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Knocking at the EU Front Door : Turkey's Views on ESDP

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Stassen

  25/08/2004

L’intégration de la Turquie à la politique européenne de Défense

Les institutions turques sont partagées entre un pouvoir civil, détenu par un gouvernement musulman-démocrate, et un pouvoir militaire, laïque mais lié aux États-Unis et à Israël, qui font parfois douter de leur caractère réellement démocratique.
C’est pourquoi beaucoup craignent que l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne ne soit une source de problèmes confessionnels et un cheval de Troie de Washington. Cependant, compte-tenu de l’importance que revêtent désormais les questions militaires face à l’OTAN, l’entrée de la Turquie dépendra de sa capacité à intégrer une Défense européenne indépendante. Vecdi Gönül, ministre turc de la Défense, présente ici le point de vue de son gouvernement.

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La Turquie occupe une position unique dans la communauté européenne des nations. Mon pays est en effet le seul membre de l’OTAN qui soit candidat à l’adhésion à l’UE tout en étant membre de l’Organisation de la conférence islamique. Notre modèle démocratique séculaire est un défi à ce que l’on nomme le choc des civilisations.

La majorité écrasante de la population turque est de confession musulmane. Mais nous sommes étroitement imbriqués dans le tissu politique, économique et culturel de l’Europe occidentale. Mon pays a toujours fait partie de l’Europe sur les plans historique, géographique, politique et économique, et il continuera de le faire. C’est en tant que membre de l’Union européenne que la Turquie envisage son avenir. Nous partageons avec l’Union son système de valeurs. La société turque fait déjà partie intégrante du monde moderne et contribue à ses valeurs et à son fonctionnement.

Nous tenons à prouver et à confirmer qu’une société musulmane peut être démocratique, ouverte, transparente, pluraliste et contemporaine - en un mot européenne - tout en préservant son identité.

L’adhésion de la Turquie à l’UE empêchera l’apparition de nouvelles lignes de démarcation en Europe. Elle ancrera profondément la démocratie turque dans les normes européennes.

Cette adhésion procurera à l’UE des gains stratégiques indispensables pour son architecture de sécurité et son influence économique. Elle sera mieux à même de garantir la paix, la sécurité et la stabilité dans les zones toujours fragiles des Balkans et de la Méditerranée orientale, au Moyen-Orient, dans le Caucase et l’Asie centrale. Par sa politique étrangère et de sécurité multirégionale et multidimensionnelle, la Turquie contribuera à renforcer le rôle de l’UE sur la scène internationale, ce qui permettra l’exercice des relations transatlantiques.

Les élections de novembre dernier ont vu la victoire écrasante de mon parti. La politique du Parti Justice et Développement concernant l’intégration de la Turquie dans l’UE a été des plus limpides. Nous nous sommes engagés sans partage vis-à-vis de notre peuple et de l’opinion publique européenne à accélérer les réformes et leur mise en œuvre, ce que nous faisons donc avec détermination, constance et vigueur.

L’UE a tenu son sommet à Copenhague en décembre 2002, peu après l’accession au pouvoir de mon parti. Le Conseil européen de Copenhague a pris la décision suivante : ” Si, en décembre 2004, le Conseil européen décide, sur la base d’un rapport et d’une recommandation de la Commission, que la Turquie satisfait aux critères politiques de Copenhague, l’Union européenne ouvrira sans délai des négociations d’adhésion avec ce pays. ”

Mon gouvernement est pleinement conscient de ses responsabilités et obligations, des défis qu’elles représentent et des chances qui s’offrent à lui. Nous acceptons bien volontiers d’assumer cette tâche.

Les réformes politiques continuent d’occuper une place de choix dans notre ordre du jour. La priorité de notre gouvernement est de développer et d’approfondir la démocratie en Turquie. Nous nous sommes fixé deux objectifs majeurs à cet égard : premièrement, appliquer pleinement et de façon appropriée les dispositions juridiques existantes ; deuxièmement, prendre des mesures supplémentaires pour garantir un alignement total sur les critères politiques de Copenhague. J’espère que le sérieux de nos démarches engendrera des réactions positives de la part de l’Union et que les négociations d’adhésion s’ouvriront début 2005.

La paix et la stabilité apportées par les relations transatlantiques à l’Europe pendant la Guerre froide sont devenues encore plus importantes dans l’environnement sécuritaire incertain et instable de l’après-Guerre froide. C’est pourquoi nous pensons que la sécurité de l’Europe est indivisible et que les liens transatlantiques demeurent son pilier essentiel. Lorsque nous nous efforçons de contrecarrer ces risques et menaces qui pèsent sur notre sécurité et nos valeurs communes, nous devons éviter les doubles emplois. La Turquie soutient depuis le début les initiatives destinées à développer la sécurité et la défense européennes. L’offre significative que nous avons faite en novembre 2000, pendant la conférence d’engagement de capacités, de fournir des forces pour l’objectif global vaut toujours. De même, nous suivons de près les travaux menés au sein de l’UE sur l’amélioration des capacités européennes et étudions les possibilités de combler au mieux les déficits capacitaires existants.

Je pense à cet égard, compte tenu notamment de la nouvelle phase d’élargissement, qu’il vaudrait sans doute mieux que toutes les offres de contributions soient examinées dans le cadre du même groupe de forces et selon les mêmes critères.

