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L'Europe qui se compte

Article lié : L’Europe qui se compte

Christophe Cordier

  02/03/2009

Nous luttons toujours contre nos démons, à voir le Mal là où se trouve notre Chemin.

Vous êtes clair: les organisations humaines cherchent à se protéger, pas des autres, mais d’elles-même. Se protéger ne veut pas dire se fermer à l’Autre, mais se retrouver soi-même, retrouver l’essentiel en nous pour retrouver l’Autre. Celà est valable pour les organisations comme pour les individus.
De même, autonomie ne veut pas dire autarcie.

Nous sommes dans cette phase du Projet.
Continuons.

Merci.
Christophe

Afghanistan : Guerre entre britanniques

Article lié : Etat de siège

Francis Lambert

  01/03/2009

... Les communications entre talibans qui ont pu être interceptées montrent que des djihadistes britanniques, certains parlant avec un accent des West Midlands, sont actifs dans la province d’Helmand et ailleurs dans le sud de l’Afghanistan”, explique le quotidien, qui s’appuie sur un document d’une agence de sécurité officielle.

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=95042

Le capitalisme triomphe : la Chine émerge, l'Occident s'immerge.

Article lié : L’Europe qui se compte

Francis Lambert

  01/03/2009

La Chine est la seule à cumuler une épargne gigantesque, un PIB croissant, une consommation positive et une bourse florissante : $2 trillions, 6,8%, 17% et 25%.
De nombreux parallèles se font avec les crises de 1873 et 1929, la Livre puis le Dollar en étaient les icônes. Le yuan devient la nouvelle icône dès 2008.
Même s’il émerge plutôt un couple Yuan-Dollar, car le Yuan est en tête, le Pacifique dépasse l’Atlantique.

En effet c’est le Yuan qui maintient la valeur du dollar ... et donc de l’Euro qui est devenu la poubelle du Dollar (débordante de ses produits pourris).
La grotesque réunion du G20 en Avril ne refondera rien du tout, c’est une bulle d’arrogance de Nations pourrissantes.
Tous le monde le sait, sauf évidemment les Nations d’europe épuisée de divisions et déjà incapable de s’accorder sur un budget de 1% de son PIB. Chaque mois ils semblent découvrir de nouvelles catastrophes. Ils s’enfoncent dans des sables mouvants. Alors “refonder le capitalisme” ! Le virtualisme déclamatoire des Nations d’europe accusera l’UE, la pissotière habituelle où ses politiciens se soulagent de leurs échecs.

Toutes ces Nations, grandes et petites, enregistreront leur allégeance au Yuan, l"organisation” leur sera signifiée dans les prochaines années. La Chine exige dès à présent des garanties sur la valeur future de ses avances de trésorerie à ses clients (T-bonds US). Ils nous offriront un “Plan Marshall”. Nos experts faillis nous le médiatiseront avec le vocabulaire condescendant et boursouflé d’aristocrates Nationaux aussi déboussolés que décadents.

En même temps nos Nations n’arriveront plus à maintenir en l’état ni leur niveau de vie, ni leur sécurité sociale, ni leur systèmes de pension, ni etc etc.
... alors développer une ligne Maginot de “protectionnisme” !  Dénoncer ou violer autant de traités internationaux comme un vulgaire traité de Maastricht ? Ou bien renégocier en quémandant ? A t’on déjà vu des faillis fixer les règles du jeu ? Et surtout les changer quand la partie se retourne ... et contre la plus grande puissance commerciale en plein dynamisme ! OK, ça s’est déjà fait ... mais donc les idiots des Nations recherchent la guerre. L’idiotie à ce point définit à nouveau parfaitement le Nationalisme européen ...
Enfin ... pour sauver la face et rassurer cette mode ils médiatiseront plutôt quelques mesurettes, comme d’habitude.

