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Autre aspect de ma question : la durée des dynasties 250 ans .

Article lié : MbS, on se voit au G-20 ou pas ?

Christian Feugnet

  22/11/2018

A la louche soit la moitié pour monter au pouvoir la moitié pour le perdre . Or les Saoud çà remonte , le pouvoir , à la guerre 14 18 , tout comme celle des Américains , niveau mondial . On est donc fin de la descente .
A mettre en rapport avec la descente des taux d'intéret , paramétre significatif . Tout au long du 19 e s , splendeur du pilote en ce domaine Londres , la City , le taux ne cesse de baisser , pour atteindre zéro veille 14/18 et révolution Russe . Pour certains qui suivaient l'affaire il allait se passer quelque chose car une société ne peut fonctionner sans rémunération de l'épargne . Pour Marx et anarchistes : la Révolution . On l'a vue et son contraire .
Or la fed US a de plus en plus de mal à le remonter le taux directeur , de moins en moins haut selon un cycle en gros de 10 ans et pour des périodes de plus en plus courtes . Apparemment les intérets n'existent  pas en Islam , faux , celà se compte autrement en échanges plus avatangeux en leur faveur or leur pétrole l'est de moins en moins : lucratif .

Ce qui fonde la valeur.4

Article lié : La vie en jaune

jc

  21/11/2018

Que dit Lordon dans son entrevue "Le désir et l'affect instituteurs de la valeur" sur France Culture? Il dit, Spinoza à son appui, que nous ne sommes pas menés par la raison mais par le désir et l'affect. Et que les choix que nous faisons résultent des conflits de nos désirs, de nos affects (et peut-être quand même un peu de notre raison?). Et il conclut que "notre" société-Système vogue au gré de l'évolution de ces conflits, comme un canard sans tête, sans arkè, anarchiquement. Comment s'étonner, alors, que "notre" contre-civilisation finisse par s'effondrer?

Ma position est autre. Elle est que les espèces vivantes ont en un certain sens une idée du bien-plaisir et du mal-douleur et évoluent de façon à minimiser la douleur et maximiser le plaisir (sous contrainte, bien entendu, de l'évolution imposée par la pression "darwinienne" exercée par le milieu, en particulier par les espèces environnantes, prédatrices ou proies). Et je pense que c'est grâce à ce guide "hédoniste*" que les espèces évoluent sociétalement vers une maturité conforme à leur potentialités génétiques**. De ce que j'ai cru comprendre de l'oeuvre de Thom, je suis convaincu que ce dernier est sur une longueur d'onde analogue: "Au coeur même du patrimoine génétique de notre espèce, au fond insaisissable du logos héraclitéen de notre âme, des structures simulatrices de toutes les forces naturelles extérieures agissent, ou en attente, sont prêtes à se déployer quand ce deviendra nécessaire." (SSM, conclusion)


*: Ce qui différencie l'hédonisme ci-dessus avec l'hédonisme "classique" c'est, je crois, le fait que l'hédonisme ci-dessus renvoie à l'espèce toute entière alors que l'hédonisme classique renvoie seulement à l'individu. En fait, pour moi, l'hédonisme ci-dessus présuppose plus: il présuppose une cohérence entre les hédonismes individuels -qui sont heureusement différents (tout le monde ne désire pas la même chose, et ceux qui désirent la même chose ne le désirent pas avec la même intensité)-. Il y a là, je le concède, une sorte de miracle, miracle qui conforte -sinon explique- ce à quoi je crois: "Vox populi, vox dei".

**: C'est peut-être farfelu voire délirant, mais c'est comme ça que je considère les abeilles et les fourmis; elles sont arrivées à une sorte de perfection sociale relativement à leur potentialités génétiques. Et c'est comme ça que je vois évoluer l'espèce humaine.
 

Un détail pour préciser le vérité de situation .

Article lié : MbS, on se voit au G-20 ou pas ?

Christian Feugnet

  21/11/2018

Le pétrole vient de pulvériser des supports de prix , déjà en deçà du seuil de rentabilité du shit . Parce que les Saoudiens généreux quoique detéstant le shit , ouvrent les vannes . Ce qui entretient la consommation Us , la croissance (en langue d'Orwel) dont se vante Trump avec espoir de réelection   pour pas cher . Aucun espoir méme à pertes démultipliés que le shit se substirue , lui faudrait 10 à 20 ans , bien aprés les élections . Qui tiens l'autre ?

A mon avis G20 , péripétie

Article lié : MbS, on se voit au G-20 ou pas ?

