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Stratégie du Chaos Regional ou Global contre Containment du Conflit Assymetrique Local

Article lié : La “turbo-Histoire” à un train d’enfer

Ibrahim Abraham

  16/04/2004

Stratégie du Chaos Regional ou Global contre Containment du Conflit Assymetrique Local

Les jours récents en Irak ont été riches d’enseignements qui se dessinent clairement en dépit de la réthorique mediatique et médiatisée des spin doctors.

L’irruption du jeune Sadr dit “le radical” et de ses compagnons et la conjugaison de cette action chiite par celle du vieux Sistani dit “le modéré” et de l’Iran montre la volonté tactique des chiites de limiter le conflit irakien (Containment) dans son cadre assymetrique dans lequel il evolue depuis des mois.

Ceci va evidemment contre les plans des sionistes qui essaient d’implementer la théorie de chaos et la stratégie de la tension des “néo-conservateurs” en vue de “noyer” les “Bourbier Tactique” actuelles nées de la posture assymetrique vers une dimension plus conventionnelle qui se confond avec leur dogme stratégique : destruction des deux grands pays musulmans l’Iran et la Syrie. En clair le bourbier tactique local irakien actuelle doit selon eux évoluer vers le Chaos Stratégique sous régional. En effet ils espèrent sur un embrasement généralisé du moyen orient (soutenu par des menaces video opportunes d’“Al Qaida” contre l’Europe (menaces de formulation négative) et l’Amerique (menaces de formulation positive) afin d’obtenir LE SOUTIEN FORCE des autres pays doccidentaux par déplacement des équilibres stratégiques.

Afin RADICALISER davantage les musulmans dans cette perspective, le président des etats-unis d’amerique déclare pour la première fois dans l’histoire des Etats Unis que les palestiniens doivent oublier le droit au retour.

L’assassinat de l’ambassadeur iranien ( aprés que l’Iran ait déployé une mediation diplomatique mais aussi stratégique ) auprés du Jeune Sadr le “radical” doit être vu comme une menace faite à l’Iran par les sionistes de ne plus interferer avec leur processus de d’évolution du conflit assymetrique actuel (qui les désavantage politiquement et tactiquement) en un conflit regional (qui risquerait fort de devenir global) plus conventionnel.C’est pour eux leur manière de TRANSFORMER le bourbier irakien et de l’amener vers l’objectif stratégique majeur : la dislocation des etats musulmans du moyen orient et l’Etablissement de Eretz Israel ou Grand Israel.

La False-Flag de Madrid 911 aprés 9/11.
L’élimination de Cheikh Yassin 11 jours aprés Madrid.
L’Elimination dans un “suicide collectif” de la majeur partie des présumés coupables de 3/11 ( il savent depuis 9/11 que les procés de ce genre comme celui de Moussaoui se sont traduits par des echecs pour eux)

Toutes ces choses participent de cette logique de la tension

Soit donc prêt cher ami aux choses suivantes :

en Irak
A des tentatives d’assassinat de Sistani revendiqué en video evidemment par le trés médiatique Al Qaida (on le sait déja Al Qaida n’est pas une organisation mais une stratégie de l’Etat maconnique et de l’Etat sioniste dans le cadre de leur theorie du Chaos et de leur stratégie de la tension.) Une telle chose evidemment ne serait pas possible si le trés célébre et trés affreux Al Qaida avait été une vraie organisation islamique.

A une trés possible recrudescence des attentats fait par de soi-disant sunni ( dans ce cas d’espèce le spin médiatique te dira toujours que c’est Al Qaida) contre des mosquées shiites comme ce fut le cas à Kerbala il y a deux mois. Mais aussi à des attentats fait par de prétendus chiites contre les mosquées sunnites. la bonne nouvelle dans ce cas est que le peuple irakien à compris le stratagème et que les sionistes vont certainement hésiter un peu plus que dans le passé avant d’utiliser la bonne vieille tactique du “diviser pour régner.

A une radicalisation effective des irakiens de plus en plus conscients. A un augmentation exponentielle de la Résistance armée irakienne ( encore appelés terroristes ou rebelles ou insurgés dans les médias occidentaux).

Dans le reste du monde
A des menaces video accrues d’Al Qaida (eh oui c’est utile d’avoir un Al Qaida parmi ses outils de manipulation..) contre l’Espagne afin de punir et de décourager le peuple espagnol de son engagement pacifiste .

A un bombardement par l’Etat sioniste khazar (Israel) de la central nucléaire civil iranienne. Toujours dans l’optique de donner au conflit irakien une dimension de type “chaotique” regionale (s’il est possible de circonscrire le chaos à un espace!)

A une réelle radicalisation poussée du monde musulman et surtout du monde sémite musulman ou arabe. Une telle radicalisation à des inconvénients et des avantages. L’inconvénient c’est qu’en l’absence de leadership réel comme le leadership shiite (surtout dans la partie sunnite du monde musulman) l’energie radical (qui correspond dans le corps social à ce que les anticorps sont pour le corps biologique) peut se manifester par des actions désespérées isolées. Et plus dangereux encore : Cette énérgie peut être manipulée par le biais de la résonance médiatique et médiatisée de la tactique sioniste qu’est “Al Qaida” en des fins chaotiques ( le chaos est une finalité stratégique de l’Etat maconnique et de l’Etat sioniste dans le cadre de leur projet N.O.S ( Novus Ordo Seclorum )