NB : “If we are all in agreement on the decision - then I propose we postpone further discussion of this matter until our next meeting to give ourselves time to develop disagreement and perhaps gain some understanding of what the decision is all about.” Alfred P. Sloan, General Motors, autour de 1930 ... je ne sais plus.

d'autres pistes d'informations

Article lié : Nouvelles de l’“état de siège” de La Nouvelle Orléans

iGor milhit

  01/03/2009

une association qui est présente sur les lieux depuis le début. j’ai appris son existence par un film que l’on trouve sur youtube, un documentaire danois, intitulé “Welcome To New Orleans”...
l’association : http://www.commongroundrelief.org/

ensuite un article, à la fin duquel on trouve un certain nombre de liens intéressant :
http://www.counterpunch.org/flaherty02232009.html

Sur la méthode Gorbatchev

Article lié : Au temps de Gorbatchev et de la glasnost

Alain Kron

  01/03/2009

On risque énormément en se lançant dans l’analyse d’un pays étrangère. Je vie en France depuis 33 ans. Pourtant je en suis sure que si vous me demandiez d’analyser ce pays j’aurai mon lot des sourires condescendants et haussement d’épaules de votre part. Ainsi votre idée d’utiliser la « méthode Gorbatchev »  pour la refonte de la France… Je ne peux vous répondre qu’avec un triste sourire. Il est presque impossible pour un Occidentaux élevé dans un pays démocratique d’imaginer un pouvoir ahurissant du Secrétaire générale du parti communiste dans un pays communiste classique. Pas du tout le pouvoir du parti, comme on imagine ici mais le pouvoir du « gensec » lui-même. Si Gorbatchev aurait ordonné à ces armées (purement par un caprice) envahir Europe capitaliste, le peuple, le partie et l’armée aurait exécuté, sans broncher. Si, à l’opposé il aurait ordonné à laisser les spécialistes occidentaux d’envahir le pays pour l’apprendre les Soviétiques des méthodes de gestion modernes le peuple aurait l’accepté probablement non sans une agréable anticipation. Mais G. était un convainque donc s’il voulait du bien à son pays il n’avait que un seule voie – chercher le « communisme au visage humaine ». Mais comme le « communisme au visage humaine » est impossible ces tentatives n’ont pas pu que à briser le régime, briser le parti, briser l’Union Soviétique finalement. Alors pour appliquer la méthode gobatchevienne en France il n’y a que d’installer d’abord un dictateur absolu en France. Mais la France, est-elle prêt pour cela ?

Tout reposait sur la confiance

Article lié : De “American Gorbatchev” à “American super-Gorbatchev”

Crapaud Froid

  28/02/2009

Mais personne n’y attachait d’importance. La “valeur” engendrée par le capitalisme n’en a effectivement que si les acteurs partagent les mêmes valeurs, c’est-à-dire les mêmes croyances. Ainsi, une action en Bourse, par exemple, monte ou descend selon les croyances des acteurs, mais n’a de valeur que parce que les acteurs croient et ont confiance dans le fonctionnement global du capitalisme. Avec la crise, cette confiance s’est évaporée. Les riches sont toujours d’accord sur ce qui a de la valeur, par exemple une usine, une grosse bagnole, un lingot d’or, mais, ne sachant plus par quels mécanismes ils pourront maintenir leurs valeurs, elles sont comme en sursis, suspendues au-dessus d’un précipice.

Connexions et atavisme transfontalier .

Article lié : La guerre du Sud prend ses aises

Exocet

  28/02/2009

La nuance est plus à mettre entre la guerre contre la drogue qui est un processus stimulant de type keynesien ..., une prohibition qui envisage plutot le processus criminel comme le moteur d’un controle social,  et la guerre ouverte envers les cartels sur   la frontiére sud (ou l’effet transfontalier représentant la menace la plus directe contre la stabilité des USA…) D’ou effectivement une reprise en main énergique de l’administration Obama contre le romantisme nihiliste…,concentré d’une relation étroite entre la classe et la race (...) .

La pensée délaissée.

Article lié : Et voici le JSF-bullshit

Ilker de Paris

  28/02/2009

Bonjour Dedef, merci pour l’information, c’est inquiétant en effet; ce qui est selon moi également dangereux c’est que l’eugénisme semble promis à un “bel” avenir, il y a quelques jours sur une chaîne grand public, un reportage parlait d’une modification génétique sur une souris dont la durée… de vie a été rallongée; appliquée à l’homme (car les expériences sur les animaux sont faites en pensant évidemment à des applications sur les hommes) cette modification “permettrait” de vivre jusqu’à 200 ans; et le reportage se clôt comme ça, pas une seule critique, large sourire de la présentatrice qui passe à un “autre sujet”. 

