Marc Gébelin
05/01/2023
Il n'y a pas que dans nos bus ou nos trams que les téléphones portables font perdre aux humanoïdes ce qui leur reste d'humanité. Alors le ministre russe qui parait-il les "accusent" est comme moi, un humaniste. Quelle bande d'idiots ces soldats!... juste pour des vœux, des bisous électroniques! Et leurs chefs qui l'ont autorisé idiots aussi?
Revenons aux réalités. L'affaire cache deux choses: la première c'est que les yankees, depuis toujours, boivent du sang innocent (on sortira pas la liste des guerres criminelles menées par l'Empire depuis seulement 1945 et les millions de morts accumulés); la deuxième c'est que les Russes, après le Pont de Kertch, après Daria, après leurs soldats prisonniers exécutés par la soldatesque ukronazie, se sont offert un nouvel an grandiose sûr qu'ils étaient des vertus pacifiques du champagne de Crimée!... Leur humanisme, leur attachement aux traditions sont respectables et un soldat est fait pour mourir, non? Alors, où est le problème? L'ours furieux sans doute bombardera. On l'espère l'état major ukrainien. Je suggère surtout la 101 unième Cavalerie qui vient d'arriver en Roumanie… 12 missiles Iskender, 1000 morts! Mais vous n'y pensez pas cher monsieur !... ça serait la guerre avec l'Otan!... - Mais si j'y pense chère madame et je vous assure que cinq cent ou mille morts américains, ça déclencherait rien du tout et les Russes montrerait enfin leur vrai humanisme, qui n'est rien d'autre que la vieille loi biblique (et religieuse) du Talion! Et ça les Amerlos, ils comprennent. Vas-y Poutine, lâche-toi! Ça fait vingt ans que tu te retiens! Ou alors, passe la main.
Christian Merlinki
04/01/2023
Voilà mon grand. Il semble qu’Orlov agrée et la fait sienne ma théorie sur la guerre des religions sans trêve, depuis la consolidation occidentale à la personnalité impérialiste héritée de Rome, à partir du Concile de Nicée, passant par l’Hénotique de 482 annonçant le schisme définitif de 1054. Je l’avais évoquée succinctement dans un ancien commentaire qui, sembla-t-il, n’interpellait nullement votre personnalité que j’estimais déjà manquant d’ambition à cette époque, alors, qu’à mes yeux, vous possédiez les qualités pour la réaliser. Dommage que cet hommage n’émane point de vous. Ainsi, un triste constat : l’esprit occidental est figé dès sa naissance jusqu’au déclin, entraînant le fruit de sa descendance dans la cécité éternelle. C’est la jeunesse asiatique qui réclame son émancipation sur la planète, et Orlov en est un digne commentateur.
Jean-Claude Cousin
04/01/2023
Quand la secte des adeptes de Chrestos parvint à Rome, cela correspondit à peu près avec les prémisses de la chute de celle-ci. Elle était alors au fait de sa puissance impériale. Qui dit au fait indique qu'à la suite de cela s'amorça la descente. Certes celle-ci fut lente. Cependant, il est assez clair que l'irruption de cette secte , qui prétendait imposer aux Romains une divinité unique destinée à effacer tous les sympathiques dieux du panthéon romain, y contribua. Constantin en était à la fois le protecteur et l'otage. Et pendant que l'Empire de la ville des sept collines glissait sur la pente vers l'oubli, les clercs progressaient en étendue et en force vers le nord. Ils pouvaient s'appuyer sur des figures comme Martin, originaire de Pannonie er qui finit honoré et évêque de Tours. En revanche la croisade des chevaliers teutoniques, croisade funeste et porteuse d'un échec cuisant, sonna là aussi le piétinement vers le nord : c'est sans doute pourquoi les traditions nordiques réussirent mieux à résister.
Rome était devenue bicéphale, à la fois guerrière et ecclésiastique, ce qui fut rappelé par l'aigle bicéphale de l'empire austro-hongrois.
Mais se développant par l'épée, cet empire comme bien des empires fut vaincu par l'épée.
Il est "amusant" de penser qu'un nouvel empire, peut-être encore plus cruel, se prépare semble-t-il bien qu'il ne le veuille pas, à s'écrouler. On ne sait pas encore s'il s'agira d'un écroulement financier, ou d'un écroulement par effacement dans le grand bûcher nucléaire. Un seul pressentiment : cette fois ce ne sera pas dans le fracas des armes blanches, ni dans l'entrechoquement des glaces du lac Pelpous.
jc
03/01/2023
Je me suis déjà beaucoup exprimé sur le sujet, mais je crois que ma position est en bonne voie de stabilisisation. Toujours en toile de fond il y a l'interpétation à donner de "ab" dans l'expression de "Ordo ab chao" : celle des franc-maçons "canal historique" constructeurs de cathédrales (ab=à partir de), et celle des franc-maçons (?) modernes, déconstructeurs de civilisation (ab = par) dont "Maître Jacques" me semble incontestablement être une figure emblématique (0).
