Forum

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Sapir toujours dans le mille .

Article lié : De la crise symbolique à la crise politique

Christian Feugnet

  24/11/2018

Toujours sur la breche .

Si j'ai bon sur la proportion des retraités .

Article lié : Résilience de l’étrange-événement 

Christian Feugnet

  24/11/2018

Les conséquences politiques potentielles sont énormes . Car non seulement le personnel à disposition est plus vaste que pour les politiques mais le brain storming bien supérieur en compétences hautes et variées , d'autant que les couches supérieures sont désormais elles aussi dans l'entonnoir et çà ne fait que commencer .
J'ai eu l'occasion de consulter une étude fiscale sur leur potentiel fiscal ( des couches sup , exclue les fameux "1%" qui eux sont inateignables ) : or non seulement il est trés alléchant ( pour le fisc) , d'autant que pour les autres y a plus grand chose à tirer , mais ses couches en payent plutot moins . Ecueil politique,  cette population  est allérgique aux impots , le discours qui marche auprés des populaires : c'est pour faire des écoles , des hopitaux , aider les pauvres ..." et autres calembredaines , ne passe pas du tout , ils sont bien mieux informés . 

Commentaires variés

Article lié : Guénon et le génie initiatique du peuple (II)

jc

  24/11/2018

Belle chute d'article pour un Jupiter-Macron-qui-pensait-avoir-fait-un-coup-de-maître-désormais-à enseigner-dans-tous-les-instituts-de-sciences-politiques-du-monde. Sauf peut-être, grain de sable divin(?), ce qui pourrait bien être en train d'arriver: de faire se réaliser l'impensable à savoir une union des "populistes". Union à saute-mougeon par dessus et/ou par dessous* le centre bunkérisé par le coucou Macron (une fois n'est pas coutume, le mi-mouton mi-pigeon ce n'est pas le peuple, c'est l'élite, c'est Macron).

"ce cercle est encore manifestement la représentation de l’« oeil solaire », et l’on conviendra que ce n’est certes pas la soi-disant « âme populaire » qui a pu inventer un tel symbolisme ! "

Si l'on autorisait -pas besoin d'encourager- la pensée sexuelle je pense que l' "âme populaire" retrouverait naturellement quelques symbolismes de ce genre. Dans ce registre pourquoi l'affiche de campagne de François Mitterand en 1981 a-t-elle été un succès? J'avance une réponse sans doute faite par les guénoniens à l'époque: parce que le clocher symbolise la Jérusalem céleste du village sis au milieu du paradis terrestre de sa campagne environnante (Caïn-Yang et Abelle-Yin), le tout dans l'ordre, l'harmonie et l'équilibre.

"Jean qui rit et Jean qui pleure": le Saint Jean bifrons, le Saint Janus qui est à la fois le saint (ou le dieu) des solstices d'été et d'hiver, comme le chat de Schrödinger est à la fois mort et vivant -ce qui heurte la pensée rationnelle occidentale, la pensée-Système**).

Suivant Schiller (et bien d'autres) je suis convaincu que c'est la coupure galiléenne qui a fait les plus grands ravages***, coupure qui renvoie, selon moi, au clivage "esprit de finesse"/"esprit de géométrie"****, les mathématiques étant placées du côté que l'on imagine. Thom en était très conscient. Ainsi le programme métaphysique de sa théorie des catastrophes est: "fonder une théorie de l'analogie, qui vise à compléter la lacune ouverte par Galilée entre quantitatif et qualitatif."


*: Michel Onfray rajouterait sans doute: par derrière.

**: Thom (à propos des mathématiques!): "Dans cette confiance en l'existence d'un univers idéal, le mathématicien ne s'inquiétera pas outre mesure des limites des procédés formels, il pourra oublier le problème de la non-contradiction." ("Les mathématiques "modernes": une erreur pédagogique et philosophique?, AL p.561). A noter que le chapeau de l'article commence par: "Ce texte -qui fut à l'époque, m'a-t-on dit, mis sous les yeux du président Pompidou- (...)". Sans effet ni sur Georges Pompidou ni sur son petit-fils spirituel Emmanuel Macron (qui avait, lui, tout le temps pour lire l'oeuvre de Thom et la méditer). Où passent nos impôts, demandent avec raison les populistes gilets jaunes? Qu'apprend-on en énarchie (cf. NB: "le bourgeois européen énarque est une calamité eschatologique"), devrait se demander -et porter au débat public- une élite civile digne de ce nom?

