Bogiidar
13/02/2011
- Défendre la vie jusqu’à la mort -
- L’Amour mérite d’être sauvé -
- J’ai besoin de toi, parce que . . .
parce que . . . -
- Dis-le moi, DIS-LE MOI -
- parce que . . . Je t’Aime -
_Mon Âme vous réclame_
Frédérique Boucher
13/02/2011
Je suis abonnée à votre site et cette formule ne me cause aucun problème, je trouve normal de payer quelque chose comme je le fais quand j’achète une revue ou même un journal. Mais puisqu’il faut changer de méthode… OK donc pour les paiements par donations, mais omme le suggère l’un de vos lecteurs, est-il possible d’éviter Pay-pal ou cartes de crédit, ne serait-ce que pour leur attitude vis à vis de Wikileaks ? Je ne suis pas sûre d’adhérer à votre cadrage “théorique/philosophique” (de Maistre), mais peu m’importe car je souscris totalement à votre vision du chaos “américaniste”. J’apprécie beaucoup vos analyses et les angles d’approche que vous utilisez pour décrypter les événements et les soubresauts du “Système”, largement documentés, et référencés. Fort éclairant, en particulier en cette période d’emballement de l’histoire. Aussi je souhaite que vous puissiez continuer et essaierai de contribuer à vos efforts dans la mesure de mes possibilités.
Frédérique Boucher Hedenström
jean-jacques hector
13/02/2011
@ J.-P.Baquiast
Je n’ai aucun doute quant à la pérennité de la vie sur notre petite planète bleue.
Les lemmings règlent leur problème (de surpopulation, dans ce cas) en se “suicidant”, terme impropre pour des animaux qui n’ont pas de “sui”.
L’évènement, que nous ne verrons probablement pas, sera du type post-déluge.
Et nos dinosaures n’ayant pas été conviés dans l’arche, l’avenir s’annoncera radieux…
laurent basnier
13/02/2011
poursuivre - contribuer - aider - dire - Dedefensa est unique - je continuerais l’aide - votre dire est utile - Longue vie
Serge LEFORT
13/02/2011
@Philippe Grasset
Il est difficile de se réjouir d’une décision, qui vous a été imposée par les circonstances, sans paraître pour un cynique puisque j’avais déploré la formule payante. J’avais suggéré le modèle économique des revues scientifiques : paiement du ou des derniers numéros et gratuité des archives.
Lire : “L’information n’est pas à vendre” : http://mondeenquestion.wordpress.com/2009/07/20/linformation-nest-pas-a-vendre/
Bien que ne partageant pas vos fondamentaux (Joseph de Maistre), il m’arrive de vous lire dans le même esprit que, je suppose, vous lisez WSWS (trotskistes américains).
@Soufiane T.
Le «le culte actuel du tout-gratuit» est un mythe. Il y a au contraire toute une propagande pour dénigrer le gratuit, présenté comme de mauvaise qualité, au profit du payant, supposé lui de qualité.
En affirmant que «le succès des “gratuits” dans le métro et leur effet négatif sur la presse», vous semblez ignorer que la presse payante investit dans la presse gratuite qu’elle dénonce. Ainsi va le monde des affaires…
Il conviendrait de réfléchir à l’affaire Wikileaks sous l’angle du triomphe du contrôle de l’information par un oligopole de cinq médias dominants (New York Times, Der Spiegel, The Guardian, El Pais et Le Monde).
Lire : “Wikileaks ou le triomphe de la médiacratie” http://mondeenquestion.wordpress.com/2010/12/03/wikileaks-ou-le-triomphe-de-la-mediacratie/
Jean-Philippe Immarigeon
13/02/2011
Bonjour,
La démocratie, c’est l’incertitude, relisons Claude Lefort, ce n’est pas un principe figé mais un principe d’action, c’est le tohu-bohu dont sort l’univers, c’est la soupe quantique dont émerge le corpuscule. Une urne est une boîte de Schrodinger, tant qu’on ne l’a pas ouverte on ne sait pas plus ce qui va en sortir, qu’on ne sait si le pauvre chat est vivant ou mort.