La métaphysique, en son sens technique, aristotélicien, est la science de l'être, l'ontologie. Si on admet qu'un concept est un être (1), la métaphysique élargit son domaine à la science des êtres.
Pour Alain Badiou, les mathématiques sont l'ontologie, et donc, par extension, l'ennoialogie (de έννοια : concept).
Je tente ici une approche pythagoricienne de la pensée de Douguine.
[ Aparté. Je commence par rappeler que pour les Anciens Grecs, les seuls nombres "réels" étaient ce qu'on appelle de nos jours les nombres entiers naturels, nos nombres rationnels étant seulement pour eux des nombres de raison, et leurs αλογα -tels √2 ou π- sont maintenant des nombres qualifiés de réels. D'une part Nombres (majusculés) entiers, seuls réels et sacrés pour les Ancien Grecs, d'autre part, nombres (minusculés) réels contemporains, serrés comme des sardines, censés former la droite réelle, dont l'immense majorité des αλογα sont littéralement innommables. Dans "Le règne de la quantité ..." René Guénon distingue soigneusement Nombres et nombres, et distingue aussi quantité discrète -qu'il assimile au nombre- et quantité continue (1). ]
Pour le Anciens Grecs 1 n'était pas un Nombre, ceux-ci commençant à 2. Dans de nombreuses traditions le féminin est pair alors que le masculin est impair. Si 2 est donc associé à la Femme, on a le choix entre 1 et 3 pour l'Homme. Associer 1 à ce dernier c'est prendre la place de l'Être indifférencié qui s'auto-engendre (l'αὐτόματως grec (2)). J'associe donc 3 à l'Homme. En formant l'arbre généalogique on a 2 et 3 en première génération (Adam et Ève), puis 2.2, 2;3, 3.2, 3.3 en deuxième génération, 2.2.2, 2.2.3, 2.3.2, 2.3.3, 3.2.2, 3.2.3, 3.3.2, 3.3.3 en troisième, etc. aux générations suivantes. À la sixième génération on a 64 descendants, et on retrouve l'hexagramme chinois avec 2 associé au yin et 3 au yang. et on remarque aussitôt que les chinois n'acceptent pas les permutations dans l'interprétation de leur hexagramme Yi Jing (3)
Le matheux basique a "évidemment" envie voir ce que ça donne en base 10. En deuxième génération il trouve 4, 6, 9, en troisième 8, 12, 18, 27, etc. et il en tire la conclusion que ce n'est plus du tout un arbre généalogique ! Que s'est-il passé pour qu'on perde en route 1 descendant sur 4 à la deuxième génération, 4 sur 8 à la troisième, 57 sur 64 à la sixième, etc. . REné Guénon nous met sur la piste :
« L’on dit même que le diable, quand il veut, est fort bon théologien ; il est vrai, pourtant, qu’il ne peut s’empêcher de laisser échapper toujours quelque [bêtise], qui est comme sa signature… ».
Où est donc l'erreur diabolique ? Un indice supplémentaire : au lieu de 3 pour l'Homme, mettre 1. Et 1 ne comptant pas puisque c'est l'élément neutre de la multiplication (jargon de matheux), on trouve 1 et 2 en deuxième ligne? 1, 2, 4 en troisième? 1, 2 , 4, 8, 16, 32, 64 en sixième, etc.
Finalement l'erreur diabolique est tout bêtement enseignée dès le CP : la multiplication est commutative. En ce qui concerne l'addition, également considérée comme commutative dès le CP, c'est un ajout, une concaténation "en bout de chaîne", et il faudrait s'interroger systématiquement pour savoir si on peut insérer ce nouveau maillon en début de chaîne ou au milieu d'une chaîne existante. Pour moi, à la suite de mon gourou Thom, "le rôle du génome apparaît finalement comme un dépôt "culturel" des modes de fabrication des substances nécessaires à la morphogenèse". Quel historien pourrait obtenir une interprétation cohérente du passé si les dates des événements marquant étaient temporellement inversées ? Mais que fait Big Pharma ? Thom encore, à ce sujet de la non commutativité essentielle à l'intelligibilité du monde (4):
J'écris en majuscules la conclusion qu'il faut tirer de tout ça :a
LA COMMUTATIVITÉ EST PEUT-ÊTRE LE FAUTEUR LE PLUS IMPORTANT DE CHAOS DANS "NOTRE" SOCIÉTÉ MODERNE .
Deux tas de trois pommes n'est pas la même chose que trois tas de deux pommes, les livres de compte des banquiers, les tableaux des statisticiens sont des torrents d'insignifiance (mais c'est à partir d'eux que sont prises les grandes décisions qui orientent notre société "moderne").
Que deviendrait dedefensa si on s'autorisait n'importe quel anagramme de ce mot ?
COMMUTATIVITÉ = HOMOGÉNÉITÉ (5) = ENTROPIE DE MÉLANGE (5) = DÉSORDRE. LA NON COMMUTATIVITÉ EST NÉCESSAIRE À L' ORDRE .