***: Dans les réalisations techniques et technologiques et aussi dans les cerveaux de ceux qui les ont conçues. A propos du transhumanisme je crois qu'on peut parler de cerveaux ravagés.

****: Les mathématiques étant placées du côté que l'on imagine. Thom a tenté, sans grand succès jusqu'à présent, de dissocier "sa" mathématique de la mathématique traditionnelle: "La théorie des catastrophes est une théorie mathématique qui n'est pas une théorie de la mathématique."

 

Un philosophe qui ne parle pas en langue de bois .

Article lié : Michéa à propos des gilets-jaunes

Christian Feugnet

  24/11/2018

Aussi déconcertant que les gilets jaunes .

Un aïkido révolutionnaire?

Article lié : La vie en jaune

jc

  24/11/2018

Lacan dit que la femme n'existe pas. Je suis d'accord avec lui. Pour moi en effet l'homme ex-siste, la femme in-siste, le couple synergétique homme-femme siste, c'est-à-dire est. Envolée métaphysique*?

Thom: "Je crois que l'acceptabilité sémantique (en dépit de son caractère apparemment relatif à la langue considérée) a en général une portée ontologique. "Toute analogie, dans la mesure où elle est sémantiquement acceptable, est vraie". C'est là, je crois, le principe de toute investigation métaphysique."

En biologie, les trois feuillets fondamentaux de l'embryon sont l'ectoderme, le mésoderme et l'endoderme. Une analogie peut-être un peu audacieuse*, mais néanmoins naturelle à mes yeux, associe donc l'ectoderme à l'homme, le mésoderme au "-" et l'endoderme à la femme.

Thom fait l'analogie entre sujet-verbe-objet et endoderme-mésoderme-ectoderme. La femme-objet qui réclame sa véritable place, celle de femme-sujet? Un aïkido révolutionnaire qui marque la fin de l'âge de fer, et le début d'un nouvel âge d'or?

Dans sa classification des sciences et des techniques (AL pp.515 à 543), Thom classifie les techniques et technologies en:
- ectodermiques: "Elles ont pour but la simulation du monde extérieur, essentiellement le traitement de l'information (informatique, électronique, etc.)";
- mésodermiques: "Elles ont trait au déplacement (transport) de l'homme et de ses biens, essentiellement à la production et à la transformation de l'énergie";
- endodermiques: "Elles se rapportent à l'alimentation et, par extension des fonctions immunitaires du thymus, à la santé et aux régulations contre les agressions extérieures de nature biologique".

On voit nettement dans cette classification les révolutions thermodynamique (mésodermique) du XIXème et numérique (ectodermique) du XXème.

Si ce qui précède a un sens -et je sens confusément que ça en a un- alors on entre maintenant dans une révolution de fin de cycle, une révolution fondamentale: la bouffe, la santé, c'est du sérieux!

       Thom:  "... contre les agressions extérieures de nature biologique."

 La révolution qui vient: une révolution contre la macronie en France et le Système en général perçus comme des agressions extérieures de nature biologique? La Nature qui se dresse soudain devant une culture complètement faussaire? Si c'est le cas alors c'est vraiment du sérieux!


*: Thom: "La voie de crête entre les deux gouffres de l'imbécillité d'une part et le délire d'autre part n'est certes ni facile ni sans danger, mais c'est par elle que passe tout progrès futur de l'humanité".

**: PhG: "La sagesse, aujourd'hui, c'est l'audace de la pensée"

***: "N" majuscule, "c" minuscule.
 

Sacré coup de projecteur sur les jaunes .

Article lié : Résilience de l’étrange-événement 

Christian Feugnet

  24/11/2018

A noter quand méme le caractére nettement subversif , savoir que ce mouvement s'est instauré comme réglant les flux de circulation en lieu et place de la police . Et par là peut justifier des mesures dictatoriales . Pire il projéte implicitiment le but de piloter les ressources financiéres du pouvoir au travers des taxes qui chacune en respestant la lettre peuvent étre par leur taux et leur assiétte vidée de leur sens . Oui , bel avenir ! peut on l'attribuer au génie populaire qui normalement est trop occupé à gagner sa vie pour se consacrer à ce type de réflexion , reservé aux politiques . Sauf que forte proportion de retraités dans la société .

