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patience et longueur de temps...

Article lié :

miquet

  23/10/2007

Les Etats-Unis prêts à remettre à plus tard l’activation de l’ABM en Europe (chef du Pentagone)

MOSCOU, 23 octobre - RIA Novosti. Les Etats-Unis sont prêts à conditionner l’activation de leur bouclier antimissile en Europe à une “preuve définitive” de la menace iranienne, rapporte mardi l’agence Associated Press, se référant à une déclaration du secrétaire américain à la Défense Robert Gates actuellement en visite à Prague.

“Nous conditionnerons l’activation de ces sites en Pologne et en République tchèque à une preuve définitive de la menace, comme des tests iraniens de missiles”, a dit le chef du Pentagone à l’issue de sa rencontre mardi avec le premier ministre tchèque Mirek Topolanek, toujours selon Associated Press.

“Nous n’avons pas encore mis au point ces propositions, mais nous allons continuer les négociations pour les achever, nous allons développer et construire les sites (ABM), mais nous ne les mettrons en service qu’une fois la menace iranienne avérée”, a ajouté le secrétaire américain à la Défense.

Peu avant cette rencontre du premier ministre tchèque et du chef du Pentagone, le vice-ministre tchèque des Affaires étrangères Tomas Pojar a douté que Washington et Prague puissent achever les négociations sur le déploiement sur le territoire tchèque d’éléments du système de défense antimissile (ABM) américain d’ici de la fin de l’année en cours, comme cela avait été prévu auparavant. Selon le chef adjoint de la diplomatie tchèque, cela pourrait demander encore plusieurs mois.

Quoi qu’il en soit, Tomas Pojar a souligné que Prague n’entendait pas accélérer le processus de concertation d’un accord sur le déploiement d’éléments du bouclier antimissile américain sur le territoire tchèque et a supposé que le gouvernement du pays se heurterait à de graves difficultés lors du futur examen de la décision sur l’ABM au parlement.

Néanmoins, le diplomate a fait remarquer qu’il n’entendait pas tenir compte des résultats des sondages d’opinion qui montrent que la plupart des habitants de la République tchèque sont hostiles au déploiement de l’ABM dans le pays.

Les Etats-Unis envisagent de déployer certains éléments de leur bouclier antimissile sur le territoire de la Pologne et de la République tchèque. Le coût de la mise en place de la composante européenne du système de défense antimissile dans les cinq années à venir est évalué à 1,6 milliard de dollars. A l’avenir, ce système pourra être élargi par des éléments basés en mer et déployés dans l’Espace.

Les Américains entendent déployer dix missiles antimissiles sur le territoire de la Pologne et installer un radar ABM sur le territoire de la République tchèque. Le premier de ces dix intercepteurs américains peut être mis en service en Europe déjà d’ici 2011, et le déploiement des dix missiles peut être achevé d’ici 2013.

Ben voyons

Article lié : Vont-ils sacrer Blair Empereur d’Europe? Horreur?

Dominique Larchey-Wendling

  23/10/2007

Le mimétisme avec les USA pousse-t-il nos dirigeants à choisir comme leader un criminel de guerre ? Regardez Kouchner interloqué par cette question de la journaliste d’Al Jazeera ...

http://youtube.com/watch?v=W44hTPFrCSI

Le fiasco marocain du Rafale LE MONDE 22.10.07

Article lié : “Rafale” et paroles de ministre(s)

Francis

  22/10/2007

En France, on est vraiment les rois du commerce !”, commente, ironique, un homme d’affaires. “Nous étions face à un pays, le Maroc, qui voulait acheter des avions de combat français ; nous-mêmes nous n’attendions que cela. Résultat, faute d’avions, on va finir par vendre une Frégate et, en plus, on va s’en glorifier…” Cette réaction résume le fiasco industriel et politique que représente le nouvel échec à l’exportation de l’avion Rafale (après les déconvenues en Corée du Sud, aux Pays-Bas et à Singapour), que les autorités marocaines ont abandonné au profit du F-16 américain, de Lockheed Martin.

... L’histoire de l’échec de l’avion français sur un marché qui lui était a priori acquis pourrait faire figure de cas d’école pour illustrer un dysfonctionnement d’Etat.

Attention l’article devient rapidement “payant” :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-969663,0.html

L'emprunteur est l'esclave du prêteur", dit la Bible

Article lié :

Francis

  22/10/2007

Depuis 1913, date de création de la FED (Banque centrale US), le dollar a perdu plus de 90% de sa valeur, la “hausse” de l’euro est une farce prétentieuse.
Le PIB US représentait plus de 50% du PIB mondial en 1950, actuellement il n’en représente même plus 15%.

Une logorrhée de mots comme féodalisme, capitalisme, communisme et dieu sait quoi embrouille nos consciences historiques ... ces civilisations passent avec leurs hiéroglyphes bégayants: les archéologues en ajouteront bientôt une couche.

