France
02/06/2005
Vous écrivez : Lenjeu européen se trouve dans les thèmes fondamentaux de la crise européenne depuis 1945 : lEurope politique et la défense européenne. Qui résout cela résout la crise. Aujourdhui, il y a une clef, il suffit de comprendre cela, de la saisir, de la glisser dans la serrure et de tourner.”
c’est sympathique -mais ce n’est apstout à fait juste. Vous savez que Benoït XVI a parlé d’une “haine de soi-même” qui affecte ce continent.
C’est d’abrod là-dessuq qu’il faut changer.
Et là, effectivement, la comparaison avec le Etats-Unis est intéressante. Les Etats-Unis sont de culture protestante -c’est-à-dire refus de l’Eucharistie, Présence réelle du Seigneur dns l’hostie, et de l’Eglise fondée sur Pierre par le Seigneur. Voyez le chapître de Huntignton sur la foi des Etats-Unis
dans osn dernier ouvrage sur l’identité des Etats-Unis.
Où les esprits sincères verront que la question de l’origine chrétienne de ce continent n’est pas une question “culturelle”... autant dire folklorique…
http://politiquesusa.blogspot.com/
02/06/2005
Je vous remercie d’avoir publie ce texte. La France et l’Allemagne sont inseparables et le couple est devenu codependant et il serait risque d’ignorer l’Allemagne. Pour des raisons historiques, les liens franco-allemands ont batti un pacte. On ne sait pas combien de temps l’alliance sacree tiendra mais c’est un dossier special signataire des 2 pays. Le peuple allemand aussi bien que le peuple francais en sont conscients: nos economies sont interdependantes et traitees en commun. Il y a tres peu de chances que le noyau dur se trouve affaibli. Je ne pense pas que l’Europe est une histoire de cultures et de societes, mais la vocation de nos democracies pour faire prendre conscience des enjeux politiques (l’exemple Helvetique) et d’inflechir sur le niveau economique.
Le comedien Eddy Izzard (il est de Grande-Bretagne) a toujours caricature l’Europe en tant qu’un melange d’idees et en ne sachant pas comment s’unifier correctement.
L’Europe alerte a la maniere d’un chat en desequilibre se retrouvera sur ses 4 pattes avec plusieurs mesures. La premiere mesure est d’ordre economique et permettra de desamorcer les accords bilatteraux de Rumsfeld dans les anciens pays de l’Est en deleguant des objectifs de partenariat de la defense europeenne un peu comme les accords avec Airbus mais cette fois si dans un aspect interpolitique.
C’est un essai et j’essaierai de decrire cette initiative sur mon blog.
Goede Dag.
Néarque
01/06/2005
c’est clair que les Américains ne sont pas contre une Défense européenne forte pourvu qu’elle soit dépendante (et grande consommatrice d’équipements américains) et aux ordres. Ils s’accommoderaient même très bien de se contenter de manipuler les vassaux, se contentant de leurs chasses gardées habituelles : le continent américain, l’extrême Orient et dans une certaine mesure les champs pétrolifères du Proche-Orient(ils y tolèrent voire favorisent la présence limitée de certains de leurs alliés pour des missions limitées). Ils ont un grand besoin de supplétifs, d’autant plus qu’après le Vietnam, l’Irak confirme qu’ils n’ont qu’une très faible capacité à tenir le terrain.
Anamorphose
01/06/2005
L’U.S. army manque de bras, et elle fait tout pour recruter les jeunes :en n’hésitant pas à avoir recours aux procédés les plus discutables…
Intéressant article du Monde disponible à l’adresse :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-656349,0.html
“
Les recruteurs américains sont prêts à tout pour enrôler de jeunes soldats
David McSwane, élève de terminale dans le Colorado, voulait savoir jusqu’où les recruteurs de l’armée américaine étaient prêts à aller pour enrôler des volontaires, à un moment où la guerre en Irak a fait baisser les vocations. En janvier, il a pris contact avec son centre de recrutement en se faisant passer pour un jeune à la dérive mais intéressé par l’armée. Il a d’abord confessé qu’il n’avait pas de diplôme. Selon le règlement, les recrues de l’US Army doivent avoir au moins un certificat de scolarité du niveau du lycée. Pas de souci, a répondu le recruteur. Il suffit de fabriquer une attestation, le plus sûr étant de choisir une école qui n’existe pas.