Résistance passive

Article lié : La vie en jaune

jc

  23/11/2018

Je verrais bien une résistance gauloise à l'envahisseur romain moderne, à savoir l'UE et la finance internationale, sous forme de villages gaulois façon Astérix - huttes démontables et remontables vite fait- placés sur quelques rond-points médiatiquement stratégiques (pour profiter de l'effet Janus…).  

Trump à la fois Système et antiSystème?

Article lié : De la difficulté d’être “la pute de l’Arabie...”

jc

  23/11/2018

En réaction à la chute de l'article.

Il me semble avoir déjà pas mal tourné autour du pot à ce sujet dans mes commentaires sur ce site (l'unique sur lequel je commente). La raison est qu'être à la fois une chose et son contraire heurte la logique occidentale, celle d'Aristote, Descartes, Kant, etc. telles que je les imagine*. Aristote dit -principe d'identité- qu'on ne peut être en même temps une chose et son contraire. Aristote permet donc ainsi le changement: on peut être à la fois affamé et repu, mais on ne peut pas l'être en même temps. 

Il me semble que Trump change d'avis tellement vite qu'on a l'impression qu'il est quasi-simultanément une chose et son contraire, qu'il est un oxymore permanent.

Est-il pour autant simultanément Système et antiSystème? Pour moi non. Car je vois Trump comme quelqu'un de viscéralement Système, qui détruit le Système depuis l'intérieur du Système parce qu'il est incapable de penser et d'agir autrement. Selon moi Trump ne peut même pas imaginer qu'il existe autre chose que l'univers intellectuel dans lequel il se meut, à savoir l'univers-Système du "manger ou être mangé" et du "pognon roi" qui inspire toutes ses décisions.

Trump pense évidemment en "mangeur" et se fout de ce que peuvent penser les "mangés". De même le pognon n'est pour lui une Valeur d'échange -type don et contre-don par exemple -, c'est quelque chose qu'il s'agit de capitaliser, point barre. (Selon la définition que Thom donne de l'intelligence -"la capacité de s'identifier à autre chose, à autrui"- Trump l'instinctif, Trump le pragmatiste, est donc un con parfait -et Macron le rationnel, Macron le positif, n'en est sans doute pas très loin.)

Ces exemples particuliers incitent à passer au général qui est l'oxymore sur lequel le Système est, j'en suis convaincu, en train de buter: le capitalisme affamé est sa propre proie, il se dévore littéralement lui-même, et on s'en aperçoit au nombre diminuant (10%,1%, 0,1%, etc.) de riches de plus en plus riches.

Pour Thom "l'assertion de nature translogique "Le prédateur affamé est sa propre proie" est à la base de l'embryologie animale" et il associe cet oxymore à la catastrophe "fronce". Peut-être sommes-nous au seuil d'une métamorphose* sociale où la société humaine, précédemment confinée dans une vision prédateur-proie d'elle même, alias struggle for life basique associée à la catastrophe fronce, va rentrer dans une vision struggle for life supérieure, harmonie homme-femme, associée à la catastrophe double fronce?

J'écris tout ça complètement au flair car je n'ai pas compris grand chose de la catastrophe fronce et du lacet de prédation*** (et déjà de la catastrophe pli), a fortiori de la double fronce. Mais ça me fait du bien de penser ça, ça me donne un petit frisson orgasmique…

*: Je n'ai, comme -je suppose- presque tout le monde, rien -ou presque rien- lu d'eux…

**: telle la chenille qui devient papillon.

***: Dans le lacet de prédation thomienne il y a une phase de bimodalité où le prédateur est sa propre proie, où il est dans la situation du chat de  Schrödinger. Thom invoque l'effet tunnel pour expliquer le fonctionnement du psychisme du prédateur… Être en même temps Système et antiSystème emmène peut-être en territoires inconnus.

Jacquerie ou Jeannerie?

