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et vos vacances ∫

Article lié : Semaine du 19 au 25 août 2002

JFL

  02/09/2002

si DeDefensa perd sa qualité de sources quand il s’agit des vacances de son rédacteur, où va le monde ?

Félicitations

Article lié : Cadeau aux amis

CD

  30/08/2002

De defensa est bien dans la lignée du livre “Le monde malade l’Amérique”.
Ce sujet est devenu le premier en importance dans les préoccupations mondiales.
Bonne continuation dans cette voir et merci d’exister .

Un professeur de droit international de Princeton publie un article fouillé sur les abus flagrants commis par les USA envers l'Irak.

Article lié :

CD

  30/08/2002

Richard Falk est “Visiting Distinguished Professor, Global Studies, University of California, Santa Barbara and Milbank Professor of International Law Emeritus, Princeton University”.

Cet Américain publie le 27 août 2002, sur TFF :
” Iraq, the United States, and International Law : Beyond the Sanctions”

http://www.transnational.org/forum/meet/2002/Falk_IraqUSinternatLaw.html

On ne peut résumer un article aussi long.
Mais on peut extraire des conclusions quelques passages marquants :
“L’ imposition et le maintien des sanctions après la Guerre du Golfe doivent être condamnés en tant que politique délibérée et sans discernement, pour nuire aux populations civiles de l’Irak.”

” C’est l’Irak qui est maintenant en situation de revendiquer une sorte de droit à l’auto-défense…”

“... le scénario de guerre dont il est débattu actuellement à Washington apparaît comme une entreprise qu’il est impossible de concilier avec la loi inrenationale ni avec la morale, (car elle est ) capable d’infliger de nouveaux malheurs au peuple d’Irak”.

Tout va très bien, Monsieur le Président, tralala ! Vous vivez dans un bocal, Monsieur le bluffeur!

Article lié :

René Vourbin

  29/08/2002

Victoire éclair en Afghanistan ?
Voire !

Le centre d’analyse géopolitique d’Austin (USA), Stratfor, écrit ce qui suit ce 28 août 2002.
http://www.stratfor.com/fib/topStory_view.php?ID=205937

“Des rapports récents font état d’un regroupement des Talibans et de membres d’al Quaida, en vue d’une intensification des combats en Afghanistan.”

Rien n’est donc terminé , là-bas.

Un véritable courant de haine envers les USA parcourt actuellement les pays arabes,
tandis que Bush affirme au Congrès que les alliés de l’Amérique sont prêts à marcher
dans une campagne contre l’Irak. Quels alliés ?

Il faut se remémorer les prétentions guerrières des Américains en mars 1999.
Clinton avait clairement déclaré qu’en moins d’une semaine, la Serbie s’effondrerait,
que “quelques vagues de nos puissants bombardiers” mettraient Milosevic à terre,
et que les “tueurs de char” liquideraient impitoyablement les quelques blindés
qui tenteraient de résister.
C’est 78 jours, qu’il a fallu, moins de 10% des chars serbes on été détruits (la ruse peut primer la force, Président) et c’est un armistice avec conditions que Belgrade a obtenu.
Et le gouvernement yougoslave est resté encore plus d’un an en fonction, jusqu’à ce que la corruption (80.000.000 de dollars) organisée par les services d’espionnage américains fissurent politiquement ce que la violence des armes n’avait pu réussir à abattre.
Et les Serbes étaient seulemebt une dizaine de millions, avec une économie chancelante;

C’est par dizaines de milllions qu’il faut compter les Arabes et ceux qui pourraient devenir leurs alliés, fanatiquement regroupés contre les USA.
Il semble de plus en plus que les avoirs du terroriste enturbanné aient été peu entamés.

Mais que diable compte-t-il faire dans cette galère, le Bushman ?
Pousser Saddam dans la gandourah de Bin ?

En attendant, il bluffe, il bluffe, le Texan, c’est tout ce qu’il réussit à faire.

L'extradition de Persichetti

Article lié : La rubrique Forum est ouverte et active

Jacques Aghion

  29/08/2002

Est-il légitime de trouver abominable et potentiellement dangereuse l’extradition d’un Italien (a) à qui l’asile politique avait été accordé en 1991, (b) qui avait tenu tous ses engagements de ne pas faire de politique en France,
et de la comparer à la “livraison” par Pétain à Hitler, des Juifs allemands et polonais réfugiés en France, il y a plus de soixante années?
Est-il légitime de mettre ce fait en relation avec la déclaration de M. L. Michel pour qui il est parfaitement éthique de vendre des armes à un régime qui veut se débarrasser d’une guerilla maoiste et communiste (sic) - puisque M. Persichetti faisait partie des Brigades rouges ou de l’organisation qui leur a succédé (la presse ne m’a pas paru très claire à ce sujet)?