L’instructeur a même suggéré un nom, “la Faith Hill Baptist School, par exemple”. Pour 200 dollars, David s’est procuré sur Internet un faux diplôme au nom de cet établissement. Un problème de drogue ? Rien d’insurmontable là non plus. Le recruteur a recommandé un kit de désintoxication qui ferait disparaître les traces en cas d’analyse. Et il a conduit lui-même son élève jusqu’au magasin où se le procurer.
David McSwane avait pris soin d’enregistrer les conversations téléphoniques. Il avait enrôlé sa soeur, 11 ans, pour faire des photos et un ami à peine plus vieux pour tenir une caméra cachée. Le 17 mars, il a publié son récit dans le journal du lycée d’Arvada. Fin avril, la télévision CBS a diffusé ses enregistrements. A la mi-mai, l’affaire avait fait le tour du pays.
Depuis 1973 et la fin de la guerre du Vietnam, l’armée américaine est une armée de volontaires. Aujourd’hui, le recrutement connaît une crise sans précédent. L’armée de terre est en retard de 6 000 recrues sur l’objectif de 80 000 qu’elle est censée remplir avant la fin de l’année budgétaire, en octobre. Les 7 500 recruteurs sont censés enrôler chacun 2 volontaires par mois. A l’approche de la fin de l’année scolaire, la pression est importante. Plusieurs centaines d’excès de zèle ont été signalés. Seuls sept incidents ont été qualifiés de “mauvaise conduite” par l’armée, mais le Pentagone a tenu le 20 mai une journée exceptionnelle dans les 1 700 centres du pays. Les recrutements ont été suspendus pour faire un rappel à l’éthique et au règlement.
Les recruteurs ont accès aux établissements. Ils sont à la cafétéria ou aux réunions parents-professeurs. Ils offrent des places de concerts ou d’événements sportifs. Les parents les trouvent parfois envahissants, mais c’est le lycée qui fournit les numéros de téléphone personnels aux militaires. Les établissements sont tenus de fournir leurs fichiers à l’armée sous peine de perdre leurs financements publics. Au printemps, le représentant de Californie, Mike Honda, a déposé un projet de loi pour que les coordonnées des élèves ne soient pas transmises à l’armée sans autorisation expresse des parents. Un district scolaire de l’Etat de New York qui a refusé de s’exécuter attend ces jours-ci la visite d’un colonel qui doit l’inciter à coopérer.”
Avec un peu de chances les autorités U.S. finiront par devoir rétablir la conscription… en se foutant le peuple à dos…
Il est permis de rêver un peu, non ?
medynski
01/06/2005
Bonjour,
Après cette première rupture (mais il faut rappeler que la CED devrait rester sous tutelle de l’Otan), il en existe une seconde avec l’abandon du premier projet de traité constitutionnel (projet Spinelli) au profit de l’Acte Unique. Cette rupture en 1984 est concomitante de l’abandon de l’union politique, et d’une dérive libre échangiste.
thierry medynski
http://europefederalepolycentrique.chez.tiscali.fr/
Hans Vogel
01/06/2005
Je vous félicite au sujet de vos commentaires presque toujours lucides et profonds. Je partage entièrement votre analyse sur le verdict des électeurs francais.