Le mathématicien français Alain Connes, médaillé Fields, spécialiste de Mécanique Quantique, se bat pour la géométrie non commutative et donne systématiquement, dans ses conférences, la métaphore linguistique de l'anagramme pour en justifier l'importance. Il rappelait dans l'une d'entre elles que la MQ s'appelait initialement la Physique des Matrices (dont les matheux savent qu'elles sont très loin de toutes commuter), et, quand je feuillette ses articles (sans quasiment rien y comprendre !) je m'aperçois qu'il s'agit plus d'algèbre non commutative que de géométrie.
Le géomètre Thom -qui a essayé toute sa vie, sans grand succès, de géométriser la MQ- écrit (7) que l'univers du Dieu/Déesse Khaos pourrait bien être un univers commutatif :
"Aristote a dit du germe, à la naissance, qu'il est inachevé. On peut dès lors se demander si tout en haut du graphe on n'a pas quelque chose comme un fluide homogène indistinct, ce premier mouvant indifférencié décrit dans sa Métaphysique; que serait la rencontre de l'esprit avec ce matériau informe dont sortira le monde? Une nuit mystique, une parfaite plénitude, le pur néant? Mais la formule d'Aristote suggère une autre réponse, théologiquement étrange: peut-être Dieu n'existera-t-il pleinement qu'une fois sa création achevée: "Premier selon l'être, dernier selon la génération".".
Pour terminer je souligne le rôle FONDAMENTAL de l'éducation à l'école primaire, catéchisme compris. Ainsi, plus haut j'ai "automatiquement" parlé d'Adam et Ève, alors que j'aurais dû parler d'Éve et d'Adam :
REDUCTIO AD SATANUM !
0 : Cf. "L'ordre par le bruit" et son fameux théorème éponyme ( https://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1976_num_25_1_1382 )
1 : La contiguïté ("serrés comme des sardines") n'est pas la continuité. Cf. Guénon et son "Principes du calcul infinitésimal", en particulier ce qui concerne les paradoxes de Zénon.
2 : En consultant l'étymologie de kathekon, j'ai découvert que le neutre s'écrit avec un omicron ( το καθῆκον) alors que le nominatif s'écrit avec un oméga (ο καθῆκως). Le 1 désigne "évidemment" ici le Dieu/Déesse hermaphrodite "ο αὐτόματως", et non le cartésien "το αὐτόματον".
3 : https://lechinois.com/oracles/yijing/64-hexagrammes.php?presentnum=999999
4 : "Il faut réintroduire la qualité, qui est substantiellement différente de la quantité. Considérons le couple des deux premiers entiers naturels : un deux. Tout esprit non prévenu ne manquera pas de dire que la différence entre un et deux et quantitative. Ce n’est pas faux puisque deux égale un + un ; mais si l’on permute les deux nombres, il sera difficile de dire que (1,2) est strictement identique à (2,1). Dans le couple (p,q) q hérite de sa position de second une qualité particulière qui complémente la qualité « premier » de p et ces deux qualités sont qualitativement différentes. Je me permettrai de rappeler que la définition classique de l’organisation biologique se disait en latin situs partium." ( http://j-costagliola.over-blog.com/article-un-programme-pour-la-biologie-theorique-par-rene-thom-medaille-fields-preface-a-faut-il-bruler-darwin-l-harmattan-1995-52930252.html )
5 : Douguine : "le chaos est un mélange, et ce mélange est basé sur la disharmonie, les conflits désordonnés et les affrontements agressifs".
OLIVIER RICHE
03/01/2023
Le Premier ministre polonais a exprimé son indignation face à la célébration de l’anniversaire de Bandera
VARSOVIE (Spoutnik) – Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a exprimé lundi son indignation au Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal à propos de la célébration de l’anniversaire du nationaliste ukrainien controversé Stepan Bandera.Le 1er janvier, les autorités ukrainiennes ont organisé une série d’événements à l’occasion de l’anniversaire de Bandera.
« Je n’ai pas assez de mots d’indignation face à toutes sortes d’actions qui louent ou saluent les responsables des crimes de Volhynie. De 100 000 à 200 000 Polonais sont morts aux mains des Ukrainiens à l’époque. C’était un génocide. Nous ne l’oublierons jamais… Aujourd’hui, il y a quelques heures, j’en ai parlé avec le Premier ministre ukrainien et je lui ai exprimé mon attitude absolument négative envers tous ceux qui ne comprennent pas cela et perpétuent la mémoire de Bandera », a déclaré Morawiecki, répondant aux questions des citoyens sur les médias sociaux.
La question des massacres de Polonais en Volhynie et en Galicie orientale en 1943-1945 est l’une des questions les plus difficiles dans les relations entre la Pologne et l’Ukraine. [.]
En 2016, la chambre basse du parlement polonais a adopté une résolution reconnaissant le 11 juillet comme journée nationale de commémoration des victimes du génocide commis par les nationalistes ukrainiens contre les habitants de la Seconde République polonaise. [.]