Les "Reporters sans Frontières" pris à nouveau à partie.

Article lié :

René Vourbin

  24/08/2002

Cette honorable association, qui agite sans cesse la bannière des Droits de l’Homme,
avait déjà été l’objet de sévères critiques formulées par Ignacio Ramonet.

Elle se fait vigoureusement attaquer sur le “site des médias alternatifs du Québec”.

Dans une lettre ouverte à Robert Ménard, de Reporters sans Frontière,envoyée le 29 juillet 2002, Monsieur Al Giordano écrit un véritable pamphlet dont je ne citerai que quelques phrases percutantes.

Tout le texte se trouve sur le site :
http://www.cmaq.net/node.php?id=9072

Extraits :
“Mon nom est Al Giordano. Je suis journaliste professionnel depuis 1988 et je
vous écris aujourd’hui en tant que directeur et éditeur de The Narco News Bulletin
- http://www.narconews.com -, un journal sur le web qui traite de la guerre contre
la drogue et de la démocratie en Amérique Latine”.

” Je vous écris aujourd’hui à propos des rapports de votre organisation sur la liberté
de presse, problématique au Venezuela, dans lequel vous avez commis de
nombreuses erreurs grossières, qui ont mis en danger de nombreux journalistes
et ont contribué à établir un climat d’impunité pour les forces de police
pro-putschiste, qui attaquent maintenant de façon répétée et systématique les
journalistes. Je fournirai ci-dessous les faits qui démontrent ce que j’avance ici.”

“Je ne suis pas le premier journaliste à s’inquièter du comportement de votre
organisation. Ignacio Ramonet, authentique journaliste, généralement respecté,
directeur du Monde Diplomatique, a établi le mois dernier, après sa propre mission
d’enquête au Venezuela, que: “En fermant les yeux sur l’une des plus odieuses
campagnes médiatiques jamais orchestrées contre un gouvernement
démocratique, l’organisation Reporters Sans Frontière a montré qu’elle pouvait
être elle-même manipulée et a publié plusieurs rapports contre le gouvernement
Chavez, qui n’a jamais limité la liberté d’expression, interdit de média ou arrêté de
journaliste.”

“....nous avons trouvé qu’une classe entière de journalistes au Venezuela était en état de siège et a été laissée sans défense par votre organisation de liberté de la presse à gros
budget, ...”

“Dans le rapport annuel de Reporters Sans Frontière, vous écriviez : “Hugo Chávez, président du Vénézuela et grand admirateur de Fidel Castro, inquiète avec ses déclarations incendiaires contre les médias, et les observateurs craignent que l’ancien soldat et l’auteur d’un coup d’Etat manqué en 1992 se transforme en dictateur. Les menaces verbales de l’an passé ont augmenté en 2001 pour inclure d’autres sortes d’intimidation, comme la menace de retirer leur licence à des stations de télévision, la menace d’inspections fiscales et un renforcement du pouvoir de la Cour suprême qui diminuera la liberté de la presse.
Votre inquiétude, exprimée ici, était la crainte d’un futur hypothétique: craindre
que le président démocratiquement élu du Venezuela “se transforme en dictateur”.

“Le fait est que les factions commerciales que vous avez défendues, qui abusent
de la cause de la “liberté d’expression” en la mettant au service d’un agenda
politique partisan, se sont révélées être les véritables dictateurs quand ils prirent,
par les armes, la possibilité de gouverner. Ils supprimèrent le Congrès, la Cour
Suprême et la Constitution. Ils envoyèrent leurs troupes de maison en maison,
pour arrêter et détenir les leaders politiques élus, des citoyens et des journalistes
qui avaient critiqué leur putsch. “

“Etant donné que votre organisation, Reporters Sans Frontières, reçoit, d’après
votre site web, 44 pourcent de ses moyens financiers de la Commission
Européenne, vous n’êtes pas en position de critiquer un gouvernement parce
qu’il utilise la parole.”

Magnifique !

Article lié : “Blowback

Pascal

  21/08/2002

Le retrait précipité d’une telle masse de capitaux serait évidemment impossible sans une décote d’au moins 50%. Les USA s’enrichiraient donc d’au moins $350 milliards. Le solde s’investirait au moins pour $150 milliards en Europe qui connaitrait une expansion sans précédent. Enfin et surtout celà limiterait au moins pour un temps les conflits générés par l’expansionnisme islamique dans le monde et réduirait à zéro l’influence de l’arabie saoudite sur nos gouvernants.