Christian Feugnet

  21/11/2018

De la réhabilitation ils en ont en veut tu en voilà , ils sont déjà expert et responsable en droits de l'homme selon l(ONU , aprés çà que peut on esperer de mieux ?
Ce  qui sera déterminant sans l'affaire c'est l'issue de la guerre au Yémen , perdue d'avance , méme affamés les Yemenites se battront .et gagneront . Ce qu'anticipent judicieusement les Américains .
Les Saoudiens sont déjà dans l'entonnoir fatal du tourbillon ctisique à 3 dimensions . Rupture avec le peuple , c'est fait . Guerre perdue , c'est en cours , révolution , çà suit .
Les Américains le savent déjà , d'où le petrole de shit , couteux , mais rien comparé à la perte du dollar pour les échanges mondiaux ( en gros par an 200milliards contre 1600 milliards de dettes non remboursables , gratis  quoi ) . Or c'est maintenant les Chinois qui achétent le pétrole Arabe , en plus de celui de l'ex Irak ,( finalement la guerre la plus stupide qui aie pu existé , à part celle des Flandres pour l'Espagne ). En bref maintenant ce sont les US qui dépendent des Saoudiens et non l'inverse , bravade de Trump .( en 10 mn ...) .

Référendum

Article lié : La vie en jaune

jc

  21/11/2018

Un comité "gilets jaunes" au moins -celui du Val d'Oise- a dit agir -via sa porte-parole- pour obtenir un référendum.

Extrait de l'article 11 de la constitution* (de la république française):

"Un référendum portant sur un objet mentionné au premier alinéa peut être organisé à l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. Cette initiative prend la forme d’une proposition de loi et ne peut avoir pour objet l’abrogation d’une disposition législative promulguée depuis moins d’un an."

- ça permettrait de lancer médiatiquement l'idée d'un référendum, que le peuple souverain (articles 2 et 3) ne peut provoquer directement un, ce qui semble bien anormal puisque il apparaît assez nettement que ce qui nous arrive maintenant n'aurait peut-être -sans doute- pas eu lieu si le référendum de 2005 avait été pris en considération;

- ça permet aussi de faire prendre conscience au peuple que le transfert de souveraineté vers l'UE -et la finance internationale- s'oppose frontalement à l'article 2 de notre constitution, constitution pour cette raison devenue bout de papier**.

Techniquement les "gilets jaunes" ne sont pas, pour l'instant, suffisamment implantés au parlement pour user de cet alinéa. Les maires, en bisbille quasi-frontale avec le gouvernement pour cause -par exemple- de taxe d'habitation, le peuvent; ils peuvent même ouvrir ainsi un deuxième front indépendant de celui du "péril jaune".

 
*: Pas terrible cette constitution; ça sent le "fait à la va-vite" sur un coin de table. (Chez les matheux un principe est un principe, il ne peut être amendé.)

**: Il est stipulé dans le préambule que "Son organisation est décentralisée." Le jupitérien vertical Macron se fout ainsi ouvertement de la constitution et du peuple qui va avec. Je sens confusément qu'une lecture attentive de l'article 72 pourrait donner des idées à "un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales".

 

La débandade du 9/11

Article lié :  « ...le pire depuis 9/11 »

jc

  21/11/2018

Comment interpréter symboliquement l'effondrement des twin towers?
Réponse: comme une débandade. Je développe.

A force de lire et de relire les articles de cette véritable caverne d'Ali-Baba que sont les archives de Dedefensa, à force de lire et relire les deux premiers tomes de "La Grâce", à force de feuilleter Guénon, à force de confronter tout ça avec mon "acquis" thomien, j'en suis arrivé à la quasi-conviction qu'il y avait une respiration de la nature à tous les niveaux, depuis celle de nos poumons et de notre coeur, jusqu'à celles des civilisations, une succession de tensions-yang et de relâchements-yin, peut-être dans un rapport simple, précis et universel comme le rapport 1-2 (un temps de tension pour deux temps de relâchement, qui semble être celui des coeur et poumon humains au repos).

Dans la tradition hindoue il y a quatre âges: or, argent, airain, fer. Comment relier ce rythme à quatre temps au rythme binaire 2-1 "fondamental"? Le plus simple est le couplage de deux rythmes fondamentaux: yin-yin, yin-yang, yang-yin, yang-yang, ce qui donne le rythme 4-3-3-2, pas si éloigné du rythme 4-3-2-1 de la tétraktys.

En réarrangeant la séquence yin-yin, yin-yang, yang-yin, yang-yang, en yin-yang, yang-yin, yang-yang, yin-yin, on obtient un "combat amoureux" homme-femme qui commence par les "bagatelles de la porte*" (yin-yang, yang-yin), qui culmine en yang-yang (en principe suivi d'un double orgasme) pour se terminer en yin-yin, repos du guerrier et de la guerrière.