Bien que d’importants progrès aient été faits grâce au document relatif à la mise en œuvre des décisions de Nice, qui définit le cadre qui nous permettra d’apporter des contributions significatives à la PESD, nous estimons qu’il y a toujours des lacunes dans trois domaines.
Premièrement, les arrangements en vue de la représentation permanente de nos officiers dans les structures militaires de l’UE n’ont pas encore été mis au point de façon satisfaisante.
Deuxièmement, c’est à titre d’observateurs que nous sommes invités aux réunions de planification internes de l’UE dans le cadre du premier exercice OTAN-UE, alors que d’autres alliés européens non-membres de l’UE - la Pologne, la Hongrie et la République tchèque - ont droit à la parole lors de ces réunions.
Enfin, nous attendons la mise en place des arrangements qui nous permettront de contribuer aux démarches de l’UE dans le domaine de l’amélioration des capacités et de participer aux travaux des groupes de projet institués à cette fin.

Nous suivons de près les répercussions de l’initiative prise par quatre pays de l’UE afin de renforcer et d’intensifier la coopération entre les membres de l’Union européenne sur la sécurité et la défense européennes, ainsi que les travaux en cours à la Convention sur l’avenir de l’Europe et les résultats du Conseil informel Affaires générales et relations extérieures tenu à Rhodes et Castellorizo. Nous pensons à cet égard que les implications de ces différentes démarches pour les relations transatlantiques et la sécurité européenne élargie doivent être examinées de près, et que les engagements et obligations dont nous nous sommes acquittés jusqu’ici doivent être compatibles entre eux.

La Turquie attache une grande importance à la préservation des arrangements conclus par l’UE sur la participation des alliés européens non-membres de l’UE à la PESD. Nous pensons qu’ils doivent être maintenus et respectés par la Convention. Nous nous réjouirions d’avoir un échange de vues régulier sur l’avenir de la PESD, conformément au caractère ouvert de cette politique telle qu’elle est définie dans les conclusions de la présidence du Conseil européen de Nice. Nous devrions aussi pouvoir faire entrer les nouveaux domaines d’intérêt commun tels que la planification civile d’urgence, la lutte contre le terrorisme et les projets concrets de collaboration sur les capacités militaires dans le cadre de la coopération stratégique entre l’OTAN et l’UE sur la sécurité européenne. La coopération fructueuse qui existe déjà entre l’OTAN et l’UE dans les Balkans constitue un terrain d’entente amplement suffisant pour une approche concertée dans la région. Les Balkans continueront à cet égard de servir de ballon d’essai.

Il faudra aussi une concertation entre nos partenaires européens, ainsi qu’entre l’OTAN et l’UE, pour reconstruire l’Irak. Nous saluons à ce propos l’adoption par le Conseil de sécurité de la Résolution 1483 sur l’Irak, que nous considérons comme un élément déterminant pour combler le fossé apparu dans les relations transatlantiques.

La mise en place au sein de l’UE d’une agence de développement et d’acquisition de capacités militaires, c’est-à-dire de l’Agence européenne de l’armement, ne peut que favoriser la coopération, et notamment la gestion de programmes en collaboration. La Turquie, qui participe déjà activement à la coopération européenne en matière d’armements et fait partie du Groupe Armement de l’Europe occidentale (GAEO) et de l’Organisation de l’armement de l’Europe occidentale (OAEO), est prête et disposée à s’impliquer également dans les activités de la nouvelle agence.

Nous pensons que toute coopération européenne en matière d’armements doit suivre la composition du GAEO, qui constitue le meilleur cadre puisqu’il regroupe tous les membres de l’UE et les alliés européens de l’OTAN non-membres de l’UE qui contribuent à l’objectif global dans le cadre de la PESD et au processus de développement des capacités de l’OTAN et de l’UE.

Nous saluons la conclusion fructueuse de la première phase du Plan d’action européen sur les capacités (ECAP), qui va maintenant aborder une deuxième phase plus dynamique, mettant l’accent sur la mise en œuvre de projets concrets confiés à des groupes de projet. Nous souhaitons vivement participer à ces travaux par le biais d’accords restant à élaborer, qui nous permettraient de mieux évaluer cette démarche et d’y apporter la contribution idoine.

Vecdi Gönül
Ministre turc de la Défense nationale

Ce texte est adapté d’une intervention prononcée devant l’Assemblée parlementaire de l’UEO, le 1er décembre 2003.

http://www.reseauvoltaire.net/article11382.html

Coup de chaud

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JeFF

  23/08/2004

désolé ...

U.S. News & World Report
August 30, 2004

Washington Whispers

Baghdad Mutiny

There’s trouble in Baghdad. Seems the brass assigned to the headquarters
palace next to Baghdad’s airport like to take a break from the 120-degree
summer days with a few laps in Saddam Hussein ‘s old pool. But for the past
two weeks, the pool has been off limits even for generals. Reason: Somebody
gave all the lifeguards two weeks of R&R. Now, we won’t even ask how one
gets a job as a military lifeguard, but how could all of them be given leave
at once? We’re told several officers are very angry, so much so that one
colonel told our tipster he was going to swim despite the orders. “What are
they going to do,” he said. “Send me to Iraq?”

Vos mauvaises fréquentations

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JeFF

  23/08/2004

Sur cette adresse
http://www.strategic-road.com/intellig/ieconclass.htm

une évaluation de la fréquentation des sites consacrés aux questions de “stratégie/renseignement/ ... “

Et DDF arrive en 19ème position !

Bush : "un imbécile politique" ∫

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Anamorphose

  23/08/2004

J’avoue que je n’ai guère de sympthie pour les dirigeants de la Corée du Nord.
Mais quand ceux-ci traient Bush d’“imbécile politique”, je dois reconnaître qu’une certaine sensation de plaisir m’envahit. Mais pourquoi “imbécile politique” là ou “imbécile” tout court eut mieux convenu ? Pourquoi une telle restriction ? Ah, le langage diplomatique!....

SEOUL (AFP) - La Corée du Nord a exclu de nouvelles négociations avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire, traitant le président George W. Bush de tyran pire que Hitler et d’“imbécile politique”.

Dans une attaque particulièrement virulente contre le dirigeant américain, un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères l’a qualifié de “tyran qui relègue Hitler dans l’ombre”.