(souligné dans l’original)
(Source : Sputniknews)
Sebastien Antoine
02/01/2023
"Bien des nationaux et patriotes français se sont engagés dans une grande, une écrasante majorité pour l’Ukraine de Zelenski-CIA par pur sentimentalisme-affectiviste ; et eux-mêmes acceptant une narrative et un simulacre globalistes d’une extrême grossièreté, et ainsi absolument prisonniers jusqu’à l’absurde d’un déterminisme-narrativiste. La remarque vaut encore plus pour les militaires français"
C'est d'autant plus surprenant que la géopolitique française a souvent fait preuve d'un tropisme pro-Russe (contre les empires du Centre et de l'Orient)...
Une autre bizarrerie géopolitique est soulignée par M. Bhadrakumar : "La sagesse conventionnelle était que les intérêts géopolitiques de la Russie et de la Turquie entreraient inévitablement en collision une fois les vannes ouvertes en Ukraine. C’est là que réside le paradoxe, car ce qui s’est passé est tout à fait contraire".
On a l'impression que le schéma des grandes guerres européennes du XXe siècle cherche lourdement a se reproduire, mais avec du mal.
Odile FJ
02/01/2023
Il y a aussi des officiers français remarquables par leurs analyses. Je me permets de suggèrer de lire les rares, mais toujours si pertinents articles du colonel Régis Chamagne (https://www.regischamagne.fr/).
Les interventions (vidéos) du colonel Jacques Hogard sont aussi toujours très intéressantes et je recommande vivement son livre, l'Europe est morte à Pristina.
jc
02/01/2023
Élie Bernard-Weil : " Il faut apprendre ou réapprendre à penser toujours d'une manière bipolaire et de ne pas céder à l'attrait d'une pensée unipolaire, branchée sur un pôle dominant - ce qu'on appelle aussi « pensée unique » de nos jours - une tentation qui fait immanquablement plonger dans l'erreur et l'impuissance. ".
Allons enfants de la patrie ... Qu'un sang impur abreuve nos sillons. Droit du sol. Masculin (3). Topologie mathématique : fermé. Tendance évolutive : identification du territoire "terrestre" par érection de frontières fonctionnelles. Écueil à éviter : fermeture des frontières.
Allons enfants de la matrie ... Qu'un sang impur abreuve nos sillons. Droit du sang. Féminin (3). Topologie mathématique : ouvert. Tendance évolutive : identification du territoire "céleste" par tissage relationnel. Écueil à éviter : métissage (1).
Identifications mi-terrestres, mi-célestes : civilisationnelles, culturelles, etc. .
Il y a beaucoup de façons de tisser le tissu social (2). Pour moi la chaîne doit être féminine (3) et la trame masculine (3).
À mon avis tout nom devrait être "anobli" : x de y, x (féminin (3)) représentant la lignée, y (masculin (3)) représentant le territoire. Exemple : Dominique Galouzeau de Villepin. Cf. les chapitres "Caïn et Abet" et "Le temps changé en espace" dans "Le règne de la quantité et les signes des temps".
À propos de "la" particule (4), une citation thomienne pour finir :
"(...) je me suis convaincu que dans une large mesure, la négation existe à l'origine du langage. Elle existe essentiellement au niveau de ce qu'on appelle usuellement le génitif. Le génitif (5) est opérateur de destruction sémantique. Si vous dites « le chien de Pierre », Pierre étant l'individu lui- même bien entendu, tout ce qu'il y a d'humain disparaît dans l'élocution « le chien de Pierre », et il ne reste que le chien avec ses liens particuliers à
Pierre, c'est-à-dire des liens essentiellement de localisation, un spectre verbal d'activités liant Pierre au chien." (6).
1 : Je rappelle l'étymologie de métissage : mauvais tissage.
2 : "Les Structures élémentaires de la parenté est à l'origine la thèse de doctorat de Claude Lévi-Strauss, grâce à laquelle il devint docteur d'État. Il la présente en 1948, puis la refond, l'augmente, et la publie sous forme de livre en 1949. Elle constitue une œuvre significative en anthropologie. Avec l'aide ponctuelle du mathématicien André Weil, il y dégage le concept de structure élémentaire de parenté, basé sur la notion de groupe de Klein." ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Structures_%C3%A9l%C3%A9mentaires_de_la_parent%C3%A9 )
3 : Ça se discute : cf. les chapitres "Caïn et Abet" et "Le temps changé en espace" de "Le règne de la quantité et les signes des temps".
4 : Du latin particula (« petite partie, parcelle »), diminutif de pars, partis, « part ».
5 : Du latin genitivus (« de naissance, qui engendre, créateur »).
6 : Citation éventuellement à reprendre avec "fils ou fille de" au lieu de "chien de" ...
