Analogie devenant allégorie

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Analogie devenant allégorie

12 octobre 2020 – ... Pour être plus précis et complet, nous devions plutôt envisager, – comme titre mais aussi comme définition de notre démarche, – l’expression “L’analogie, devenue métaphore, devenue allégorie”, – et plus encore, en complétant par l’expression ‘allégorie métahistorique’ (ou/et ‘allégorie spirituelle’), si les linguistes tolèrent cette audace. Dans un Wiki bien documenté sur l’‘allégorie’, il est noté ceci qui catégorise notre démarche plutôt comme “allégorie partielle” ; qui plus est, nous aurions l’intention de définir fondamentalement et pour notre compte, cette démarche comme la production irrésistible d’un courant intuitif qui a suggéré l’équivalence invertie Roosevelt1943-Covid2020 (ou Covid/USA2020) comme une analogie historique nous conduisant jusqu’à l’allégorie exposée ici :

« Chez les théoriciens anciens, l’allégorie était souvent confondue avec la métaphore. Alors que la métaphore porte sur un seul élément, l'allégorie porte sur une pluralité d’éléments organisés dans une syntaxe. Elle est donc “un système de relations entre deux mondes” ou “la mise en relation, sur le mode analogique, de deux isotopies plus ou moins détaillées”.
» Quintilien distingue entre “l’allégorie totale”, qui n'explicite aucun de ses éléments, telle la parabole, et “l’allégorie partielle” ou explicite, qui est la forme normale car elle laisse entrevoir le sens profond qu’elle enferme...
» En raison du travail cognitif qu’elle suscite, l’allégorie est une sorte de “discours secret et de discours raffiné que le peuple ne peut ou ne mérite pas d’entendre, c’est-à-dire de langage réservé à l’élite.” En imposant la recherche d'un sens caché, — notamment dans les fables —, l’allégorie a été décrite comme “la figure universelle par laquelle le genre humain tout entier entre dans l'ordre intellectuel et moral.”
» Outre un mode d’expression figurative, l’allégorie peut aussi désigner le travail d’interprétation du lecteur, aujourd’hui surtout appelé allégorèse ou exégèse allégorique. »

La phrase suivant cet extrait dit ceci, qui convient parfaitement dans notre démarche, dans un sens vertueusement invertie, dans le sens où nous prétendons effectivement, 1) que nous vivons sous un régime autoritaire  dans le sens de la fermeture des esprits par l’apprentissage de la destruction intellectuelle ; et 2) que c’est dans les formes dialectiques et figuratives du passé, et notamment de l’ancien temps, que nous approchons de la vérité-de-situation : « Florissante dans les époques dogmatiques et sous les régimes autoritaires, l’allégorie tend à s’affaiblir à l’époque contemporaine. »

Dans une Note d’Analyse très récente, nous développions l’“analogie devenue métaphore” de la reddition sans condition pour caractériser l’exigence indiscutable de la “Grande Guerre sanitaire” contre le Covid 19. Cette métaphore renvoie pour notre compte et dans ce cas à la décision du président Roosevelt (FDR) de donner comme but de guerre (contre l’Allemagne explicitement) la reddition sans condition. Ce point particulièrement important est exploré dans une analyse que nous avions mis en ligne en 2003, d’un livre de l’historien Thomas Fleming, New Dealers’ War, FDR and the War Within World War II.

(Nous remettons en ligne aujourd’hui cette analyse de 2003, concernant la ‘guerre de FDR’, qui n’est manifestement ni la ‘guerre des USA’ ni la Deuxième Guerre mondiale telle qu’on l’enseigne dans les livres politiquement-Correct des historiographes bienpensants de notre Système fort-bien-aimé.)

Nous reprenons ci-dessous l’extrait de l’article qui lie la situation de la crise- Covid19 nécessitant une capitulation sans condition du virus, avec  la décision de FDR d’exiger la reddition sans condition de Hitler. Au départ, il s’agit donc d’une simple analogie, extrêmement sollicitée puisque portant sur le seul aspect de l’exigence catastrophique de la “reddition sans condition”, mais analogie tout de même, – et dans l’esprit d’une grande richesse, sans aucun doute, – et c’est l’esprit de la chose qui nous intéresse...

