JeFF
23/08/2004
Sur cette adresse
http://www.strategic-road.com/intellig/ieconclass.htm
une évaluation de la fréquentation des sites consacrés aux questions de “stratégie/renseignement/ ... “
Et DDF arrive en 19ème position !
Anamorphose
23/08/2004
J’avoue que je n’ai guère de sympthie pour les dirigeants de la Corée du Nord.
Mais quand ceux-ci traient Bush d’“imbécile politique”, je dois reconnaître qu’une certaine sensation de plaisir m’envahit. Mais pourquoi “imbécile politique” là ou “imbécile” tout court eut mieux convenu ? Pourquoi une telle restriction ? Ah, le langage diplomatique!....
SEOUL (AFP) - La Corée du Nord a exclu de nouvelles négociations avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire, traitant le président George W. Bush de tyran pire que Hitler et d’“imbécile politique”.
Dans une attaque particulièrement virulente contre le dirigeant américain, un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères l’a qualifié de “tyran qui relègue Hitler dans l’ombre”.
Stassen
23/08/2004
Pourquoi le pétrole est revenu au centre de la géopolitique mondiale
LE MONDE | 20.08.04 
Il n’est pas si lointain le temps où le magazine britannique The Economist, réputé pour la qualité de ses analyses, annonçait le prix prévisible du futur baril de pétrole : 5 dollars. C’était en mars 1999, et le prix de l’or noir qui en valait alors à peine le double ne pouvait que baisser, assurait-on. C’est le contraire qui s’est produit, et dans quelles proportions !
Aujourd’hui, le cours du baril, qui, séance après séance, améliore son record historique à Londres et à New York, s’approche peu à peu des 50 dollars sans que quiconque se hasarde à prédire où et comment pourrait s’arrêter cette envolée. Qualifiée d’“irrationnelle” par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), elle a des raisons multiples.
Elles proviennent autant des lois du marché dictées par une demande industrielle croissante que de facteurs non économiques : la guerre d’Irak, bien sûr, et l’insécurité accrue sur les approvisionnements en provenance du Moyen-Orient, qui détient 75 % des réserves mondiales prouvées, le dépeçage politico-financier du géant russe Ioukos, qui assure 20 % des exportations du pays et 2 % de la production mondiale, les aléas liés au brut vénézuélien, qui demeurent en dépit de l’issue récente favorable au président Hugo Chavez à propos du “référendum révocatoire”.
Ces éléments apparemment disparates mais qui ont pour enjeu commun la matière première la plus convoitée au monde, assurant à elle seule 40 % des besoins en énergie de la planète, contribuent à dessiner un nouvel ordre pétrolier à la géographie mouvante, de l’Afrique à la région de la Caspienne, au gré des intérêts de Washington et de Moscou, qui s’affrontent à présent sur des territoires longtemps gelés par la guerre froide. De plus, la perspective de voir se tarir ces gisements d’énergie fossile, après un déclin de la production envisagé dès 2010-2015, renforce la perspective d’un pétrole moins abondant et durablement cher.
Tout cela explique la flambée des prix du brut sur les marchés boursiers et la difficulté à les faire baisser. L’appel à ouvrir davantage les robinets lancé aux membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole avant sa prochaine réunion le 15 septembre, comme aux autres producteurs non membres qui assurent le reste des 82 millions de barils pompés chaque jour dans le monde, risque d’avoir peu d’effet à moyen terme. L’OPEP tourne à 96 % de sa capacité et aura du mal à satisfaire les 2 millions de barils/jour supplémentaires qui lui sont réclamés, un chiffre qui correspond à l’accroissement mondial de la demande en pétrole escomptée en 2004, la plus forte augmentation des quinze dernières années.
A l’origine de cette boulimie énergétique figure la Chine, dont les besoins, selon l’AIE, passeront de 5,5 à 11 millions de barils/jour d’ici à 2025 et dont le pétrole provient désormais en grande partie de Russie. L’“atelier du monde” contribue à lui seul à 40 % de l’accroissement de la demande mondiale, et d’autres pays en développement industriel - les économies émergentes d’Asie et l’Inde notamment - figureront bientôt parmi les gros consommateurs alors que, signe des temps nouveaux, le Royaume-Uni est devenu, en juin, importateur net de pétrole pour la première fois depuis dix ans.
Sur la base de cette demande en progression constante et d’un retour de la croissance mondiale qui a entraîné une hausse de la consommation de brut d’environ 3,5 millions de barils/jour depuis deux ans, ce sont 120 millions de barils/jour qu’il faudra produire en 2025, 50 % de plus qu’aujourd’hui ! Où les trouver ? Potentiellement, l’Irak, qui figure au deuxième rang mondial en termes de réserves avec 15 milliards de tonnes derrière l’Arabie saoudite (36 milliards), joue un rôle-clé dans l’amélioration de l’offre. Mais le climat insurrectionnel sur le terrain oblige à revoir les schémas de production. La même prévention sécuritaire vaut pour l’ensemble du golfe Arabo-Persique. Il faut donc se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement.