Partout en Europe maintenant, on eut observer les signes d´une confrontation de plus en plus ouverte entre les élites et le peuple. Ce peuple qui ne consiste plus de “citoyens”, mais plutôt de “citoyens-consommateurs” ou bien de “consommateurs” tout court. En fait, on est dans les dernières étappes d´un lent procès d´érosion des valeurs démocratiques en Europe. Toutes les décisions importantes des années 1980 et 1990 ont été prises sans consultation aucune de l´électorat. On doit reconnaître que la l´essentiel de la politique de défense “européenne” est faite à Washington, la politique monétaire se fait à Francfort, la politique de l´agriculture à Bruxelles, etc. Pour la plupart des nations européens, la souveraineté n´existe pas vraiment. Et toutes les décisions encore importantes ne sont pas faites démocratiquement.
C´est le retour au despotisme illustré, type Joseph II d´Autriche, Charles III d´Espagne, et ce sont précisément les socialistes européens qui ont entamé et dirigé ce développement. (Ce n´est pas par hasard que les socialistes espagnols du PSOE ont pratiquement vénéré Charles III, en bapatisant des universités de son nom, et en élevant des statues de lui).
Tout le langage des élites de l´europe (dont un très grand nombre de socialistes), surtout aprés le vote des francais du 29 mai, est celui des classes dirigeantes de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Hans Vogel,
Kalmthout (Belgique)
bituur esztreym
01/06/2005
ainsi disait confucius : “celui qui ne sait pas sourire ne peut pas tenir une échoppe” ...
l’apprennent-ils ?
vous le notez, d’une manière que je goûte & propagandise au moins depuis le 20 mars 2003…
Messieurs, mille grâces.
skyrl
31/05/2005
En revanche je ne suis pas trop d’accord lorsque vous remettez en cause l’avancée militaire US. L’importance de ce JSF est dérisoire, à côté des autres projets (haarp, star wars, b2 et mhd, erp, bombes à anti-matière, intelligence, cryptologie et décodage, systèmes de reconnaissances, lasers, drones, parapsychologie, tenues de combats, mines électriques, reverse engenieering, vols spatiaux par propulsion ionisé, sustension agravitationnelle, intelligence artificielle, outils de manipulations des médias dits information welfare, etc.)
Ces projets sont développés par des comptes privés, détournés, des budgets réaffectés, des sociétés privées, des efforts de recherche pour certains complètement déconnectés du système monétaire et donne au complexe militaro-industriel américain une puissance totalement inégalé.
C’est d’ailleurs ce qui les rend si imbus d’eux même. D’autres pays possèdent certaines de ces avancées, mais nul n’est au niveau de pouvoir que concentrent les “américains”.
Là seule donnée qui les empêche de passer à la suite du plan est le contrôle total de l’exploitation des ressources naturelles, qui passe par le contrôle total du moyen-orient.
skyrl
31/05/2005
J’étais aux abonnés absents pendant un mois, mais c’est avec un vif plaisir que je vous retrouve, sur une ligne de position très proche de celle sur laquelle je suis par ailleurs.
1/ Concernant la vision suisse, vous pouvez consulter la page http://www.paysromand.ch/ qui affiche un édito très éloquant, là d’où venait ma remarque à votre edito.
Je suis par ailleurs frontalier et des discussions que j’ai avec les romans il n’y a rien de fou à être comme eux, comme nous maintenant : circonspects sur l’Europe en raison du déficit démocratique qu’elle génère. Les suisses sont très conscients de ça, et ils ne refusent pas l’Europe par isolationnisme, comme on le suggère dans la thèse qui prends corps en France maintenant.
2/ Faire parler le non, en lui donnant des explications du haut de la docte chair de l’élite, c’est un jeu méprisant pour la réalité de l’expression démocratique.
Quel que soient les mots que cosmocrates et leurs caisses de résonnances : journalistes et idéologues de tout bord mettront sur ce NON, les français ne seront pas dupes des faits, de la RÉALITÉ. Comme dit Hoellbecq, étonné du vote non car “d’habitude les français sont des lâches” (rapporté par Corinne Lesnes).