Article lié : Une menace grave : les dissensions entre civils et militaires US

mhb

  13/04/2004

Pour qui se rappelle la guerre d Indochine et celle d Algerie les chefs militaires avaient rapidement declare, apres la fin des hostilites, que chacune de ces guerres avaient ete perdues a ..Paris.
Dans le cas de l Irak il est interessant de noter que le parlement americain ne peut etre mis en cause puisque les credits necessaires ont ete votes et les vannes du deficit ouvertes sans que le public ait encore reagi. L americain moyen n a pas la reaction viscerale du francais contre l utilisation de la planche a billets. Ce qui rejoint la fameuse phrase du (feu) senateur Dirksen qui ne voyait aucun embarras a lacher les dollars (“one billion there, another billion there” ...). Et c etait dans les annees 70 !!
En fait tout le monde etait convaincu - jusqu a maintenant - que la pluie de dollars sur l Irak arrangerait tout. Sauf qu il aurait - peut etre - fallu partager avec les irakiens demobilises et les structures municipales au lieu de distribuer l argent dans un cercle ferme comprenant les Halliburton et les societes de surveillance ainsi que les irakiens de la diaspora (exemple de Chalabi qui recoit 350 000 dollars par mois pour son groupe). L histoire nous dira qui d autre participait a ce pactole (du cote francais il semblerait que seul SODEXHO a recu un contrat de 30 000 dollars (peut etre pour ses sandwiches). A la limite peut etre que l on decouvrira aussi qu a raison de 500 dollars par mois pour chaque irakien (y compris femmes et enfants) le calme du pays aurait pu etre acquis pour une somme egale a celle qui est depensee actuellement pour le maintien de l ordre et la mise en place de la democratie dans le pays. Un rapide calcul nous donne environ 12,5 milliards de dollars/mois qui semble etre le total tous couts confondus actuellement.
Evidemment ceci est une variation sur le backchish et comme chacun sait les retro-commissions - ou leurs variantes - sont interdites aux etats-unis.

Pour revenir sur le sujet de votre article ceci est encore un exemple des parapluies deployes par les uns et les autres ou chacun annonce qu il a toujours ete pret a fournir ce que les militaires sur le terrain demandaient (sous-entendant que s ils ne savaient pas evaluer leurs besoins et que l affaire tournait mal ils n avaient qu a s en prendre a eux-memes) D ou les problemes du general Abuzaid avec sa direction a Washington.
Finalement tout le monde semble oublier cette fameuse scene de Lawrence d Arabie ou le grand conseil de Damas se termine par une empoignade et ou le Villepin de l epoque se frotte les mains avec son collegue anglais.
C est bien triste mais l histoire comme la geographie sont deux matieres qui ne sont pas plus enseignees aux Etats-Unis qu en France: nous sommes trop envoutes par la vague du virtualisme !!

une nouvelle perf signée Boeing !

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pilou

  07/04/2004

259 millions de livres pour des Chinooks incapables de voler
[2004-04-07 10:15]

LONDRES (Reuters) - La Grande-Bretagne a déboursé 259 millions de livres (478 millions de dollars) pour une flotte d’hélicoptères militaires incapables de se diriger par temps nuageux, révèle un organisme de contrôle des dépenses publiques.

Huit Chinooks sophistiqués destinés au transport de troupes et d’équipement par tous les temps sont cloués au sol à l’issue de ce contrat “complètement bâclé”, a déclaré le Public Accounts Committee.

Le ministère de la Défense “aurait pu tout aussi bien acheter huit dindes”, a commenté Edward Leigh, président de la commission. “En raison d’un travail complètement bâclé, ils ne peuvent pas voler quand il y a un nuage dans le ciel.”

Leigh a encore qualifié le contrat passé avec Boeing Co de “l’un des pires désastres jamais connus dans le domaine des contrats d’acquisition”.

Les Chinooks doivent subir une remise à jour de leurs systèmes de navigation dont le coût est estimé à 127 millions de livres. Ils ne pourront pas être mis en service avant 2007.

Le ministère de la Défense a reconnu ces critiques qui ont conduit, dit-il, à “tirer des leçons pour l’avenir”.

Copyright © 2001 Reuters Limited. Tous droits réservés. La reproduction ou la distribution de ces écrans sans l’accord express de Reuters est rigoureusement interdite.

Des carbonisés pas si "civils"

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sysfran

  04/04/2004

http://www.reseauvoltaire.net/

Les victimes « civiles » de Faludja

TRIBUNES LIBRES INTERNATIONALES Barry Yeoman relève le profil des victimes du drame de Faludja. Selon la presse, des civils états-uniens ont été lynchés par la foule. Il s’agissait en réalité de mercenaires de Blackwater USA et leur mort atroce met en lumière la présence de plus de 10 000 mercenaires aux côtés des Forces d’occupation de la Coalition. Ces « sous-traitants » échappent au contrôle des démocraties pour lesquels ils travaillent. Étrangement, ce sont désormais eux qui assurent la sécurité de Paul Bremer.