Un autre reportage présentait des taureaux sans cornes suite à des modifications génétiques, ça faciliterait leur exploitation… par les fermiers; pourquoi pas dés lors une application humaine pour faciliter aussi l’exploitation des hommes, on dormirait moins, on se fatiguerait moins par exemple étant ainsi plus productifs, bref on serait de simples rouages, destinés à terme à être remplacés par ce qui est plus performant. 

La question de l’eugénisme porte en lui des problèmes fondamentaux, rien que le concept d’“humanisme” qui repose sur l’identité physique et par là l’égalité métaphysique des hommes volerait en éclat. Mais la communication l’ayant largement emporté sur la pensée rien de sérieux ne peut être dit à ces sujets, encore moins une politique prenant en compte le danger du “devenir” instrument des hommes.

Pour une forme de protectionnisme

Article lié : L’Europe qui se compte

Ni ANDO

  27/02/2009

Pour une forme de protectionnisme.

Sur un plan “doctrinal” le libre-échange est invalidé depuis longtemps. Les théories économiques pseudo scientifiques, ou à tout le moins ayant une apparence de rationalité ou de raison, ont déjà été défaites dans des exposés magistraux. Les vertus du “libre-échange”, et son pendant, le “consensus de Washington”, et non celles des échanges (la distinction est fondamentale) ressortent d’un pure idéologie. Globalement, le libre-échange détruit de la richesse. Dans le détail, c’est différent. Il fait la prospérité d’une minorité et favorise la paupérisation du plus grand nombre. Hors des frontières, il est une arme économique permettant d’imposer ses règles et ses intérêts à de plus petits et plus faibles que soi (arme à double tranchant comme on le voit dans le cas du désastre étasunien). Les puissances britanniques, japonaises (le Meiji) puis étasuniennes se sont construites à l’abri de puissantes barrières protectionnistes. Sur un plan pratique, Stiglitz a pu démontrer récemment que les gains et les pertes du libre-échange font ressortir un solde net négatif pour les pays qui ont joué et jouent à ce jeu dangereux. Les cas les plus extrêmes, les plus visibles car ils sont les plus brutaux, se trouvent en Afrique (le mécanisme bien connu de la substitution des cultures vivrières traditionnelles par des cultures d’exportation).

Mais ailleurs, et bien que moins visibles car s’étalant sur une longue période, l’ouverture accélérée des frontières a eu des effets également pernicieux. L’un des effets du libre-échange est un processus de déflation salariale qui a touché toutes les économies développées depuis les années 80, l’une des conséquences de cette déflation étant un partage de plus en plus déséquilibré de la valeur ajoutée produite dans l’entreprise en faveur de l’entreprise elle-même (le capital) et au détriment des salaires (travail). En fait, c’est à la fois une cause et une conséquence. Conséquence parce que pour rester compétitives, les entreprises ont du soit baisser leur prix soit accroître leur productivité. Dans le premier cas (la baisse des prix), la conséquence a été une rigueur salariale. Dans le second cas (des efforts de productivité), une nouvelle organisation du travail (informatisation, formation, personnels de plus en plus spécialisés et polyvalents, délocalisations) a certes permis aux entreprises de rester compétitives, mais avec des effectifs fortement réduits. Le pari que, grâce à des formations adaptées, les personnes “laissées sur le carreau” pourraient réintégrer le salariat dans des conditions acceptables s’est révélé en partie une illusion. Nous avons donc déflation salariale et chômage (d’ajustement et structurel). Mais la déflation salariale est aussi une cause puisqu’elle déprime la demande, rendant atone le marché intérieur et contraignant les entreprises à exporter quand elles le peuvent. Enfin, les Etats ont du s’endetter dans des proportions colossales afin de compenser par une politique massive de redistribution aux particuliers et d’aides aux entreprises les effets de cette déflation salariale généralisée (déflation parfaitement identifiée également aux Etats-Unis).