The Great Oil Chessboard : Exec Summary

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Stassen

  23/08/2004

Pourquoi le pétrole est revenu au centre de la géopolitique mondiale
LE MONDE | 20.08.04

Il n’est pas si lointain le temps où le magazine britannique The Economist, réputé pour la qualité de ses analyses, annonçait le prix prévisible du futur baril de pétrole : 5 dollars. C’était en mars 1999, et le prix de l’or noir qui en valait alors à peine le double ne pouvait que baisser, assurait-on. C’est le contraire qui s’est produit, et dans quelles proportions !

Aujourd’hui, le cours du baril, qui, séance après séance, améliore son record historique à Londres et à New York, s’approche peu à peu des 50 dollars sans que quiconque se hasarde à prédire où et comment pourrait s’arrêter cette envolée. Qualifiée d’“irrationnelle” par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), elle a des raisons multiples.

Elles proviennent autant des lois du marché dictées par une demande industrielle croissante que de facteurs non économiques : la guerre d’Irak, bien sûr, et l’insécurité accrue sur les approvisionnements en provenance du Moyen-Orient, qui détient 75 % des réserves mondiales prouvées, le dépeçage politico-financier du géant russe Ioukos, qui assure 20 % des exportations du pays et 2 % de la production mondiale, les aléas liés au brut vénézuélien, qui demeurent en dépit de l’issue récente favorable au président Hugo Chavez à propos du “référendum révocatoire”.

Ces éléments apparemment disparates mais qui ont pour enjeu commun la matière première la plus convoitée au monde, assurant à elle seule 40 % des besoins en énergie de la planète, contribuent à dessiner un nouvel ordre pétrolier à la géographie mouvante, de l’Afrique à la région de la Caspienne, au gré des intérêts de Washington et de Moscou, qui s’affrontent à présent sur des territoires longtemps gelés par la guerre froide. De plus, la perspective de voir se tarir ces gisements d’énergie fossile, après un déclin de la production envisagé dès 2010-2015, renforce la perspective d’un pétrole moins abondant et durablement cher.

Tout cela explique la flambée des prix du brut sur les marchés boursiers et la difficulté à les faire baisser. L’appel à ouvrir davantage les robinets lancé aux membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole avant sa prochaine réunion le 15 septembre, comme aux autres producteurs non membres qui assurent le reste des 82 millions de barils pompés chaque jour dans le monde, risque d’avoir peu d’effet à moyen terme. L’OPEP tourne à 96 % de sa capacité et aura du mal à satisfaire les 2 millions de barils/jour supplémentaires qui lui sont réclamés, un chiffre qui correspond à l’accroissement mondial de la demande en pétrole escomptée en 2004, la plus forte augmentation des quinze dernières années.

A l’origine de cette boulimie énergétique figure la Chine, dont les besoins, selon l’AIE, passeront de 5,5 à 11 millions de barils/jour d’ici à 2025 et dont le pétrole provient désormais en grande partie de Russie. L’“atelier du monde” contribue à lui seul à 40 % de l’accroissement de la demande mondiale, et d’autres pays en développement industriel - les économies émergentes d’Asie et l’Inde notamment - figureront bientôt parmi les gros consommateurs alors que, signe des temps nouveaux, le Royaume-Uni est devenu, en juin, importateur net de pétrole pour la première fois depuis dix ans.

Sur la base de cette demande en progression constante et d’un retour de la croissance mondiale qui a entraîné une hausse de la consommation de brut d’environ 3,5 millions de barils/jour depuis deux ans, ce sont 120 millions de barils/jour qu’il faudra produire en 2025, 50 % de plus qu’aujourd’hui ! Où les trouver ? Potentiellement, l’Irak, qui figure au deuxième rang mondial en termes de réserves avec 15 milliards de tonnes derrière l’Arabie saoudite (36 milliards), joue un rôle-clé dans l’amélioration de l’offre. Mais le climat insurrectionnel sur le terrain oblige à revoir les schémas de production. La même prévention sécuritaire vaut pour l’ensemble du golfe Arabo-Persique. Il faut donc se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement.

Les Etats-Unis l’ont bien compris. Tout en surveillant de près des fournisseurs “historiques” parfois indisciplinés, tels que le Venezuela et le Mexique, et après avoir lancé l’idée d’un Grand Moyen-Orient démocratique susceptible de sécuriser une partie de leur approvisionnement énergétique, ils sont décidés à réduire leur dépendance à l’égard des pays et régions par trop instables. C’est là, par exemple, la justification de l’offensive diplomatique et économique lancée par l’administration américaine en direction du golfe de Guinée, d’où elle compte importer, d’ici à 2015, 25 % du pétrole consommé aux Etats-Unis contre 15 % aujourd’hui. Avec pour effet d’encourager le boom pétrolier escompté pour l’Afrique subsaharienne, dont la production de brut devrait passer de 4 millions de barils/jour actuellement à 9 millions en 2030 grâce, notamment, aux efforts de l’Angola, de la Guinée-Equatoriale, du Nigeria et du Tchad.

NOUVEAU SOUFFLE

Mais c’est surtout dans la région de la Caspienne, en proie elle aussi à un essor pétrolier et gazier dont bénéficient surtout l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan et le Turkménistan, que le pétrole se trouve replacé au centre de la géographie mondiale. D’après diverses études, ces trois ex-Républiques soviétiques disposeraient d’environ 30 milliards de barils de réserve de pétrole prouvée, soit l’équivalent des gisements de la mer du Nord, rapporte Laurent Ruseckas, du Cambridge Energy Research Associates, dans la revue Sociétal.