Ainsi l"American Century” est une fumisterie, le Phénix renaît de ses cendres ... ce rêve est une mise en abîme au reflet du “Reich de 1000 ans” et autres empires romains. (La “mise en abîme” est une technique optique où deux miroirs se renvoient l’image en une perspective infinie).

L’empire US parcourt son destin, il organise l’inévitable solde de fin de saison :

(*) extrait : “Alors que les salaires américains n’ont pas grimpé depuis 30 ans, en Asie, ils augmentent de 10% par an environ. Les Asiatiques gagnent de l’argent… et s’enrichissent. Par la même occasion, ils accumulent d’énormes quantités de dollars. Bon nombre de ces dollars terminent dans d’immenses fonds de private equity appartenant aux gouvernements. (...) Actuellement, ses fonds possèdent 2 000 milliards de dollars. Cette somme devrait grimper à 17 000 milliards en 2010—assez pour acheter toutes les sociétés cotées en Bourse aux Etats-Unis…

Que feront-ils ? Ils essaieront d’échanger leurs dollars contre quelque chose de solide, tant qu’ils le peuvent encore. Des entreprises. Des terrains. De l’or. Tout ce qu’ils peuvent avoir.
Ce qu’ils vont faire, c’est utiliser leurs dollars papier pour acheter des actifs les plus précieux des Etats-Unis.

Les dollars sont bien entendu sans valeur, à la base. Les USA peuvent en créer autant qu’ils le veulent, pour un coût négligeable. Mais les entreprises… les usines… les terres… les ressources—elles, par contre, ont une vraie valeur. Lorsque les étrangers les achètent, la richesse même des Américains—et leur indépendance—sont réduites.

Mais faut-il s’en étonner ? “L’emprunteur est l’esclave du prêteur”, dit la Bible. Bienvenue en captivité. ”

(*) Dollar, dettes et immobilier : les Etats-Unis à la merci de la Chine, Bill Bonner, http://www.la-chronique-agora.com/articles/20071022-353.html

Tim Cross et Vergennes

Article lié :

Jean Vinatier

  22/10/2007

Tim Cross et Vergennes

Le long article du journaliste Heidi Kingstone (Sunday Times) autour de la catastrophique campagne militaire de 2003 en Mésopotamie redonne un coup de projecteur salutaire.
Qui sait, maintenant, l’étendue de ce désastre, hélas, annonciateur d’autres ? Outre l’argent englouti par les USA (500 milliards de dollars), plus un budget de fonctionnement pour le Pentagone qui monte annuellement à 650 milliards de dollars, chiffres rappelés par Philippe Grasset (http://www.dedefensa.org ), c’est le récit du général britannique Tim Cross rapporté dans l’article qui donne le coup de grâce à cette folie et pose des questions dramatiques.
Cet officier général coordonnait la préparation de l’invasion de la Mésopotamie aux côtés des Américains au début de l’année 2003. Il rapporte la sous-estimation non seulement de l’opération militaire, mais des moyens à consacrer pour l’après conflit, et aussi les conséquences géopolitiques régionales. Tony Blair informé passa outre. Tim Cross ne démissionna pas. Il dit, alors, à quelques journalistes, ses craintes. Craintes, maintenant, confirmées au centuple.
Folie, vanité ? La communication boutant l’intelligence, la réflexion, la stratégie, la tactique hors le bon sens !  Voilà en l’espace de quatre années et à l’aube de la cinquième le résultat sanguinaire de la société anglo-saxonne prise au grand jour dans une guerre sans frontière, à la poursuite d’un ennemi insaisissable ou invisible, commise au détriment du droit international des nations.
Un des premiers points dramatiques n’est-il pas ce mépris pour le droit, la légalité ? Pensons, un instant que l’ONU et la plupart des organisations internationales sont issues des cerveaux anglo-saxons en 1944/1945 ! Rappelons que ce nouveau monde a généré un droit international, le leur ! Et c’est précisément celui-ci que deux pouvoirs happés par des religiosités jettent aux orties avant de se déchaîner contre la France qui vint leur redire ce qu’ils étouffaient.
Jacques Chirac et Villepin se plaçaient d’un coup sur les pas de Louis XVI et de son ministre le comte de Vergennes. Au lendemain du premier partage de la Pologne, ce dernier écrivait au monarque de 20 ans, sa conception des affaires étrangères le 8 décembre 1774 «Le mépris absolu des principes de justice et de tolérance qui caractérise la conduite et les entreprises de quelques-unes des puissances contemporaines, doit être un sujet puissant de réflexions sérieuses et même de mesures de prévoyance pour ceux des Etats qui se dirigent par des maximes plus saines, ne placent pas sur une même ligne le juste et l’injuste […] Si la force est un droit, si la convenance est un titre, quelle sera désormais la sûreté des Etats ? Si une possession immémoriale, si des traités solennels qui ont fixé les limites respectives ne servent de frein à l’ambition, comment se garantir contre la surprise et l’invasion, si le brigandage politique se perpétue, la paix ne sera plus qu’une carrière ouverte à l’infidélité et à la trahison […]Dans cette défection générale des vrais principes, quel parti pourrait prendre la France ? »
La réponse fut donnée et toute l’assemblée des nations unies applaudit debout !
La société anglo-saxonne se donne le coup de dague en plein cœur en accusant le « rest of the world » de sa propre blessure !
L’aveu du général Tim Cross a le mérite de dire tranquillement les écueils sur lesquels la planète est. Ne voyons-nous pas le tragique de cette fuite en avant ? La Turquie via les Kurdes, la Palestine, la Perse, l’Afghanistan, le Pakistan sont des coups de massue contre les peuples ensanglantés. Craignons de voir d’autres instances internationales telle l’OTAN exiger de nos citoyens de devenir des supplétifs ? Le désordre du monde grandit. Les peuples pâtissent. Le moment grave tient justement dans ce délitement universel des valeurs, des principes, du bon sens.
Les observations du général Tim Cross ont un poids supplémentaire parce qu’elles émanent d’un soldat lequel obéit à des engagements, à des serments. Et l’officier qu’il est appréhende le poids croissant des mercenaires (p.e Blackwaters) répartis sur tous les continents. Des généraux américains tirent aussi la sonnette d’alarme.
Le droit international et l’institution militaire s’affaissant simultanément au cours d’une guerre hors la légalité, c’est toute l’Europe et les Etats-Unis qui vacillent.