« Nous pourrions tenter comme hypothèse une analogie qui va plus au fond des choses : la Science et la Raison, qui se sont laissés entraîner sur ce terrain de l’affrontement avec le Covid19, se trouvent désormais placées devant la nécessité absolue d’une victoire totale, pour affirmer leur statut fondamental de piliers de la modernité, donc d’outils absolument nécessaire de la modernité pour éviter l’effondrement. Puisque l’on va au fond des choses, alors proposons cette analogie en suggérant de ‘revisiter’ une grande décision historique qui a été largement désinformée en FakeNews métahistorique : l’analogie serait faite avec la décision-surprise de Franklin Delano Roosevelt, en janvier 1943 lors d’une conférence de presse à Casablanca de décider un but de guerre total avec l’exigence de la reddition sans condition de l’Allemagne (et du Japon). Loin d’être une décision intuitive de FDR, comme l’historiographie officielle l’affirme, il s’agit d’une décision personnelle élaborée de FDR, et nécessitée par une situation intérieure difficile, – comme le montra l’historien US Robert Fleming (The New Dealers’War, FDR and the War Within World War II, 628 pages, Basic Books, New York 2001).
» De même, la Science et la Raison se trouve, avec Covid19, devant une situation ‘intérieure’ (leur statut fondamental dans l’affirmation du Système et de la modernité) qui nécessité une victoire totale, selon la cause proclamée de la justesse absolue, nécessitant une victoire absolue, de la Science et de la Raison. L’analogie poursuivie par son inversion, – nous doutons grandement, au contraire de FDR avec sa guerre totale, que Science et Raison triomphent du Covid comme FDR, avec l’aide non négligeable de quelques ‘amis’ de circonstance et de fortune (mais il est inutile et peu recommandé de s’arrêter à ces ‘détails’), triompha de Hitler.
» Il est vrai qu’entre 1945 et 2020, un long chemin a été parcouru. L’on trouverait, si l’on s’attachait au cas (nous nous y mettrons), beaucoup plus de continuité qu’il n’y paraît entre FDR-1943 et Covid-2020, particulièrement d’un point de vue symbolique ; et Covid-2020 pourrait apparaître comme le double inverti, comme dans un miroir, de FDR-1943. Si la décision de janvier 1943 marque le pas indispensable et symbolique de l’établissement de l’‘empire’ de l’américanisme sur le monde, notamment par le biais de la prise de contrôle absolue de l’Allemagne et du Japon par les USA (avec en sus cette décision de l’accord FDR-Ibn Saoud sur le pétrole de février 1945), et au-delà le triomphe du Système reposant sur la Science et sur la Raison jusqu’à nos jours, alors l’impossibilité d’une victoire sans condition sur le Covid en marque le double inverti et la chute par conséquent.
» C’est ainsi que la religion moderniste rencontra son Apostasie fondamentale : Covid19, apostat catastrophique... »

La décision de Roosevelt de janvier 1943, qui est un événement en général très gênant pour l’interprétation-Système d’une guerre par ailleurs sanctifiée sous la bénédiction de Saint-FDR, souleva en son temps des oppositions très nettes et quasiment unanimes chez les Alliés, tant militaires (Marshall, Eisenhower) que chez les politiques (Churchill, Staline). L’exigence de reddition sans condition concernait le seul Hitler et l’Allemagne, dans le chef de FDR, mais par simple omission de circonstance. Le système de l’américanisme l’avait accueilli comme valant également pour le Japon. Finalement, MacArthur fit accepter la condition du maintien de l’Empereur-Dieu sur son trône comme condition de la survie du Japon en tant que nation, alors qu’étaient prévus sa destitution et son jugement.

Nous expliquons la cause de cette opposition à FDR1943 dans ce passage du texte de 2003 remis en ligne aujourd'hui ; – en ajoutant que l’estimation de l’historien Fleming, de 8 millions de morts ainsi rajoutés au bilan de la guerre du fait de sa prolongation devrait à notre sens être largement augmentée, qu’il faudrait parler d’au moins 15 millions de morts... :