Les Etats-Unis l’ont bien compris. Tout en surveillant de près des fournisseurs “historiques” parfois indisciplinés, tels que le Venezuela et le Mexique, et après avoir lancé l’idée d’un Grand Moyen-Orient démocratique susceptible de sécuriser une partie de leur approvisionnement énergétique, ils sont décidés à réduire leur dépendance à l’égard des pays et régions par trop instables. C’est là, par exemple, la justification de l’offensive diplomatique et économique lancée par l’administration américaine en direction du golfe de Guinée, d’où elle compte importer, d’ici à 2015, 25 % du pétrole consommé aux Etats-Unis contre 15 % aujourd’hui. Avec pour effet d’encourager le boom pétrolier escompté pour l’Afrique subsaharienne, dont la production de brut devrait passer de 4 millions de barils/jour actuellement à 9 millions en 2030 grâce, notamment, aux efforts de l’Angola, de la Guinée-Equatoriale, du Nigeria et du Tchad.
NOUVEAU SOUFFLE
Mais c’est surtout dans la région de la Caspienne, en proie elle aussi à un essor pétrolier et gazier dont bénéficient surtout l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan et le Turkménistan, que le pétrole se trouve replacé au centre de la géographie mondiale. D’après diverses études, ces trois ex-Républiques soviétiques disposeraient d’environ 30 milliards de barils de réserve de pétrole prouvée, soit l’équivalent des gisements de la mer du Nord, rapporte Laurent Ruseckas, du Cambridge Energy Research Associates, dans la revue Sociétal.
La réalisation de l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC), destiné à acheminer le pétrole d’Azerbaïdjan vers un port turc de la Méditerranée via la Géorgie, illustre les passes d’armes auxquelles se livrent Américains et Russes dans une région étroitement surveillée par les Iraniens, les Turcs et les Chinois. Parmi tous ces acteurs, la Russie revendique le rôle qu’autorise sa puissance pétrolière, à savoir près de 8 millions de barils/jour, autant que l’Arabie saoudite, mais aussi gazière, ce vaste pays détenant 45 % des réserves mondiales de gaz contre 36 % pour le Moyen-Orient. Ces deux données expliquent la reprise en main par le président Vladimir Poutine de la politique énergétique russe auprès d’oligarques soupçonnés d’avoir bradé les intérêts de la nation. Ou de l’ancien empire.
Parallèlement, explique Catherine Mercier-Suissa, maître de conférences à l’IAE de Lyon-III, face à la volonté de Washington de renforcer sa présence économique et stratégique en Asie centrale et en Géorgie - où elle dispose depuis le 11-Septembre de bases militaires - en favorisant la création d’une organisation régionale indépendante de Moscou, le GUAM, qui regroupe la Géorgie, l’Ukraine, l’Ouzbékistan, l’Azerbaïdjan et la Moldavie, le Kremlin a riposté en redonnant un nouveau souffle à deux structures. L’Organisation du traité de sécurité collective, qui lie quelques-unes des anciennes Républiques d’Asie mineure, est en passe d’être renforcée, de même que l’Organisation pour la coopération de Shanghaï. Celle-ci comprend, outre la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan, un allié de poids : la Chine. Celle-ci est aussi un client de choix pour la Russie, qui envisage la construction d’un gigantesque oléoduc permettant de fournir en abondance du pétrole à partir du lac Baïkal non seulement à l’empire du Milieu, mais aussi aux deux Corées et au Japon. De quoi anticiper de nouvelles guerres de l’or noir.
Serge Marti
http://www.lemonde.fr/web/recherche_articleweb/1,13-0,36-376102,0.html
Anamorphose
22/08/2004
Une dépêche d’Associated Press du 20/8/04 nous informe qu’une majorité d’Américains continue à croire que l’Irak de Saddam avait effectivement des armes de destruction massives. La moitié d’entre eux continue à croire que l’Irak avait des liens avec Al Quaeda et était impliqué dans les attentats du 11 septembre…
Décidément le virtualisme a trouvé outre-Atlantique un terreau particulièrement fertile. Le moins qu’on puisse dire c’est que quand il y croît, c’est avec une belle vigueur et une remarquable longévité.
Difficile, à partir de là, de ne pas conclure que ce peuple américain a décidément des caractéristiques psychologiques bien particulières, en l’occurence tout particulièrement une crédulité ahurissante, surtout quand il s’agit de croire en l’existence de forces du mal. Que l’on se souvienne par exemple de l’extraordinaire epidémie de prétendues personnalités multiples (Multiple personality Disorders, rebaptisées Dissociative Identity Disorders dans le DSMIV)pendant les années 1970-80. Ces troubles dont l’étiologie alléguée aurait été des incestes répétés, des abus sexuels monstrueux, des cultes sataniques effroyables étaient allègrement diagnostiqués par des milliers de psychiatres et de psychologues, tandis qu’en Europe on n’en diagnostiquait aucun (sauf un petit peu aux Pays-Bas qui avaient été quelque peu contaminés par ce délire psychatrique américain).