©copyright Jean Vinatier 2007

http://seriatim1.blogspot.com

Bel effort de DeDefensa

Article lié : Mystères de la “politique profonde” et du COG

Stephane

  22/10/2007

Effectivement, comme Rene M, j’ai ressenti votre article sur le COG (Continuaity Of Government) comme une gentille petite douceur a notre encontre, nous lecteurs impatients et exigeants de DeDefensa. C’est qu’on vous aime!

Et qui parle tres bien de COG..? Toujours ce bon vieux Webster Griffin Tarpley dans son ouvrage majeur “911 Synthetic Terrorism”, disponible aussi en francais aux editions Demi Lune sous le titre “La terreur fabriquee”.

Stephane

Complot∫

Article lié : De la “politique profonde” et du COG

FB

  22/10/2007

Bien sur qu’il y a complot!
Et ce n’est pas parce que ça se passe sur une base de l’USAF, ou au Pentagone, voire à la Maison Blanche qu’il ne s’agit plus d’un complot!
En principe, en démocratie, l’exécutif est prévu pour d’une part ètre sous controle (balance of powers en anglais), et d’autre part est censé ne pas ètre au mains des mèmes personnes. D’ou les durées limitées des mandats, non renouvellement, etc..
Dans les faits - et c’est malheureusement vrai dans la majorité des “démocraties”, des groupes de pouvoir - au moins les partis politiques- s’arrangent pour transférer le pouvoir à des membres de leur groupe. On va dire que ça fait partie du jeu..
Les vrais problèmes commencent quand l’exécutif prends le dessus sur les contre-pouvoirs institutionnels .
Oui, c’est souvent le cas..
Le pompon, c’est quand une méthode de gouvernement s’appuie - et légitimise le secret systématique comme méthode .

La directive 51 qu’à signée Bush récemment est à cet égard presque caricaturale!
C’est très anglo-saxon, comme méthode; le Chatham House, les réunions Bildelberg, du CFR, etc..

(Bon; allons comploter avec un copain à la préfecture pour qu’il me fasse sauter ces PV!..)

Et le COG variante français∫

Article lié : Hillary et le dilemme démocrate

FB

  22/10/2007

Piquante, la comparaison d’Armand!
On a envie de prolonger sur le thème du” COG, Rumsfeld et 911 ..”
Le mot “COG à la française” n’est pas très adéquat, c’est vrai, mais la question qu’on peut se poser porte sur celle de la puissance des “MSM"français (ou EU?) qui parlent ou agissent comme un seul homme, qui ont toutes les apparences d’un outil au service de certains pouvoirs politiques ou économiques et dont le discours -non: le mot d’ordre- est péremptoire: (non exhaustif)
- Obligatoirement oui à une Europe soi-disant fédérale ( mais ds les propositions non démocratique, élitiste, et de structure quasi néo -soviétique)
- Soutien quasi total - dans les faits- à des personnalités politiques soutenant ces thèses très “corporate EU”, par exemple un Sarko qui semble avoir fait allégeance depuis un moment aux teneur de ces pouvoirs dits MSM
- ..et plus généralement alignement sur un catalogue de valeurs ‘politiquement correctes” et “directives” souvent choquantes et vaguement ubuesques formant un ensemble très proche du virtualisme sauce américaniste..

Alors c’est quoi; “complot” fabien,corporate, ou américaniste?

Soulignons que mème Bayrou ne s’opposait pas fondamentalement à cela!...à la différence d’un Ron Paul qui va beaucoup plus loin et qui s’attaque au coeur du problème: la gestion de la monnaie!