Ce n’est pas la fin de l’histoire à l’Américaine ou à la Fukuyama. C’est là l’erreur, la faute commise par l’Occident en 1989. Et l’histoire n’est pas en train de s’accélérer, elle a simplement continué tandis que nous décidions de nous arrêter parce qu’elle était elle-même sommée de s’arrêter. D’où la panique même pas dissimulée de nos élites supposées, qui ont compris ce que j’écrivais dès 2006 dans la Revue Défense Nationale : non seulement elles ne voient pas arriver le renversement du monde, mais maintenant qu’il n’est plus niable, elles n’ont pas le logiciel pour l’accompagner.
Quant à nous, qui ne volons pas à l’oeil dans les jets de Ben Ali ou de Moubarak, il est clair, depuis mai 2005 et le référendum français court-circuité par les oligarques du libéralisme avancé, qu’on nous a confisqué en Europe ce que Rousseau nommait la volonté générale. Donc, toutes choses étant égales par ailleurs, nous sommes dans la même situation de part et d’autre de la Méditerrannée.
Alors relisons Tocqueville, encore une fois : que décrit-il ? Les dérives d’une démocratie telle que nous la pensions à la fin des Lumières, comme veulent nous faire croire les adeptes de Condorcet, ou sa forme dévoyée et verouillée telle qu’il l’a voit déjà à l’oeuvre en Amérique, et telle qu’elle s’est imposée depuis sous le nom de “gouvernance” ? Si comme je le pense et ne cesse de l’écrire, nous sommes, comme Tocqueville l’avait deviné, sous un régime “déviant”, alors le printemps arabe va aussi devenir, est déjà le nôtre, et pour exactement les mêmes raisons.
ashatit bayle
13/02/2011
Je ne peux que me réjouir du retour au tout gratuit de vos articles. En effet, je vis en Inde et mes revenus mensuels sont de l’ordre de 100 euros. Même en Inde ce n’est pas grand chose. J’ai toujours regretté (et regrette encore) de ne pouvoir contribuer que ce soit au système de don ou à celui de l’abonnement, car pour moi c’est du pareil au même: il faut bien que l’écrivain gagne sa vie afin qu’il puisse remplir son rôle au bénéfice du tout et de tous.
Ceci dit, j’ai le souci de votre survie économique, même si je ne peux concrètement aider, car j’ai tant d’intérêt, et pourquoi pas le dire, de plaisir à vous lire. Ce qui me touche tout particulièrement dans votre travail et votre approche si originale c’est qu’il stimule l’esprit et pousse à penser par soi-même en dehors des sentiers battus et de nos limites et habitudes intellectuelles. Pour moi, c’est cela votre plus importante contribution, même si la justesse et la profondeur de vos vues sont une réalité tout à fait concrète.
Je vous remercie de tout coeur.
Avec gratitude,
Jack v.
13/02/2011
Bonjour
avez-vous pensé à utiliser le système Allopass ?
Ce mode de paiement permet de conserver l’anonymat du donateur tant pour l’abonnement que pour les donations et évite d’avoir recours aux cartes de paiement.
Jack
Soufiane T.