Là encore il semble que la psychologie US ait réagi avec une sensibilité toute particulière à l’existence d’un mal supposé. Puritanisme, quand tu nous tiens…
Il est remarquable également de constater à quel point il est difficile aux Américains de reconnaître qu’ils ont pu se tromper. Toute leur étonnante fatuité semble y faire obstacle. Quand un jou l’épidémie de personnalités multiples s’est enrayée, c’est à cause des procès intentés par des familles de patients aux thérapeutes qui avaient induits chez ceux-ci de faux-souvenirs d’abus sexuels. Sans les gros problèmes professionnels que ces procès ont entraînés chez ces thérapeutes, il y a gros à parier qu’ils y croiraient toujours et avec eux les médias et la grosse majorité du public…
C’est à se demander comment ils ont fait pour cesser de pratiquer la chasse aux sorcières (les vraies ou plutôt les supposées vraies) comme au bon vieux temps de Salem (dans les années 1690)...
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WASHINGTON - More than half of Americans, 54 percent, continue to believe Iraq had weapons of mass destruction or a program to develop them before the United States invaded last year, according to a poll released Friday. 
   
Evidence of such weapons has not been found.
Half believe Iraq was either closely linked with al-Qaida before the war (35 percent) or was directly involved in the Sept. 11, 2001, terrorist attacks on this country (15 percent).
The poll by the Program on International Policy Attitudes at the University of Maryland found the numbers on both questions have dropped in the face of evidence that both pre-war claims may have been false.
President Bush consistently equates the war on terrorism with the war in Iraq, though he has replaced his claims that Iraq had weapons of mass destruction with claims that Iraq had the “capability” of building such weapons.
Both the Sept. 11 commission and the Senate Intelligence Committee have raised doubts about pre-war claims by the Bush administration before the Iraq war.
Seven in 10 in the poll say they believe the United States went to war in Iraq based on false assumptions. A similar number say the war in Iraq has given the United States a worse image in the world.
A majority, 55 percent, say they don’t think the war in Iraq will result in greater peace and stability in the Mideast. In various polls, people have been evenly split on whether the war in Iraq was the right or wrong thing to do  a sharp drop from last winter.
The poll of 733 adults was conducted by Knowledge Networks from Aug. 5-11 and has a margin of sampling error of plus or minus 3.5 percentage points.
JeFF
21/08/2004
Certes, la météo du moment incite à prendre les infos croustillantes sur nos camarades éléctoraux avec prudence.
Cela étant dit, si on nous dit que Georges fatigue ...
http://www.capitolhillblue.com/artman/publish/article_4921.shtml
Bush Using Anti-Depressants
By TERESA HAMPTON
Editor, Capitol Hill Blue
Jul 28, 2004, 08:09
President George W. Bush is taking anti-depressant drugs to control his depression and paranoia, Capitol Hill Blue has learned.
The prescription drugs were ordered by Col. Richard J. Tubb, the White House physician. Tubb prescribed the anti-depressants after a Bush walked off stage on July 7, refusing to answer reporters’ questions about his relationship with indicted Enron executive Kenneth J. Lay.
Bushs emotional stability has become the topic of Washington whispers in recent months. Capitol Hill Blue first reported on June 4 about increasing concern among White House aides over the Presidents wide mood swings and obscene outbursts.
Although GOP loyalists dismissed the reports an anti-Bush propaganda, the reports were later confirmed by prominent George Washington University psychiatrist Dr. Justin Frank in his book Bush on the Couch: Inside the Mind of the President. Dr. Frank diagnosed the President as a paranoid meglomaniac and untreated alcoholic whose lifelong streak of sadism, ranging from childhood pranks (using firecrackers to explode frogs) to insulting journalists, gloating over state executions and pumping his hand gleefully before the bombing of Baghdad.
Angry Bush walked away from reporter’s questions.
I was really very unsettled by him and I started watching everything he did and reading what he wrote and watching him on videotape. I felt he was disturbed, Dr. Frank said. He fits the profile of a former drinker whose alcoholism has been arrested but not treated.
Dr. Franks conclusions have been praised by other prominent psychiatrists, including Dr. James Grotstein, Professor at UCLA Medical Center, and Dr. Irvin Yalom, MD, Professor Emeritus at Stanford University Medical School.
President Bush is an untreated alcoholic with paranoid and megalomaniac tendencies, Dr. Frank adds.
The White House did not return phone calls seeking comment on this article.
The exact drugs Bush takes to control his depression and behavior are not known. While Col. Tubb regularly releases a synopsis of the Presidents annual physical, details of the Presidents health and any drugs or treatment he may receive are not public record and are guarded zealously by aides that surround the President.
Veteran White House watchers say the ability to control information about Bushs health, either physical or mental, is similar to Ronald Reagans second term when aides managed to conceal the Presidents increasing memory lapses that signaled the onslaught of Alzheimers Disease.
It also brings back memories of Richard Nixons final days when the soon-to-resign President wandered the halls and talked to portraits of former Presidents. The stories didnt emerge until after Nixon left office.
One long-time GOP political consultant who  for obvious reasons  asked not to be identified said he is advising his Republican Congressional candidates to keep their distance from Bush.
