie et l'État de droit sont des inventions commodes déployées pour maintenir le respect de la population.
» Rappelons le principe n°1 du néo-féodalisme de Smith : si les citoyens ne peuvent remplacer un gouvernement autoritaire kleptocratique et/ou limiter le pouvoir de l'aristocratie financière par les urnes, la nation n'est une démocratie que de nom.
» Donald Trump a été élu pour « assécher le marais », mais l'affaire Epstein montre clairement que les deux partis politiques américains sont le marais. Aucun des deux partis n'a fait autre chose que dissimuler, induire en erreur ou refuser catégoriquement de révéler l'affaire Epstein au grand jour.
» Je comprends que beaucoup d'entre vous sont des partisans d'un parti, alors faisons une expérience de pensée. Prenons l'exemple du Corruptistan, pays d'Asie centrale, qui connaît actuellement un scandale étrangement similaire : un « manipulateur » obscur et bien connecté a collecté 1,5 milliard de dollars via plus de 4 000 virements bancaires provenant de sources non révélées. Il a dirigé un vaste réseau d'exploitation sexuelle sordide de mineurs, ainsi que de nombreux trafics d'influence au grand jour reliant les élites de divers secteurs.
» Au Corruptistan, pays théoriquement démocratique, le pouvoir politique est partagé entre deux partis. Aucun des deux n'a pris de mesures pour révéler le réseau du manipulateur ni pour enquêter publiquement sur les sources de ses milliards et de son influence.
» Alors, comment qualifier les deux partis politiques du Corruptistan, si ce n'est les boucliers corrompus d'une corruption systémique ? Et si la « loyauté partisane » n'était qu'une arnaque de plus pour obtenir la complaisance d'un système dont la corruption est si profonde qu'il ne reste plus ni démocratie ni État de droit ?
» Peut-être qu'en repensant à l'affaire Epstein, nous comprendrons qu'elle a ébranlé la confiance des Américains dans leurs institutions politiques et policières. De nombreux Américains ne sont pas fidèles à un parti ; ils ont voté pour Donald Trump, l'« outsider » indépendant qui a juré de faire le ménage, un indépendant qui a utilisé l'un des partis comme une tribune commode.
» Si même un « outsider » est incapable de faire le ménage, alors c'est sans espoir, et si les deux partis nous ont trahis, vers qui nous tourner ? C'est à la fois une question ouverte et un tabou, car les médias institutionnels distillent déjà un discours ambivalent sur l'élection de 2028, une « compétition » (héhé) entre de fragiles silhouettes en carton-pâte représentant des masques mentaux ratés pour une corruption systémique.
» Les élites américaines ne sont pas au-dessus des lois, il n’y a pas de loi. Ne le dites pas trop fort, c’est un tabou. »
Admettons, le symbole est facile et évident, que la GrandeCrise est représenté par une pieuvre, ou plutôt par l’immonde Gorgone, dont l’épouvantable Méduse disposant d’un millier de fois plus de cheveux des Gorgone du mythe, comme autant de tentacules. Imaginons alors que, dans un mouvement extraordinairement incompréhensible, cette Gorgone qui tenait le monde dans sa chevelure diabolique soudain se retourne contre elle-même et commence à s’emprisonner elle-même dans ses nœuds terrifiants de cette tignasse infâme et sans fin armée d’autant de tentacules... Vous avec l’affaire Epstein inversée, exactement comme la voit Smith, comme la voit Blumenthal et tant d’autres.
Là-dessus, vous glissez quelques événements extérieurs sérieux et puis, à l’intérieur, quelques imbéciles-bouffe aussi incultes qu’arrogants, comme mademoiselle Lyndsey. Dans cette immense tragédie, qu’on est continuellement tenté d’en faire une tragédie-bouffe, on trouve même des traces d’Homère et de Dante, comme si vraiment ces temps catastrophiques étaient finalement la Fin des Temps très longs vécus en pente descendante et cochonnés par l’humain, – ou dans tous les cas la Fin de Nos Temps, où se trouve la véritable cochonnaille. Avec Epstein et toutes les folles et les folies qui l’entourent et le nourrissent, on croit de plus en plus qu’il existe une fin à cet te aventure, qu’elle fera un bel effondrement, et qu’ensuite il faudra se remettre à l’ouvrage. C’est comme si l’on mourait pour rire en s’exclamant : “Que la fête commence !”