http://www.blackwaterusa.com/

politique française

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Vilain Gilles

  04/04/2004

Chroniques abraquadabrantesques de la Chiraquie

Ainsi donc Chirac, enfin parvenu à ses fins, se retrouvoit en funeste attelage. Non content d’avoir occis toute la Maison Royale, au point de ne laisser vif aucun prince du Sang, le médicastre avoit su habilement s’imposer à la Cour avant de s’approcher du Trône à la faveur du grand émoi suscité par le soulèvement des Bandes Noires. Convaincus à grand tort d’avoir enfin réussi à asseoir la Régence par cette usurpation, les Chodron de Courcel devroient pourtant se rengorger.
Le renfort laborieux de Raffarin pas plus que la docilité des Parlements n’avoient permis de circonvenir les troubles dont Paris estoit le grand théâtre depuis l’année passée et il y avoit désormais grand danger à pousser de nouveaux scandales au milieu d’une capitale gagnée par la sédition. Le charivari des Comédiens puis la fronde des Savants avoit fini par porter à son comble la colère du Tiers, déjà fort échauffée par les disettes et le manque d’ouvrage.
Si le Régent s’estoit risqué à la Ville, nul doute qu’il s’y fût trouvé importuné, chaque fois, de la foule du peuple. Nonobstant, il espéroit encore réformer, autour du poitevin déchu, ses Conseils et son gouvernement. Las ! ses intrigues successives avoient décimé les rangs de la vieille garde léguée par le roi Charles et ruiné son crédit auprès des Parlements. La disgrâce du Dauphin convaincu par la Prévôté de prévarication, au moment où le parti corrézien réclamoit un nouveau chef, avoit, contre toute attente, frappé l’usurpateur d’incapacité au moment où il lui eût fallu au contraire reprendre l’initiative.  Dans la tourmente du moment, le Chevalier de Braie, héritier débile du grand Connétable ni les débris de la maison de Panafieu ne lui eussent été d’aucuns secours. Il se trouvoit donc réduit à d’ultimes manœuvres pour restaurer un simulacre d’ambition gallicane. L’exercice étoit d’autant moins aisé que les troubles de la minorité avoient imprimé au Régent de l’aversion à l’endroit du Chevalier de Bayrou dont les prétentions nouvelles cachoient difficilement les défections passées et récentes des Corses et des Gascons évincés de la Cour.
Au dimanche précédant les Rameaux, le sort du gouvernement paraissoit scellé à mesure que les rumeurs colportées par la multitude et les échotiers rendoient la défaite irréversible. Le jour suivant, l’entourage du Régent, malgré qu’il en eût, ne pouvoit plus lui dissimuler l’ampleur du désastre. Ayant pris pieds à La Rochelle et dans d’autres ports de la mer Atlantique, les hollandais, avec le renfort de toutes les factions réformées, avoient prestement investi la Saintonge et la Guyenne et, de proche en proche, levoient des partisans dans toutes les villes du royaume.         
Les inquiétudes du Régent n’étoient pas plus tôt aperçues que les plus familiers parmi ceux qui étoient commis à sa garde, le jeune Copé, Monsieur de Villepin et quelques subalternes, firent leur cour de leur vigilance. Ils furent bientôt accusés de multiplier exprès de faux avis pour avoir occasion de se faire valoir en obtenant, contre les usages de l’étiquette, des particuliers avec le Régent jusque fort tard dans la nuit.
Alors qu’à la Ville enfloit la rumeur de la disgrâce du poitevin, la Cour étoit tout étourdie par les manigances des prétendants. Du Chauffe-cire au Grand-maître de la maison du Roi, il n’a avoit titulaire de charge ou d’office, qui ne sollicitât, comme à l’accoutumée, un marocain. Ce manège ne dura pas longtemps sans jeter le discrédit sur les requérants qui avoient été les premiers éconduits par le Grand audiencier ni enorgueillir ceux qui, nonobstant un refus, avoient été mis dans la confidence. 
À force d’indiscrétions, il apparut bientôt que le Régent ne vouloit se résoudre à congédier l’importun ministre au risque de favoriser les desseins du prince Sarkozy et de déplaire ainsi à Madame Chodron de Courcel laquelle, au demeurant, ne se monstroit pas mieux disposée à l’endroit de Monsieur de Villepin.
Une fois le dilemme tranché, il fallut bien se résoudre à composer. On fit grand bruit dans les antichambres sur le sort qui échut au magyar lequel dessaisi de la Lieutenance Générale de Police, se trouva fort avantagé au Conseil d’en haut de sa nouvelle charge de Contrôleur général des Finances. D’aucuns toutefois ne se privèrent pas de souligner que cette faveur n’étoit pas si désirable et qu’elle pouvoit même s’avérer périlleuse tant les caisses de l’État étoient vides et les ressources du négoce taries. Par chance, le prince Sarkozy sauroit user de l’entregent de son frère aîné auprès du baron Seillères afin de quérir quelques engagements de la part des Maîtres de Forges et dans la banque.
D’autres, non moins enclins à alimenter les libelles du parti hollandais, déclaraient que le Régent avait pris cette résolution de confier la Lieutenance à Monsieur de Villepin dans seule perspective d’abaisser sa réputation à la Cour parmi les partisans de Madame, bien assuré qu’il étoit par ailleurs des talents du diplomate pour dénouer les intrigues et conduire les affaires du Cabinet noir. Flanqué du fidèle Perben, inamovible Chancelier, le vicomte pourroit tout à son aise commercer avec les Muses et briguer l’Académie sans risquer pour autant de laisser échapper les affaires dont la Prévôté refusoit avec insistance de se désaisir.
Il n’empêche, à ce stade, l’équipage étoit loin d’être formé et il falloit encore pourvoir bien des charges avant que de distribuer les sinécures. On rappela donc notre ministre plénipotentiaire aux Pays-Bas espagnols pour succéder au Secrétaire d’État des Affaires étrangères. Sachant que les querelles suscitées aux Amériques par les audaces de son prédécesseur étoient désormais apaisées, Monsieur de Barnier s’exécuta de bonne grâce. Il considéroit au surplus qu’il pourroit d’autant plus aisément faire valoir ses mérites à ce poste que le péril mahométan avoit resserré nos liens avec le reste de la chrétienté.
Malgré l’orgueil qu’il savoit si bien manier dans ses ambassades et quoi qu’il s’en défendît, le Régent avoit été conduit à compter ses largesses à la Guerre et à la Marine. L’armement du navire amiral de la flotte enfin achevé, il croyoit être en mesure de donner le change à ses rivaux en le pavoisant des couleurs du roi Charles. En fait, ni les anglais ni les républicains d’Amérique n’étoient dupes de cette supercherie à laquelle il feignaient seulement d’acquiescer pour mener bien leurs manœuvres contre le Khalifat. Pour leur part, les argentiers et banquiers du royaume regardoient sans déplaisir ces faux semblants, bien trop contents de pouvoir enfin contenir les dépenses des arsenaux grâce aux menées des fanatiques dont les effets s’averroient finalement bien moins onéreuses. Pour inquiétantes qu’elles pussent apparaître à la foule qui souffroit tout à la fois la menace des sicaires et les suspicions de la gendarmerie, les circonstances, autorisaient le maintien d’un unique Sécrétaire d’État pour la Guerre et la Marine.
Néanmoins, de l’aveu même des officiers les plus fidèles, tant l’Amirauté que l’État major s’étoient trouvés fort marris d’être, une fois encore, par le caprice du Régent, subordonnés aux décisions de la Maréchale d’Alliot-Marie, nonobstant les titres et le prestige militaire dont pouvoit se prévaloir sa famille. Un même souci de ne pas fâcher le parti aristocratique avoit conduit Raffarin à reconduire le vicomte de Robien à la Surintendance des Ponts et Chaussées.
La Réaction étant ainsi confortée par la présence des meilleures familles de la noblesse, le Régent ne pouvoit manquer de donner quelque assurance à la roture et témoigner au passage de ses largesses à l’endroit du Tiers et de la populace. Malgré les concessions à la tradition pour ce qui touchait à la Surintendance des Universités, à celles des Hospices généraux et de l’Agriculture où des magistrats aguerris et fidèles furent désignés promptement, la plupart des autres charges de la Maison du Roi avoient été dévolues avec une grande désinvolture.
Deux figures néanmoins se distinguoient au milieu de personnalités sans talent et dépourvues de la moindre ambition pour le destin du royaume. Celles de l’avocat Borloo à qui le Régent avoit concédé la charge nouvelle de Surintendant des Indigents et des Œuvres de Charité, une véritable gageüre pour ce libertin endurci et affairiste notoire, qui s’étoit longtemps enrichi au gré des banqueroutes avant que de montrer de la sollicitude à l’égard des débiteurs.
In cauda venenum, comme dit Monsieur de Voltaire, un fripon à particule comme il en naît hélas dans les plus fameux lignages au hasard des mésalliances composoit le dernier portrait de cette galerie en la personne du sieur Donnedieu de Ladres. Le Régent avoit trahi les ressorts de sa propre ascension en désignant comme son Surintendant des Arts et Lettres cet aigrefin repêché in-extremis du Châtelet par égard pour sa famille après qu’il eût tenté de soustaire la cassette du Secrétaire d’État à la Guerre au profit d’un financier palermitain avec qui il s’estoit accoquiné.  Il ne faisoit dès lors plus aucun doute à la Ville que les manifestations publiques, en grand apparât, de l’usurpateur en compagnie de son ministre, seroient le prélude à de nouvelles émeutes. Et c’est bien ce qu’il advint.