© Copyright 2004 by Capitol Hill Blue
Anamorphose
21/08/2004
“Whereas, the Prime Minister of the United Kingdom, Tony Blair, has vigorously supported the United States in the disarmament of Iraq;
Whereas, the United Kingdom is a strong and loyal ally to the United States;
Whereas, Prime Minister Tony Blair has committed substantial military forces of the United Kingdom to the current action in Iraq;
The American people extend their heartfelt thanks to Prime Minister Tony Blair for his courage and leadership; and
Extend their deep appreciation to the United Kingdom and the men and women of its armed forces.”
Si vous êtes américain (Dieu vous en préserve !) et si tenez vraiment à remercier personnellement Tony Blair pour sa politique aussi désastreuse que ridicule, vous pouvez le faire sur le site
http://www.thankyoutony.com/
Cela vous fera sûrement un bien fou !
al
20/08/2004
D’autres sources ont en effet mentionné cet exercice. Dans son édition de juillet, le Journal of Electronic Defense
revient sur cette defaite, dans l’article “Raptor: right or wrong” (cf. http://www.edefenseonline.com/default.asp?func=article&idarticle=654)
Il y est précisé que l’USAF alignait 4 F-15 contre 10 avions indiens (disparates, d’ailleurs : Mirage 2000H, MiG-21bis, MiG-27, MiG-29 et Su-30 MKI)
A noter qu’il s’agit de F-15C, version quelque peu dépassée (la Corée du Sud a acheté récemment des F-15K,  dérivés du F-15E)
La raclee s’explique deja mieux, meme si la qualite des pilotes indiens n’est pas discutee (Commentaire d’un officiel Indien :“it was because of smart tactics, better anticipation, more skills, 
and superiority of the Russian Su-30 over the American F-15C”)
On peut se demander pourquoi l’USAF envoie ainsi des F-15 obsoletes au casse-pipes.
Le même article explique -citant des officiels US- à propos du Raptor qu’il est necessaire parce que les F-15 et F-16 sont vraiment des excellents avions, mais qu’ils ne disposent et ne disposeront pas des indispensables de la superiorite aérienne du 21eme siecle : supersonique, furtivité et ‘network-centric warfare’.
Les F-15 (et F-16) sont constamment remis a niveau de façon à rester au niveau des adversaires potentiels, 
mais l’USAF confesse “it is unrealistic to expect the F-15 and F-16 fleets to continue to dominate the skies in the new century”.
On peut pressentir à travers les contorsions du langage officiel que l’USAF est confrontée à plusieurs necessités :
1) promouvoir le Raptor toujours aussi contesté (”...the need for the aircraft, its cost and whether it will even work as advertised…”)
 : laisser humilier des F-15 matraqués par les Indiens pour parvenir à démontrer par là la nécessité pour l’USAF de chasseurs de nouvelle génération, 
2) ne pas compromettre le marché en jeu a Singapour, à qui on tente de vendre des F-15 ; il paraitrait que l’USAF a dépêché là-bas un officiel chargé d’expliquer l’excellence de l’avion malgré la raclée indienne (noter que l’adversaire potentiel malais dispose de Sukhoi) et sans doute malgré les défaillances apparues 
sur les ailes du F-15 au cours des tests effectués à Singapour
3)peut-être également ne pas enterrer le F-15 qui assure à Boeing des revenus substantiels
 (il a été fait allusion quelque part à des coûts de maintenance du F-15 excessivement élevés), bien
qu’on puisse penser que l’USAF n’est que peu intéressée à ce dernier aspect.
Stassen
20/08/2004
Rice admits U.S. fails to influence Muslims 
Brian Knowlton/IHT IHT, NYT 
Friday, August 20, 2004
 
‘Public diplomacy’ falls short, aide says
 
WASHINGTON Condoleezza Rice, the national security adviser, said in unusually candid terms Thursday that administration efforts to win hearts and minds in the Muslim world had fallen well short of their targets.
Speaking at a time when the U.S. fight against terror is associated more often with military intervention than diplomacy and image-building, Rice said, “Our strategy must be comprehensive, because the challenge we face is greater and more complex than the threat.”
She accepted that more money needed to be spent on Arabic-language broadcasts and other means of reaching Muslim opinion. Nor did she defend U.S. public diplomacy in the Islamic world, which has been harshly criticized by many in Congress and recently by the national commission on the Sept. 11, 2001, terrorist attacks.
“We are obviously not very well organized for the side of public diplomacy,” Rice told an audience at the U.S. Institute for Peace. “Yes, there is more that the government should do.”
Her comments came a day after she faced blunt criticism from a former administration weapons inspector for Iraq, David Kay, who said that the National Security Council, which Rice heads, had botched the handling of prewar intelligence and was “the dog that did not bark” over alleged Iraqi weapons.
On Thursday, Rice made no mention of Kay’s comments.
The Bush administration has accepted several of the recommendations of the Sept. 11 panel, most notably for the creation of a national intelligence director, and Rice’s comments Thursday amounted to an agreement with the panel that U.S. public diplomacy was in serious need of reworking.
The panel, in its final report, quoted polls showing that “the bottom has fallen out of support for America in most of the Muslim world,” and said that “if the United States does not act aggressively to define itself in the Islamic world, the extremists will gladly do the job for us.”