Professeur émérite Univ. Liège

Article lié : Le modèle Fox

Jacques Aghion

  20/08/2002

J’apprécie la plupart de vos analyses et commentaires. J’apprécie par-dessus tout que vous sépariez bien les faits de vos interprétations. Et j’ai une certaine admiration pour l’étendue de votre information, même si elle est parfois un peu trop anti-USA.
En ce qui concerne l’article sur le refus de Fox de souscrire à l’invitation de Dobelyou, il est clair que les gouvernants européens devraient avoir, autant que Fox, de ce que je pense là où j’espère à propos de
- la promesse de guerre contre l’Irak
- les faits et méfaits du Fonds monétaire international (voir le livre de John E. Stiglitz, Globalization and its Discontents) et du Trésor US
- et d’autres “gaffes” ou “maladresses”.
Merci encore et Félicitations.
J. Aghion

Les failles se creusent de plus en plus profondément, dans l'opinion américaine

Article lié :

C.D.

  16/08/2002

1)  The New York Times, 16 août 2002

Des républicains de haut niveau (sénateurs) rompent avec Bush au sujet de sa
stratégie vis-à-vis de l’Irak. Ils affirment qu’aucune nécessité de le faire n’a été prouvée.
 
  http://www.nytimes.com/pages/world/index.html

2) Quant à STRATFOR, site très connu d’analyses stratégiques, il met gratuitement à la disposition des lecteurs,depuis le 15 août, un texte intitulé :
“Will Iraq Be an Afghanistan—or another Bay of Pigs?”
(L’Irak sera-t-il un Afghanistan… ou une autre Baie des Cochons ?).

http://www.stratfor.com/fib/topStory_view.php?ID=205760

Après avoir évoqué l’invincibilité de l’armada aérienne US, caause de l’énorme confiance de l’administration Bush dans l’issue de la guerre, STRAFOR écrit :
” The second premise is the most important. Even if the Air Force is completely successful in disrupting Hussein’s control, effective ground action to dislodge enough of his forces that they do not threaten follow-on conventional forces is critical. In Afghanistan, that force was provided by the Northern Alliance and other warlords who could be induced to work with the United States.
There are obvious and critical differences between Afghanistan and Iraq. Afghanistan is deeply divided along ethnic and tribal lines, not only between the Northern Alliance and the Taliban, but also within the Taliban itself. The marriages of convenience that comprised the bulk of the Taliban crumbled when they became inconvenient. Moreover, the Northern Alliance was comprised of heavily armed, experienced and willing
combatants under the control of a few men. If the leadership could be persuaded, an effective force was in place—relative to the strength of the Taliban. “

  “Thus, the ability of air power to disrupt the Taliban’s command and control, and to provide coordinate air support for indigenous operations, depended on the existence of forces to carry out those operations. Those forces were ready to go in Afghanistan. That is not the case in Iraq.”

Une lettre de Ramsey Clark à l'ONU : Les Nations Unies doivent agir pour empêcher une attaque de l’Irak par les Etats-Unis.

Article lié :

R.Brown

  16/08/2002

http://www.iacenter.org/
Ramsey Cla rk fut General Attorney sous Johnson ( Ministre de la Justice)
Voici quelques extraits de la lettre qu’il a envoyée, le 29 juillet 2002, à tous les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU, avec copies à l’assemblée générale de l’ONU et au sénateur Biden de la commission sénatoriale pour les relations étrangères.

Monsieur l’Ambassadeur,

          L’espoir qui resterait aux peuples du monde de voir
          les générations futures préservées du fléau de la
          guerre grâce aux Nations Unies serait anéanti par
          une nouvelle attaque des Etats-Unis contre l’Irak.
          Les menaces, brandies par le président Georges
          Bush, le Vice-président Cheney, le secrétaire à la
          défense Rumsfeld, et divers attachés de cabinet et
          officiels du Pentagone, d’attaquer l’Irak, de
          l’envahir et de renverser son gouvernement
          constituent un leit-motiv depuis un an. La guerre
          psychologique elle-même est un crime contre la
          paix et viole la charte des Nations Unies. La une du
          New York Times d’aujourd’hui, « Les USA
          considèrent une frappe sur Bagdad comme une des
          options de leur politique irakienne », est
          caractéristique de l’intention terroriste de ces
          menaces. Le danger résultant d’une telle attaque
          pour la population civile serait énorme.