OLIVIER RICHE
01/01/2023
« D’une manière très éloquente, le journalisme à l’esprit néolibéral est en train de devenir un cartel silencieux. Apparemment, la presse n’exige plus rien de la politique. Au lieu de cela, il proclame continuellement aux gens qu’ils vivent « sans alternative » dans le meilleur des mondes possibles. De cette façon, ils ont eux-mêmes contribué à réduire l’espace du débat public à la poursuite de la situation existante, avec tous ses maux, sans aucune alternative. Les mesures politiques ne se concentrent plus que sur quelques excès immanents du système; Les questions fondamentales sont reléguées au domaine des théories du complot. »
Le journalisme grand public : un conte de moralité en quatre actes – The Postil Magazine
jc
01/01/2023
Il s'agit d'un cours de conceptuologie donné par André Joyal, un mathématicien canadien, à l'IHES (le Princeton français).
Il est très clair pour moi que Joyal est un don pour l'ambidextrie cérébrale spéculaire ! (1). Don heureux pour le théoricien des catégories qu'il est, puisqu'on y jongle en permanence avec la dualité, la catégorie duale d'une catégorie donnée (constituée d'êtres -beings en anglais- reliés par des flèches) s'obtenant en conservant les êtres (beings en anglais) mais en inversant le sens des flèches. On notera l'aridité du sujet, l'auditeur -moi en l'occurence- se posant pratiquement à chaque instant la question : est-ce trivial ou est-ce abyssalement profond ? Il y a dans l'amphi au moins deux médaillés Fields, Laurent Lafforgue et Alain Connes, ce dernier étant au premier rang à l'extrême gauche. On l'entend à 1h12'15. Alors que la cohorte des mathématiciens "analystes" qui dévalent tels des lièvres (d'autant plus vite qu'ils sont partis de bas!), il y a encore quelques tortues "synthétistes" en raquettes qui tentent pesamment mais avec entêtement de se rapprocher de l' "Être en soi", situé au sommet. À ce propos Thom donne en quelques lignes (2) sa vision du rôle du conceptualiste, qui coïncide pour lui avec celle de métaphysicien, lignes qui font référence à ces régions arides de l'Être.
Concept se traduisant en grec par έννοια, j'ai forgé le néologisme d'ennoialogie, pour éviter le barbarisme de conceptuologie (3). Pour moi l'onnoialogie est indissociable de l'ontologie (la science de l'être en tant qu'être, car les concepts sont des êtres (4). Plus précisément je vois l'onnoialogie comme un déploiement de l'ontologie : science des êtres en tant qu'être ET science des rapports de ces êtres entre eux (5).
Je signale à ce propos que le cadre du cours de Joyal est celui de la théorie des catégories, théorie qui apparaît bien comme une théorie des catégories au sens des philosophes. À ce propos il est maintenant très clair pour moi -depuis cette audiovision du cours de Joyal- que les catégories des pythagoriciens, de Renouvrier ou de Thom (6), qui joignent les catégories par paires d'opposés, sont supérieures à celle d'Aristote.
1 : Cf. L'exposé I typiquement de 48'10 à 49'30 -partie droite du tableau- (mais il y a d'autres exemples) https://sites.google.com/site/logiquecategorique/autres-expos%C3%A9s-s%C3%A9minaires-et-colloques/institut-des-hautes-%C3%A9tudes-scientifiques-ihes/topos-%C3%A0-lihes-23-au-27-novembre-2015/tutorials-by-olivia-caramello-and-andr%C3%A9-joyal/andr%C3%A9-joyal-a-crash-course-in-topos-theory-the-big-picture-23-et-24-novembre-2015-ihes On notera aussi qu'il arrive à Joyal de faire l'essuie-glace spéculaire avec ses bras, pour joindre le geste à la parole (8' à 9'30, 1h12'), avec quelques ratés dans ce difficile exercice, ratés que les psychanalystes relèveront sans doute avec plaisir (26'20; 36'20, 41', 45', 53'20).
2 : "L'image de l'arbre de Porphyre me suggère une échappée en "Métaphysique extrême" que le lecteur me pardonnera peut-être. Il ressort de tous les exemples considérés dans ce livre qu'aux étages inférieurs, proches des individus, le graphe de Porphyre est susceptible -au moins partiellement- d'être déterminé par l'expérience. En revanche, lorsqu'on veut atteindre les étages supérieurs, on est conduit à la notion d' "hypergenre", dont on a vu qu'elle n'était guère susceptible d'une définition opératoire (hormis les considérations tirées de la régulation biologique). Plus haut on aboutit, au voisinage du sommet, à l'Être en soi. Le métaphysicien est précisément l'esprit capable de remonter cet arbre de Porphyre jusqu'au contact avec l'Être. De même que les cellules sexuées peuvent reconstituer le centre organisateur de l'espèce, le point germinal α (pour en redescendre ensuite les bifurcations somatiques au cours de l'ontogénèse), de même le métaphysicien doit en principe parvenir à ce point originel de l'ontologie, d'où il pourra redescendre par paliers jusqu'à nous, individus d'en bas. Son programme, fort immodeste, est de réitérer le geste du Créateur). Mais très fréquemment, épuisé par l'effort de son ascension dans ces régions arides de l'Être, le métaphysicien s'arrête à mi-hauteur à un centre organisateur partiel, à vocation fonctionnelle. Il produira alors une "idéologie", prégnance efficace, laquelle, en déployant cette fonction, va se multiplier dans les esprits. Dans notre métaphore biologique ce sera précisément cette prolifération incontrôlée qu'est le cancer." (ES, p.216).