Un mot tt de mème pour dénoncer le scandale du “traité simplifié” approuvé par “les 27” et poussé par Sarko.
Bon exemple de virtualisme “démocratique”

EADS, guerres communicationnelles et luttes de pouvoir franco-allemandes

Article lié :

JM

  21/10/2007

Je tenais à ajouter cet élément pour lequel je n’avais pas encore trouvé de source lors de mon envoi: la banque russe VTB semble aujourd’hui vouloir se retirer du capital d’ EADS (http://www.lefigaro.fr/actubourse/20070904.WWW000000374_un_actionnaire_prend_ses_distances_avec_eads.html).

Cela infirme un peu plus l’hypothèse de l’alliance Germano-Russe.

Article lié : Hillary et le dilemme démocrate

Armand

  21/10/2007

donc, si l’on comprend bien, ils nous copient !

- Ségolène = Hillary, le piège tendu par les MSM
- Sarko = Giuliani, le monsieur “tolérance zéro”
- Bayrou = Ron PAUL, le hors système, sauf que PAUL lui n’a jamais changé, Bayrou, lui, a juste choisi un positionnement marketing

sur l'histoire monétaire des US

Article lié :

Armand

  21/10/2007

un intéressant article ici :

http://www.financialsense.com/fsu/editorials/dollardaze/2007/1020.html

La situation actuelle rappelant 1929 par bien des aspects, la question de la responsabilité de la FED re-posée par Ron PAUL resurgit.

S’il avance trop vers le succès, se suicidera-t-il d’une rafale de M16 dans le dos ? ... lire le chapitre “The Great Depression” et ce qu’il advint du congressman Louis McFadden.

Le Pérou et Riechers

Article lié : Et six ans après, la catastrophe continue…

Gael Fraiteur

  21/10/2007

Etonnant que vous n’ayez pas commente l’affaire du satellite espion écrasé au Pérou ou du ‘suicide’ de Riechers.

http://eldib.wordpress.com/2007/10/20/top-us-air-force-official-suicided/

“So concerned with the American military calling their own War Leaders ‘out of control’, President Putin, currently on an official state visit to Iran, has ordered Russia’s Strategic Nuclear Bombers on ‘full alert’ and ordered them to begin World-Wide ‘exercises’ for the rest of the month of October.”

On a connu des meilleurs jours!

Le beau dos de l'hypertechnologie à l'heure de l'incompétence gouvernementale !

Article lié :

ZedroS

  21/10/2007

Petit article des Echos :

Sauf miracle auquel plus personne ne croit en France, Nicolas Sarkozy ne reviendra pas de son déplacement au Maroc la semaine prochaine auréolé de la première référence à l’exportation de l’avion de chasse produit par Dassault. Le gouvernement français sait depuis juillet que la partie est perdue.
Une claque pour Dassault…

Une partie déjà perdue.
Depuis juillet, le Rafale a perdu la partie marocaine face au F16 américain. Et ni l’hypertechnologie ni la parité euro-dollar ne sont en cause. C’est un pur gâchis franco-français phénoménal, une défaite emblématique des carences de l’organisation politico-administrative à l’export. Jamais ce contrat n’aurait dû échapper à la France. « On est passé si près du but », commente, dégoûté, un responsable du ministère de la Défense, qui dénonce « une incurie générale ».

Tout a réellement commencé début 2006 quand le roi Mohammed VI fait part à Jacques Chirac de sa volonté d’acheter 25 avions de chasse français. Le contexte régional vient de changer : le voisin algérien a acheté à Moscou des Mig et des Sukhoï dernier cri. En face, Rabat n’aligne que des vieux Mirage F1, en cours de modernisation, et des F5 américains à bout de souffle. Il faut d’urgence montrer ses muscles. Et comme les armées marocaine et française sont historiquement très liées, c’est tout naturellement que le roi se tourne vers l’Elysée.

Chez Dassault, on ne peut rêver mieux : pas d’appel d’offres et un choix acté au plus haut niveau du palais. En coordination avec les services du ministère de la Défense, l’avionneur présente à l’armée de l’air marocaine les deux options possibles : des Mirage 2000 prélevés en France qu’on modernise, à l’image de ce qui est fait avec le Brésil, ou des Rafale. Le roi tranche pour les avions de dernière génération.

A l’été 2006, Dassault remet une première offre ferme portant sur 18 Rafale pour 1,8 milliard d’euros. Tout se présente bien. Jusqu’au premier couac. Prudents, les Marocains sondent la Délégation générale de l’armement (DGA) pour connaître les prix des Rafale vendus à l’armée de l’air française. « Habituellement, on s’arrange pour répondre sans répondre à ce genre de sollicitation », explique un bon connaisseur de l’institution. Rabat obtient pourtant (sur instructions de la Défense, selon nos informations) le prix français… qui s’avère significativement inférieur à celui proposé aux Marocains par Dassault. Fureur de l’avionneur et du client. « C’est sûr, ça a contribué au plantage et on a payé l’absence de décision sur la stratégie commerciale »,

Les discussions se poursuivent néanmoins. Fin décembre, la facture grimpe à 2,6 milliards d’euros en y ajoutant la maintenance et les équipements. Chaque partie lâchant du lest, elle se stabilise finalement à 2,1 milliards. Reste à savoir comment les Marocains vont payer. Et là, deuxième plantage. Depuis des mois, à Paris, on s’illusionne sur une manne des Saoudiens, grands pourvoyeurs du Trésor marocain. La piste n’a jamais existé. La preuve : en mars 2007, Rabat transmet à Paris une demande de financement.