« L’argument venu à tous ces opposants à cette idée de reddition sans conditions, une conception sans précédent dans l’Histoire depuis la campagne menée par Rome pour l’anéantissement de Carthage, était qu'elle renvoyait tous les Allemands dans la position la plus radicale, du côté de Hitler et de ses idées de conduire la guerre jusqu’aux plus sauvages extrémités, – ce qui signifiait, pour le cas d’une victoire des Alliés, d’avoir à lutter jusqu’à l’anéantissement total de l'Allemagne. Mais encore plus, l’exigence de la capitulation sans conditions était rendue publique au moment où des négociations très sérieuses étaient conduites entre les Alliés et l’opposition allemande (notamment avec l'amiral Canaris), qui avaient les plus grandes chances de conduire à un renversement de Hitler et à l'installation d’un régime démocratique avec arrêt immédiat des hostilités. Lorsque l’exigence de capitulation sans condition fut connue, bien entendu, ces pourparlers furent rompus, de nombreux soutiens (allemands) à l'opposition clandestine se dérobèrent, l’opposition elle-même fut démantelée (cela aboutissant, deux ans plus tard, à l’arrestation et à l’exécution sommaire de l'amiral Canaris par Hitler).

» Fleming a fait les comptes: il estime que l’exigence de la capitulation sans conditions a prolongé la guerre de deux ans et est par conséquent la cause indirecte mais réelle de la mort d'au moins 8 millions de personnes. Notamment, une partie importante des 6 millions de juifs exterminés par Hitler aurait pu être sauvés sans cette exigence. »

The-Donald & Alice

Notre but, avec ce travail, est de pousser aussi loin que possible le mécanisme intellectuel liant par toutes les voies possibles les principales crises en cours, essentiellement la crise Covid19 (pandémie) et la crise GrandeEmeute-2020 (présidentielles USA2020 et troubles progressistes-sociétaux avec poussée de marxisme-culturel et éventuellement G5G). Ainsi devons-nous progresser sur l’identification et la perception de l’évolution de l’événement essentiel, qui est la GCES, et cette démarche concernant ce qui devrait être considéré à cette lumière comme une ‘allégorie métahistorique’ y participe évidemment.

Il nous semble particulièrement bienvenu, et de grande sagesse, de faire appel à des notions des Anciens, pour mieux décrire la situation présente. Il s’agit du paroxysme de la crise de désintégration d’une civilisation dont la puissance technologique est absolument considérable et évidemment sans exemple, par contraste complémentaire avec son néantissement spirituel qui, par sa dynamique, frôle la folie et la pathologie de la perception et de la psychologie. Cette asymétrie conceptuelle radicale interdit une transition plus ordonnée vers un autre stade de civilisation ou une autre civilisation, suggérant au contraire l’hypothèse de la Chute caractéristique vers des enfers décrits par Tolkien comme le Mordor. (Il s’agit notamment de la thèse implicite de Toynbee, le philosophe des civilisations, par rapport à l’état de la civilisation dans les années 1940.)

L’emploi de notions de la sagesse des Anciens permet de nous écarter, par la simple supériorité qualitative écrasante sur la sottise arrogante du moderne, de tous les concepts d’une extrême complexité favorisés par le vide entropique recherché, et sottise heureusement mise en évidence par ce que nous nommerions l’aspect Janus-malus du système de la communication quand ce système choisit de se cantonner au tout-technologique qui est le vecteur de la toute-puissance, permettant par ailleurs (pour le ‘spirituel’ ?) la création d’artefacts du type déterminisme-narrativiste, tels que le simulacre, les rhizomes, la déconstruction, etc. La connaissance assurée de l’aspect maléfique et de ses caractères les plus saillants nous permet alors de progresser (Guénon : « On dit même que le diable, quand il veut, est fort bon théologien ; il est vrai, pourtant, qu’il ne peut s'empêcher de laisser échapper toujours quelque sottise, qui est comme sa signature... »).

Cette ‘méthode” est consolidée, sous la forme opérationnelle de l’emploi de l’idée de la ‘capitulation sans condition’ venue de l’histoire de Rome avec in fine notre idée exprimée souvent sous la forme métaphorique du Delenda Est Systemum renvoyant à l’anathème de Caton le Vieux du Delenda Est Cartago pour la guerre de Rome contre Carthage évoquée dans l’extrait ci-dessus. On observera qu’elle vaut également, dans le cadre de l’allégorie FDR1943, absolument et sans restriction (‘sans condition’ !) pour la crise paroxystique du système de l’américanisme avec l’élection du 3 novembre qui confirme des positions des positions extrêmes et absolument haineuses, par conséquent dans l’incapacité de concevoir dans l’affrontement politique et culturel autre chose qu’une victoire totale d’écrasement et de désintégration de l’adversaire.