———Fin du message transféré

Falujah ... Mogadiscio ... Carthage

Article lié :

JFL

  03/04/2004

Pour votre Fair Use, et votre désespoir ...

(source : http://www.tothepointnews.com/article.php?id=234&i=)

Fallujah Delenda Est
Jack Wheeler
Friday, April 2, 2004
  In the Senate of Ancient Rome, Marcus Porcius Cato - 234-149 B.C.,
subsequently known as Cato the Elder to distinguish him from his
great-grandson Cato the Younger - became famous for concluding every
single speech he gave, no matter what the subject, with the
exhortation: Carthago delenda est. Carthage must be destroyed.

  Today, we need senators and congressmen to conclude every speech they
give with the exhortation:  Fallujah delenda est. Fallujah must be
destroyed.

  I don’t mean metaphorically. I mean for the entire population of the
city, every man, woman and child, given 24 hours to leave and be
dispersed in resettlement camps, moved in with relatives in another
village, wherever, and the town turned into a ghost town.

  Then the entire city carpet-bombed by B-52s into rubble, the rubble
ground into powdered rubble by Abrams tanks, and the powdered rubble
sown with salt as the Romans did with Carthage. Fallujah must be
physically obliterated from the face of this earth.

  It is very easy and justifiable for every American to take the
barbaric horror that occurred in Fallujah on March 30 personally. It is
even easier for me in particular because the private contractor who
provided the convoy guards murdered and butchered by the Fallujahites
is a personal friend.

  Yet this is a crime that requires far more punishment than simple
revenge. Let me state it clearly: The people who committed this crime
are subhuman. They have relinquished their claim to be considered
members of the human race.

One year ago, Americans saw on their television screens another act of
barbarity, the abused bodies of American soldiers taken prisoner in
Nasiriyah filled with bullet holes and dumped into a pile. In response,
I wrote an essay entitled “The Oldest War” (NewsMax, March 25, 2003).

  The words of that essay are now ringing in my mind:

  “The War in Iraq is a continuation of the World’s Oldest War. It is a
war that began 25 centuries ago, when a few thousand Athenians,
representing the founding culture of Western Civilization, faced a
Persian horde many times their size on the field of Marathon.

  “The Persians thought they had a holy right to conquer and rule anyone
they wanted to. The Greeks looked upon them as Barbarikos, barbarians
who valued neither individual freedom nor the individual as such, who
lived instead in an anthill society and were willing to subject
themselves to the rule of an almighty dictator.

  “The Persian dictator, Darius, was sure he would crush these impudent
Greeks who dared to demand their freedom from him. At the end of that
fateful day in 490 B.C., 6,000 Persians lay dead, versus 200 Athenians.
Barbarism’s first attempt to subdue civilization was defeated.

  “There have been many, many attempts ever since. For centuries, the
Roman Legions held off vast human wolfpacks, but finally succumbed,
resulting in the Dark Ages. Islam has conducted a Jihad against the
West for 13 centuries.

  “The barbaric insanities of Marx and Hitler erupted from within
Western Civilization in the 20th century. Today the Oldest War
continues, now against Al Qaeda and Saddam Hussein.