Succession de réunions
Bercy étudie le dossier et émet un avis négatif. Trop risqué. La Défense pousse, en revanche. Les réunions se succèdent à haut niveau. Mais, à l’approche des élections, Matignon, en accord avec l’Elysée, ne tranche pas. Ce qui revient à dire non… à Mohammed VI. Le nouveau gouvernement s’installe, découvre le dossier, mais l’aborde « de manière abstraite et avec des préjugés », explique-t-on de bonnes sources… Nicolas Sarkozy tranche finalement à la mi-juillet : O-K pour un financement à 100 %, et les 15 % d’acompte habituellement versés en cash dans ce genre d’affaire seront financés sur crédit bancaire. Le solde le sera également par crédit, mais avec garantie de la Coface pour compte de l’Etat. Mais il est alors trop tard, les Marocains ne répondent plus. Car, entre-temps, Washington s’est engouffré dans la brèche de l’indécision française.

« Tout s’est joué en juillet quand le principe du deal avec les Américains a été acquis », confirme une source proche des négociations. La proposition américaine : 24 F16 neufs de Lokheed Martin, pour 2,1 milliards de dollars, le tout appuyé (monnayé ?) par l’engagement de Washington à soutenir la position de Rabat sur le Sahara occidental. A l’appui de cette offre, les Américains versent opportunément un don de 700 millions de dollars au Maroc via l’organisation Millennium Challenge Corporation, une agence gouvernementale d’aide aux jeunes démocraties. Mais le pire, c’est qu’à Paris ce n’est pas une surprise, car la DGSE est parfaitement au courant des menées américaines depuis… mars !

L’offensive américaine
C’est à cette époque, en effet, qu’une première offre non sollicitée est faite à Rabat, à base de F16 d’occasion. Le roi en est informé. Fidèle à sa parole, il fait tout pour l’écarter, et reconfirme à Jacques Chirac son souhait d’acquérir des avions français. Deuxième offensive commerciale quelques semaines plus tard. Cette fois-ci, l’accueil est plus positif : l’offre est prise en considération, mais ne convient pas. Tenaces, les Américains s’accrochent et repartent à l’assaut en mai. Ils ne décrocheront plus, profitant alors à plein de la non-décision de Paris, avant et après la présidentielle, sur la demande de financement des Marocains…

Le palais fait connaître sa décision début septembre. Dans la foulée, l’ambassadeur français au Maroc est rappelé à Paris pour voir comment rattraper le coup pour la venue de Nicolas Sarkozy. Soutenu par les industriels français, le Salon aéronautique du Maroc, que le président devait inaugurer, est repoussé de trois mois… Cette affaire illustre « l’incapacité de l’administration à comprendre les enjeux et à y répondre le plus vite possible », résume un haut fonctionnaire. Tout était en place pour « tuer le match » avant l’élection présidentielle - et Jacques Chirac avait sans doute la possibilité de le faire - ou juste après. Et pour ajouter au gâchis général, Paris n’a pas su arbitrer entre les différents contrats d’armement en cours de négociation avec le Maroc (troisième plantage).

commentaire perso : belle brochette d’idiots !

EADS, guerres communicationnelles et luttes de pouvoir franco-allemandes

Article lié :

JM

  21/10/2007

Je fais suite à votre article du 28 juillet pour vous indiquer celui-ci :