La réalisation de l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), destiné à acheminer le pétrole d’Azerbaïdjan vers un port turc de la Méditerranée via la Géorgie, illustre les passes d’armes auxquelles se livrent Américains et Russes dans une région étroitement surveillée par les Iraniens, les Turcs et les Chinois. Parmi tous ces acteurs, la Russie revendique le rôle qu’autorise sa puissance pétrolière, à savoir près de 8 millions de barils/jour, autant que l’Arabie saoudite, mais aussi gazière, ce vaste pays détenant 45 % des réserves mondiales de gaz contre 36 % pour le Moyen-Orient. Ces deux données expliquent la reprise en main par le président Vladimir Poutine de la politique énergétique russe auprès d’oligarques soupçonnés d’avoir bradé les intérêts de la nation. Ou de l’ancien empire.

Parallèlement, explique Catherine Mercier-Suissa, maître de conférences à l’IAE de Lyon-III, face à la volonté de Washington de renforcer sa présence économique et stratégique en Asie centrale et en Géorgie - où elle dispose depuis le 11-Septembre de bases militaires - en favorisant la création d’une organisation régionale indépendante de Moscou, le GUAM, qui regroupe la Géorgie, l’Ukraine, l’Ouzbékistan, l’Azerbaïdjan et la Moldavie, le Kremlin a riposté en redonnant un nouveau souffle à deux structures. L’Organisation du traité de sécurité collective, qui lie quelques-unes des anciennes Républiques d’Asie mineure, est en passe d’être renforcée, de même que l’Organisation pour la coopération de Shanghaï. Celle-ci comprend, outre la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan, un allié de poids : la Chine. Celle-ci est aussi un client de choix pour la Russie, qui envisage la construction d’un gigantesque oléoduc permettant de fournir en abondance du pétrole à partir du lac Baïkal non seulement à l’empire du Milieu, mais aussi aux deux Corées et au Japon. De quoi anticiper de nouvelles guerres de l’or noir.

Serge Marti
http://www.lemonde.fr/web/recherche_articleweb/1,13-0,36-376102,0.html

Quand le virtualisme a la peau dure (chroniques de la puritanie US)

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Anamorphose

  22/08/2004

Une dépêche d’Associated Press du 20/8/04 nous informe qu’une majorité d’Américains continue à croire que l’Irak de Saddam avait effectivement des armes de destruction massives. La moitié d’entre eux continue à croire que l’Irak avait des liens avec Al Quaeda et était impliqué dans les attentats du 11 septembre…

Décidément le virtualisme a trouvé outre-Atlantique un terreau particulièrement fertile. Le moins qu’on puisse dire c’est que quand il y croît, c’est avec une belle vigueur et une remarquable longévité.

Difficile, à partir de là, de ne pas conclure que ce peuple américain a décidément des caractéristiques psychologiques bien particulières, en l’occurence tout particulièrement une crédulité ahurissante, surtout quand il s’agit de croire en l’existence de forces du mal. Que l’on se souvienne par exemple de l’extraordinaire epidémie de prétendues personnalités multiples (Multiple personality Disorders, rebaptisées Dissociative Identity Disorders dans le DSMIV)pendant les années 1970-80. Ces troubles dont l’étiologie alléguée aurait été des incestes répétés, des abus sexuels monstrueux, des cultes sataniques effroyables étaient allègrement diagnostiqués par des milliers de psychiatres et de psychologues, tandis qu’en Europe on n’en diagnostiquait aucun (sauf un petit peu aux Pays-Bas qui avaient été quelque peu contaminés par ce délire psychatrique américain).

Là encore il semble que la psychologie US ait réagi avec une sensibilité toute particulière à l’existence d’un mal supposé. Puritanisme, quand tu nous tiens…

Il est remarquable également de constater à quel point il est difficile aux Américains de reconnaître qu’ils ont pu se tromper. Toute leur étonnante fatuité semble y faire obstacle. Quand un jou l’épidémie de personnalités multiples s’est enrayée, c’est à cause des procès intentés par des familles de patients aux thérapeutes qui avaient induits chez ceux-ci de faux-souvenirs d’abus sexuels. Sans les gros problèmes professionnels que ces procès ont entraînés chez ces thérapeutes, il y a gros à parier qu’ils y croiraient toujours et avec eux les médias et la grosse majorité du public…

C’est à se demander comment ils ont fait pour cesser de pratiquer la chasse aux sorcières (les vraies ou plutôt les supposées vraies) comme au bon vieux temps de Salem (dans les années 1690)...
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WASHINGTON - More than half of Americans, 54 percent, continue to believe Iraq had weapons of mass destruction or a program to develop them before the United States invaded last year, according to a poll released Friday.
 

Evidence of such weapons has not been found.

Half believe Iraq was either closely linked with al-Qaida before the war (35 percent) or was directly involved in the Sept. 11, 2001, terrorist attacks on this country (15 percent).

The poll by the Program on International Policy Attitudes at the University of Maryland found the numbers on both questions have dropped in the face of evidence that both pre-war claims may have been false.

President Bush consistently equates the war on terrorism with the war in Iraq, though he has replaced his claims that Iraq had weapons of mass destruction with claims that Iraq had the “capability” of building such weapons.

Both the Sept. 11 commission and the Senate Intelligence Committee have raised doubts about pre-war claims by the Bush administration before the Iraq war.

Seven in 10 in the poll say they believe the United States went to war in Iraq based on false assumptions. A similar number say the war in Iraq has given the United States a worse image in the world.

A majority, 55 percent, say they don’t think the war in Iraq will result in greater peace and stability in the Mideast. In various polls, people have been evenly split on whether the war in Iraq was the right or wrong thing to do — a sharp drop from last winter.

The poll of 733 adults was conducted by Knowledge Networks from Aug. 5-11 and has a margin of sampling error of plus or minus 3.5 percentage points.