“There could not be a clearer demonstration that the War in Iraq is one
between Civilization and Barbarism than the Iraqi behavior we saw on
television yesterday. The Oldest War is one that must be continually
fought and won anew.”

  The people of Iraq as a whole are not barbarians. Yet there is a
barbarism in their culture capable of perpetrating subhuman atrocities.
Thus the critical conclusion:

  If Fallujah is not destroyed now, the genie of barbarism is out of the
Iraqi bottle, with Iraq disintegrating into a civil war of
annihilation.

  Turning Fallujah into rubble, smashing its atrocity with a hammer, is
the only way to get this genie back in the bottle. Iraq is not a real
country, only a collection of tribes that hate each other.

  If the Sunnis of Fallujah can burn and mutilate Americans, Shias will
be only too eager to do the same with Sunnis, Kurds to Turkmen, on and
on, once American soldiers are no longer there to prevent them from
doing so.

  Iraq has been liberated from a monstrous tyranny and handed its
freedom on a platinum platter. The question now is: Are the Iraqis
capable of keeping the freedom that has been given to them? The
atrocity of Fallujah is evidence they are not. The destruction of
Fallujah will contain the virus of barbarism and give all Iraq a chance
to be inoculated against it.

  The power of the Internet enables all of us to be a modern Cato the
Elder.

  From now on, every pro-American writer and blogger should conclude
whatever he writes no matter what the subject, every pro-American
private citizen and everyone reading this essay should conclude any
e-mail they send no matter what the topic with:

  Fallujah Delenda Est.

Article lié : Mais quelles étaient donc vos préoccupations autour du 11 septembre 2001?

mhb

  02/04/2004

Vous avez entierement raison de resignaler ce discours (qui avait ete quand meme tres remarque a l epoque et culminait une campagne que menait-assidument-Rumsfeld depuis le debut de son mandat,a savoir la fameuse RMA qui passait par l ecrasement des obstructions identifiees par Rummy au Pentagone). A l epoque d ailleurs il parlait peu et on lui reprochait un peu partout son caractere de chien et sur l insistence de .. la Maison Blanche ou du Vice-President (je ne me souviens plus) il lui avait ete conseille de se rendre plus abordable pour le plus grand bien de ladministration a laquelle l attitude bourrue et rebarbative de Rummy causait pas mal d animosite. Il s etait donc mis a la tache et s etait graduellement ouvert de ses principales preoccupations qui etaient plus terre-a-terre que celles de Dick Clarke mais bien sur - a la lumiere des evenements, a cote de la plaque.

Hate war, but love the American warrior.

Article lié :

Stassen

  31/03/2004

Joe Galloway: Hate War, but Love the American Warrior

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About the Author


Joseph L. Galloway is the senior military correspondent for Knight Ridder Newspapers and a nationally syndicated columnist. One of America’s preeminent war correspondents, with more than four decades as a reporter and writer, he recently concluded an assignment as a special consultant to Gen. Colin Powell at the State Department.

Galloway, a native of Refugio, Texas, spent 22 years as a foreign and war correspondent and bureau chief for United Press International, and nearly 20 years as a senior editor and senior writer for U.S. News & World Report magazine. His overseas postings include tours in Japan, Vietnam, Indonesia, India, Singapore and three years as UPI bureau chief in Moscow in the former Soviet Union. During the course of 15 years of foreign postings Galloway served four tours as a war correspondent in Vietnam and also covered the 1971 India-Pakistan War and half a dozen other combat operations.
In 1990-1991 Galloway covered Desert Shield/Desert Storm, riding with the 24th Infantry Division (Mech) in the assault into Iraq. General H. Norman Schwarzkopf has called Galloway “The finest combat correspondent of our generation—a soldier’s reporter and a soldier’s friend.”

Full Joe Galloway Bio

Joe Galloway Archives

LZ Xray: The climactic 1965 battle in Vietnam’s Ia Drang Valley

We Were Soldiers: Joe’s Photos from Vietnam

We Were Soldiers - Official Movie Website

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Hot Video: A great video of a plane deploying “angel decoys”. See this and more.
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March 25, 2004

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WASHINGTON - This is a good time to recall the words of my old friend Lt. Gen. (retired) Hal Moore: “Hate war, but love the American warrior!”

It is also a good time to remember that in August 1964, when America took its first big step into the swamps of Vietnam, the American people and their representatives were nearly unanimous in support of military action against North Vietnam.

When President Lyndon Johnson asked for a virtual blank check to pursue that war in the wake of the Tonkin Gulf incident, only two senators voted against it - Wayne Morse of Oregon and Ernest Gruening of Alaska.

When President Bush gave the signal for the attack on Iraq one year ago, nearly 70 percent of the American public agreed that he was doing the right thing. Today only 58 percent of Americans believe that decision was the right one, and 51 percent of adults polled in a CBS News sampling now respond that the Iraq war was not worth what it has cost in terms of American lives and American treasure.

So far the growing dislike of our entanglement in Iraq has not extended to the soldiers and Marines tasked to fight that war. The American military continues to enjoy high public approval ratings, and the stories are legion of the warm welcomes showered on young soldiers in uniform coming home on leave.

It was not always so. The Vietnam War, which polarized and divided the nation in ways not seen since the Civil War, gave rise to a sad chapter in American history. Many were seemingly unable to separate the war they hated from the soldiers the country sent to fight that war.

Young men who had survived a terrible experience came home to find that they were hated as well. They were advised to change into civilian clothes before leaving the airport. Some bought long hair wigs to disguise their military haircuts. They learned quickly enough not to talk about where they had been or what they had done.

People used such hateful words as “baby killer” on youngsters who had been drafted (20,000 of them each month) and ordered to Vietnam - youngsters who had seen their best friends slaughtered in a war suddenly orphaned and eventually abandoned by the nation under whose flag they fought.