3 : "Un barbarisme est aussi un mot composé de plusieurs racines d'origine étrangère.". https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbarisme
4 : Thom :
4.1 : " L'homme en éveil ne peut, comme le nourrisson de neuf mois, passer son existence à saisir les objets pour les mettre en bouche. Aussi va-t-il "penser", c'est-à-dire saisir des êtres intermédiaires entre les formes extérieures et les formes génétiques : les concepts." ;
4.2 : " Il faut au contraire concevoir que tout concept est comme un être vivant qui défend son organisme (l'espace qu'il occupe) contre les agressions de l'environnement, c'est-à-dire, en fait, l'expansionnisme des concepts voisins qui le limitent dans l'espace substrat : il faut regarder tout concept comme un être amiboïde, qui réagit aux stimuli extérieurs en émettant des pseudopodes et en phagocytant ses ennemis." ;
4.3 : "La pensée conceptuelle est une embryologie permanente.".
5. Je rappelle à ce propos que Alain Badiou considère que les mathématiques sont la seule discipline capable d'expliquer l'être : https://www.philomag.com/articles/alain-badiou-levenement-ouvre-la-possibilite-quune-verite-inedite-surgisse-dans-un-monde . Thom considère que c'est la théorie générale des systèmes (TGS) qui remplit ce rôle (autrement dit TGS = ennoialogie) (cf. "Individuation et finalité", Apologie du Logos).
6 : Cf. "Thèmes de Holton et apories fondatrices", Apologie du Logos.
jc
01/01/2023
Il s'agit ici de bipolarité naturelle, non troublée.
Élie Bernard-Weil : " Il faut apprendre ou réapprendre à penser toujours d'une manière bipolaire et de ne pas céder à l'attrait d'une pensée unipolaire, branchée sur un pôle dominant - ce qu'on appelle aussi « pensée unique » de nos jours - une tentation qui fait immanquablement plonger dans l'erreur et l'impuissance. ".
Je pense que certains sont plus aptes que d'autres à avoir une pensée bipolaire. Et pour moi les bons penseurs bipolaires sont ceux qui arrivent à faire avec leurs deux hémisphères cérébraux ce que certains ambidextres arrivent à faire avec leurs mains.
Or je vois les ambidextres de deux sortes : ceux dont les deux mains sont capables de faire la même chose (ambidextres basiques), et ceux dont les deux mains sont en plus capables d'inverser la chose "en miroir" (ambidextres spéculaires).
L'ambidextrie basique est analogue aux essuie-glace "en phase" où le balai de droite recopie ce que fait celui de gauche (1), alors que l'ambidextrie spéculaire est analogue aux essuie-glace "en opposition de phase". Et je préfère nettement les essuie-glace spéculaires, qui donnent l'impression d'avancer "à la brasse" sous l'averse, aux essuie-glace basiques, qui donnent envie au conducteur de suivre leur mouvement avec le volant (conducteur saoul) ...
Léonard de Vinci était-il les deux : ambidextre basique pour les copies "basiques", ambidextre spéculaire pour les "copies en miroir" ?
En transposant aux hémisphères cérébraux, on peut penser que l'ambidextrie cérébrale (néologisme à trouver) est un précieux outil pour se connaître soi-même. Mais après réflexion (c'est le cas de le dire !) cet outil est proprement schizophrène puisqu'il transforme le moi en iom.
C'est peut-être (sans doute ?) pour cela que Lacan ajoute un second miroir destiné à rétablir la situation en nouant le moi avec le iom (2) . Pour éviter la schizophénie, il suit que l'égo devrait être un mot non schizophrène, c'est-à-dire un palindrome. L'anglais "i" est un palindrome imbattable (3). Pour le français je propose le néologisme de mom, le "o" renvoyant à l'ambidextrie cérébrale basique, et les deux m aux deux miroirs de Lacan (5).
1 : La revanche des gauchers continentaux (j'en suis un) !
2 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Stade_du_miroir
3 : Ceci suggère que le "i" anglais est un leader-follower de lui-même, c'est-à-dire un "druken sailor" qui cherche désespérément un leader (afin de le suivre), même si celui-ci avance au pas cadencé (le cas de l'essuie-glace de droite -we are in England-). https://www.youtube.com/watch?v=2PxSg_kgtp8 https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Joueur_de_fl%C3%BBte_de_Hamelin
4 : - https://www.youtube.com/watch?v=pTAw6eZAbR4
- https://www.qwant.com/?t=videos&q=m%C3%A9tronomes+synchronis%C3%A9s&o=0%3At-_VPRCtiUg
5 : Peut-être faudrait-il genrer le "mom" en "mam" et "mom" sur le mode "Je suis l'alpha et l'oméga", le "mam" renvoyant au masculin et le "mom" au féminin ? Au principe était le "mam" ou au principe était le "mom" ? Si l'on suit Aristote (premier selon l'être dernier selon la génération) je pense que les palindromes corrects sont avec le "o" central et féminin, le a étant extrémal et masculin : "o", "amoma", "arimomira", etc. Je rappelle à ce propos la citation thomienne suivante (ES, p.216) :
"Mais la formule d'Aristote suggère une autre réponse, théologiquement étrange: peut-être Dieu n'existera-t-il pleinement qu'une fois sa création achevée.".