Article lié : La vie en jaune

jc

  23/11/2018

Thom: "La voie de crête entre les deux gouffres de l'imbécillité d'une part et le délire d'autre part n'est certes ni facile ni sans danger, mais c'est par elle que passe tout progrès futur de l'humanité".

        : "Je pense -de manière tout-à-fait essentielle- que l'extension des pouvoirs de l'homme sur la nature est liée à l'extension de son imaginaire."

PhG: "La sagesse, aujourd'hui, c'est l'audace de la pensée."

(Que j'extrapole en "L'amour de la sagesse, c'est l'amour de l'audace de la pensée". Dans son "Eloge des mathématiques" le philosophe Alain Badiou compare (p.23) l'aristocratie des mathématiciens* à la banalité des "nouveaux" philosophes. Je connais deux  amoureux-fous de l'audace de la pensée: (par ordre de naissance) René Thom et Alexandre Grothendieck. Pourquoi ne sont-ils pas considérés comme philosophes?)

   
*: des vrais, niveau médaille Fields.


                                       —————————————————-

Jacquerie. Sans doute un élément de langage sorti d'une porte dérobée de l'Elysée. Qui pourrait peut-être se transformer en intifada franchouillarde, en pierrerie*.

Jeannerie?

Ce qui suit prend source dans ma "culture scientifique" (et les scientifiques s'en apercevront immédiatement). On constate actuellement une concentration de la richesse: 10% puis 1%, puis 0,1%, etc. Précisons pour fixer les idées: pour une richesse globale fixée à 1, la moitié de cette richesse globale -soit 1/2- est détenue par 10%, puis 1% puis 0,1% de la population. Si on représente ça graphiquement avec des courbes en cloche de Gauss normalisées à 1 (c'est-à-dire dont la surface sous la courbe est toujours 1, pour respecter la richesse globale normalisée à 1 on obtient des courbes de plus en plus "phalliques": une Jérusalem céleste-yang (Paris pour fixer les idées) concentrant la moitié de la richesse dans les poches de 6.000.000 de riches -cas des 1%, ce serait 600.000 dans le cas des 0.1%- au milieu d'un paradis terrestre-yin qui se répartit l'autre moitié de la richesse -transformée en pauvreté!-.

Si on accepte l'analogie entre la réalité du terrain et les guénonneries ci-dessus alors la conclusion s'impose d'évidence: la révolte jaune est une révolte yin; ce n'est pas une jacquerie, c'est une jeannerie. Ses meneurs doivent être des meneuses -des Jeanne d'Arc et/ou des Jean Hachette des temps modernes-. Leur revendication doit être: droit aux femmes à la place qui leur revient dans la marche des affaires du pays, à savoir la moitié. C'est pour moi une condition nécessaire** à l'établissement d'une société harmonieuse (je me suis pas mal exprimé sur ce site à ce sujet).


*: Aux "infos" ce matin il était question de jets de projectiles sur les forces de l'ordre.

**: J'ai foi en sa suffisance.

Ne pas se méprendre sur la spiritualité/culpabilisation .

Article lié : Éloge de l’irresponsabilité (III) : hors de contrôle

Christian Feugnet

  23/11/2018

La mesure du nouveau trublion Brésilien : Bolsonaro , nommer un théologien comme ministre de l'éducation . C'est du pharisianisme , la rigueur de la lettre qui tue l'esprit . Sauf comme précipitation de l'obsolescence pour la reliogisité , en plein essor , trés porteuse politiquement . 

Courage ! J'aperçois une lueur...

Article lié : Bernanos et la fin de l’Église

EricRobertMarcel Basillais

  23/11/2018

J'aime beaucoup ce texte de Bonnal citant Bernanos : il me confirme dans l'idée que le mal est venu du clergé séculier ou de la sécularisation en général.

Certes le "diable" de Rome ne cache même plus la forêt. Et le "diable" de Constantinople, avec son tomos sur Kiev, semble indiquer que le schisme de 1054 n'a pas beaucoup de prise sur ce cancer des institutions séculières de l'Ekklesia.

C'est dans ces moments de désarroi que se repense l'Eglise : le clergé régulier, des deux langues liturgiques, possède des trésors surnaturels dans lesquels il sera très aisé de puiser, le moment venu.