Rice also appeared to be responding to criticism from Senator John Kerry of Massachusetts, the Democratic presidential candidate. Kerry has said sharply that the administration has done far too little to understand and address the beliefs and resentments among some Muslims that might feed terrorism.
In response, President George W. Bush has sought to portray Kerry as soft on terrorism, and Vice President Dick Cheney mocked the senator’s call for a more “sensitive” foreign policy in the war on terror. “A ‘sensitive’ war will not destroy the evil men who killed 3,000 Americans,” Cheney said.
Administration officials have angrily denounced any suggestions that U.S. policies might have given impetus to terrorists, blaming some Muslims’ low esteem for the United States on a failure to better explain American values.
Calls for more vigorous public diplomacy have found considerable support in Congress. The Sept. 11 panel report urged that the government provide “much larger resources” to support broadcasts to Muslim audiences; rebuild scholarship and exchange programs; help fight high illiteracy in the Middle East; and do more to encourage economic development and free trade.
Rice supported such steps, and said that private American schools, universities and institutes needed to play a larger role as well.
Asked pointedly about what a reporter termed an “absurdly inadequate amount of funds” spent on public diplomacy and cultural exchanges, and challenged to say why she or other senior U.S. officials had not given a speech like Rice’s in a Muslim capital, Rice replied: “That’s a very good question. Maybe we should.”
She then noted Bush’s efforts, in conjunction with the Group of Eight leading industrialized countries, to promote democratization and economic development in the Arab world.
International Herald Tribune
“Where was the NSC?”
In uncharacteristically caustic remarks, the former U.S. weapons inspector David Kay said the National Security Council had failed to protect the president from faulty prewar intelligence and had left Secretary of State Colin Powell “hanging out in the wind” when he tried to gather intelligence before the war about Iraqi weapons programs.
“Where was the NSC?” Kay asked, suggesting that the president had come to depend too heavily on information supplied by Rice.
“Every president who has been successful, at least that I know of, in the history of this republic, has developed both informal and formal means of getting checks on whether people who tell him things are in fact telling him the whole truth,” Kay told the Senate intelligence committee.
“The recent history has been a reliance on the NSC system to do it” on intelligence matters, he said. “I quite frankly think that has not served this president very well.”
Kay added: “The dog that did not bark in the case of Iraq’s WMD weapons program, quite frankly, in my view, is the National Security Council.”
Kay, who was appointed by the Bush administration last year to hunt for chemical, biological and nuclear weapons in Iraq, resigned early this year after concluding that there were no stockpiles of such weapons.
fidelix
19/08/2004
Plutot tard que jamais, B.Clinton passe définitivement dans le camps des anti-guerre et laisse entendre que T.Blair risque de ne plus etre en odeur de sainteté à Washington si les démocrates l’emportent.
Mirror.co.uk (newspaper of the year!):
CLINTON IN FURY OVER BLAIR IRAQ ‘BETRAYAL’ Aug 19 2004
 
By Oonagh Blackman Political Editor
 
  
BILL Clinton has accused Tony Blair of “betraying” him over the way he backed the Iraq War.
The former President has privately told Democratic Party friends Mr Blair should have challenged George Bush more.
A senior Labour source who visited Democrats in the US revealed: “Clinton feels betrayed by what Blair did.
“He feels the PM gave Bush respectable cover for the war and under- estimated his influence, which could have been put to better uses.
“But he has made it clear he’s not going to hold a grudge.”
Senior Democrats are dismayed at the closeness between the PM and Republican Mr Bush - and his failure to publicly back Democrat presidential candidate John Kerry.
They have assured Labour figures they will “not hold a grudge” if they win November’s elections.
But ex-Foreign Secretary Robin Cook hinted Labour’s relationship with the Democrats could be wrecked.
He said: “They’re confident they’re going to win.
“This is good news for the world but not unalloyed joy for Tony Blair.”
Two months ago ex- Democrat presidential hopeful Howard Dean said: “We don’t know what to make of Tony Blair.
“He was a strong friend of Clinton, now he’s an ally with President Bush.”
 
Thomas
19/08/2004
Un message pour dire mon admiration pour le contenu de ce site d’une grande qualité. On y ressent la grande et haute humanité de son auteur.
Stassen
18/08/2004
President Outlines Overseas Troop Cut 
70,000 Affected In Europe and Asia 
By Mike Allen and Josh White
Washington Post Staff Writers
Tuesday, August 17, 2004; Page A01 
CINCINNATI, Aug. 16—President Bush announced plans Monday to recall as many as 70,000 troops from Cold War-era bases in Europe and Asia as part of a global rearrangement of forces that is aimed at making the military more agile in an age of unpredictable enemies.
The plan could significantly change the face of the U.S. military at home and abroad, in what administration officials called the largest restructuring overseas since the end of the Korean War. The typical three-year tours abroad would be sharply curtailed, and administration officials hope to ease the pressures placed on military families by the need for frequent moves.
The repositioning is to unfold gradually over seven to 10 years and cut by one-third the 230,000 U.S. service members now stationed overseas. The largest reductions would occur in Germany, which would lose two Army divisions, and South Korea. The two countries account for more than half of the U.S. troops stationed permanently on foreign soil.