Les Nations Unies doivent agir pour empêcher
une attaque de l’Irak par les Etats-Unis.
Si les Nations Unies sont incapables d’empêcher
          les Etats-Unis, un membre permanent du Conseil
          de Sécurité, de commettre des crimes contre la paix
          et l’humanité ainsi que des crimes de guerre envers
          une nation qui a déjà souffert au-delà de toutes
          limites du fait des agressions américaines, alors à
          quoi servent encore les Nations Unies ?
          L’opposition à toute attaque ou tentative de
          renverser le gouvernement irakien par la force doit,
          et c’est la moindre des choses, être exprimée
          publiquement par les Nations Unies.

L’aviation militaire américaine a attaqué
          l’Irak à volonté pendant onze ans.
Les Etats-Unis ont effectué des attaques aériennes
          contre l’Irak à volonté depuis mars 1991,
          lorsqu’ont pris fin les attaques massives qui se
          déroulaient à un rythme d’une sortie aérienne
          toutes les 30 secondes. Sans perdre un seul avion,
          les attaques américaines ont tué, entre autres : du
          personnel de nettoyage à l’hôtel Al Rashid de
          Bagdad lors d’une tentative manquée d’assassiner
          Saddam Hussein ; un grand nombre de personnes
          chaque année dans des attaques contre des stations
          radars dans les zones d’exclusion aérienne
          imposées par les USA; toutes les personnes à bord
          d’un hélicoptère de l’ONU abattu par un avion
          américain ; et des civils de toutes catégories, y
          compris l’artiste réputée internationalement et
          directrice du centre national artistique irakien, Leila
          al Attar.

Les Etats-Unis sont le plus grand vecteur de
          violence sur la Terre.

          Deux des officiels les plus haut placés des Nations
          Unies responsables des inspections d’armement de
          l’ONU en Irak et un citoyen américain honnête
          participant aux inspections ont démissionné,
          dénoncé les sanctions et nié qu’il existe une menace
          que l’Irak développe des armes de destruction
          massive.

Une attaque américaine sur l’Irak violerait la
          Constitution et les lois des Etats-Unis, nécessitant
          la mise en accusation du président Bush et de tous
          les officiels responsables, leur procès devant le
          Sénat américain et des Cours fédérales.

Les économistes américains effarés devant les "bouchismes"

Article lié :

C.D.

  15/08/2002

Bush face à l’économie américaine

“Nous avons de plus en plus l’impression que Mr; Bush accorde son attention principale aux conséquences politiques de ses mesures économiques , et qu’il ne s’occupe que de manière secondaire de ce qui est juste (dans ces mesures).  Ce n’est qu’en inversant cette formule qu’il rétablira la confiance et relancera l’économie,  bien mieux qu’en donnant 100 conférences.”

Source: Bruce Bartlett, senior fellow, National Center for Policy Analysis, August
                        14, 2002
http://www.ncpa.org/edo/bb/2002/bb081402.html

"Who the hell is Laurent Murawiec∫"

Article lié :

R.I.P.

  14/08/2002

C’est un Français qui a présenté un exposé devant un Comité de Politique de Défense, au Pentagone, le 10 juillet 2002, présentant les Saoudiens comme les pires ennemis des Etats Unis.
Cet exposé-scénario était, selon certains, digne du Dr.Folamour (rappelez-vous le film de
Kubrick)..
Murawiec a du se sentir bien à l’aise, car il semble que les Dr. Strangelove prolifèrent
au Pentagone, rêvant de traiter nucléairement les “états-voyoux”, dont l’Irak.

Cet analyste politique de la RAND ( RAND Defense Policy Board) a travaillé auparavant une douzaine d’années à Genève, comme “managing director” de “Geopol Services”, et a été professeur associé à l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales).
Il serait installé aux USA depuis 1999.

La “présentation” de Murawiec s’appuyait sur 24 images ( traitées en Powerpoint).

La première contenait ce texte :
“Taking Saudi Out of Arabia “

Je retiens la dix-septième :
“Saudi Arabia is central to the self-destruction of the Arab world and the
chief vector of the Arab crisis and its outwardly-directed aggression
The Saudis are active at every level of the terror chain, from planners to
financiers, from cadre to foot-soldier, from ideologist to cheerleader
Saudi Arabia supports our enemies and attacks our allies
A daily outpouring of virulent hatred against the U.S. from Saudi media,
“educational” institutions, clerics, officials—Saudis tell us one thing in
private, do the contrary in reality.”