Un autre effet du libre-échange, relevé pratiquement partout, c’est l’explosion de l’échelle des rémunérations au sein des sociétés (cf. l’ouvrage de Hans-Peter Martin et Harald Schumann de 1996 “Le piège de la mondialisation” ISBN 2-7427-1260-7). Une grande masse subi restructuration sur restructuration, crise après crise, voit son pouvoir d’achat net (après prélèvements obligatoires et malgré la redistribution étatique) stagner ou chuter tandis qu’une sorte d’élite aux intérêts apatrides se constitue sur les décombres de la cohésion sociale. Car en instaurant des quart-mondes au sein même des sociétés où des “élites” l’ont imposé, le libre échange fait peser une vraie menace sur la cohésion des nations. Menace qui invalide le discours politique (sentiment d’impuissance face à une “mondialisation” présentée comme inéluctable dans ses effets) et donc les possibilités de mettre en œuvre un vrai projet collectif. 

Le libre-échange est une idéologie. Elle est le vernis qui permet de donner une apparence de rationalité à des comportements économiques dont l’objectif ressort de la prédation. Pour la petite minorité qui s’en fait le héraut (avec le soutien de sa presse mainstrean type Le Monde) elle est la justification qui permet d’accaparer une richesse au détriment du plus grand nombre. On ne répétera jamais assez que le discours économique n’a rien d’une science. Qu’il s’agit d’une activité idéologique et donc sociale qui a tout à voir avec le maniement des foules et la captation des richesses (on relira avec profit les ouvrages de feu Henri Guillemin et en particulier “Nationalistes et nationaux (1870-1940)”. C’est sans doute vieux comme le monde mais autant ne pas être dupe. 

Il n’est pas question de renoncer aux échanges ni aux nécessaires changements et adaptations qu’une économie doit accepter. Ce qui pose problème, c’est le rythme et la vitesse d’adaptation qu’impose aux sociétés l’ouverture béante des frontières. Il a fallu 250 ans de développement économique aux sociétés européennes pour atteindre la relative prospérité qu’elles connaissent depuis les années 60. Pourquoi la Chine devrait-elle arriver au même stade en vingt ans seulement et au prix du sacrifice de la cohésion des nations et du niveau de vie de la plus grande partie des populations de ces sociétés ? Qui peut prétendre qu’en terme de coût le salarié européen puisse rivaliser avec celui de Shanghai ?

Un protectionnisme bien pensé (au niveau européen bien sûr) n’empêchera pas les échanges. Simplement, il permettra de réguler le flux des bouleversements et d’étaler les transformations issues de la nature des choses sur une durée acceptable par la société.

La "guerre" est elle le bon moyen

Article lié : La guerre du Sud prend ses aises

Laurent Demaret

  27/02/2009

Dedefensa semble trouver justifiée la “Guerre” contre la drogue quand par ailleurs il dissèque si bien tout le conformisme ambiant en cette matière (la guerre).
Le Mexique a voulu légaliser en 2006, de même le Brésil et l’Argentine. A chaque fois l’administration américaine s’y est opposé et s’y oppose toujours.
Pourtant on sait depuis Al Capone que la prohibition n’est pas la solution mais rien n’y fait ! Alors ça reste le moyen:
1) de se breveter “vertueux” en approuvant la répression féroce.
2 )de justifier tout un tas de dépenses sécuritaires.
3) de fournir aux banques beaucoup d’argent liquide.
Par contre sur le plan de l’efficacité à long terme on peut constater tous les jours ce que plus de 50 ans de “Guerre” ont apporté !
Tant que l’état ne voudra pas admettre (et contrôler) l’usage et la distribution les maffias ont de beaux jours devant elles, dussent elles souffrir épisodiquement.

CH

Article lié : L’Europe qui se compte

Stephane Eybert

  27/02/2009

Un documentaire interessant sur le protectionisme en 3 parties.

Mais prendre avec des pincettes les commentaires de Dick Cheney.

http://video.google.com/videosearch?q=commanding+heights&emb=0&aq=0&oq=commanding#

JSF et délaminage..