Plus d\‘influence que jamais
29/08/2007
BERLIN/PARIS/MOSCOU
(Compte rendu de la rédaction) - Des responsables français du groupe d\‘armement EADS mettent en garde contre la reprise en fait de l\‘entreprise par Berlin. Pour Jean-François Knepper, le co-président du comité d\‘entreprise EADS, l\‘Allemagne est en train, \“de s\‘approprier ni plus ni moins que l\‘industrie aérospatiale et la défense européenne\”. L\‘occasion lui en est donnée par la lutte pour le pouvoir autour de la nouvelle structure de direction du groupe, et par la querelle au sujet de l\‘introduction d\‘une \“action d\‘or\”. Le gouvernement fédéral triomphe: ainsi que le déclare le secrétaire d\‘Etat parlementaire au ministère fédéral de l\‘Economie Peter Hintze, l\‘Allemagne a d\‘ores et déjà \“une influence plus grande que jamais sur le groupe\”. Afin de renforcer encore sa position face à Paris, Berlin pousse à la coopération du groupe avec Moscou. Comme le confirme le président allemand de la filiale d\‘EADS Airbus, l\‘entreprise franco-allemande envisage d\‘entrer dans le holding aéronautique d\‘Etat russe OAK. La coopération de plus en plus étroite avec la Russie s\’étend également au secteur aérospatial, y compris aux applications militaires.
Au début de la semaine, le groupe aérospatial EADS a mis fin à l\’ère de la double direction binationale. Il a ainsi achevé la restructuration à la tête de l\‘entreprise, négociée au cours d\‘une violente lutte d\‘influence franco-allemande. L\‘unique président exécutif est désormais Louis Gallois, son ancien co-président Thomas Enders dirige à présent la filiale Airbus. Le président du conseil d\‘administration est lui aussi un Allemand, Rüdiger Grube.[1]
Un personnage puissant
La nouvelle structure de direction renforce de manière décisive la position allemande au sein du groupe. Paris n\‘a pas pu empêcher que le poste de président du conseil d\‘administration et celui de président d\‘Airbus soient occupés par des Allemands. Airbus est de loin la plus importante filiale d\‘EADS. Pour la presse allemande, qui a commenté la nouvelle situation, \“Gallois est pris en tenaille par des managers allemands\”: le Français Gallois est certes l\‘unique patron du groupe, mais il est \“sous la haute surveillance de Rüdiger Gruber, qui le contrôle de près\”.[2] En outre, le poste de président d\‘Airbus occupé par Enders est en pratique à peine moins important que celui de président du groupe, dans la mesure où la filiale représente aujourd\‘hui près de 70% du chiffre d\‘affaires d\‘EADS. Le gouvernement fédéral considère lui aussi que l\‘influence allemande est nettement renforcée. Peter Hintze, secrétaire d\‘Etat parlementaire au ministère fédéral de l\‘Economie et coordinateur de l\‘industrie aéronautique et spatiale, estime que le patron d\‘Airbus est \“déjà un personnage puissant\”: \“De ce fait, l\‘Allemagne a une influence plus grande que jamais sur le groupe depuis que celui-ci existe\”.[3]
Bout après bout
Et tandis que le gouvernement fédéral triomphe, l\‘inquiétude grandit en France face à l\‘hégémonie allemande qui s\’étend au sein d\‘EADS. Le comité d\‘entreprise européen du fabricant d\‘avions Airbus constate un net déséquilibre dans le groupe. Jean-François Knepper, le co-président du comité d\‘entreprise, s\‘est montré critique, en constatant que par une pression politique exercée pendant des décennies, l\‘Allemagne a obtenu \“bout après bout\” de l\‘influence, du pouvoir et des positions dirigeantes: \“Les Allemands sont en train de s\‘approprier ni plus ni moins que l\‘industrie aérospatiale et la défense européenne\”.[4]
L\‘action d\‘or
En dépit de la critique embarrassée venant de France, le gouvernement fédéral lance son offensive suivante. Au moyen d\‘une \“action d\‘or\”, Berlin veut augmenter encore son influence chez EADS. Les détenteurs d\‘une telle action disposent de droits nettement plus étendus que d\‘autres actionnaires; celle-ci donnerait aux gouvernements allemand et français un droit de veto pour les questions stratégiques importantes. Paris se rend compte que la proposition allemande est une nouvelle tentative pour retirer à la participation de l\‘Etat dans EADS sa raison d\’être légitime, et réagit négativement.[5] Christine Lagarde, la ministre française des Finances, a déclaré récemment que la question de \“l\‘action d\‘or\” ne figure pas à l\‘ordre du jour. Elle a été contredite par le président allemand du conseil d\‘administration d\‘EADS: Rüdiger Grube a annoncé qu\‘un groupe de travail maison allait examiner dans les mois qui viennent l\‘application du projet allemand, et présenter ses conclusions au plus tard en mai 2008.[6] Le coordinateur du gouvernement fédéral Peter Hintze est \“optimiste\”, et croit pouvoir parvenir rapidement avec la partie française à un accord sur cette disposition, présentée comme une soi-disant mesure de protection contre des rachats hostiles.[7]
Un nouveau géant
Pour un autre gain de position encore, le gouvernement fédéral va se servir du plan d\’économies chez Airbus. Berlin est sorti vainqueur de la lutte franco-allemande pour le pouvoir à l\‘occasion du redressement du groupe. Des domaines importants de la production et de la recherche restent en Allemagne, tandis que la France se voit imposer la perte d\‘un plus grand nombre d\‘emplois.[8] Les trois usines Airbus en République fédérale – celles du nord de l\‘Allemagne, à Nordenham et à Varel, où sont fabriqués des éléments pour des avions civils et militaires, et la grande usine d\‘armement à Augsbourg – doivent donner naissance à l\‘un des plus grands fabricants mondiaux d\’éléments d\‘avion. Ce nouveau géant aéronautique, spécialisé dans les éléments de fuselage, aurait un chiffre d\‘affaires annuel de près d\‘un milliard d\‘euros, et environ 6 000 employés sur trois sites.[9]
Solution allemande
La vente du futur géant aéronautique, en l\‘occurrence du groupe allemand d\‘usines Airbus, suscite une lutte chez les repreneurs, entre des entreprises de la République fédérale et des Etats-Unis.[10] Le chargé de mission gouvernemental Hintze déclare: \“Pour ce qui est de la vente des usines en Allemagne, (...) je suis bien sûr absolument partisan d\‘une solution nationale.\”[11] Les représentants des salariés le soutiennent. Rüdiger Lütjen, le président du comité d\‘entreprise EADS, demande que, pour les usines mises en vente, la préférence soit donnée à un \“partenaire allemand fort\”: \“Nous souhaitons une solution allemande entre les mains d\‘un seul.\”[12]
Partenaire stratégique
La position française chez EADS est encore affaiblie par la coopération germano-russe dans le domaine de l\‘aéronautique. Berlin accélère cette marche en avant avec Moscou, malgré la critique qui vient des Etats-Unis, et en dépit des résistances dans plusieurs Etats membres de l\‘UE.[13] A la demande de l\‘Allemagne, Moscou a déjà acquis un peu plus de 5% des actions d\‘EADS, et insiste pour être reconnu comme \“partenaire stratégique\”.[14] Thomas Enders, le nouveau patron de la filiale d\‘EADS Airbus, a déclaré lors du salon international de l\‘aéronautique et de l\‘espace (MAKS), qui vient de s\‘achever dans les environs de Moscou, que le groupe franco-allemand est par principe prêt à entrer dans le holding public russe OAK. OAK regroupe les plus grands constructeurs d\‘avions du pays et est destiné à être un concurrent du fabricant américain Boeing.[15]
Un signe de la puissance
Le salon international de l\‘aéronautique et de l\‘espace (MAKS) prouve de surcroît que la coopération entre la Russie et l\‘Europe dans ce secteur profite en premier lieu à l\‘industrie allemande. L\‘industrie aéronautique allemande s\‘y est présentée comme plus forte que jamais auparavant: près de la moitié des exposants non russes venaient de la République Fédérale.[16] Dietmar Schrick, le secrétaire général de l\‘Association des entreprises allemandes du secteur aéronautique et spatial (BDLI) a déclaré: \“Cette évolution extrêmement réjouissante montre à quel point le marché russe est attrayant pour l\‘industrie allemande, et combien les perspectives de coopération sont prometteuses.\” Pour lui, \“c\‘est également un signe de la puissance et de la capacité d\‘expansion de l\‘industrie aéronautique allemande\”.[17]
Un potentiel considérable
La coopération vise aussi explicitement à l\‘utilisation militaire de l\‘activité spatiale. L\‘Agence Spatiale Européenne (ESA), où Berlin s\‘est déjà assuré un rôle déterminant dans le contrôle des projets importants du point de vue militaire, vient de décider à Moscou, avec l\‘Agence spatiale russe Roskosmos, la construction d\‘un vaisseau spatial commun pour des vols autour de la Terre, vers la Lune et vers Mars.[18] En même temps, le général Vladimir Popovkine, commandant en chef des Forces spatiales russes, a annoncé qu\’à l\‘avenir la Russie exploitera également à des fins militaires ses vols habités. Il a déclaré: \“Nous réfléchirons à l\‘usage militaire possible des vols habités.\”[19] Des officiers, des grands patrons et des conseillers politiques allemands ont déjà, eux aussi, étudié dans le détail comment le spatial peut servir pour des engagements à l\’échelle mondiale de la Bundeswehr. Leur conclusion: pour la conduite de la guerre, l\‘univers offre \“un potentiel considérable\”.[20]