Scott Ritter exprime bien, après d’autres, cette situation, après avoir défini l’affaire du projet de kidnapping de la gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer comme un affrontement constitutionnel argumenté des deux côté, plutôt que l’argument primaire et obscène du ‘fascisme’-trumpiste avancé d’une façon pavlovienne par le site trotskiste WSWS.org (exemple d’une pensée élaborée fracassée en un aveuglement pathologique-primaire par l’idéologisation gauchiste). Ritter renvoie les deux côtés dos-à-dos dans un antagonisme totalement inconciliable, suscité par l’existence de deux mondes totalement étrangers selon un schéma qui est, à son tour, une allégorie de la Grande Crise de l’Effondrement du Système (GCES)...

« Il ne fait aucun doute que les États-Unis sont au bord d’une crise qui les mettra à l’épreuve comme aucune autre dans les temps modernes. Les deux parties ont adopté des positions fondées ostensiblement sur le droit constitutionnel et, à ce titre, elles peuvent et veulent affirmer que l’élection est une question de survie pour les États-Unis. En définissant le résultat de cette manière, les deux parties ont créé la condition dans laquelle aucune des deux ne peut accepter autre chose que la victoire [totale]. Il n’y aura pas de transfert pacifique du pouvoir.
» Malheureusement, cela signifie que cette élection sera probablement décidée par les tribunaux. Et pendant que cette bataille juridique fera rage, les partisans extrêmes de chaque camp descendront dans la rue. Il y aura du sang, et il n’y a pas grand-chose que l’un ou l’autre côté puisse faire pour l’empêcher, parce que les deux côtés sont également responsables de la création des circonstances sous-jacentes qui soutiennent l’activisme militant définissant le corps politique américain aujourd'hui. »

Dans ce cas décrit par Ritter, qui rejoint les observations les plus évidentes sur la vigueur impitoyable de l’affrontement jusqu’à l’enfermement des adversaires dans cette arène furieuse, il ne fait effectivement aucun doute qu’aucun des deux côtés ne veut autre chose que la capitulation sans condition de l’autre (« En définissant le résultat de cette manière, les deux parties ont créé la condition dans laquelle aucune des deux ne peut accepter autre chose que la victoire [totale] »). On rejoint alors, selon la méthodologie qui est ici le sujet de notre démarche, la même argumentation que celle que nous présentons pour le Covid19 : l’enfermement de la Science, de la Raison, du Système, dans la nécessité de la capitulation sans condition de l’‘adversaire’, jusqu’à sa destruction totale. Nous en revenons alors à la référence FDR1943 pour proposer une interprétation métahistorique où, effectivement encore, l’analogie devient en toute majesté une allégorie absolument fondamentale.

Ce que nous disons est que Roosevelt, en janvier 1943 à Casablanca, met en place les fondements “de l’Empire” : « ...la décision de janvier 1943 marque le pas indispensable et symbolique de l’établissement de l’‘empire’ de l’américanisme sur le monde, notamment par le biais de la prise de contrôle absolue de l’Allemagne et du Japon par les USA (avec en sus cette décision de l’accord FDR-Ibn Saoud sur le pétrole de février 1945), et au-delà le triomphe du Système reposant sur la Science et sur la Raison jusqu’à nos jours. » Cette démarche de FDR est largement explicitée, selon Fleming, par des causes internes tout à fait vraisemblable, essentiellement selon la nécessité de contenir, au nom d’une cause élevée qui serait proposée comme but de guerre à la nation, les dissensions internes à l’encontre de la participation des USA à ce conflit.

