Martsafi
01/05/2008
Pour le prix de qq. missiles, double avertissement de POUTINE à Uncle Sam :
-La Géorgie et l’ éventuelle (ou virtuelle) extension de l’OTAN,
-L’ Iran et un éventuel (ou virtuel) lâcher de drones sur Téhéran.
Suivez les projets d’oléoducs, e.g Bakou-Tbillisi-Ceyrnik, aka “BTC” via Gazprom.
Tot ça avec de “vieux” missilles, tirés à partir de “vieux” chasseurs, et de “vieux” systèmes de C4IIR.
Ou de l’ art de faire du neuf, comme p. ex. avec de “vieux” bombardiers Tupolev qui ont flanqué une belle trouille à la vielle RAF (sans guillemets cettte fois) il y a quelques mois.
CONCLUSION : Le maître plan de la Russie est un effondrement À COURT TERME des USA. Aucuns des dirigeants de l’ex-URSS n’aurait procédé à de telles “provocatsyié” sans avoir un diagnostic sérieux. Les leçons de la crise des missilles à Cuba ont donc été parfaitement integrées par POUTINE.
tjaback
01/05/2008
félicitation pour votre texte et je suis d’accord avec votre conclusion. Le plus sérieux c’est le rev. Wright. Mais il n’a pas compris qu’être sérieux tout le temps peut être nuisible. En public, les Noirs doivent toujours faire plus attention que les autres surtou que les Blancs ont souvent tendance à oublier qu’ils sont des Hommes comme tout le monde. Les commentaires et les analyses faits à leur endroit sont très souvent biaisés. Il faut savoir se taire pour atteindre un objectif(même s’il faut des fois mentir) pour améliorer l’humain que nous sommes. La foule est très souvent comme un enfant. Un petit mensonge est souvent nécessaire pour sa sécurité. Pourtant ici, le rev. Wright aurait dû se taire, ou réagir de façon modérer pour ne pas descendre son “fils” qui a certainement beaucoup à donner à l’Amérique et au monde entier.
Merci à vous.
yodalf
01/05/2008
En effet nous sommes daccord
Mais
1 je voulais mettre en exergue la production de sens par le « pouvoir » au moyen dune maîtrise des moyens de communication ( pouvoir, argent, etc…), soit par une manipulation, - consciente qui plus est
2 je voulais aussi poser lhypothése dune équivalence entre la maniére dont les nazis ont fait accepter á la population lantisémitisme, justement en disant que le Juif était la cause des malheurs allemands, ce qui leur donnait une explication, et par conséquent une signification, et les méthodes de couverture de la guerre dIrak par le Pentagone, En ce cas, des dérives comme Abou Ghraib, Guantanamo, ou lautorisation de certaines tortures par GW Bush se présenteraient comme des produits dérivés, car le monolithisme de ce processus enferme aussi ses propres producteurs. En les faisant sortir si loin des nuances de la Réalité, ils en viennent á perdre de vue lHumanité (de leurs adversaires). Ce sont des formes de totalitarismes, terme dont lusage et la définition ont été élaborés par Mussolini lui même dans son encyclopédie du Fascisme. Au lieu de donner une représentation á la réalité, représentation qui nous permettrait de nous y adapter, il impose sa volonté dadapter la réalité á ses représentations.
3 Si la fabrication des représentations aux XX-XXI émes siécles atteint cet extrême-lá, les représentations anciennes ( traditionnelles) laissaient-elles les hommes plus libres ? Et plus proches de la réalité ou de lhumanité? Cest loin dêtre certain.
Donc je pense plutôt -et avec dedefensa, peut être- que le néolibéralisme, inauguré sur la scene internationale en 1982, maintenant, aprés une génération, a évolué vers une forme de totalitarisme, en ce sens (sic) quil voit la réalité au travers de ses propres prismes déformants, mais aussi cherche á imposer son sens á lhistoire - par exemple imposer le concept de démocratie dans des pays divisés et claniques comme lIrak ou lAfghanistan. Ou la foi en toute puissance et la toute bonté du marché...
Mais aussi on voit que divers totalitarismes ont été abattus. Il y a sans doute par conséquent quelque chose á faire…
Yodalf.