Laurent Juillard
30/12/2022
Pour vous dégouter définitivement, il y a encore bien pire que cet article du Figaro dans lequel, si on est magnanime, on peut encore trouver quelques arguments factuels.
Cet article publié dans Contrepoints, « le journal libéral de référence en France », intitulé gaillardement « Objectif : la défaite de la Russie ». Deux extraits, car il faut le lire pour le croire :
« Ces électeurs de la droite et de la gauche radicale n’hésiteraient donc pas à négocier avec celui qui a rasé Marioupol, assassiné des dizaines de milliers de civils ukrainiens et déporté en Russie des milliers d’enfants enlevés à leur famille. Deux hypothèses peuvent alors être faites : ces électeurs n’ont pas compris que cette guerre est le combat de la liberté contre la servitude ou bien ils considèrent que le monde étant ce qu’il est, il est inéluctable de négocier avec les pires criminels. La première hypothèse renvoie à un certain idéalisme, en une croyance en la liberté comme valeur. La seconde relève de la fameuse realpolitik. »
Et celui-là qui vaut aussi son pesant d’inversion maligne :
« Cette stratégie de la guerre longue est la seule qui corresponde aujourd’hui à la fois au souhait du peuple ukrainien et à l’intérêt des démocraties. Les Ukrainiens ne veulent plus rester sous la domination russe qu’ils subissent depuis des siècles. Les démocraties occidentales ont un besoin impérieux de montrer au monde entier que la liberté est aussi une force et que la puissance n’est pas du côté des autocrates. Le terrorisme islamiste, le retour au Moyen Âge de l’Afghanistan, la théocratie meurtrière iranienne, le communisme tardif chinois, l’absurde et féroce tyrannie de Kim Jong-un en Corée du Nord imposent un exemple de réussite vertueuse aux démocraties. Le camp du bien doit montrer au camp du mal qu’il est celui qui détermine l’avenir par ses valeurs de liberté et son dynamisme créatif, gages de succès économique et de puissance militaire. »
Qui eut pu croire que le libéralisme pouvait endoctriner ses adeptes à ce point.
Les toilettes sont au fond du couloir à gauche.
Disciple égaré
28/12/2022
Cher Dedefensa,
tout à fait d'accord avec vous sur ce mystère de médiocrité française - l'adjectif semble moins pénible à écrire que le nom propre… Heureusement, il reste des Français vaillants. Paradoxalement, je pense notamment à François Cheng, qui de ses 93 ans publie encore une merveille cette année, pour dire son amour de la France. Je vous livre ces deux quatrains qu'il date au tout début de son oeuvre littéraire:
''Nous avons bu tant de rosées/ en échange de notre sang/ que la terre cent fois brûlée/nous sait bon gré d'être vivants.
Au bout de la nuit, un seuil éclairé/nous attire encore vers son doux mystère/les grillons chantant l'éternel été/quelque part la vie vécue reste entière.''
Il y a aussi Christian Bobin, qui vient de nous quitter il y a un mois. C'est vrai, je pense à des personnes éloignées de la politique international - la France brille par son absence en ce domaine. Merci à dedefensa de nous partager sa souffrance qui invite à ne pas s'y résoudre.
jc
27/12/2022
En .1 j'écrivais : "Si la sphère est transparence, quel meilleur point de vue du monde que le centre ésotérique de la sphère, que ce soit pour le mathématicien ou le psychanalyste ! ".
Je rectifie : "Si la sphère est transparente, quel meilleur point de vue sur le monde pour le Topocrate (le "Dieu" des topocrates) que celui du centre de la sphère, visiblement en-dessous de nous, pauvres humains enchaînés par la force centripète sur le face externe de cette sphère.
PhG : "Il en résulte ce sentiment de plus en plus présent chez moi d’événements de plus en plus puissants qui nous concernent directement, en train de se faire sans nous, indifférents à nos tracas et à notre sensibilité farcie de “valeurs”, comme s’ils étaient dirigés d’ailleurs et d’au-dessus de nous, et notre rôle réduit à enquêter sur ces événements pour tenter de les comprendre…".