13/02/2011
Incapable malgré mon désir d’offrir quoi que ce soit à Dedefensa (principalement en raison de mon incapacité personnelle à payer via Internet), il m’arrive de suivre de temps en temps les articles malgré tout, avec un curieux mélange d’impuissance et de remords. D’après ce que je comprends, la formule est finalement abandonnée en raison du trop petit nombre d’abonnés et donc de l’impossibilité des articles de remplir leur devoir d’information alternative. Je suis vraiment attristé devant cet échec, Dedefensa ayant un mérite dont peu de sites peuvent se prévaloir, offrir une information alternative qui peut s’adresser à tous, peu importe l’orientation politique. Cet échec peut-il être rejeté sur le culte actuel du tout-gratuit? En partie, mais je doute que cela soit la seule raison. Je pense qu’il y a aussi le culte de l’internaute multitâche, humain évolué capable de faire plusieurs choses à la fois, mais dont la nature humaine évidemment en réalité inchangée compense en accordant moins d’importance à chacune de ces activités, toutes reléguées au rang de secondaire. Ce serait pourquoi le prix des abonnements deviendrait si repoussant. Enfin, Dedefensa a aussi le “défaut” (l’immense qualité en réalité) d’offrir non pas des informations, mais des analyses. Or, ce qui intéresse les gens en général, c’est une vue partielle et rapide d’un fait pour pouvoir passer à autre chose. Je pense que cela expliquerait par exemple le succès des “gratuits” dans le métro et leur effet négatif sur la presse. Juste un peu, pour ne pas être ignorant, mais pas non plus jusqu’à devenir renseigné. Sans compter que le Tittytainment chez à notre ami Brzezinski n’est pas gratuit, loin de là. Cela est assez étrange par ailleurs lorsque l’on voit que de gros segments du divertissement de masse (séries tv etc.) peuvent enjoindre le spectateur à se montrer prudent, curieux et à réfléchir sur lui-même… Ne pouvant offrir un soutien financier, j’espère au moins que vous accepterez mon soutien moral.
Jean-Paul Baquiast
13/02/2011
Il semble, J.J. Hector, que vous ayiez raison. Hélas…
Cependant, en y réfléchissant, l’évolution biologique ou sociologique ne s’arrête jamais, sauf mégacatastrophe externe. Il se produit toujours (il émerge, comme on dit) un évènement qui surprend tout le monde. Le verra-t-on de notre temps?
Phil89
12/02/2011
Obama est toujours en piste pour un possible remake de l’art d’accompagner (ou d’accélérer) sans trop de heurts la chute d’un système tout en feignant de l’organiser.
Contrairement à R. Paul, Obama est bien aux affaires, comme Gorbatchev, le modèle.
Si Gorbatchev a dû, faute d’autres options concrètement disponibles, faire les choix qui ont mené à 1989 et 1991, j’attends de vous avec un intérêt non dissimulé, cher Philippe Grasset, un - nouvel - avis sur Obama dont le style fluide mais trompeusement décontracté, dont certains renoncements ou d’autres silences trahissent une forme d’hésitation fondamentale assez proche des “choix” de Gorbatchev dictés par l’absence d’options.
Certes, Gorbachev a voulu dès l’abord théoriser son oeuvre (perestroika, glanost, etc), ne sachant toutefois pas ni où ni comment tout ceci pourrait finir.
Tout aussi peu en contrôle de la grande houle qui approche, Obama se contente d’excellents discours, dont celui du 12 février n’est pas, loin de là, le pire. Une autre forme de théorie, finalement.
Merci!
waccsa
12/02/2011
Si le “Système” est de toute manière dors et déjà condamné, Ron PAUL avec sa sagesse et sa sagacité éprouvées incarne peut-être le dernier espoir pour les USA d’éviter d’aboutir in fine à l’auto-destruction physique type 1861-1865 (mais version XXIe siècle, ie infiniment plus destructrice).
La dislocation de l’empire US est en cours, et effectivement la famille royale saoudienne doit avoir des sueurs froides devant la versatilité affichée du soutien de leur parrain US, le Capo di tutti capi, qui va donner à réfléchir à tous les capi du monde et à leurs sujets (les Européens, dirigeants et sujets, devraient logiquement être les derniers à réaliser et à réagir, sauf peut-être le UK qui connait trop bien le Capo).
Pour information, la fraction subsaharienne de l’empire, sur laquelle la France essentiellement avait mandat depuis 1945 pour le compte du Capo, est en état d’ébullition avancée.