(Comme nous le notons dans l’article originel sur « La (vraie) guerre de FDR », l’attitude de FDR rejoint celle de Lincoln en 1862-1863 : « Il y a une certaine proximité entre cette décision de Roosevelt et celle de Lincoln, fin 1862, décidant de donner à la Guerre de Sécession [Civil War] le but de l’émancipation des esclaves [Emancipation Act de 1863]. Cette décision donna effectivement un sens moral au combat du Nord, sens dont il manquait jusqu’alors, au point de risquer de voir s’effriter sa cohésion ; au-delà, elle justifia le Nord dans le développement d’une politique sauvage d’anéantissement des structures économiques et culturelles du Sud. »)

Mais ce qui nous intéresse en l’occurrence, c’est la dimension stratégique non-perçue par les acteurs humains, FDR compris, beaucoup plus que les dimensions tactiques manipulées par ces acteurs et identifiées. La dimension stratégique est bien que cette décision conduit à l’anéantissement des puissances allemandes et japonaises au profit quasiment exclusif de la puissance industrielle et militaire prépondérante, les USA, et nullement au profit de relations internationales pacifiées. Elle date donc, chronologiquement en première place, le lancement de la dynamique de mise en place de la domination pseudo-‘impériale’, – en réalité conforme aux intérêts du Système, – des USA sur le monde. Le mécanisme de la reddition sans condition rend complètement inarrêtable cette dynamique ; elle correspond à un verrouillage de la situation générale du monde, selon une perspective de développement, de ‘Progrès’, voulue par la Science et par la Raison, selon le parrainage du Système. Elle met en chantier en mode accéléré, comme le fut pour les variations de la puissance cette guerre mécanique moderne que fut la Deuxième Guerre, le monde dont nous avons hérité et qui est entré aujourd’hui dans une crise sans fond et sans fin.

En effet, c’est à ce point que nous faisons correspondre la situation actuelle se caractérisant par deux crises complémentaires verrouillées par les mêmes exigences, également voulues par le trinôme constitué pour l’occasion de Science-Raison-Système (le Système étant l’acteur universel de tous les événements stratégiques, depuis janvier 1943, et au-delà, depuis le ‘déchaînement de la Matière’).

• D’une part, la ‘Grande Guerre sanitaire’ lancée contre Covid19, qui ne peut se conclure que par la capitulation sans condition du virus, et sa destruction totale.

• D’autre part, l’affrontement entre les deux ‘factions’ aux USA, absolument irréconciliables, qui ne peut se conclure que par la capitulation sans condition de l’une ou de l’autre, et la réduction de la déraison-Trump (déraison effective et involontairement antiSystème par le désordre) par la Raison retrouvée qui cache à peine, en vérité, un effondrement du système politique de l’américanisme dans le chaos hystérique et déconstructeur de la ‘woke attitude’ (BLM, LGTBQ, Antifa, etc.).

Dans les deux cas, la vision stratégique juge sans intérêt le résultat tactique de ces deux situations. Ce qui importe est le verrouillage où se trouve le Système, son emprisonnement à l’exigence impossible à rencontrer de la capitulation sans condition. La révolution en terme d’élipse spatiale avec retour au point de départ est ainsi rencontrée dans le destin stratégique du Système dans sa phase ultime, entre FDR1943 et Covid/USA2020, entre deux bornes infranchissable caractérisant un début et une fin emprisonnée dans la mécanique impitoyable de la capitulation sans condition.

L’allégorie est donc celle d’un destin ultime, dont la puissance US a servi d’outil tactique principal, dont les exigences virtuelles de la Science et de la Raison ont constitué les obligations tactiques conduisant à l’absolutisme de la reddition sans condition dans tous les cas. L’allégorie porte sur la correspondance des deux extrêmes des exigences (reddition sans condition) qui caractérisent les deux bornes (1943 et 2020). D’autres années d’engagement du processus pourraient être déterminées, pourvu que l’année (2020) d’achèvement de la révolution reste la même ; dans le cas choisi ici, l’intérêt se trouve dans l’état de l’esprit, – addition du radicalisme de l’opinion et de l’absolutisme de la méthode, – qu’on retrouve dans les deux exigences similaires de la reddition sans condition, à partir de notre interprétation de Covid/USA2020.

Dans tous ces cas divers, les USA jouent le rôle principal. Ils sont une sorte d’Alice in Wonderland, mais privée de l’ingénuité d’Alice et augmentée de leur propre duplicité, du fait de leur complicité active et vaniteuse dans l’élaboration de la Wonderland. On notera simplement, pour le sourire, que la dernière Alice en date, – Donald Trump, dit The-Donald, – semble presque, à force de vanité aveugle dans la duplicité, retrouver l’ingénuité originelle d’Alice, dans la façon qu’il a de piétiner le rangement prodigieusement complexe opéré par le Système dans le chef du pouvoir du système de l’américanisme.

Bravo l’artiste...

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