Ando
30/04/2008
Cest une approche un peu conceptuelle des choses. Cest vrai quil est étrange quune classe politique et intellectuelle étasunienne qui se présente comme lapôtre local et international de la Liberté repose sur un système politique où le choix nexiste pas: deux partis en tout et pour tout, animés par des personnalités issues pratiquement toujours des mêmes milieux, formés aux mêmes écoles et universités, partageant les mêmes convictions et la même manière de voir le monde. Certes, il existe des nuances entre démocrates et républicains, de même quil en existe entre leurs bases sociologiques respectives. Et pourtant, en prenant juste un petit peu de recul, il semble que lon ait affaire à un semblant de démocratie avec un parti unique doté de deux entrées : lune sappelle « Démocrates », lautre « Républicains ». Le meilleur exemple en est bien la politique étrangère des Etats-Unis qui semble ne jamais avoir varié quel que soit le clan au pouvoir (la politique étrangère dun Clinton est la continuation de celle de Bush père). Le fait quil existe deux entrées ne signifie pas que lon ait affaire à deux structures différente, deux systèmes de pensée différents. Quelle différence avec les systèmes politiques occidentaux, je veux dire ceux d’Europe, où il existe un vrai choix proposé aux électeurs : de lextrême gauche à lextrême droite en passant par la droite atlantiste ou la gauche caviar !. La démocratie cest aussi avoir le choix. Cest la diversité. Ce nest pas avoir le choix entre ne pas voter ou voter pour un parti unique. Le système étasunien ressemble plus à une banale oligarchie issue du capitalisme local quà une démocratie au sens où on lentend en Europe.
Sur un plan plus pratique, la première des libertés cest encore celle daller et venir librement, sans entraves. Dans le système soviétique cette liberté existait peu ou très mal (système très contraignant de passeports intérieurs, obligation dune autorisation pour sortir du pays). Sous le régime étasunien il me semble quelle a toujours existé (certes pour une raison économique évidente). Ensuite, la question de la hiérarchie des libertés entre elles est une question de philosophie personnelle (la liberté de pensée est-elle plus importante que celle daller librement ?).
geo
30/04/2008
Le sens le plus quotidien est le plus intéressant:
« Apposer une marque sur un timbre-poste, de nos jours un cachet, afin qu’il ne puisse être utilisé une seconde fois .. Marquer d’une empreinte afin de rendre impropre à toute utilisation ultérieure. » (Source: Trésor de la Langue Française)
Loblitération détruit donc une la puissance dun être sans détruire cet être, on ne brûle pas le timbre ou le ticket de métro, on les marque. Oblitérer est un euphémisme plus merveilleux que le fameux « éteindre » de Machiavel, employé pour tuer.
Toute fois on poinçonnait autrefois le ticket de métro. Petite destruction, à rapprocher de la « frappe chirurgicale » .
Il est urgent de proposer « castration nucléaire », désignant la destruction nucléaire de la puissance nucléaire (actuelle ou potentielle), dune nation, qui laissera en vie et en pleine santé un buf nucléaire apaisé sinon démocratique.
La castration nucléaire est hautement homogène au principe de précaution à lhonneur de nos jours. Et donc au « terrorisme de précaution » quétait la « guerre du golfe, deux » selon Philippe Murray .( toute une nation traitée comme un troupeau de vaches folles.)
« C. Apposer une marque sur un timbre-poste, de nos jours un cachet, afin qu’il ne puisse être utilisé une seconde fois. Il n’y avait aucune surcharge, le timbre était normalement oblitéré. Mon père avait donc reçu cette lettre rue de Fleurus (DUHAMEL, Jard. bêtes sauv., 1934, p.80):
2. ... la carte postale porte un timbre de dix centimes. (...) je me dis aujourd’hui que, si chaque timbre avait été de cinq centimes, l’employé de la poste, au départ, les aurait oblitérés tous les deux; et que c’est, au contraire, dans le cas où l’affranchissement d’un des côtés aurait été déjà par lui-même suffisant, que l’autre timbre aurait pu lui échapper et n’être oblitéré qu’à l’arrivée…
GIDE, Souv. Cour d’ass., 1913, p.626.