Avec en pointe la Côte-d’Ivoire du souverainiste et démocrate Gbagbo, qui tient tête envers et contre tout à l’empire du mensonge incarné très naturellement par Sarkozy (de manière névrosée et extraordinairement stupide, sans surprise) et Obama (le fétu de paille, qui aura réussi à trahir absolument tous ses supporters), avec les subsidiaires habituels (Cameron, Ban Ki-Moon le préposé US en chef au sein du Machin qui y perd avec la CPI ce qu’ils pouvaient peut-être encore avoir de traces de crédibilité, plus quelques séides locaux jetables).
Le Gabon, source officielle de fric de la très brillante classe politico-mafieuse française, est également en voie de basculement vers l’autonomie ; de même que la plupart des pays subsahariens où de manière extraordinaire ont lieu des élections cruciales en 2011 (Cameroun, RDC, Tchad, Centrafrique, Niger, Nigeria).
Ce qui ne sera pas sans conséquence sur le financement des partis politiques, des multinationales et du Trésor français (le Franc CFA, lien de servitude et d’appauvrissement extrêmement efficace, copié-collé du système monétaire du IIIe Reich vis-à-vis de la France, est menacé par Abidjan). Et plus encore sur la sécurité des approvisionnement en matières premières du Capo et de ses tout petits capi, en ces temps incertains si éprouvants pour les psychologies malades. Le chapitre colonisation de l’histoire de France est donc également en train de se refermer, de manière aussi peu glorieuse que celui de son parrain, avec un dirigeant-punition, caricature des travers de tous ses prédécesseurs, sous le regard généralement vide d’un peuple qui aura été maintenu sans grande difficulté dans l’ignorance jusqu’à la chute.
jean-jacques hector
12/02/2011
La révolution a un sens dans un système politique non démocratique, car la démocratie est alors toujours l’objectif.
Lorsque celle-ci est en place, même formelle, il n’y a plus d’au-delà à espérer, le système ayant pris soin de verrouiller la simple possibilité de penser des alternatives: social-démocratie, auto-gestion, utopies diverses, existantes ou à inventer.
D’où le fameux acronyme T.I.N.A., There Is No Alternative.
Dans un tel état de déréliction, dans l’impasse, la rage ne peut plus se tourner vers un ailleurs qui n’existe pas ou qui ne peut-être que la répétition du même.
L’individu, puisqu’il n’y a plus que lui qui existe, par la volonté du système, retourne cette rage contre lui-même.
D’où les suicides de plus en plus nombreux, et tus.
Fabrice LEVEQUE
12/02/2011
Ron Paul me semble bien plus révolutionnaire que n’importe lequel des autres Politiciens de gauche ou de droite que j’ai jamais pu entendre. Car “détaché” de la psychologie du système. Il cherche à le changer de lintérieur tout en réussissant l’exploit de ne pas être “changé” par le système.
Pas de révoltes, pas de têtes en haut d’une pique. User des armes du système contre celui ci. C’est peut être ça la véritable révolution.
Jean-Paul Baquiast
12/02/2011
Ron Paul a certainement raison d’appeler à l’indignation (pour reprendre le terme de S. Hessel) contre le gouvernment fédéral et les gouvernements du monde en général.
Mais derrière ces gouvernements sont les pouvoirs des banques et des groupes financiers, les véritables oppresseurs aujourd’hui. Ils ont remplacé les “patrons” contre lesquels Marx appelait à se mobiliser. La révolution marxiste a été décrédibilisée par ses dérives totalitaires. Il reste que quelque chose du même ordre serait nécessaire.
Malheureusement les peuples (dont je suis, évidemment) n’ont pas encore compris par quoi remplacer la finance internationale, afin de réaliser l’équivalent de la nationalisation que le Front populaire et le CNR avaient préconisées. Je pense qu’un vrai programme révolutionnaire serait là. Les idées concernant l’économie coopérative et autres solutions sympathiques restent encore trop peu réalistes.Les gens ne vont pas descendre dans la rue pour cela, je crains.
Dans cette perspective, je ne vois pas ce que propose Paul. Il fait partie du Système, comme le rappelle opportunément Philippe Grasset
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