Indépendamment, les Anabaptistes, Chrétiens sans clergé séparé, théologiquement distincts des Confessions d'Augsbourg, représentent un sérieux défi pour les forces d'entropisation. Après enquête, il semble qu'ils appliquent l'Evangile... ceci expliquerait donc cela…

Théologiquement, la querelle du Filioque, d'ailleurs facile à résoudre par l'ontologie panlogiquehttps://ericbasillais.files.wordpress.com/2016/11/paleo-yoga2.pdf ), a dû jouer un rôle dans la dynamique de déconfiture.

Mais l'histoire de cette querelle révèle surtout l'effet désastreux à terme de la sécularisation impériale opérée depuis Constantin. Les Carolingiens et les Byzantins se disputaient l'Empire Romain, voilà tout.

Autre sécularisation : les dîmes, institutions pharisennes, ont été instaurées en Europe, créant, un premier renoncement à la Voie (Parabole du chameau), et le thème de l'enjuivement d'une religion nominalement universelle.

Et pour faire bonne mesure de cette régression ad phariseos, d'autres marottes pharisiennes ont été importées en Europe : la morale sexuelle mosaïque a fait l'objet d'un nombre impressionant de Conciles locaux, dès le haut Moyen-Age (Jean Chélini : Histoire religieuse de l'Occident médiéval, collection U, Paris, Colin, 1968).

Enfin, un troisième grand problème à signaler : la répression pure et simple de la religion antérieure... (https://ericbasillais.files.wordpress.com/2016/11/paleo-yoga2.pdf )après un certain temps de syncrétisme "heureux",  et deux trois passages à l'acte bien saignants et fumants, auront décidé d'une sécession interne dont nous vivons les avatars fermentés sous  diverses "loges".

Paradoxalement, la perte complète de légitimité et d'autorité des institutions dont nous parlons, permettent aux Chrétiens, d'aller chercher des réponses sans filtre dans La Lumière de l'Evangile.

Texte interressant d'une grande actualité .

Article lié : Éloge de l’irresponsabilité (III) : hors de contrôle

Christian Feugnet

  23/11/2018

Les pouvoirs médiatiques et politiques , décontenancés au départ , les divisions pour responsabilisation ne fonctionnant plus face aux gilets jaunes . ont trouvé le point de division , en faire des beaufs trevendicant le droit de polluer , ce qu'ils sont assurémment , tous des Charlies .. Sauf que coté gouvernemental c'est juste un alibi . Les hommes de systéme sont comme le chien de rantanplan comprennent tous à l'envers .
N'empéche que la responsabilité joue un role important pour les décideurs , mérite du Christianisme initial face aux paganismes décadents . Aujourd'hui méme celà s'est dissipé , on ne peut que déplorer cette carence de spiritualité  , devenue nécessaire face aux arnaques commises en son nom .

Ce qui fonde la valeur.5

jc

  22/11/2018

1. On construit, on structure une société sur des fondations (j'ai consacré deux commentaires à ce sujet).
2. On fonde une société sur des valeurs.
3. Il semble alors tout-à-fait naturel de chercher à fonder une société, voire une civilisation, sur le désir sacré (par opposition à l'envie, désir désacralisé, profané) qui attire l'Homme et la Femme (et qui attire très majoritairement leurs pâles copies que sont l'homme et la femme). Cf. mon commentaire sur le e-papier "Bernanos" par NB de ce jour.

Il y a un saut conceptuel important par rapport à la contre-société dans laquelle nous vivons, le saut d'un "struggle for life" survie individuelle*, de type "prédateur-proie", à un "struggle for life survie de l'espèce, de type "amour homme-femme"**.

Comment traduire ça au niveau -disons- du préambule à une constitution? Je crois que le mot "harmonie" est l'élément de langage clef, mot-clef qui renvoie à l'harmonie supposée*** homme-femme. Cela suggère une devise dans laquelle l'harmonie joue le rôle central, le rôle charnière: unité-harmonie-diversité ou encore ordre-harmonie-équilibre, etc.

La nature produisant un nombre à peu près égal d'hommes et de femmes, il est alors naturel d'organiser la société, de la constituer, de rédiger une constitution à partir de ce constat.