This is a good time, too, to remember, the young men of Project 100,000 who also fought and died in Vietnam. They must be a haunting memory and a shameful legacy for former Defense Secretary Robert McNamara, who was the program’s chief mover.

Beginning in 1965 and continuing for three years of war, Project 100,000 saw McNamara order the relaxation of standards of mental ability to allow the conscription of young men who tested as borderline mentally handicapped, Category IV. They were recycled through boot camp two or three times until finally they passed. Training manuals were translated into comic books so they could grasp the principles.


They could not be taught any other skills and so, for these 100,000 unfortunates drafted each of those three years, their fate was the Infantry, MOS 11-Bravo. These innocents were sent straight to Vietnam and straight into combat, where they died at a rate nearly three times that of the average draftee.

Shame on McNamara. Shame on us.

A series of quick, almost bloodless combat and peacekeeping operations - the Persian Gulf war, Panama, Grenada, Haiti, Bosnia, Kosovo - changed the American public perception of what war is all about and created unrealistic expectations and definitions of success.

Only in the beginning did Iraq fulfill that expectation, with a three-week lightning strike that seized a nation and toppled a hated dictator. What has happened since then has been anything but quick, clean or bloodless. Some 550 American soldiers have been killed. Thousands more have been wounded, many horribly maimed by the improvised explosive devices that torment the convoys on Iraq’s roads and streets.

The prospects are for more of the same. No one in authority has yet defined the end game or the exit strategy for Iraq. Two years? Five years? Ten years? A hundred billion dollars of taxpayer money spent on Iraq this past year. How much this year? How much next year?

Whatever the answers may be it is good that the American people are not blaming their soldiers for the failures of political leadership.

Hate war, but love the American warrior.

http://www.military.com/NewContent/0,13190,Galloway_032504,00.html?ESRC=dod.nl

Getting to Know John Kerry

Article lié :

Stassen

  31/03/2004

VOTE 2004: Getting to Know John Kerry

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About Del Sandusky

Del Sandusky (left) and John Kerry in Vietnam, February, 1969.


Del Sandusky was born in Streator, Illinois in December 1943. He was raised in Illinois and Florida. He joined the Navy 1960 and left in 1976. Mr. Sandusky did two tours in Vietnam, one in 1966 and one from May of 1968-1969 with John Kerry in the Mekong Delta. Afterwards, he returned to the U.S. and was a computer service technician. He started campaigning for John Kerry in 1996.

For further information about the John Kerry Presidential Campaign, visit http://www.johnkerry.com. Special information for Veterans is located here.



VOTE 2004: Military.com encourages all voters to exercise their voting powers this coming November! Visit our Vote 2004 center for the information service members and vets need to make an informed decision.

Military.com does not endorse anyone for President. This and all other articles are for informational purposes only.

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Military.com spoke briefly with Del Sandusky on 17-Mar-2004. Here is what was said:

Military.com: Can you give us a quick run-through of how and when you first met John Kerry?

Del Sandusky: During the Vietnam War. Our previous boat officer was Medevac-ed out. John Kerry’s crew from 1968 had rotated back to the U.S. He was an officer without a crew, and we were a crew without an officer… We learned very early on that John Kerry was someone very special. He was charismatic, and proved to us that he was an excellent leader with great instincts. We owe our lives to one other - he saved our lives, and we saved his.

Military.com: We know there was one incident in which your boat faced a Viet Cong soldier with a grenade launcher, and Mr. Kerry chased him down. Could you describe that incident?

D.S.: Yes - John received a Silver Star for that action. The Viet Cong had a B-40 rocket. It’s bigger than a rocket propelled grenade (RPG) - a little longer - it’s more like a bazooka shell and launcher out of WWII. He was in a spider hole - a pop-top hole dug in the ground for ambushes. The VC was ready to fire, but he was too close. He immediately knew he was in trouble when Lt. Kerry ordered for the boat to be beached and got the bow right up in his face, about 10 feet away. He stumbled out of the hole and tried to get behind a hooch (a little shed) up on the beach. Lt. Kerry immediately assessed the situation and knew that this guy was just going to get in a better launch position. If that guy had managed to shoot the rocket at us, we would be like a Roman candle - all of us would have died. My forward gunner could not train his guns on the enemy because when we beached the boat, the bow went up too high. As if that wasn’t enough, the M-60 machine gun on the bow had jammed, so we really had no weapons to go in against him.


John immediately assessed the situation, grabbed a rifle, and chased the guy down. If he had not done so, we would have all been dead. The situation called for an instant decision, and John Kerry made that decision. Whenever we got into a firefight, his immediate response was to “attack, attack, attack.”

Military.com: How do you see John Kerry helping the country, and especially military members and families, if he were to be elected President?

D.S.: I know John Kerry - I’ve known him for 35 years. In 35 years, he has never lied to me. Honesty means something to me, and it does to a lot of people around the country. I know that he’s a Veteran and a warrior. Everyone whom I’ve spoken with around the country on this campaign - hawks, doves, Democrats, Republicans - everyone remembers back in 1971 when he protested against the war. Everyone remembers that John Kerry had the courage to do what’s right, the courage to speak out against the war. His voice in that year meant a lot to the country. It helped to de-escalate and get us out of the war. Many Veterans whom I’ve spoken with particularly remember that voice and his courage.

Additionally, all of us who have followed or helped out on this campaign know that he is a great statesman, he supports the VA, and has strong feelings towards Veterans. For those three main reasons, I as well a lot of other Veterans support John Kerry.

Military.com: There seems to be a strong movement afoot of Veterans against Kerry. What are your reactions to this?

D.S.: I have no idea where they’re coming from. They’re totally negative… all of the people and Veterans I’ve met are completely positive. We love, honor and respect John Kerry, and we’re here to testify as to his credentials. Any criticisms are usually baseless or foundless or trumped up. We’re trying to avoid the mudslinging on this campaign, but I just wish that those on the other side wouldn’t do it.