Une contribution de Bush à Pfizer ∫

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JeFF

  21/08/2004

Certes, la météo du moment incite à prendre les infos croustillantes sur nos camarades éléctoraux avec prudence.
Cela étant dit, si on nous dit que Georges fatigue ...

http://www.capitolhillblue.com/artman/publish/article_4921.shtml

Bush Using Anti-Depressants
By TERESA HAMPTON
Editor, Capitol Hill Blue
Jul 28, 2004, 08:09

President George W. Bush is taking anti-depressant drugs to control his depression and paranoia, Capitol Hill Blue has learned.

The prescription drugs were ordered by Col. Richard J. Tubb, the White House physician. Tubb prescribed the anti-depressants after a Bush walked off stage on July 7, refusing to answer reporters’ questions about his relationship with indicted Enron executive Kenneth J. Lay.

Bush’s emotional stability has become the topic of Washington whispers in recent months. Capitol Hill Blue first reported on June 4 about increasing concern among White House aides over the President’s wide mood swings and obscene outbursts.

Although GOP loyalists dismissed the reports an anti-Bush propaganda, the reports were later confirmed by prominent George Washington University psychiatrist Dr. Justin Frank in his book Bush on the Couch: Inside the Mind of the President. Dr. Frank diagnosed the President as a “paranoid meglomaniac” and “untreated alcoholic” whose “lifelong streak of sadism, ranging from childhood pranks (using firecrackers to explode frogs) to insulting journalists, gloating over state executions and pumping his hand gleefully before the bombing of Baghdad.”

Angry Bush walked away from reporter’s questions.
“I was really very unsettled by him and I started watching everything he did and reading what he wrote and watching him on videotape. I felt he was disturbed,” Dr. Frank said. “He fits the profile of a former drinker whose alcoholism has been arrested but not treated.”

Dr. Frank’s conclusions have been praised by other prominent psychiatrists, including Dr. James Grotstein, Professor at UCLA Medical Center, and Dr. Irvin Yalom, MD, Professor Emeritus at Stanford University Medical School.

“President Bush is an untreated alcoholic with paranoid and megalomaniac tendencies,” Dr. Frank adds.

The White House did not return phone calls seeking comment on this article.

The exact drugs Bush takes to control his depression and behavior are not known. While Col. Tubb regularly releases a synopsis of the President’s annual physical, details of the President’s health and any drugs or treatment he may receive are not public record and are guarded zealously by aides that surround the President.

Veteran White House watchers say the ability to control information about Bush’s health, either physical or mental, is similar to Ronald Reagan’s second term when aides managed to conceal the President’s increasing memory lapses that signaled the onslaught of Alzheimer’s Disease.

It also brings back memories of Richard Nixon’s final days when the soon-to-resign President wandered the halls and talked to portraits of former Presidents. The stories didn’t emerge until after Nixon left office.

One long-time GOP political consultant who – for obvious reasons – asked not to be identified said he is advising his Republican Congressional candidates to keep their distance from Bush.

© Copyright 2004 by Capitol Hill Blue

Merci Tony !!!!

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Anamorphose

  21/08/2004

“Whereas, the Prime Minister of the United Kingdom, Tony Blair, has vigorously supported the United States in the disarmament of Iraq;

Whereas, the United Kingdom is a strong and loyal ally to the United States;

Whereas, Prime Minister Tony Blair has committed substantial military forces of the United Kingdom to the current action in Iraq;

The American people extend their heartfelt thanks to Prime Minister Tony Blair for his courage and leadership; and

Extend their deep appreciation to the United Kingdom and the men and women of its armed forces.”

Si vous êtes américain (Dieu vous en préserve !) et si tenez vraiment à remercier personnellement Tony Blair pour sa politique aussi désastreuse que ridicule, vous pouvez le faire sur le site
http://www.thankyoutony.com/

Cela vous fera sûrement un bien fou !

F-15 vs. Su-30.. et Raptor

Article lié : L’Inde s’en va-t-en-guerre (vs US)

al

  20/08/2004

D’autres sources ont en effet mentionné cet exercice. Dans son édition de juillet, le Journal of Electronic Defense
revient sur cette defaite, dans l’article “Raptor: right or wrong” (cf. http://www.edefenseonline.com/default.asp?func=article&idarticle=654)
Il y est précisé que l’USAF alignait 4 F-15 contre 10 avions indiens (disparates, d’ailleurs : Mirage 2000H, MiG-21bis, MiG-27, MiG-29 et Su-30 MKI)
A noter qu’il s’agit de F-15C, version quelque peu dépassée (la Corée du Sud a acheté récemment des F-15K,  dérivés du F-15E)

La raclee s’explique deja mieux, meme si la qualite des pilotes indiens n’est pas discutee (Commentaire d’un officiel Indien :“it was because of smart tactics, better anticipation, more skills,
and superiority of the Russian Su-30 over the American F-15C”)
On peut se demander pourquoi l’USAF envoie ainsi des F-15 obsoletes au casse-pipes.

Le même article explique -citant des officiels US- à propos du Raptor qu’il est necessaire parce que les F-15 et F-16 sont vraiment des excellents avions, mais qu’ils ne disposent et ne disposeront pas des indispensables de la superiorite aérienne du 21eme siecle : supersonique, furtivité et ‘network-centric warfare’.
Les F-15 (et F-16) sont constamment remis a niveau de façon à rester au niveau des adversaires potentiels,
mais l’USAF confesse “it is unrealistic to expect the F-15 and F-16 fleets to continue to dominate the skies in the new century”.