A peu près égal en quantité mais sûrement pas en qualité. Tout au contraire l'harmonie s'étant substituée à l'égalité dans la devise française, cela ouvre de nouveaux horizons: lois distinctes pour les hommes et pour les femmes, distinctes pour les régions, etc. .

                  Il ne s'agit plus d'égaliser, d'uniformiser, mais d'harmoniser.


*: Margaret Thatcher: "There is no such thing as society"

**: Il y a, je crois, une synergie amoureuse importante qui fait qu'un couple peut, par synergie, "monter au septième ciel", alors qu'on pourrait s'attendre seulement à ce que chacun des partenaires ne monte que jusqu'au "quatrième ciel" (cf. la toile). Cette idée ne vient pas de nulle part; elle vient de la synergie obtenue en couplant deux potentiels "fronce" V(x) + V(y) dont le déploiement est à sept paramètres au lieu de quatre pour le couplage des deux déploiements classiques de la "fronce". Les praticiens de la biologie (Thom se réclame théoricien) devraient pouvoir facilement trouver des cobayes pour d'éventuelles vérifications expérimentales…

***: sans grand risque, à mon avis.

Envie ou désir?

Article lié : Bernanos et la fin de l’Église

jc

  22/11/2018

Bernanos: "... cette vertu de l’Envie, indispensable au Progrès, et qui semble tenir dans notre civilisation la  place réservée jadis à la vertu de Charité."

Dans "notre" contre-société* du chacun pour soi, c'est effectivement l'envie qui s'est substituée à la charité**, à la philia aristotélicienne***. Et la publicité a poussé l'envie dans la voie voulue par "nos" élites vers des sommets peut-être encore bien lointains, à la lecture de la citation suivante:

« Le métier de la publicité est désormais si proche de la perfection qu’il va être difficile d’y apporter des améliorations. » (Samuel Johnson, 1759)

En amont de la fabrication du consentement des moutons, il y a la fabrication de l'envie des pigeons; "L'envie, indispensable au Progrès", écrivait Bernanos…


Désir= envie sacrée

Au commencement était le vouloir, le désir. Il y a en chaque être vivant d'abord une volonté de vivre. C'est une évidence. Certains penseurs -et pas des moindres- voient les choses ainsi. (Bien entendu nos sophistes rhéteurs modernes considéreront que c'est une inacceptable tautologie qu'ils s'empresseront de discuter avec leur "logique à la con"****, et de lancer leurs anathèmes habituels: "connard de vitaliste, de créationniste", etc…) Mais "nos" élites ont décidé de dégrader ce désir sacré en envie, de désacraliser l'amour, de marchandiser l'image de la femme, de profaner l'érotisme en pornographie, etc. . Pour moi nous sommes actuellement au fond du fond de l'abject; et il nous faut donc maintenant impérativement remonter la pente, il nous faut renaturer, resacraliser le désir vital; car notre raison profonde d'être -la survie de l'espèce humaine- en dépend. (Que nous montre le Vatican -hémiplégique à ce sujet!- sinon des scandales pédophiles et des "Arrêtez de vous reproduire comme des lapins!"?)

(Je recommande vivement de lire ce qu'écrit à ce sujet Alexandre Grothendieck dans "La clef des songes"*****.)


*: Margaret Thatcher: "There is no such thing as society"

**: "la charité est une vertu qui porte à désirer et à faire le bien d'autrui." (Wikipédia)

***: Dans l’Éthique à Nicomaque, Aristote appelle philia l'affection qui fait que nous aimons un être pour ce qu'il est, et non pour ce qu'il peut nous apporter. (Wikipédia)

****: Thom: "La classe engendre ses prédicats comme le germe engendre les organes de l'animal. C'est, à mes yeux, l'unique façon de théoriser la logique naturelle."

*****: Sous-titré "Dialogues avec le bon Dieu", disponible sur la toile, pp. 34 à 38. AG pense visiblement la chose en mâle; je serais très intéressé par une version femelle…
 

Dette de reconnaissance !

Article lié :

Georges Dubuis

  22/11/2018

Je vais de ce pas, comme les anglois très orientés  sur la finance disent "laughing all the way to the bank", vous faire un virement de 500 roros comme somme forfait taire en ses temps délé taires. Merci d'être là sans être las, Being there, LE film aussi réel que les SARL de l'ouest !