Nous, contre-civilisation, en sommes -j'espère!- à la fin du Kali-Yuga, à la fin de l'âge sombre: c'est la fin du règne de Caïn-Yang, de ses villes et de ses gratte-ciel phalliques, la fin d'une Jérusalem céleste complètement faussaire, en carton-pâte façon Hollywood. C'est, j'espère, le début de la débandade, parfaitement symbolisée par l'effondrement des tours jumelles le 9/11. Et c'est donc -j'espère!- le début d'une nouvelle ère d'Abel(le?)-Yin qui commencera par un nouveau Paradis terrestre, un vrai cette fois, pas un hollywoodien.

*: Jolie expression trouvée p.68 de l' "Eloge des frontières" de Régis Debray (c'aurait été mieux paginé p.69…)
 

Ce qui fonde la valeur.3

Article lié : La vie en jaune

jc

  21/11/2018

En relisant les préambules de la constitution de l'UE (alias du traité de Lisbonne) et de la constitution française, on ne peut que constater le formidable décalage entre les "bonnes intentions" et la réalité. Qu'est-ce qui fonde réellement "nos" contre-sociétés modernes, voire "notre" contre-civilisation? C'est très simple. C'est actuellement le "struggle for life" sous sa forme la plus grossière, c'est le "manger ou être mangé". Quelles élites peut secréter une société fondée sur de telles valeurs? En ce qui concerne la politique la réponse est immédiate et limpide: celles qu'on a sous les yeux!  De mon point de vue scientifique -mon formatage initial- nous sommes au niveau prédateur-proie, c'est-à-dire physiquement au niveau de l'équation de Lotka-Volterra et (méta?)mathématiquement au niveau de la catastrophe thomienne "fronce"*. Mon observation du comportement des élites politiques actuelles me conduit à dire qu'ils se pensent en prédateurs mais oublient -sinon refusent par principe, barrière de Weismann sociologique oblige- de se penser en proie en promulguant les lois.  Je ne suis pas éthologue. Mais il me semble que les espèces vivantes les plus "évoluées" appliquent cette loi "darwinienne" de la nature entre espèces distinctes seulement, les espèces au métabolisme plus rapide étant prédatrices d'espèces au métabolisme plus lent (par ex. chevaux et herbe), en évitant ce "struggle for life" grossier pour l'espèce elle-même, c'est-à-dire en évitant le cannibalisme ou simplement de tuer pour défendre son territoire. Je pense que comme principe fondateur de chaque espèce vivante il y a la primauté absolue de la survie de l'espèce (avant la survie individuelle donc) et que les sociétés animales s'organisent en fonction de ce principe, qu'elles sont génétiquement programmées pour ne pas faire de "crime contre l'espèce". Autrement dit je pense que l'organisation des sociétés animales bisexuées est fondé sur un "struggle for life" entre mâles et femelles, d'un tout autre type que la compétition prédateur-proie archétypique de l'orthodoxie darwinienne**. (Ainsi un étalon mustang -tel Trump- règnera sur son clan en mordillant la croupe de ses juments et en décochant des ruades aux mâles qui voudraient s'en approcher de trop près.)  Scientifiquement je sens confusément, tel Rantanplan, qu'il faut se hisser au niveau de la double fronce, couplage de deux potentiels de fronce (W(x,y)=V(x)+V(y), V étant le potentiel de la fronce (v(x)=x⁴), couplage fortement synergétique (le déploiement universel de la double fronce -à 7 paramètres- est bien plus que la somme des déploiements des deux fronces qui la composent, chacune à deux paramètres). (Des catastrophistes patentés comme le mathématicien Jean Petitot et l'anthropologue Lucien Scubla tentent d'interpréter la célèbre formule canonique du mythe de Claude Lévi-Strauss.)  Que font -et nous forcent à faire- "nos" élites actuelles sinon à un crime contre notre espèce humaine En relisant les préambules de la constitution de l'UE (alias du traité de Lisbonne) et de la constitution française, on ne peut que constater le formidable décalage entre les "bonnes intentions" et la réalité.
Qu'est-ce qui fonde réellement "nos" contre-sociétés modernes, voire "notre" contre-civilisation? C'est très simple. C'est actuellement le "struggle for life" sous sa forme la plus grossière, c'est le "manger ou être mangé". Quelles élites peut secréter une société fondée sur de telles valeurs? En ce qui concerne la politique la réponse est immédiate et limpide: celles qu'on a sous les yeux!