La vingt-et-unième image explique l’émotion de T. E. Ricks, journaliste du “Washington Post”,  qui a dévoilé l’affaire il y a peu :

“AN ULTIMATUM TO THE HOUSE OF SAUD “
                                                           
”  - Stop any funding and support for any fundamentalist madrasa, mosque, ulama, predicator anywhere in the world.
- Stop all anti-U.S., anti-Israeli, anti-Western predication, writings, etc., within Arabia
- Dismantle, ban all the kingdom’s “Islamic charities,” confiscate their assets
- Prosecute or isolate those involved in the terror chain, including in the Saudi intelligence services.”

La vingt-quatrième montrait ce dernier texte :
” Iraq is the tactical pivot .  Saudi Arabia the strategic pivot. Egypt the prize”

Comme catalyseurs de crise, ces textes ont du drôlement agir !

L'onirisme américain.

Article lié :

C.D.

  14/08/2002

Voici un passage d’article qui réjouira Philippe Grasset,
car c’est une confirmation de sa description de l’énorme suffisance morale dont sont pénétrés les citoyens de la plus libre des républiques “in the World” ( cf. “Le monde malade de l’Amérique” ).

Extrait de Daniel Lazare, “Aux Etats-Unis, union sacrée autour des “valeurs suprêmes”, publié dans “Le Monde Diplomatique” d’ août 2002.

“L’Amérique, à un degré ultime, s’est autoinventée. La Constitution des Etats-Unis, pratiquement inchangée depuis sa rédaction en 1787, est un document utopique qui tente de réduire la politique à quelques principes éternels qui, une fois adoptés, transformeront l’Amérique en cette ” union toujours plus parfaite” qu’évoque le préambule .”

” De cela découlent plusieurs choses relatives à la manière dont l’Amérique se considère et apprécie sa place dans le monde. Parce que ses principes fondateurs sont justes, le devoir des générations à venir est de veiller à ce qu’ils soient éternellement confirmés. Parce qu’ils sont moraux, I’Amérique est incapable de faire le mal tant que ces principes seront appliqués consciencieusement. En conséquence, les étrangers qui adhèrent à des postulats différents doivent être plaints ou réprimandés. Comme le soulignait un voyageur européen, le duc de Liancourt, les Américains étaient convaincus dès 1790 ” que rien de bon ne se fait et que personne n ‘est doté d ‘un cerveau ailleurs qu’en Amérique; que l’esprit, I’imagination, le génie de l’Europe sont dejà tombés en décrépitude “. Deux siècles plus tard, le président William Clinton ne disait pas autre chose: ” Il n’ y a rien de mauvais en Amérique qui ne puisse trouver un remède dans ce que l’Amérique a de bon.”
Pourquoi chercher ailleurs ? Pourquoi accepter qu’un tribunal international juge des ressortissants américains ? “

Digital Pearl Harbour

Article lié :

M.Bultelle

  14/08/2002

Oublious le feuilleton de l’ete (l’Irak) pour un instant.
vous vous souvenez certainement que GW a decide d’augmenter le budget de la defense US de plusieurs dixaines de milliards. En plus de ca un departement de la surete interieure a ete cree et une bonne partie de cet argent va aller vers les start-ups de la Silicon Valley,San Diego, Tel Aviv et autres ...
En effet la prochaine etape de la guerre d’al qaida contre les USA se fera sur le web. Bin Laden et ses boys seront bien tranquilles au Pakistan et quelques clicks plus tard, il ne restera plus rien de Boston, LA et autres.
Tom Clancy a presque termine le roman.
Est-ce posible? ou plus serieusement peuvent-ils faire des degats?

Le US Naval War College a fait une jolie simulation. Imaginons que Bin Laden reussisse a recruter une armee de phds, profs de maths et autres traitres capables avec de bons acces.
Imaginons qu’il soit pret a depenser 200 millions de dollars. Que va t’il se passer? Reponse sur l’excellent The Register (webzine dedie a tout ce qui est technologie):
http://www.theregister.co.uk/content/6/26675.html

on peut dormir tranquille

par contre, sur the Atlantic ils se demandent a quel point toutes les nouvelles technologies (face recognition, encryption, etc…) vont rendre le monde plus sur.
http://www.theatlantic.com/issues/2002/09/mann.htm

pas de quoi dormir tranquille…

Pieds dans le plat.

Article lié :

Jean Monfort

  14/08/2002

Au sujet de la crise bellicistes/antibellicistes aux USA,compte tenu de l’énormité des intérêts en jeu (au fait,les comptes des sociétés de Défense sont-ils “clean”?) et du fait que les bellicistes sont par nature plus prompts à l’action que les pacifistes , peut-on avoir des craintes pour le processus démocratique américain (en supposant qu’il s’agit bien encore d’une démocratie) ?