Sans patriotisme aucun, une fois qu’on commence à braver ses peurs, il n’y a pas de retour en arrière possible, et comme vous le dites si justement : c’est la bataille qui commence. C’est depuis 1968 le chemin inévitable que nous n’avons jamais encore osé arpenter, crédule depuis des oripaux agités. On peut tromper quelqu’un tout le temps. Tout le monde une fois, dix fois, mais pas éternellement.
3/ Je suis programmeur php. J’aimerai contribuer à votre effort en vous proposant d’améliorer le système de commentaire, les rendre plus accessibles. Merci de m’écrire un email si vous êtes d’accord.
Charles+++
http://politiquesusa.blogspot.com/
31/05/2005
Je lis souvent vos sujets des USA et je peux vous dire que depuis le temps ou je n’ai pas mis un pied en France que bien des choses ont change la-bas. L’Europe, et surtout la France ne veut pas etre americanisee et je suis entierement d’accord avec la voix de la democratie francaise. Bon sang je me souviens quand j’etais en Universite et etudiais les balbutiements du droit europeen que j’avais mis en garde les Europeens sur une Europe a simple-vitesse. En France nous avions des privileges et on ne veut pas que ces privileges disparaissent, c’est pourquoi la voix du peuple francais a dit non. Le plan B en fait est de faire une nouvelle Europe independante du monde anglo-saxon. Ne vous inquietez pas de Tony Blair et de sa presidence, il trahit le peuple anglais et a chaque fois qu’il se passe qqch en Irak alors il vient chialer sous la jupe de l’Union Europeenne. De plus la strategie des Americans est d’utiliser la Grande-Bretagne en tant qu’un pont entre le partenariat des USA et de l’Europe. Vous avez raison les Americains pour des raisons de culture et de valeurs universelles et d’admiration sont plus attaches a la France qu’a la Grande-Bretagne mais uniquement pour un argument militaire. Et j’aime pas cette mentalite. En revanche je suis pour une Europe pure, non pour une Europe pro-americaine, je suis pour une Europe qui respecte les lois internationales. Mefiez-vous aussi des anciens pays communistes qui reconnaissent la liberte americaine parce qu’ils etaient opresses pendant les temps du communisme, ils sont nouveaux au changement de leur pays par manque d’experience et c’est pour cela que les USA vont les utiliser. Les Europeens de l’Ouest doivent initier les Europeens de l’Est et surtout la Pologne. C’est mon conseil. Et puis je ne suis pas inquiet du tout, si la France sort du systeme europeen (ce qui m’etonnerait) alors d’autres nations en particulier l’Allemagne sortirait du systeme aussi. C’est mon Plan B que je milite depuis que je sais comment l’administration Bush veut diviser l’Europe. Je suis pour une Europe aux yeux des Europeens et non pour une Europe a l’image des USA. Allez faire un tour sur mon site, je donne des explications directes sur les USA et la facon dont les Americains pensent de l’Europe. Apres tout on echange nos idees. J’expose le point de vue des Americains depuis que je vis dans ce pays. Mon Europe me manque beaucoup.
J’avais l’habitude de trainer mes pieds sur warblogging mais les Americains pensent que le monde est simplement un debat d’idees entre la droite et la gauche americaine, grosse erreur.
Alles goed Mijnheer:)
skyrl
30/05/2005
Bravo pour votre edito remarquable et très fluide.
Oui, vous avez tout à fait
raison, c’est maintenant dans le rôle du président de rassembler les divisions qu’il a lui même contribué à créer en prenant partie. Les suisses, qui ont une vraie pratique référendaire, sont complètement ***hallucinés*** que le Président et le premier ministre aient pu prendre partis à ce point, avec une condescence pareille jusqu’au mépris de l’écoute du peuple.
Pouvoir et contre-pouvoirs, c’est comme vous dites un carrefour historique de la “démocratie”, qui ne serait-ce que pour cet instant, justifie de son existence. Ce moment nous replace dans le réel, même si les spéculations sur le meilleur cheval de troie explicatif viendront très vite… et se livreront bataille.