De mon point de vue scientifique -mon formatage initial- nous sommes au niveau prédateur-proie, c'est-à-dire physiquement au niveau de l'équation de Lotka-Volterra et (méta?)mathématiquement au niveau de la catastrophe thomienne "fronce"*. Mon observation du comportement des élites politiques actuelles me conduit à dire qu'ils se pensent en prédateurs mais oublient -sinon refusent par principe, barrière de Weismann sociologique oblige- de se penser en proie en promulguant les lois.

Je ne suis pas éthologue. Mais il me semble que les espèces vivantes les plus "évoluées" appliquent cette loi "darwinienne" de la nature entre espèces distinctes seulement, les espèces au métabolisme plus rapide étant prédatrices d'espèces au métabolisme plus lent (par ex. chevaux et herbe), en évitant ce "struggle for life" grossier pour l'espèce elle-même, c'est-à-dire en évitant le cannibalisme ou simplement de tuer pour défendre son territoire. Je pense que comme principe fondateur de chaque espèce vivante il y a la primauté absolue de la survie de l'espèce (avant la survie individuelle donc) et que les sociétés animales s'organisent en fonction de ce principe, qu'elles sont génétiquement programmées pour ne pas faire de "crime contre l'espèce". Autrement dit je pense que l'organisation des sociétés animales bisexuées est fondé sur un "struggle for life" entre mâles et femelles, d'un tout autre type que la compétition prédateur-proie archétypique de l'orthodoxie darwinienne**. (Ainsi un étalon mustang -tel Trump- règnera sur son clan en mordillant la croupe de ses juments et en décochant des ruades aux mâles qui voudraient s'en approcher de trop près.)

Scientifiquement je sens confusément, tel Rantanplan, qu'il faut se hisser au niveau de la double fronce, couplage de deux potentiels de fronce (W(x,y)=V(x)+V(y), V étant le potentiel de la fronce (v(x)=x⁴), couplage fortement synergétique (le déploiement universel de la double fronce -à 7 paramètres- est bien plus que la somme des déploiements des deux fronces qui la composent, chacune à deux paramètres). (Des catastrophistes patentés comme le mathématicien Jean Petitot et l'anthropologue Lucien Scubla tentent d'interpréter la célèbre formule canonique du mythe de Claude Lévi-Strauss.)

Que font -et nous forcent à faire- "nos" élites actuelles sinon à un crime contre notre espèce humaine (et, en prime à un crime contre la nature)?  (A suivre)


*: à laquelle Thom rattache l'assertion de nature translogique "Le prédateur affamé est sa propre proie", assertion à la base, selon lui, de l'embryologie animale.

**: Tels que je les interprète de ceux qui ont lu "De l'origine des espèces".

 

Conséquences .

Article lié : Jaune, comme un canari

Christian Feugnet

  21/11/2018

Les canaris sont contagieux dans toute l'Europe continentale . Il s'est méme créé un parti . Je tiens le pari que çà ne franchira pas la Manche .

Précision de vocabulaire et de logique .

Article lié : Jaune, comme un canari

Christian Feugnet

  21/11/2018

J'espére que j'ai écrit que Londres était possédée principalement par des Lords , ce qui ne veut pas dire qu'ils en sont propriétaires . La propriétaire , celle qui peut vendre reste la Reine , éventuellement sur demande du Lord . Mais alors il perd les bénefices , et c'est la Reine qui encaisse l'argent . Ou alors il peut étre déchu , à tous moment , aprés jugement depuis l'habeas corpus , de son titre et de ses bénéfices .

Faire aïkido.1

Article lié : La vie en jaune

jc

  21/11/2018

Dans le manuel d'Epitecte il est distingué ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas.

En ce qui concerne l'évolution du climat, il y a des causes qui dépendent de nous et d'autres qui n'en dépendent pas. Ainsi que peut-on faire s'il y a une modification significative de la trajectoire de la terre autour du soleil? Mais nos élites, cosmiques et scientistes, ont décrété que l'évolution du climat était un réchauffement "à 99% d'origine humaine". Soit.

Mais alors une première chose à faire s'impose lumineusement et impérieusement: il faut refroidir l'humanité! Donc modifier de fond en comble l'organisation mondiale. La stratégie? Laisser faire nos comiques élites-Système**, les laisser venir, puis, quand l’opportunité se présente, “faire Aïkido”*.