Article lié : La discorde chez l’ennemi

Exocet

  27/02/2009

Aprés tout tous ces andouilles d’ australiens et autres “prioritaires” estampillés américanistes se sont bien accordés un jour dans leur mantra universaliste ,contre la menace relativiste…Que le JSF soit un fer à repasser à haute probabilité déstructurante ou la hotte du pére Noel en vente forcée (comment forcer un mantra à moins d’être un récipient pour américan dream???)....Le probléme( versus discorde . ah ah..)  réside plus dans l’incapacité technologique du JSF   de transpercer le rideau de DCA des Russes par exemple, et des Iraniens accessoirement sur un flan oriental!( le comble pour un kiwi ).
Qu’ils en fassent aussi facilement la gueule est une preuve que l’incohérence n’obéit à aucune contrainte chez ces gens là ... et qui se posent un peu trop en victimes méritantes du Lobbyisme parlementaire sans complexe.

nervosité...

Article lié : “Plus ça change…”

thierry .

  27/02/2009

Bonjour,

...ils vont finir par s’empoigner dans les couloirs du Pentagone et se battre comme des chiffonniers !

Allons ! Si nous le voyons un jour, et aussi l’éclatement des USA en groupes d’Etats antagonistes, nous n’auront pas vécu en vain.

Mais même celà, si ça devait arriver, ne signifierait pas forcément la mort de ce qui est l’essence de l’américanisme et derrière lui, cet intégrisme moderne qui voudrait appeller à la transformation humaine tous azimuth et à un nouvel ordre mondial, car il n’est déjà plus vraiment localisé en Occident.

Il est à craindre que le point de non retour soit dépassé depuis longtemps et que, dorénavant, il se trouvera toujours des régions du Monde pour reprendre le flambeau…

Quand aux possibles “prise de conscience et capacités d’auto-organisations des peuples”, et leurs éventuelles résistances aux manipulations de ceux qui les mènent”, c’est une sinistre plaisanterie.

Fucking salutations à S.O.B. Dedéfensa !

Thierry

Les Nations d'europe dans leur médiocrité renouvelée grâce à la crise.

Article lié : Etat de siège

Francis Lambert

  27/02/2009

Résumé et commenté à partir de “Pour Un Fonds Européen De Stabilisation” http://www.gestionsuisse.com/ArticleDetail.asp?id=547
(NB : la situation évolue par rapport au “Scénarios pour l’euro” par Jean Claude Werrebrouck)

1. L’implosion de l’europe de l’est (EurEst) est en cours : leurs dettes extérieures sont très excessives par rapport à leurs PIB.
(NB : le “revenu National annuel” qui est en outre en chute dorénavant. Rappelons que le PIB via la fiscalité finance la charge d’intérêt et le remboursement (?) de la dette Nationale).

2. Ces Nations sinistrées ne peuvent plus se financer sur les marchés monétaires qu’à des taux prohibitifs vu le risque qu’elles représentent.

(NB : “Quand ils ont souscrit à l’adhésion à l’UE, ils ont également signé pour l’euro ... et avaient l’obligation de mener des politiques compatibles avec une adhésion à terme. Si ils avaient mené ces politiques, ils seraient presque tous membres aujourd’hui. La Slovénie et la Slovaquie ont montré qu’en adoptant des politiques adaptées il était possible d’entrer rapidement dans la zone euro. Ces deux pays sont maintenant en sécurité.”  Extrait de :
2009/02/24 La crise orientale qui pourrait couler l’Eurozone, Wolfgang Münchau, Financial Times, traduction Contre Info
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2559  )

3. Des banques de l"EurOuest” leurs ont avancé ces crédits aussi massivement qu’aventureusement. Ces Nations et donc l’euro tomberont comme des dominos. (NB Le FMI serait débordé par tous les appels à l’aide.)

4. L’Allemagne est la seule Nation capable (NB : avec le FMI et subsidiairement d’autres Nations “encore créditrices”) d’assurer financièrement le sauvetage (NB : et donc de sauver l’euro et sa clique de Nations vantardes).

5. Dès l’automne dernier l’Allemagne avait délibérément choisi l’inaction ! Les Nations d’europe lors de toutes leurs réunions ont été incapables d’agir ensemble devant un problème massif et identifié concernant leur propre survie ... après tout ce temps perdu à se diviser elles sont contraintes à l’action dans l’urgence d’une catastrophe imminente et des risques d’échec nettement plus grands !

6. Pour la première fois depuis l’automne 2008, l’Allemagne a publiquement évoqué des solutions de soutien aux pays de l’Est Européen.