Military.com: Do you have any personal stories or anecdotes involving you and Mr. Kerry that you would like to share?

D.S.: One story that comes to mind back in Vietnam was on board the boat. We were up and down rivers and canals in enemy territory - the Viet Cong’s backyard. Every day we were involved in firefights - sometimes two or three times a day. It was very intense, especially when you’re just a few American boys from the other side of the planet. We rescued a little puppy from a village. She would have been somebody’s dinner, but you know American boys - “that’s my dog” - we just had to help her! We brought her aboard and named her “Victoria Charlotte” - a play on the initials “V.C.” She did not like the Viet Cong, not to mention any other Vietnamese. She turned out to be a great watchdog. We had her on board for a short period of time.

One day we got ready to go out on patrol, and knew that it was going to be hot and hairy. Instead of tossing the dog out before heading into battle, John picked up the dog, and put her in between his flak jacket and his stomach. That was a sign of John Kerry’s compassion - all for a stupid little dog!

Ever after that, as we prepared to go out on patrol, John would point to one of us or to the dog, and all of us knew to take care of the dog. We wound up taking care of her for a long time, until once she got blown overboard when a mine nearby exploded. Luckily the boat behind us rescued her. But I just remember John and how he demonstrated to us how to care for that little dog - that was an early indication to me of the special person John Kerry is.

Military.com: We know you’ve got to get going on the campaign trail. Thank you for your time and safe travels!

D.S.: Not a problem. Thanks to Military.com for your time as well!

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To learn more about the 2004 Presidential Elections visit Military.com’s Vote 2004. ©2004 Military.com. All opinions expressed in this article are the author’s and do not necessarily reflect those of Military.com.
http://www.military.com/NewContent/0,13190,Sandusky_Interview,00.html?ESRC=dod.nl

Bulles financières et virtualisme

Article lié :

Anamorphose

  25/03/2004

On peut être milliardaire et néanmoins critique virulent de Bush et des neocons, comme en témoigne le cas bien connu du financier George SOROS.
Dans une interview au journal Libération (daté du 24/3), il déclare :

” Avant même le 11 septembre 2001, l’administration Bush avait l’intention de rétablir la suprématie américaine dans le monde. Le 11 septembre leur a donné l’ennemi qu’ils cherchaient. Depuis lors, le Parti républicain est devenu un instrument pour des conservateurs extrémistes et fondamentalistes qui l’ont poussé très loin à droite, rompant l’équilibre qui prévalait jusqu’alors aux Etats-Unis. Pendant dix-huit mois, le pays a été dominé par un groupe qui croyait dans la suprématie américaine, dans le pouvoir comme force dominante des relations entre pays, au mépris des lois internationales. Ces tendances, déjà présentes dans l’administration Reagan, ont été exacerbées.”

Et il ajoute cette phrase, qui exprime bien le caractère virtualiste de notre époque (sur lequel insiste à juste titre notre hôte Philippe Grasset) :

” Tout s’est passé comme dans une bulle financière : lorsque la réalité est interprétée de manière fausse, la perception de cette réalité en ressort tout d’abord renforcée, mais au bout d’un moment la bulle éclate…”

http://www.liberation.com/page.php?Article=188658

Ce rapprochement entre virtualisme et bulle financière mène à se poser la question suivante : le virtualisme est-il un phénomène structurel de notre temps, un phénomène de fond, en quelque sorte ? Ou bien notre époque se caractériserait-elle plutôt par des accès (conjoncturels) de virtualisme, un peu comme la Bourse fait de temps en temps des bulles financières ?
Philippe Grasset a-t-il une opinion sur ce point ?

Rumsfeld sous le réverbère...

Article lié :

Anamorphose

  21/03/2004

Richard A. Clarke, le coordinateur antiterrorisme de la Maison Blanche raconte que dès le lendemain des attentats du 11 septembre, Rumsfeld voulait bombarder l’Irak, même si tout le monde savait petinemment et répétait qu’il n’y avait aucune connection entre l’Irak et Al Quaeda.
On épinglera cette réplique de Rumsfeld :

“Clarke, (...), said Rumsfeld complained in the meeting that “there aren’t any good targets in Afghanistan and there are lots of good targets in Iraq.” “

Comment ne pas penser à l’histoire du poivrot qui cherche ses clés sous le réverbère “parce qu’au moins, là on y voit plus clair”...?

Source : Associated Press repris dans Yahoo!
http://story.news.yahoo.com/news

la surprise ibérique

Article lié : La surprise de Madrid

H.V

  18/03/2004

En essayant de manipuler l’opinion publique dans un but électoraliste monsieur Aznar a montré qu’il ne savait qu’imiter la tactique des USA maîtres dans l’art d’instrumentaliser les situations dramatiques.
Il se comparait à Charles Quint,mais il n’a été que la copie d’un Président.
Le peuple espagnol n’a pas
été dupe;ce qui prouve que
la majorité des gens supposés être en-bas ont plus de bon-sens que ceux
qui se croient en-haut!
Les élites sont toutes béates devant les USA,ce qui leur ôte toute imagination et toute clairvoyance.

vers la Grande Albanie ...