On peut pressentir à travers les contorsions du langage officiel que l’USAF est confrontée à plusieurs necessités :
1) promouvoir le Raptor toujours aussi contesté (”...the need for the aircraft, its cost and whether it will even work as advertised…”)
: laisser humilier des F-15 matraqués par les Indiens pour parvenir à démontrer par là la nécessité pour l’USAF de chasseurs de nouvelle génération,
2) ne pas compromettre le marché en jeu a Singapour, à qui on tente de vendre des F-15 ; il paraitrait que l’USAF a dépêché là-bas un officiel chargé d’expliquer l’excellence de l’avion malgré la raclée indienne (noter que l’adversaire potentiel malais dispose de Sukhoi) et sans doute malgré les défaillances apparues
sur les ailes du F-15 au cours des tests effectués à Singapour
3)peut-être également ne pas enterrer le F-15 qui assure à Boeing des revenus substantiels
(il a été fait allusion quelque part à des coûts de maintenance du F-15 excessivement élevés), bien
qu’on puisse penser que l’USAF n’est que peu intéressée à ce dernier aspect.

NSC in Bad Shape : Rice Admits US Diplomats Get Stuck with Muslim Opinion

Article lié :

Stassen

  20/08/2004

Rice admits U.S. fails to influence Muslims
Brian Knowlton/IHT IHT, NYT
Friday, August 20, 2004


‘Public diplomacy’ falls short, aide says
WASHINGTON Condoleezza Rice, the national security adviser, said in unusually candid terms Thursday that administration efforts to win hearts and minds in the Muslim world had fallen well short of their targets.

Speaking at a time when the U.S. fight against terror is associated more often with military intervention than diplomacy and image-building, Rice said, “Our strategy must be comprehensive, because the challenge we face is greater and more complex than the threat.”

She accepted that more money needed to be spent on Arabic-language broadcasts and other means of reaching Muslim opinion. Nor did she defend U.S. public diplomacy in the Islamic world, which has been harshly criticized by many in Congress and recently by the national commission on the Sept. 11, 2001, terrorist attacks.

“We are obviously not very well organized for the side of public diplomacy,” Rice told an audience at the U.S. Institute for Peace. “Yes, there is more that the government should do.”

Her comments came a day after she faced blunt criticism from a former administration weapons inspector for Iraq, David Kay, who said that the National Security Council, which Rice heads, had botched the handling of prewar intelligence and was “the dog that did not bark” over alleged Iraqi weapons.

On Thursday, Rice made no mention of Kay’s comments.

The Bush administration has accepted several of the recommendations of the Sept. 11 panel, most notably for the creation of a national intelligence director, and Rice’s comments Thursday amounted to an agreement with the panel that U.S. public diplomacy was in serious need of reworking.

The panel, in its final report, quoted polls showing that “the bottom has fallen out of support for America in most of the Muslim world,” and said that “if the United States does not act aggressively to define itself in the Islamic world, the extremists will gladly do the job for us.”

Rice also appeared to be responding to criticism from Senator John Kerry of Massachusetts, the Democratic presidential candidate. Kerry has said sharply that the administration has done far too little to understand and address the beliefs and resentments among some Muslims that might feed terrorism.

In response, President George W. Bush has sought to portray Kerry as soft on terrorism, and Vice President Dick Cheney mocked the senator’s call for a more “sensitive” foreign policy in the war on terror. “A ‘sensitive’ war will not destroy the evil men who killed 3,000 Americans,” Cheney said.

Administration officials have angrily denounced any suggestions that U.S. policies might have given impetus to terrorists, blaming some Muslims’ low esteem for the United States on a failure to better explain American values.

Calls for more vigorous public diplomacy have found considerable support in Congress. The Sept. 11 panel report urged that the government provide “much larger resources” to support broadcasts to Muslim audiences; rebuild scholarship and exchange programs; help fight high illiteracy in the Middle East; and do more to encourage economic development and free trade.

Rice supported such steps, and said that private American schools, universities and institutes needed to play a larger role as well.

Asked pointedly about what a reporter termed an “absurdly inadequate amount of funds” spent on public diplomacy and cultural exchanges, and challenged to say why she or other senior U.S. officials had not given a speech like Rice’s in a Muslim capital, Rice replied: “That’s a very good question. Maybe we should.”

She then noted Bush’s efforts, in conjunction with the Group of Eight leading industrialized countries, to promote democratization and economic development in the Arab world.

International Herald Tribune

“Where was the NSC?”

In uncharacteristically caustic remarks, the former U.S. weapons inspector David Kay said the National Security Council had failed to protect the president from faulty prewar intelligence and had left Secretary of State Colin Powell “hanging out in the wind” when he tried to gather intelligence before the war about Iraqi weapons programs.

“Where was the NSC?” Kay asked, suggesting that the president had come to depend too heavily on information supplied by Rice.

“Every president who has been successful, at least that I know of, in the history of this republic, has developed both informal and formal means of getting checks on whether people who tell him things are in fact telling him the whole truth,” Kay told the Senate intelligence committee.

“The recent history has been a reliance on the NSC system to do it” on intelligence matters, he said. “I quite frankly think that has not served this president very well.”

Kay added: “The dog that did not bark in the case of Iraq’s WMD weapons program, quite frankly, in my view, is the National Security Council.”

Kay, who was appointed by the Bush administration last year to hunt for chemical, biological and nuclear weapons in Iraq, resigned early this year after concluding that there were no stockpiles of such weapons.

http://www.iht.com/articles/534861.html

Clinton: "Tony.B. m'a tuer"

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fidelix

  19/08/2004

Plutot tard que jamais, B.Clinton passe définitivement dans le camps des anti-guerre et laisse entendre que T.Blair risque de ne plus etre en odeur de sainteté à Washington si les démocrates l’emportent.

Mirror.co.uk (newspaper of the year!):

http://www.mirror.co.uk/news/allnews/tm_objectid=14547282%26method=full%26siteid=50143%26headline=clinton%2din%2dfury%2dover%2dblair%2diraq%2d%2dbetrayal%2d-name_page.html

CLINTON IN FURY OVER BLAIR IRAQ ‘BETRAYAL’ Aug 19 2004


By Oonagh Blackman Political Editor
 
BILL Clinton has accused Tony Blair of “betraying” him over the way he backed the Iraq War.