[1] Airbus hat nun einen deutschen Chef; Die Welt 27.08.2007. Voir aussi Zur Wahrung der Standortinteressen
[2] Daimler-Chrysler stärkt Macht bei EADS; Frankfurter Rundschau 16.07.2007. Deutsche Manager nehmen Gallois in die Zange; Spiegel online 16.07.2007
[3] Hintze sieht deutsche Position bei EADS gestärkt; http://www.dradio.de 17.07.2007
[4] Franzosen fürchten nun deutsche Übermacht; Die Welt 16.07.2007. \“Einfluss, Macht und Führungspositionen ergattert\”; Süddeutsche Zeitung 17.07.2007
[5] Deutschland will Veto-Recht bei EADS; Die Welt 18.07.2007
[6] EADS schützt sich mit \“Goldener Aktie\”; Financial Times Deutschland 27.08.2007
[7] Berlin will EADS rasch schützen; Handelsblatt 27.08.2007
[8] voir aussi Interessen gewahrt
[9] EADS will Werke in Konzern bündeln; Financial Times Deutschland 13.08.2007
[10] Industrie ringt um Airbus-Werke; Handelsblatt 23.08.2007
[11] Hintze sieht deutsche Position bei EADS gestärkt; http://www.dradio.de 17.07.2007
[12] Airbus-Werke sollen in deutscher Hand bleiben; Tagesspiegel 11.07.2007
[13] voir aussi Unheilvoller Schatten, Krieg et Irritationen
[14] \“Wir wollen einen Durchbruch\”; Spiegel online 20.08.2007
[15] EADS öffnet sich dem Werben der Russen; Spiegel online 22.08.2007. EADS prüft Einstieg bei neuer russischer Flugzeugbau-Holding; Handelsblatt 22.08.2007
[16] Luftfahrtmesse in Russland: Made in Germany auf Erfolgstour in Russland; Spiegel online 22.08.2007
[17] BDLI: Deutsche Industrie stark wie noch nie auf der MAKS vertreten; http://www.bdli.de 19.08.2007
[18] Russland will zum Mars fliegen; Tagesspiegel 22.08.2007. Voir aussi Krieg aus dem All
[19] Russland stellt die Weichen für seinen Weg ins All; Die Welt 23.08.2007
[20] voir aussi Astronaut in Uniform