Leens
30/05/2005
Bonjour,
Ce que vous rapportez du rapport d’Amnesty international (que je n’ai pas encore lu) montre que l’attitude de l’Etat US en Iraq, Afganistan et Guatanamo (entre autres), est à l’image de ce qui se passe dans les prisons américaines où plus de 2 millions de personnes sont détenues et maltraitées (Goulag vous avez dit).
Le site montre qu’Abou Grahib, la torture et l’assasinat dans les prisons, c’est sans doute le coeur du système aux USA aussi. http://globalresearch.ca/articles/DAV505A.html
Salut à tous
Frans Leens
Baquiast
29/05/2005
Rien n’empêcherait, en cas de victoire ric-rac du Oui , Chirac de faire appel à l’Allemagne et autres pour former un noyau dur, surtout en vue d’objectifs bien précis: défense, recherche scientifique, espace, environnement…Mais en serait-il capable?
MHB
26/05/2005
Comme toujours il y a toujours plusieurs niveaux de raisonnements partout ou le Congres fourre son nez.
On pourrait peut etre supposer qu une idee qui courre actuellement - et qui n est pas neuve: avoir un minimum de deux super-entreprises dans chaque industrie (cf. Bill Perry il y a une quinzaine d annees) - consisterait a accepter l idee que dans le cas qui preoccupe tant de gens (Boeing-EADS) un monopole aeronautique de fait pour ces deux societes soit accepte des deux cotes de l Atlantique.
Mais la question de l “egalite” entre ces deux societes restera certainement la pierre d achoppement car comme disait l ancien PDG de Boeing lorsque le PDG d Airbus lui faisait remarquer que leurs deux societes etaient ” a egalite” - “Oui” repondit Wilson, ” mais nous (Boeing) sommes plus egal que vous ...”
Il faudrait que la confiance regne et si les europeens ont des doutes, l autre partie en a encore plus en ce qui concerne le controle des exportations: l attribution des licences d exportation n ont pas encore pris en consideration le fait europeen (malgre les denegations que l on peut entendre lorsque le sujet est souleve).
Certains ont parie qu il faudra 50 ans pour que la legislation americaine en matiere de licenses d exportation soit ajustee au “fait” europeen.
Ce sont evidemment de mauvais atlantistes ... ou de futes parieurs.
fidelix
26/05/2005
Le sénateur républicain Walter Jones mériterait bien de recevoir le prix de l’humour politique outre-atlantique ... ou bien un Darwin Award si le ridicule tuait (http://www.darwinawards.com).
http://www.guardian.co.uk/usa/story/0,12271,1491567,00.html?gusrc=rss
French fries protester regrets war jibe
Jamie Wilson in Washington
Wednesday May 25, 2005
The Guardian
It was a culinary rebuke that echoed around the world, heightening the sense of tension between Washington and Paris in the run-up to the invasion of Iraq. But now the US politician who led the campaign to change the name of french fries to “freedom fries” has turned against the war.
Walter Jones, the Republican congressman for North Carolina who was also the brains behind french toast becoming freedom toast in Capitol Hill restaurants, told a local newspaper the US went to war “with no justification”.
Mr Jones, who in March 2003 circulated a letter demanding that the three cafeterias in the House of Representatives’ office buildings ban the word french from menus, said it was meant as a “light-hearted gesture”.
But the name change, still in force, made headlines around the world, both for what it said about US-French relations and its pettiness.
Now Mr Jones appears to agree. Asked by a reporter for the North Carolina News and Observer about the name-change campaign - an idea Mr Jones said at the time came to him by a combination of God’s hand and a constituent’s request - he replied: “I wish it had never happened.”
Although he voted for the war, he has since become one of its most vociferous opponents on Capitol Hill, where the hallway outside his office is lined with photographs of the “faces of the fallen”.
“If we were given misinformation intentionally by people in this administration, to commit the authority to send boys, and in some instances girls, to go into Iraq, that is wrong,” he told the newspaper. “Congress must be told the truth.”
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