The former President has privately told Democratic Party friends Mr Blair should have challenged George Bush more.

A senior Labour source who visited Democrats in the US revealed: “Clinton feels betrayed by what Blair did.

“He feels the PM gave Bush respectable cover for the war and under- estimated his influence, which could have been put to better uses.

“But he has made it clear he’s not going to hold a grudge.”

Senior Democrats are dismayed at the closeness between the PM and Republican Mr Bush - and his failure to publicly back Democrat presidential candidate John Kerry.

They have assured Labour figures they will “not hold a grudge” if they win November’s elections.

But ex-Foreign Secretary Robin Cook hinted Labour’s relationship with the Democrats could be wrecked.

He said: “They’re confident they’re going to win.

“This is good news for the world but not unalloyed joy for Tony Blair.”

Two months ago ex- Democrat presidential hopeful Howard Dean said: “We don’t know what to make of Tony Blair.

“He was a strong friend of Clinton, now he’s an ally with President Bush.”

Ce site

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Thomas

  19/08/2004

Un message pour dire mon admiration pour le contenu de ce site d’une grande qualité. On y ressent la grande et haute humanité de son auteur.

Sharp Cut of US Forces on EU Theater : Who Cares ∫

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Stassen

  18/08/2004

President Outlines Overseas Troop Cut
70,000 Affected In Europe and Asia

By Mike Allen and Josh White
Washington Post Staff Writers
Tuesday, August 17, 2004; Page A01

CINCINNATI, Aug. 16—President Bush announced plans Monday to recall as many as 70,000 troops from Cold War-era bases in Europe and Asia as part of a global rearrangement of forces that is aimed at making the military more agile in an age of unpredictable enemies.

The plan could significantly change the face of the U.S. military at home and abroad, in what administration officials called the largest restructuring overseas since the end of the Korean War. The typical three-year tours abroad would be sharply curtailed, and administration officials hope to ease the pressures placed on military families by the need for frequent moves.

The repositioning is to unfold gradually over seven to 10 years and cut by one-third the 230,000 U.S. service members now stationed overseas. The largest reductions would occur in Germany, which would lose two Army divisions, and South Korea. The two countries account for more than half of the U.S. troops stationed permanently on foreign soil.

“For decades, America’s armed forces abroad have essentially remained where the wars of the last century ended,” Bush said at the annual convention of the Veterans of Foreign Wars, held in the swing state of Ohio. “The world has changed a great deal, and our posture must change with it.”

Bush’s announcement of the plan—which drew mixed assessments from military analysts—gave him a chance to talk about bringing troops home at a time when his opponent, Sen. John F. Kerry (D-Mass.), has pledged to substantially reduce U.S. troop levels in Iraq. The administration plan, which will not affect the number of troops in Iraq, has been under development for many months. Its main outlines were reported publicly last week.

Kerry, who was vacationing in Idaho, did not immediately respond to Bush, but several of his allies attacked the plan vigorously. The Democratic National Committee organized a conference call with retired Army Gen. Wesley K. Clark, NATO’s former supreme allied commander, who said the plan “will significantly undermine U.S. national security.”

“As we face a global war on terror with al Qaeda active in more than 60 countries, now is not the time to pull back our forces,” Clark said.

Richard C. Holbrooke, a former assistant secretary of state and ambassador to the United Nations under President Bill Clinton, accused Bush of trying to deflect attention from the strain on the military by prolonged deployments in Iraq. He criticized Bush for slipping a “historic announcement” into essentially a campaign speech.

“It’s not good diplomacy,” said Holbrooke, who argued that the plan will undermine relations with allies. “It sends the message that this administration continues to operate in a unilateral manner without adequately consulting its closest allies. It’s a mistake, driven by the fact that we’re stretched too thin in Iraq and the presidential election.”

Senior administration officials briefing reporters at the Pentagon, however, said the moves would make the military more flexible in a world where threats are less predictable, while allowing troops and their families to be stationed in the United States.

The shift is part of a broader Pentagon plan that includes closing bases in what Bush’s aides have called “old Europe.” Instead, the administration would build training camps and smaller bases in the former Soviet satellites of Eastern Europe that could be used for rapid deployments to the Middle East. The new bases would house equipment but would be sparsely staffed and far smaller than the massive, citylike bases in Germany.

“More of our troops will be stationed and deployed from here at home,” Bush said. “We’ll move some of our troops and capabilities to new locations, so they can surge quickly to deal with unexpected threats. We’ll take advantage of 21st-century military technologies to rapidly deploy increased combat power. The new plan will help us fight and win these wars of the 21st century.”

The plan prompted debate among military and government analysts over the potential costs and benefits of what was a relatively vague though dramatic announcement.

“I think the redeployment of U.S. overseas forces is long overdue, a decade or two,” said Loren Thompson, a defense expert with the Lexington Institute. “The reason why the U.S. has 70,000 personnel in Central Europe is because that was the high tide line for communist expansion. There’s no reason to be there in those numbers.”

Retired Army Lt. Gen. Daniel Christman said U.S. forces would lose the intangible advantages of living and working in allied countries, and he said the moves could send the wrong messages to adversaries. The shift would pull some U.S. ground troops from the Korean Peninsula, a hot spot where the United States has been working to deter North Korea’s nuclear capabilities.

“I couldn’t imagine a worse time to be pulling troops out of Korea at the same time we’re trying to get Pyongyang to give up its nukes,” Christman said. “It seems like preemptive concession.”