source: http://www.german-foreign-policy.com/fr/fulltext/55943?PHPSESSID=5p71oa8ga2dd3siuspisqbad12

Le ton est extrêmement faucon-esque. Ce site est la vitrine d\‘un groupe un groupe \“indépendant\” de publicistes et de scientifiques qui observent les efforts de l\‘Allemagne pour redevenir une grande puissance sur le plan économique, militaire et politique.

Certains de leurs arguments pourraient néanmoins se voir battus en brèche: ils ne prennnent pas en compte la cession d\‘un septième ensemble industriel, Allemand, annoncée au début aout et représentant 2000 personnes supplémentaires se traduira sans doute par des licenciements supplémentaires et équilibrera plus ou moins la balance.(http://www.lefigaro.fr/actubourse/20070810.FIG000000043_airbus_va_alourdir_son_plan_power.html)
L\‘alliance Germano-Russe semble également précaire et sur-vantée: lors de l\‘entrée de la VTB dans Airbus à l\’été 2006, le gouvernement Allemand et les Landers qui voulaient à l\’époque racheter des parts vendues par Daimler s\‘en étaient inquiétés.

La guéguerre de pouvoir continue donc au sein d\‘EADS. Au centre de cette tourmente, Louis Gallois aura-t-il suffisamment de liberté d\‘action pour couper court à ces ingérences étatiques et relancer son entreprise ? Plutôt que de tirer la couverture à elles, les différentes parties vont-elles parvenir à un pacte assurant la stabilité et le développement de ce que chacun s\‘accorde à nommer le fleuron européen de l\‘aéronautique ? La réémergeance du populisme économique, illustrée par cet article me pousse au doute. Qu\‘en pensez-vous ?

Clin d'oeil

Article lié : Mystères de la “politique profonde” et du COG

René M.

  20/10/2007

Joli clin d’oeil à nos posts (des uns et des autres)  de l’autre jour en réaction à “Bienvenu 9/11”

Dit comme vous le faites aujourd’hui ! je pense que nous sommes finalement assez d’acord . Et je vais sûrement m’intéresser au livre évoqué .

Peut être d’ailleurs ce livre sera-t’il une excellente “voie d’accès”  pour par exemple des gens de mon entourage plutôt style intellos , mais qui sont pourtant remarquablement bloqués sur l’image :  9/11 = islamistes . ( point)

Cependant pour l’homme de la rue, pour les foules en général,  je reste persuadé que la prise de conscience de la vraie nature du jour de “l’accident accélérateur” comme vous dites , d’un processus déjà à l’œuvre, cette prise de conscience est la voie d’accès la meilleure à ces questions

Une fois - déniaisés -  (comme diraient les Québecquois)  sur les faits de ce jour extraordinaire , ceux qui en auront l’envie et la possibilité (et les capacité)s pourront alors potasser les questions de la genèse , de l’installation progressive des structures d’un pouvoir de l’ombre (  GOG et deep politics ). Faire le lien avec des faits plus anciens décryptés etc… Bref comprendre l’Histoire de ce subvertissement progressif de la démocratie qui a rendu possible une journée pareille !

Et plus nombreux seront les yeux ouverts mieux ce sera ,et le plus tôt sera le mieux . Et pour que “nombreux soient ces yeux ouverts”  il nous faut ” Dire, Dire” partout, sans cesse…  et .... clairement, les choses.
SILENCE -  IS THE DEATH OF LIBERTY !
(maxime vue sur un blog américain : le George Washington blog )

J’ajouterai que lorsque Peter Dale Scott dit   “When asked for my opinon of what happened on 9/11, I customarily answer that I am sure of one thing only: that there has been a significant cover-up of vital issues.”

Je considère que c’est enfoncer des portes ouvertes à coup de langue de bois
Heureusement son livre est sans aucun doute, plus explicite ?