Il suit visiblement que le Logocrate (le "Dieu" des logocrates) n'est pas assis à côté du Topocrate, mais "ailleurs et au-dessus de nous", pauvres humains enchaînés par la force centripète. La métaphore que j'ai à l'esprit est la suivante : le Logocrate est face à l'écran sur lequel se projette la virtualité du monde, et il en reconstitue aisément (1) la réalité à partir des VdS. C'est une histoire d'optique géométrique, rien de plus ni de moins, et je n'ai jamais rien compris à ces histoires d'images réelles qu'on ne voyait pas, et d'images virtuelles qu'on voyait ! (2), ni à ce que Lacan raconte à ce sujet (3).
1 : La moindre des choses, pour Dieu.
2 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Objet_et_image_(optique)
3 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Stade_du_miroir
jc
27/12/2022
[ À propos des forces centrifuges ésotériques et centripètes exotériques de mon .0 : "J'ai eu l'impression d'avoir eu une révélation hier après-midi -une apocalypse-, au cirque, avec mes petits enfants. En fin de spectacle une immense cage sphérique a été hissée au sommet du mât central, puis fixée par des haubans. Puis trois motards et leurs motos sont rentrées à l'intérieur et ont circulé à grande vitesse dans cette sphère, plaqués par la force centrifuge. Spectacle assez impressionnant qui m'a fait penser à la sphère des fixes des Anciens Grecs, et à une caverne de Platon inversée : ceux qui sont à l'extérieur -les exotériques- sont plaqués dessus par la force centripète (la pesanteur) qui nous enchaîne à notre géo-sphère. Si la sphère est transparence, quel meilleur point de vue du monde que le centre ésotérique de la sphère, que ce soit pour le mathématicien ou le psychanalyste ! " ]
Ça me fait penser à l'épigraphe d'un chapitre de Stabilité Structurelle et Morphogénèse :
« Le mécanisme de n'importe quelle machine, une montre par exemple, est toujours construit de manière centripète, c'est à dire que toutes les parties de la montre, aiguilles, ressorts, roues, doivent d'abord être achevées pour être ensuite montées sur un support commun. Tout au contraire la croissance d'un animal, tel le triton, est toujours organisée de manière centrifuge à partir de son germe; d'abord gastrula il s'enrichit ensuite de nouveaux bourgeons qui évoluent en organes différenciés. Dans les deux cas, il existe un plan de construction; dans la montre, il régit un processus centripète, chez le triton, un processus centrifuge. Selon le plan les parties s'assemblent en vertu de principes opposés. » (J.V. Uexkull, Théorie de la signification).
Il m'apparaît nettement que la "sphère des fixes" sépare deux mondes : d'une part le monde exotérique et existentiel, où les êtres doivent être construits comme une montre pour exister, et d'autre part le monde ésotérique et essentiel où les êtres sont et ne font que se déployer comme un triton. Il est très clair pour moi que les garçonnets préfèrent jouer à des jeux de construction et que les fillettes préfèrent jouer à la poupée (je l'ai vérifié encore une fois avant hier lors de l'ouverture des cadeaux). Les garçonnets naturellement structuralistes et les fillettes naturellement fonctionnalistes ?
Lacan : "L'homme ek-siste, la femme n'existe pas.". Thom : "On sera frappé par l'abondance des interprétations sémantiques extraites du vocabulaire de la couture : pli, fronce, fente, poche, aiguille… Après tout, si la couture est restée une activité traditionnellement féminine, c'est que, sans doute, la confection des vêtements est chez l'Homme le stade ultime de l'Embryologie…".
Remarque lacanienne. Dans la citation thomienne j'ai très envie de remplacer l'Homme par la Femme.
S'il y a une réalité dans mes propos (et j'ai la faiblesse de le croire) alors le modèle est incorrect parce l'Homme et la Femme ne pourront jamais communiquer, ce que dit d'ailleurs, en substance, Lacan (1). Ceci dit les matheux et Lacan ont de la ressource (la même) puisque, depuis Stephen Smale (le Kurt Gödel de la géométrie), on a un modèle qui rétablit la possibilité d'un rapport inconscient Homme/Femme car on sait retourner la sphère (à notre insu -d'où l'inconscience du rapport- puisque l'opération s'exécute dans un espace euclidien de dimension supérieure à 3) (2). Pour moi (3) ça rétablit la symétrie Homme/Femme que Lacan refuse (1).
1 : "Les formules de la sexuation confirment ce que le Réel de la clinique nous enseigne, à savoir que la rencontre entre deux êtres sexués est toujours ratée du fait de cette asymétrie qui tient du non rapport sexuel. Ce ratage ne signifie pas qu’il n’y aurait pas de relation sexuelle, mais la disparité des logiques et des jouissances est la règle, suscitant en retour une dialectique bien humaine entre amour et désir qui ne cesse pas de ne pas s’écrire et qui nous livre à un perpétuel malentendu, à un impossible irrémédiable.".
2 : https://www.jp-petit.org/nouv_f/lacan_jpp.pdf
3 : qui ne suis en rien psychanalyste (je découvre "sérieusement" les formules et diagrammes de la sexuation avec la lecture de "À l'ombre de Grothendieck et de Lacan").
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