“For decades, America’s armed forces abroad have essentially remained where the wars of the last century ended,” Bush said at the annual convention of the Veterans of Foreign Wars, held in the swing state of Ohio. “The world has changed a great deal, and our posture must change with it.”
Bush’s announcement of the plan—which drew mixed assessments from military analysts—gave him a chance to talk about bringing troops home at a time when his opponent, Sen. John F. Kerry (D-Mass.), has pledged to substantially reduce U.S. troop levels in Iraq. The administration plan, which will not affect the number of troops in Iraq, has been under development for many months. Its main outlines were reported publicly last week.
Kerry, who was vacationing in Idaho, did not immediately respond to Bush, but several of his allies attacked the plan vigorously. The Democratic National Committee organized a conference call with retired Army Gen. Wesley K. Clark, NATO’s former supreme allied commander, who said the plan “will significantly undermine U.S. national security.”
“As we face a global war on terror with al Qaeda active in more than 60 countries, now is not the time to pull back our forces,” Clark said.
Richard C. Holbrooke, a former assistant secretary of state and ambassador to the United Nations under President Bill Clinton, accused Bush of trying to deflect attention from the strain on the military by prolonged deployments in Iraq. He criticized Bush for slipping a “historic announcement” into essentially a campaign speech.
“It’s not good diplomacy,” said Holbrooke, who argued that the plan will undermine relations with allies. “It sends the message that this administration continues to operate in a unilateral manner without adequately consulting its closest allies. It’s a mistake, driven by the fact that we’re stretched too thin in Iraq and the presidential election.”
Senior administration officials briefing reporters at the Pentagon, however, said the moves would make the military more flexible in a world where threats are less predictable, while allowing troops and their families to be stationed in the United States.
The shift is part of a broader Pentagon plan that includes closing bases in what Bush’s aides have called “old Europe.” Instead, the administration would build training camps and smaller bases in the former Soviet satellites of Eastern Europe that could be used for rapid deployments to the Middle East. The new bases would house equipment but would be sparsely staffed and far smaller than the massive, citylike bases in Germany.
“More of our troops will be stationed and deployed from here at home,” Bush said. “We’ll move some of our troops and capabilities to new locations, so they can surge quickly to deal with unexpected threats. We’ll take advantage of 21st-century military technologies to rapidly deploy increased combat power. The new plan will help us fight and win these wars of the 21st century.”
The plan prompted debate among military and government analysts over the potential costs and benefits of what was a relatively vague though dramatic announcement.
“I think the redeployment of U.S. overseas forces is long overdue, a decade or two,” said Loren Thompson, a defense expert with the Lexington Institute. “The reason why the U.S. has 70,000 personnel in Central Europe is because that was the high tide line for communist expansion. There’s no reason to be there in those numbers.”
Retired Army Lt. Gen. Daniel Christman said U.S. forces would lose the intangible advantages of living and working in allied countries, and he said the moves could send the wrong messages to adversaries. The shift would pull some U.S. ground troops from the Korean Peninsula, a hot spot where the United States has been working to deter North Korea’s nuclear capabilities.
“I couldn’t imagine a worse time to be pulling troops out of Korea at the same time we’re trying to get Pyongyang to give up its nukes,” Christman said. “It seems like preemptive concession.”
The White House provided few details of where troops would be moved beyond saying that, over the next decade, the military would close hundreds of U.S. facilities overseas and bring home 60,000 to 70,000 service members, plus about 100,000 family members and civilian defense employees.
Defense officials declined to talk about costs or specific redeployment figures, saying they are still working on details with several countries. The plan figures to be quite costly, as U.S. bases would have to be refurbished or expanded to handle the influx of troops and their families.
The nonpartisan Congressional Budget Office said in a report in May that greatly reducing the U.S. presence overseas could save more than $1 billion a year but could cost nearly $7 billion upfront.
“Restationing Army forces would produce, at best, only small improvements in the United States’ ability to respond to far-flung conflicts,” the CBO said.
John P. White, a lecturer in public policy at Harvard University’s Kennedy School of Government and a former deputy secretary of defense, said he believes such money should only be spent with an “imperative need” to do so. “I don’t understand how we gain strategic ability to respond by moving people to the U.S., further away from the likely trouble spots,” he said. “I don’t get it.”
Senior defense officials said yesterday that two heavily armored divisions now stationed in Germany would return to the United States as part of the realignment, and a Stryker brigade—with its more modern attack vehicles—would move into its place.
The major moves are not likely to begin until at least fiscal 2006 or later, with a bulk of those returning to the United States coming over several years.
Bush said changes are necessary “for the sake of our military families” and added: “Our service members will have more time on the home front, and more predictability and fewer moves over a career. Our military spouses will have fewer job changes, greater stability, more time for their kids and to spend with their families at home.”
The overture to military families in a national security speech reflected the political stakes and timing of the speech. This is the second week of an effort by Bush and his campaign to undo any success Kerry had in using the Democratic National Convention to portray himself as worthy of the title commander in chief. Veterans and military families, traditionally a Republican constituency, are thought to be in play this year because of Kerry’s credentials in Vietnam and concern over unexpectedly long deployments and continuing casualties in Iraq.