Voici ce qu'écrit Thom à la fin d'un article sur l'innovation:

"Décourager l'innovation

Les sociologues et les politologues modernes ont beaucoup insisté sur l'importance de l'innovation dans nos sociétés. On y voit l'indispensable moteur du progrès et -actuellement [années 1980]- le remède quasi-magique à la crise économique présente; les "élites novatrices" seraient le coeur même des nations, leur plus sûr garant d'efficacité dans le monde compétitif où nous vivons. Nous nous permettrons de soulever ici une question. Il est maintenant pratiquement admis que la croissance (de la population et de la production) ne peut être continuée car les ressources du globe terrestre approchent de la saturation. Une humanité consciente d'elle-même s'efforcerait d'atteindre au plus vite le régime stationnaire (croissance zéro) où la population maintenue constante en nombre trouverait, dans la production des biens issus des énergies renouvelables, exactement de quoi satisfaire ses besoins: l'humanité reviendrait ainsi, à l'échelle globale, au principe de maintes sociétés primitives qui ont pu -grâce, par exemple à un système matrimonial contraignant- vivre en équilibre avec les ressources écologiques de leur territoire (les sociétés froides de Lévi-Strauss). Or toute innovation, dans la mesure où elle a un impact social, est par essence déstabilisatrice; en pareil cas, progrès équivaut à déséquilibre. Dans une société en croissance, un tel déséquilibre peut facilement être compensé par une innovation meilleure qui supplante l'ancienne. On voit donc que notre société, si elle avait la lucidité qu'exige sa propre situation, devrait décourager l'innovation. Au lieu d'offrir aux innovateurs une "rente" que justifierait le progrès apporté par la découverte, notre économie devrait tendre à décourager l'innovation ou, en tout cas, ne la tolérer que si elle peut à long terme être sans impact sur la société (disons, par exemple, comme une création artistique qui n'apporterait qu'une satisfaction esthétique éphémère -à l'inverse des innovations technologiques, qui, elles, accroissent durablement l'emprise de l'homme sur l'environnement). Peut-être une nouvelle forme de sensibilité apparaîtra-t-elle qui favorisera cette nouvelle direction. Sinon, si nous continuons à priser par-dessus tout l'efficacité technologique, les inévitables corrections à l'équilibre entre l'homme et la Terre*** ne pourront être -au sens strict et usuel du terme- que catastrophiques."


*: Cf. "Notes sur le volte-quart du maître du “faire aïkido” sur Dedefensa

**: Chez nous, Jacques Attali me paraît caricatural.

***: On pourra relire à ce sujet le début de la préface de la 2ème édition de la "Critique de la raison pure" où Kant compare la raison humaine à un maître d'école qui interroge l'élève nature (selon  l'idée qu'il se fait de la rationalité, bien sûr).
 

Généralisation de l'immense modernité sociale de la propriété de la terre .

Article lié : Jaune, comme un canari

Christian Feugnet

  21/11/2018

Elle entre dans le cout du travail .
Le pb du maire de New York , nationaliser le foncier , n'existe pas sur le continent Européen , c'est déjà que là la propriété y est en majeure partie communale .  Execption apparente : l'Angleterre , restée médiévale à l'Anglaise , celà appartient , en droit à la Reine qui en donne fief aux Lords .  Londres est gérée principalement par les Lords , la propriété privée est minoritaire et selective .

Blague Américaine illustrative .

Article lié : Jaune, comme un canari

Christian Feugnet

  21/11/2018

On dit qu'il n'existe plus d'hommes vierges à Wall Street du fait qu'ils sont contraints de prendre le métro pour ce rendre au centre d'affaires .
D'où aussi la volonté du maire d'y nationaliser le foncier , incroyable ! ....

Autre angle de clivage .

Article lié : Jaune, comme un canari

Christian Feugnet

  21/11/2018

Moindre : le médecin de campagne par ex .

Excellent angle de clivage du phénoméne .

Article lié : Jaune, comme un canari

Christian Feugnet

  21/11/2018

Le canari comme le canari dans la mine je suppose . Celui qui prévient du grisou .
Une différence par rapport aux USA , les centres villes y sont fuit pour cause de délinquance , les populations à risque ( noirs , hispaniques s'y installent pour vetusté des centres . Au contraire en France ( sauf seine st denis et méme genre ) on fait des centres musées avec boutiques de luxe qui font monter le prix de l'immo . .

La globalisation de l'anti-globalisation

jc

  20/11/2018

Il me semble que le modèle de type thomien esquissé dans mon commentaire "Développement embryonnaire du mouvement des gilets jaunes" du papier "La vie en jaune" pourrait s'appliquer aussi à la globalisation de l'anti-globalisation (cf. la rétrospective du mois d'octobre) car il y a actuellement, de par le monde, une immense "catastrophe silencieuse" en formation. Qui n'attend que l'étincelle pour passer à l'acte ?