Article lié :

pilou

  18/03/2004

A noter dans cet article:

- les enclaves serbes ont toutes été attaquées en meme temps
- on nous parle du désir separatiste des “albanais du kosovo” et des “albanais de macédoine”

ce que je trouve amusant c’est qu’on ne nous parle plus des “pauvres kosovars” ... ça c’était il y a 10 ans, à l’époque ou les méchants serbes opprimaient la gentille population unie (les fameux kosovars) ... maintenant on nous parle d’albanais de par-ci par-la versus des “musulmans de serbie” (article ci-dessous)...

ce que sous-entendent ces terroristes de la pensée ... c’est bien sur que les zones peuplées d’albanais ... font partie de l’albanie (pour le moment, on est un peu pudique, on nous parle que d’independance ... pas de réunification ...)

pour mettre un terme au projet de Grande Serbie,on laisse se constituer une Grande Albanie ...
Il s’agit là encore d’une intervention des pompiers pyromanes américains soutenus par les turcs et qui se sont donné pour objectif à la chute de l’URSS et afin de contrer son influence en Europe centrale,la création de cette Grande Albanie musulmane.

Le projet est semble-t-il toujours sur les rails ...
mais ce que l’Europe a à gagner dans ces dangereuses manoeuvres m’échappe ...

La flambée de violence au Kosovo risque de déstabiliser les Balkans (ECLAIRAGE) par Victoria STEGIC
18/03/2004 - 17:22

BELGRADE, 18 mars (AFP) -
La flambée de violence interethnique au Kosovo risque de déstabiliser les Balkans et constitue un test à la fois pour la communauté internationale qui administre cette province depuis juin 1999 et pour le nouveau gouvernement de Belgrade, confronté à un réveil nationaliste en Serbie.
Des affrontements d’une violence jamais vue depuis la fin du conflit armé serbo-albanais de 1998-1999 ont fait en moins de 24 heures, selon un bilan de l’Onu, 22 morts et quelque 500 blessés dans les trois parties impliquées, Albanais, Serbes, forces de l’Otan et de l’Onu.
La simultanéité avec laquelle des milliers d’Albanais s’en sont pris aux enclaves serbes (80.000 habitants environ), neutralisant les soldats de la paix, a été dénoncée jeudi par le Premier ministre serbe Vojislav Kostunica.
“Les violences ont été planifiées à l’avance et coordonnées. Il s’agit d’une tentative de pogrom et de nettoyage ethnique” contre les Serbes du Kosovo, a déclaré M. Kostunica.
Réflexion partagée par de nombreux analystes à Belgrade, convaincus que la communauté internationale a échoué dans sa mission visant à pacifier la province et y faire cohabiter les communautés albanaise, majoritaire, et serbe, très minoritaire.
“Les événements témoignent du fiasco total de la mission internationale”, a déclaré Rasim Ljajic, ministre serbe des Minorités, rejetant sur l’Occident la responsabilité de cette crise, “qui risque de déstabiliser toute la région, si l’Union européenne et les Etats-Unis ne réagissent pas rapidement et résolument”.
Pour ce musulman de Serbie, les troubles ont “sonné le glas” de l’idée d’un Kosovo multiethnique et “montré que les Albanais veulent non seulement un Kosovo indépendant, mais aussi un Kosovo ethniquement pur”.
“Il s’agit d’un énorme pas en arrière, dans une voie très dangereuse”, a estimé à Pristina, chef-lieu du Kosovo, le responsable dans cette province de l’institut de recherches International Crisis Group (dont le siège est à Bruxelles), Alex Anderson.
La mission de l’Onu (Minuk) et la Force de l’Otan (Kfor) “ont très mal assuré la sécurité” des habitants, estime Dusan Janjic, responsable d’une ONG serbe plaidant en faveur de la cohabitation des Serbes et des Albanais au Kosovo, le Forum pour les relations interethniques.
Un sentiment partagé par Blerim Shala, rédacteur en chef du journal albanais Zeri à Pristina, pour qui “il n’était pas difficile d’imaginer que la situation risquait d’échapper à tout contrôle” après les incidents des derniers jours au Kosovo.
Les Albanais du Kosovo ne cessent de rappeler leur souhait d’accéder à l’indépendance, ce que refuse la Serbie.
Un Kosovo indépendant ne manquerait pas d’inspirer les mêmes idées aux Albanais de la Macédoine voisine où ils représentent près de 24% des deux millions d’habitants.
La donne politique vient de changer en Serbie, avec l’arrivée au pouvoir de M. Kostunica, nationaliste modéré qui n’a pu former le gouvernement qu’avec le soutien des nationalistes du SPS (Parti socialiste) de Slobodan Milosevic, l’ex-homme fort de Belgrade dont la politique a favorisé les guerres fratricides des années 90 en Croatie, en Bosnie et au Kosovo.
Tomislav Nikolic, le vice-président du Parti radical ultra-nationaliste, qui domine le parlement serbe avec 82 sur 250 sièges, a évoqué la possibilité de “recourir à nouveau aux armes pour protéger les Serbes du Kosovo”. M. Nikolic a de grandes chances de devenir président de Serbie avant l’été.
M. Kostunica avait irrité les Albanais, et fait bondir la Minuk en prônant début mars une partition du Kosovo ou sa “cantonisation” avant de rectifier le tir, insistant sur la “décentralisation” des pouvoirs, afin d’assurer la sécurité des Serbes du Kosovo.
“Un redécoupage des frontières est inacceptable”, a répondu le président du Kosovo, Ibrahim Rugova. Un point de vue qui est aussi celui du chef de la Minuk, Harri Holkeri.

© 2004 AFP.

Article lié : Journal de bord de dedefensa.org — 170304

xtophe

  18/03/2004

Cela fait un peu plus d’un an que je me connecte quasiment tous les jours. Et je dois avouer que je prends beaucoup de plaisir à lire vos nouvelles tant elles me semblent pertinentes. Alors je ne peux que vous encourager à poursuivre dans cette voie…
Amicalement

vostre informazioni

Article lié : Journal de bord de dedefensa.org — 170304

giovanni

  18/03/2004

io leggo assai bene il francese, meglio dell’inglese, vorrei piu’ articoli in lingua francese,
complimenti comunque per il vostro sito, lo leggo quasi ogni giorno ben volentieri.
cordiali saluti