The White House provided few details of where troops would be moved beyond saying that, over the next decade, the military would close hundreds of U.S. facilities overseas and bring home 60,000 to 70,000 service members, plus about 100,000 family members and civilian defense employees.

Defense officials declined to talk about costs or specific redeployment figures, saying they are still working on details with several countries. The plan figures to be quite costly, as U.S. bases would have to be refurbished or expanded to handle the influx of troops and their families.

The nonpartisan Congressional Budget Office said in a report in May that greatly reducing the U.S. presence overseas could save more than $1 billion a year but could cost nearly $7 billion upfront.

“Restationing Army forces would produce, at best, only small improvements in the United States’ ability to respond to far-flung conflicts,” the CBO said.

John P. White, a lecturer in public policy at Harvard University’s Kennedy School of Government and a former deputy secretary of defense, said he believes such money should only be spent with an “imperative need” to do so. “I don’t understand how we gain strategic ability to respond by moving people to the U.S., further away from the likely trouble spots,” he said. “I don’t get it.”

Senior defense officials said yesterday that two heavily armored divisions now stationed in Germany would return to the United States as part of the realignment, and a Stryker brigade—with its more modern attack vehicles—would move into its place.

The major moves are not likely to begin until at least fiscal 2006 or later, with a bulk of those returning to the United States coming over several years.

Bush said changes are necessary “for the sake of our military families” and added: “Our service members will have more time on the home front, and more predictability and fewer moves over a career. Our military spouses will have fewer job changes, greater stability, more time for their kids and to spend with their families at home.”

The overture to military families in a national security speech reflected the political stakes and timing of the speech. This is the second week of an effort by Bush and his campaign to undo any success Kerry had in using the Democratic National Convention to portray himself as worthy of the title commander in chief. Veterans and military families, traditionally a Republican constituency, are thought to be in play this year because of Kerry’s credentials in Vietnam and concern over unexpectedly long deployments and continuing casualties in Iraq.

The appearance was paid for by Bush’s reelection campaign, and he laced his remarks with digs at Kerry. He entered to “Hail to the Chief” and received standing ovations before, during and after his speech.

Continuing the two campaigns’ mirrored schedules, Kerry is to address the VFW on Wednesday.

White reported from Washington.
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A6461-2004Aug16.html?referrer=email

à propos de la Commission européenne

Article lié : Choix sans surprise : une Commission européenne courant vers son suicide, médiocrité en bandoulière

federico

  16/08/2004

Très bon article sur la Commission. A mon avis cela démontre, une fois de plus, comment les Américains et les atlantistes agissent sans difficulté dans l’UE. Ceux qui pensent que l’UE puisse limiter l’hégémonie états-unienne en Europe et dans le monde, se trompent. En fait, l’UE détruit les souverainétés nationales, qui sont la seule garantie de démocratie et de justice sociale, pour les remplacer avec une oligarchie amorphe, très influencée par Washington.
Il faut retourner à une politique EN Europe, et laisser tomber toute idée d’Union intégrée, qui ne fait que ruiner les peuples européens.

Mes frères, j'ai péché... De la veule pratique de l'auto-avilissement public che les hommes politiques américains

Article lié :

Anamorphose

  12/08/2004

Une dépêche d’Associated Press relayée par Yahoo! nous apprend qu’un homme politique important des US,le gouverneur du New Jersey, démissionne après avoir reconnu “honteusement” une relation homosexuelle adultère.

Quand verrons-nous enfin un homme politique américain assumer plenement et librement sa sexualité, fût-elle “déviante” par rapport à la moyenne statistique de la population globale ?

Faudra-t-il que tous, comme le fit Clinton, nous abreuve de leurs écoeurants actes de contrition ?

Bon Dieu de bon sang, ces hommes-là n’ont-ils plus aucune tripes, plus aucune couilles, pour ainsi s’avilir dans le plus obscène repentir ?

Quand on voit à quel point un peuple peut être coincé au niveau de la braguette, pas étonnant qu’il lui arrive les déboires qui lui arrivent. ( Et on a envie d’ajouter : on récolte ce que l’on sème) Nietzsche aurait pu nous écrire des pages et des pages inoubliables sur ce sujet…

Pas une once de fierté, pas un fifrelin de force morale ou plutôt, de force vitale, pour pouvoir simplement dire “Eh oui, j’aime baiser, que ce soit avec une stagiaire de bureau ovale ou que ce soit avec un homme ! C’est ainsi, que cela vous plaise ou non ! Et de toutes façons c’est pas vos oignons !” Au lieu de cela, la plus abjecte contrition, la plus veule repentance, la pratique consciencieuse et appliquée de l’autoflagellation, les vains regrets, les remords les plus vifs, dans un nauséabond besoin de confession publique.

Que ne demande-t-il pas, tant qu’il y est, sa lapidation publique ???

Beeuuurkkk !

http://fr.news.yahoo.com/040812/5/408ou.html

“jeudi 12 aout 2004, 22h50

Le gouverneur du New Jersey démissionne après avoir reconnu une liaison adultère avec un autre homme

TRENTON, New Jersey (AP) - Le gouverneur démocrate du New Jersey a annoncé jeudi sa démission après avoir reconnu avoir eu une relation extra-conjugale avec un autre homme.

“Ma vérité, c’est que je suis un gay américain”, a déclaré James McGreevey. Cet homme marié et père de deux enfants a précisé que sa démission prendrait effet le 15 novembre.

“Honteusement, j’ai eu des relations adultes consentante avec un autre homme, ce qui viole les liens du mariage”, a ajouté le gouverneur. “C’était mal, c’était inconscient, c’était inexcusable”, a-t-il lancé, expliquant qu’il avait décidé de démissionner car ce secret, sur sa sexualité et sa liaison adultère, rendait trop vulnérable sa fonction de gouverneur. AP”

Pauvre type ! Pauvre Amérique…