The appearance was paid for by Bush’s reelection campaign, and he laced his remarks with digs at Kerry. He entered to “Hail to the Chief” and received standing ovations before, during and after his speech.
Continuing the two campaigns’ mirrored schedules, Kerry is to address the VFW on Wednesday.
White reported from Washington. 
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A6461-2004Aug16.html?referrer=email
federico
16/08/2004
Très bon article sur la Commission. A mon avis cela démontre, une fois de plus, comment les Américains et les atlantistes agissent sans difficulté dans l’UE. Ceux qui pensent que l’UE puisse limiter l’hégémonie états-unienne en Europe et dans le monde, se trompent. En fait, l’UE détruit les souverainétés nationales, qui sont la seule garantie de démocratie et de justice sociale, pour les remplacer avec une oligarchie amorphe, très influencée par Washington.
Il faut retourner à une politique EN Europe, et laisser tomber toute idée d’Union intégrée, qui ne fait que ruiner les peuples européens.
Anamorphose
12/08/2004
Une dépêche d’Associated Press relayée par Yahoo! nous apprend qu’un homme politique important des US,le gouverneur du New Jersey, démissionne après avoir reconnu “honteusement” une relation homosexuelle adultère.
Quand verrons-nous enfin un homme politique américain assumer plenement et librement sa sexualité, fût-elle “déviante” par rapport à la moyenne statistique de la population globale ?
Faudra-t-il que tous, comme le fit Clinton, nous abreuve de leurs écoeurants actes de contrition ?
Bon Dieu de bon sang, ces hommes-là n’ont-ils plus aucune tripes, plus aucune couilles, pour ainsi s’avilir dans le plus obscène repentir ?
Quand on voit à quel point un peuple peut être coincé au niveau de la braguette, pas étonnant qu’il lui arrive les déboires qui lui arrivent. ( Et on a envie d’ajouter : on récolte ce que l’on sème) Nietzsche aurait pu nous écrire des pages et des pages inoubliables sur ce sujet…
Pas une once de fierté, pas un fifrelin de force morale ou plutôt, de force vitale, pour pouvoir simplement dire “Eh oui, j’aime baiser, que ce soit avec une stagiaire de bureau ovale ou que ce soit avec un homme ! C’est ainsi, que cela vous plaise ou non ! Et de toutes façons c’est pas vos oignons !” Au lieu de cela, la plus abjecte contrition, la plus veule repentance, la pratique consciencieuse et appliquée de l’autoflagellation, les vains regrets, les remords les plus vifs, dans un nauséabond besoin de confession publique.
Que ne demande-t-il pas, tant qu’il y est, sa lapidation publique ???
Beeuuurkkk !
http://fr.news.yahoo.com/040812/5/408ou.html
“jeudi 12 aout 2004, 22h50
Le gouverneur du New Jersey démissionne après avoir reconnu une liaison adultère avec un autre homme
TRENTON, New Jersey (AP) - Le gouverneur démocrate du New Jersey a annoncé jeudi sa démission après avoir reconnu avoir eu une relation extra-conjugale avec un autre homme.
“Ma vérité, c’est que je suis un gay américain”, a déclaré James McGreevey. Cet homme marié et père de deux enfants a précisé que sa démission prendrait effet le 15 novembre.
“Honteusement, j’ai eu des relations adultes consentante avec un autre homme, ce qui viole les liens du mariage”, a ajouté le gouverneur. “C’était mal, c’était inconscient, c’était inexcusable”, a-t-il lancé, expliquant qu’il avait décidé de démissionner car ce secret, sur sa sexualité et sa liaison adultère, rendait trop vulnérable sa fonction de gouverneur. AP”
Pauvre type ! Pauvre Amérique…
boudou
12/08/2004
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=25414&provenance=accueil&bloc=02
Revue de presse PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE - L’angoisse de la fraude A trois mois du scrutin présidentiel, un arsenal de mesures a été mis en place pour réduire au minimum le risque de fraude et d’erreurs. Une seule obsession : ne pas reproduire le scénario chaotique de l’an 2000. Pourtant, organisation du scrutin et commission de surveillance électorale restent sujets à polémique.
“Le 2 novembre 2004, environ 96 millions délecteurs américains (sur un total de 115) vont désigner leur futur président à laide dun système informatisé piratable de manière totalement invisible par les programmeurs des sociétés privées qui gèrent les élections, sinquiète The Nation
. Selon le magazine de gauche américain, la conséquence pourrait être léchec de la présidentielle américaine et son effondrement, provoqué par une avalanche de soupçons, daccusations, et le déclenchement dune colère publique telle que les événements de 2000 en Floride auront lair davoir été une banale querelle de famille.”
Selon The Nation, revue dopinion, confier le compte des voix à des entreprises privées ouvre un champ impressionnant de fraude et derreurs possibles”. Daprès lhebdomadaire, les quatre sociétés qui gèrent le vote automatique ne sont pas fiables et impartiales”. Par exemple, affirme le magazine, les machines de lentreprise texane Diebold Election Systems, qui se revendique républicaine, nont pas bien fonctionné en 2004 lors dune élection en Californie”. Une autre entreprise, Hart InterCivic, dAustin, au Texas, a pour principal investisseur Tom Hicks, un des hommes qui a aidé George W. Bush à devenir millionnaire.