[P. ell. du compl.] Les machines électroniques à très grand rendement oblitèrent en effet à la cadence pratique de 40000 correspondances à l’heure (Admin. P. et T., 1964, p.20).
P. anal. [Le compl. d’obj. dir. désigne un ticket, un reçu, une vignette] Marquer d’une empreinte afin de rendre impropre à toute utilisation ultérieure. Les vignettes des médicaments délivrés sans prescription médicale devront être oblitérées par le pharmacien; l’achat de ces médicaments ne pourra être «régularisé» par une ordonnance ultérieure (Réforme Séc. soc., 1968, p.20):
3. On me tasse sur la plate-forme, le receveur tira véhémentement sur une chasse de bruit et le véhicule repartit. Tout en découpant dans un carnet le nombre de tickets que l’homme à la petite boîte allait oblitérer sur son ventre, je me mis à inspecter mes voisins.
QUENEAU, Exerc. style, 1947, p.98. »
user.von
30/04/2008
la video de la destruction du drone serait un montage, disent les russes, novosti via
http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article7617
H de la Monneraye
29/04/2008
Comment ça l’Abkhazie n’a pas fais partie de la Géorgie Historique…!!!
Parce que sur les cartes c’était marqué Royaume D’ Abkhazeti qui correspondait en fait a une entité administrative (équivalent a un duché français) qui avait certains pouvoirs mais qui dépendait de Tbilisi , a selon les époques eté regeroupé avec le “royaume” d’Imeretie. Même ABKHAZ est un nom Géorgien. A certains moments le peuple géorgien à la suite d’invasions Perses et Otomanes c’est regroupé dans ces regions montagneuses pour résister.
Le plus d’indépendance qu’ai eue L’Abkhazie c’est de faire venir l’armée rouge en 1921 qui leur a laissé gérer leur territoire indépendamment de Tbilisi jusqu’en 1931
Quand au peuple Ossete c’est un peuple du caucase nord les Alans qui ont une république Russe juste de l’autre coté au nord de l’actuelle ossetie du sud et on dit que c’est les bolcheviques qui après la prise de la géorgie leurs on donnés ce territoire en remerciement de services rendus. la propagande du régime en place dit qu’ils sont de la même famille que leurs cousins du nord séparé par des cols a 3000 mètres mais il n’y a jamais eu de région Ossète avant les soviétiques.
On rétorque que Staline (géorgien)à déporté et déplacé ce peuple oui le chiffre est environ 400 000 géorgien tous confondu particulièrement les élites.
Dans ces conflits, il ne faut pas s’y tromper, il y a eu des tensions mais c’est Moscou qui tient les manettes pour garder le contrôle sur la Géorgie.
foxbat
29/04/2008
Nous nous étions habitués à la crise de l’US Army, à court d’effectifs et engluée en Irak. Nous étions familiers de celle de l’US Air Force, coincée entre ses F 15 et f 16 vieillissants et les retards et dépassements de budget des F 22 et F 35… Au milieu de tout ces désastres provoqués par la disette de crédits phagocytés par la désastreuse aventure irakienne, l’US Navy paraîssait être le seul pilier des forces armées US relativement épargné et toujours à même de faire rentrer dans le rang, en dépéchant un ou deux Carrier Air Groups, les Etats voyous par trop aventureux… Eh bien, nous nous trompions peut être!
Des inspections surprises sur 2 bâtiments de guerre ont révélé que ces derniers étaient inaptes à être déployés, contrairement à ce que prétendaient leus commandants. La Navy ne sait plus sur quels bâtiments on peut compter, et en est réduite à improviser un nouveau programme d’autoévaluation pour, peut-être, finir par avoir un état fiable de ses propres forces. Si ça n’est pas du virtualisme…
Je souhaite me tromper, mais l’apparent délabrement rapide de l’appareil militaire US que révèlent ces incidents risque de donner le signal du départ à nombre d’ambitions réprimées par l’impérialisme américain. A trop visser le couvercle de la cocotte-minute…
Defense News, 28/04/2008
http://www.defensenews.com/story.php?i=3502095&c=AME&s=SEA
Ando
29/04/2008
Si l’on connaît l’histoire de cette région depuis 1991 on sait que la force d’interposition russe a effectivement vraiment joué un rôle d’apaisement. Elle a figé les choses mais ne les a pas réglées.