7. Les coûts du sauvetage de l’Europe de l’Est seront aujourd’hui gigantesques pour l’Allemagne tandis qu’un plan d’aide conçu de manière systématique et dès la fin de l’année 2008 aurait épargné les Banques et industries Allemandes tout en ayant nettement plus de chances de succès ! (NB : il me semble que ces coûts accrus affectent tout le monde)

8. Un Fond Européen de Stabilisation financé par l’EurOuest (UE + GB, Suisse ... NB : et Norvège, Suède ?) peut fournir aux Nations sinistrées de l’EurEst (NB : est ce extensible à d’autres ... Islande, etc ?) des garanties crédibles autorisant des conditions de refinancement à des prix raisonnables sur les marchés. Ce serait de l’ordre de 2.5 milliards d’Euros.
(NB : ce montant me paraît étonnamment bas et souligne d’autant plus l’effroyable médiocrité de nos Nations. Ce n’est donc qu’une garantie, pas un prêt, permettant à l’EurEst d’obtenir des taux plus bas sur les marchés monétaires).

9. Il est déplorable que des considérations souvent électoralistes ou populistes retardent l’adoption de plans de sauvetage et ce au détriment des classes moyennes et pauvres dont on sait qu’elles seront les seules à subir les conséquences de telles hésitations.

10. Finalement le plus important est de sauver temporairement le plus grand nombre ... mais à quel prix !
(NB :

11. Evidemment dans ces conditions nos Nations feront encore plus ridicule et coûteux à l’avenir. Cette solution intermédiaire ne résoud pas le problème global de la dette souveraine. (Le point 6 de mon résumé de “Scénarios pour l’euro”.)

(NB : les politiciens sont surtout dans la sphère des finances et des banques qui sont les grandes bénéficiaires des charges d’intérêts versées à partir des gigantesques dettes Nationales. Ces dettes sont les mieux garanties et de véritables vaches à lait. Leurs revenus, nos charges d’intérêt et donc nos impôts, sont colossaux année après années et en croissance explosive.
Ce véritable racket fondé sur la dette handicape lourdement les budgets Nationaux mais la veulerie des Nations l’accroit en boule de neige. La Nation c’est l’acroissement du gaspillage au dépens de politiques sociales, pas encore un suicide ... mais surement l’extinction reportée sur ces enfants.)

et les militaires ?

Article lié : Notes sur la fragilité extrême de l’Amérique

Mel

  26/02/2009

Même en admettant la fragilité idéologique des USA, il reste un point clé que vous soulignez vous-même : la puissance militaire. Personellement, je doute que les militaires, qui par ailleurs ont, comme le faisait remarquer également LEAP/2020 il y a quelques mois, une grande influence partout aux USA, verront d’un bon oeil la dissolution de cette puissance en une multitude de petits états. Actuellement, la capacité de projection militaire des USA est considérable et touche globalement le monde entier. Quand on a une telle puissance, on n’a pas de problème économique : on impose sa réalité. De fait, envisagé sous cet angle, la situation aux USA et leur attitude vis-à-vis d’une crise qui va imanquablement remettre en cause leur prévalence actuelle est relativement logique : même en imaginant des désordres civils et la nécessité d’un Prononciamento, les USA n’ont pas intérêt à modifier les paramètres de la crise car cela leur fera plus de mal à eux qu’aux autres (rien que la remise en cause du dollar comme monnaie d’échange internationnale pour le pétrole, par exemple, rend critique la question de la faillite structurelle des USA de par sa dette extérieure non remboursable). Dès lors, pourquoi ne pas plutôt, quand effectivement cela pètera sans espoir de redressement, décider d’anuler la donne : on ne joue plus, passons à autre chose. Tout le monde est d’accord, n’est-ce pas ? C’est en tout cas le sentiment que me donne la situation et au demeurant il me semble, une hypothèse formulée par LEAP 2020 lorsqu’ils évoquent la possibilité de l’émergeance d’‘un “nouveau dollar” à l’été 2009 suite à l’effondrement de la monnaie actuelle. Mais peut-être que je passe à côté de quelque chose de fondamental, voire que je me plante avec une très grande naïveté. J’avoue ne me pencher sur la question que depuis peu de temps et avec des sources limitées. Dès lors, j’aimerai beaucoup avoir votre opinion sur la question.

Très cordialement,
Mel