De plus, ajoute The Nation, malgré le secret qui entoure le codage des programmes, il existerait toujours une ‘trappe’, une porte dentrée cachée que les pirates utilisent pour pénétrer dans le système. Enfin, aucune trace papier ne sera disponible pour recompter les votes. Lordinateur émettra une liste qui pourra être truquée ou tout simplement faussée par une erreur incontrôlable. Selon lhebdomadaire, il existe la possibilité que 30 % des votes de novembre soient impossibles à vérifier, à recompter et à contrôler”.
Or lun des soucis majeurs est déviter de reproduire le chaos électoral vécu en Floride lors de la précédente élection présidentielle, en 2000. En obtenant la majorité des voix dans cet Etat, George W. Bush avait remporté le scrutin, devenant président des Etats-Unis. Toutefois, le décompte des voix avait été particulièrement contesté et aujourdhui encore nul ne sait de manière incontestable si George W. Bush a réellement obtenu plus de votes que son adversaire Al Gore en Floride en 2000.
Les aléas de ce scrutin devenu par la force des choses historique furent nombreux. Machines à voter qui fonctionnaient mal, bulletins incompréhensibles, jusquà des votes délecteurs, en particulier ceux provenant de minorités ethniques, qui nont pas été comptabilisées faute de listes électorales correctes”.
La crainte de voir le même scénario se reproduire a conduit au vote de la loi HAVA (Help America Vote Act), en 2002. La loi HAVA a aggravé la situation, estime pourtant The Nation. Créée à la suite de cette loi, la commission de surveillance des élections doit définir le mode de fonctionnement du recomptage, mais quatre mois avant lélection, elle manque toujours de personnel et son action est controversée, dénonce le magazine. Le 17 juin 2004, la commission a envoyé 861 millions de dollars à 25 Etats, principalement pour quils séquipent de machines pour lesquelles aucune norme technique na encore été définie, affirme le journal new-yorkais.
Outre lautomatisation quasi totale du vote, une autre modification du système électoral pourrait empêcher la comptabilisation de tous les votes : certaines personnes vont devoir faire la preuve de leur identité avant de voter, note The Nation. En effet, les personnes votant pour la première fois dans une juridiction après sêtre inscrites sur Internet, où la vérification de lidentité nest pas effectuée, devront présenter une pièce didentité. Cela peut poser des problèmes pour les Indiens qui vivent dans les réserves et qui nont pas de pièce didentité où figure leur photo. Il y a plusieurs manières dexclure des électeurs du scrutin, en omettant de leur donner la liste des pièces didentité sans photo permettant de voter, par exemple, note le magazine.
“Les militants des droits civiques craignent que seuls les membres des minorités se voient demander une pièce didentité par les employés des bureaux de vote, explique le journal. Une autre des mesures mises en place par la commission est la possibilité denregistrer un vote provisoire pour les électeurs qui ne sont pas correctement inscrits sur les listes électorales, relate le New York Times
. Le but est de comptabiliser le maximum de votes et de ne pas écarter des gens sous prétexte dune irrégularité administrative, précise le quotidien américain. Mais, ce qui risque de coincer, cest le manque dhabitude et de qualification des employés des bureaux de vote, ajoute le journal.
De même, USA Today
assure que la plus grande menace pour lélection présidentielle de novembre 2004 est la désorganisation et les erreurs potentielles du million et demi demployés vieillissants des bureaux de vote, daprès les conclusions de la commission de surveillance”. Il manque 2 millions de personnes pour mener à bien une élection dune telle envergure et la moyenne dâge des employés des bureaux de vote est de 72 ans, sinquiète le quotidien américain. La commission demande le recrutement de nouveaux employés dans les lycées, les universités, les conseils municipaux”. Un guide à lusage de ces salariés qui vont encadrer le scrutin a été créé, recommandant par exemple d’inciter les gens à sentraîner sur la machine sur laquelle ils voteront”. Cest la première fois que le gouvernement fédéral simplique autant dans des élections nationales, traditionnellement gérées par les Etats, note USA Today. Lenjeu : Ne pas répéter les mêmes erreurs quen Floride.”
Ainsi les Etats-Unis sont même allés jusquà accepter, pour la première fois de leur histoire, la présence dobservateurs internationaux de lOSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) pour sassurer du bon déroulement du scrutin. Les démocrates, menés par la députée Corrine Brown, de lEtat de Floride, ont souhaité le recours à des observateurs de lONU après les résultats controversés de lélection de 2000, rapporte le Boston Globe
. Le département dEtat américain a salué la décision de lOSCE denvoyer une équipe et a démenti lexistence du moindre doute sur la transparence de lélection à venir.”
Hamdam Mostafavi
pilou
11/08/2004
en fin d’article de l’IHT, on apprend les relations cordiales qui animent les mebres de la Force Multi Nationale ...
In Copenhagen, The Associated Press said that the Danish military in Iraq had suspended handing over prisoners to British forces after the Iraqi government reinstated capital punishment.
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