Les peuples ossétes et abkhazes n’ont jamais vécu sous juridiction géorgienne. Ils refusent farouchement l’idée même d’une intagration à la Géorgie. Pourquoi refuser à ces pays ce que l’on accorde au Kosovo, et ce que certains seraient prêts à demander pour le Tibet ? Le principe de la libre autodétermination des peuples est… précisément, un principe. Si ce n’est pas un principe, cela devient un pretexte. “Deux poids, deux mesures” semble depuis au moins 15 ans être devenu le refrain favori des décideurs occidentaux. La tension dans cette zone est sciemment entretenue par le Georgie, en prévision des prochaines élections parlementaires, et l’on sait que le régime georgie est tenu à bout de bras par de Washington. Quand on est un régime impopulaire il est toujours plus simple de gagner une élection en s’inventant un ennemi extérieur.
Andre
29/04/2008
Votre article tres oriente pro-kremlin n’est pas convaincant ...
En realite, les russes dans cet incident n’ont rien gagne mais viennent de perdre le peu de credibilite qu’ils leur restaient en tant que “force de paix” dans la region.
Stephane
28/04/2008
Il faut relire James Jones qui faisait dire a son personage dans “From here to eternity” que le peuple americain impose a ses chefs de ne pas “dire” la realite.
Stephane
28/04/2008
Je vous prie de m’excuser pour la pauvrete de ce commentaire, mais il est si dur de garder son plaisir pour soi. Oui, vous lire est parfois ca, du pur plaisir.
H de la Monneraye
28/04/2008
- “les divers lobbies US en Europe de lEst” est ce la faute des Géorgiens si la Russie se comporte en envahisseur ? Pourquoi les Russes n’ont ils pas eux au sortir de l’URSS une politique de coopération consentie et pas un affrontement permanent comme c’est le cas ?
- “Le jeu des Russes dans cette affaire a été de suivre une politique secondaire de provocation. “
Je crois plutot que les russes se sont fait avoir et n’ont même pas pensé à être filmé. Non c’est un comportement agressif primaire(à l’image des discourds à la DUMA et aux déclarations des responsables). Ils ne veulent pas que les géorgiens regardent ce qui se passe en Abkhazie.
-“Le résultat de la non-politique US parcellaire, avec dans ce cas lhabituel maximalisme bureaucratique du Pentagone, est de tenter daggraver le désordre, daccroître les risques de confrontation” Les américains n’ont pas grand choses à faire ou alors de dire que l’ordre c’est l’Abkhazie telle qu’elle existe depuis 15 ans.
Au moins cette affaire a le mérite de remettre sur le tapis le statut de ces deux régions et de clarifier la position de Moscou qui n’a plus de crédibilité en tant que ““force de paix”“. Le probleme n’est pas de s’opposer a l’URSS mais de voir les interets de la Géorgie qui nous rejoignent et de savoir ce que l’on veut accepter de la RUSSIE qui a aussi besoin de nous.
dedefensa.org
28/04/2008
Eh oui, très grande est notre erreur. Nous avions l’esprit ailleurs (sans doute dans le texte Obama-Gorbatchev de ce jour) et nous avions écrit chasse soviétique pour chasse russe (première ligne). Que nul n’y voit le moindre lapsus éventuellement révélateur, il n’y en a pas. Nous savons que l’URSS n’existe plus, et npn seulement nous le savons mais nous le confirmons. Que nos lecteurs nous pardonnent, correction faite par ailleurs… (Ce 28 avril à 18H00.)
foxbat
28/04/2008
Je vois plutôt ça comme la campagne Clinton brûlant ses dernières cartouches, en utilisant enfin, inévitablement, l’argument de la “race”. Quoiqu’il en soit, mai s’annonce décisif da&ns la course à l’investiture démocrate.
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier