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écologistes suédois anti-neuron

Article lié : L’irresponsabilité citoyenne, — ou le “mal européen” (le cas de la Suède et le programme de démonstrateur UCAV européen “Neuron”)

quadri

  17/10/2005

Je suggère plus un lobbying de Washington via BAE system. Attention, de source bien informée, les américains sont a deux doigts de nous refaire le coup du JSF dans le domaine des UCAV.

L'armée européenne

Article lié : de defensa, Volume 16, n°12, du 10 mars 2001 - Une armée européenne ?

Marc

  17/10/2005

Actuellement étudiant en master de science politique de Rennes je m’intéresse vivement aux questions relatives à la géopolitique et à la géostratégie. J’ai ainsi entrepris de réaliser un mémoire sur la construction d’une armée européenne, en axant mon sujet sur la réception de ce projet par l’armée française. Il s’agirait de mettre en perspective les problématiques que pose la mise en place de cet outil qui bouleverse les conceptions traditionnelles de l’armée française et de ses militaires.

Ayant lu avec attention vos articles sur ce sujet, je souhaiterai toutefois connaître vos positions et vos analyses concernant les problèmes que soulève cette construction.
J’aimerai en outre lire vos réponses sur certaines questions qui m’apparaissent comme majeures :

- Le patriotisme est un axe majeur de la «philosophie militaire», est ce que cette valeur est compatible avec une armée européenne ?
- Comment les gouvernants et surtout les militaires appréhendent la mise en place hypothétique d’un outil supranational ?
- Y a t il un risque d’une baisse de recrutement ?
- La mise en place d’une armée européenne est-elle synonyme d’une baisse des crédits alloués à la défense nationale ?
- Dans quelle mesure cet outil va t il modifier l’armée française ?

En résumé, j’aimerai savoir dans quelle mesure a construction de cette armée peut apparaître néfaste et/ou positive pour les militaires français.

La nature de l’armée rend difficile toute mesure de son opinion, vu l’étroitesse de son espace public. Des recherches préliminaires, faite de questionnaires et d’entretiens, m’ont permis de distinguer une opinion générale, cependant très marqué par le secret professionnel. J’aimerai donc connaître votre point de vue, nécessairement plus objectif, plus libre et plus analytique, concernant toutes ces questions, et sur les sujets périphériques.

En espérant une réponse de votre part, je vous prie d’agréer, messieurs, l’expression de mes sentiments distingués.

amérique-espagne

Article lié :

geo

  16/10/2005

LE MONDE 16.10.05 | 08h48 •  Mis à jour le 16.10.05 | 09h05

Le XVe Sommet ibéroaméricain a apporté samedi 15 octobre à Salamanque son appui à Cuba. Le président cubain Fidel Castro n’était pas à Salamanque, ayant annulé sa participation au dernier moment, mais n’en a pas moins remporté une victoire symbolique sur les Etats-Unis avec l’adoption par le sommet de deux résolutions favorables à Cuba, notaient samedi soir les observateurs diplomatiques à Salamanque.

Ces deux textes, désapprouvés par l’ambassade américaine à Madrid, selon les médias espagnols, demandent en termes assez tranchants la fin du “blocus” appliqué par Washington contre Cuba depuis 1962, ainsi que l’extradition du militant anti-castriste Luis Posada Carriles, incarcéré aux Etats-Unis et accusé d’un attentat contre un avion cubain, qui a fait 73 morts en 1976.

Le président vénézuélien Hugo Chavez, autre adversaire déterminé de Washington, est lui venu à Salamanque, mais y a adopté contre toute attente un profil assez bas, lançant tout de même un avertissement sur une poursuite de la hausse des prix du pétrole, une denrée qui devient de plus en plus rare. Le Venezuela va rejoindre comme cinquième membre à part entière le Mercosur (Marché commun du sud de l’Amérique latine) formé par l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay.

Les dirigeants de 22 pays hispanophones et lusophones des deux côtes de l’Atlantique se sont séparés avec la satisfaction d’avoir mis en place une structure permanente, le secrétariat ibéro-américain (Segib), dont ils espèrent des actions concrètes en réponse aux critiques sur l’inutilité de tels sommets. La communauté ibéro-américaine va pouvoir agir et avoir une “voix propre” dans les forums internationaux, a souligné le directeur du Segib, Enrique Iglesias (Uruguay), qui a été chargé d’une mission d’information en Haïti pour examiner la situation difficile que connaît ce pays.

NOMBREUX DÉFIS

La déclaration finale du sommet insiste sur l’urgence qu’il y a pour l’Amérique latine “d’atteindre un développement soutenu et d’affronter les défis de la pauvreté et de l’inégalité”. C’est “un défi qui ne peut attendre”, a souligné le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, qui n’a pas ménagé sa peine et a multiplié les annonces pour assurer le succès de ce sommet.

L’Espagne va offrir 65 millions de dollars au Salvador et au Guatemala pour les aider à faire face aux dégâts causés par l’ouragan Stan. M. Zapatero a par ailleurs demandé aux entreprises espagnoles de rester en Argentine malgré les problèmes qu’elles rencontrent dans ce pays.Madrid qui se veut l’interlocuteur européen privilégié de l’Amérique latine, table sur une prochaine “deuxième vague” d’investissements espagnols dans cette région.

A Salamanque, l’accord de libre-échange prévu entre le Mercosur et l’Union européenne a été discuté, avec d’apparents progrès, par le président de la Commission européenne José Manuel Durao Barroso.

L’immigration, mais aussi le terrorisme ont occupé une bonne partie des débats du sommet de Salamanque. Une conférence sur les problèmes complexes de l’immigration et un plan d’action pour éradiquer l’analphabétisme entre 2008 et 2015 ont été annoncés par les participants qui se retrouveront en 2006 à Montevideo.

Avec AFP et Reuters

samizdat & Co

Article lié :

geo

  16/10/2005

Tentatives de coup d’Etat sur le Net
A l’approche du sommet sur la société de l’information, la mainmise des Etats-Unis sur le réseau mondial est de plus en plus contestée.

Par Ludovic BLECHER
samedi 15 octobre 2005 (Liberation - 06:00)

ce devait être la zone coquine du Web. Un «quartier rouge» regroupant les sites pornos derrière un nom de domaine .xxx, comme il existe des .com (pour les sites commerciaux) ou des .fr (pour les sites français). Las : en août, les Etats-Unis ont bloqué ce projet, discuté au sein de l’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l’autorité de régulation du Net (lire ci-contre). Rares sont les exemples où l’administration américaine a pesé de manière aussi visible sur les décisions de cette société à but non lucratif, de droit californien, qui «gouverne» le réseau, sous le contrôle du département du Commerce des Etats-Unis. Mais cette intervention anecdotique prouve que Washington peut décider du devenir du Web.

Paralyser.

Les Américains sont les maîtres de l’Internet depuis qu’ils l’ont inventé. «D’un point de vue politique et technologique, ils ont les clés du système, affirme un chercheur. Même s’ils n’ont jamais appuyé sur le bouton, Washington a la possibilité de bloquer le réseau et compte bien conserver ce contrôle total.» Les Etats-Unis ont le pouvoir de couper l’accès à tous les sites de la planète. Et de paralyser l’ensemble des connexions. Cette mainmise sur l’architecture du réseau des réseaux exaspère chaque jour un peu plus le reste de la planète, qui hausse le ton à l’approche du Deuxième Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) qui aura lieu à Tunis en novembre sous l’égide des Nations unies. Si les Américains ont assuré le bon fonctionnement du Net et favorisé le développement d’une Toile totalement ouverte où chacun peut créer un site en toute liberté, leur position dominante est de plus en plus contestée. «Il n’est plus acceptable qu’une seule nation décide pour toutes les autres, dans un monde qui se numérise à toute vitesse», dit un diplomate.

Des pays comme la Chine, le Brésil ou l’Iran réclament depuis longtemps une remise à plat de la gouvernance de l’Internet. Ils souhaitent que les Etats prennent le contrôle du réseau. «De nombreux pays veulent que les décisions se prennent à l’ONU, au sein d’une agence spécialisée, résume un observateur. Le risque, c’est qu’une résolution allant à l’encontre des intérêts commerciaux ou du principe de fonctionnement démocratique du Net soit votée. Des pays comme la Chine pourraient conforter leur censure du Web.»

Intérêt national.

Pour les Américains, ce risque est inacceptable. «Aucun organisme international, qu’il émane ou non de l’ONU, ne doit contrôler l’Internet, a déclaré David Gross, délégué du département d’Etat. [...] Ce n’est pas une question négociable, c’est une question d’intérêt national.» Pour lui, la régulation du Net doit rester entre les mains du «privé». C’est-à-dire de l’Icann… Mais entre la position des Etats-Unis, le maintien du statu quo, et celle de pays émergents, qui rêvent de mettre la main sur le Net, il y a un espace, que les Européens viennent d’occuper.

Ils réclament eux aussi «un nouveau modèle de gouvernance» de l’Internet. Les Vingt-Cinq, jusqu’alors divisés, ont affiché leur position commune fin septembre, à Genève, lors d’un round de négociations avant Tunis. «Les Européens ne veulent plus que les Américains soient les seuls maîtres à bord, explique un proche de la délégation française. Mais le mode d’organisation à venir doit être discuté, c’est ouvert.» Depuis, tout se joue à couteaux tirés dans les coulisses de la diplomatie internationale. Bruxelles réclame la mise en place «d’un nouveau forum des politiques publiques» liées à l’Internet. Formule volontairement floue pour ne pas trop froisser les Américains et ne pas apparaître comme suivant la ligne de dictatures comme la Chine ou l’Iran. «En gros, les Européens veulent mettre en place un système collégial et démocratique qui associerait largement les institutions existantes, les entreprises et la société civile», détaille un diplomate.

Cyberpolicés.

Malgré la prudence des mots, cette nouvelle posture, qualifiée de «révolutionnaire», a fait l’effet d’une bombe outre-Atlantique. «Il faut que l’UE passe de l’intention politique à une proposition d’organisation fonctionnelle, pour ne pas laisser croire qu’elle soutient, d’une façon ou d’une autre, la position chinoise», estime Julien Pain, chef du bureau Internet de Reporters sans frontières. Washington s’est engouffré dans la brèche : «La proposition européenne pourrait porter un frein à notre conception d’un modèle totalement ouvert», a dénoncé David Gross en fin de semaine dernière, mettant en garde contre le risque de «céder le contrôle à une espèce de groupe intergouvernemental amorphe constitué d’Etats comme l’Iran et Cuba». Il prédit que «le soutien que la position européenne reçoit de pays qui ne sont pas connus pour leur liberté d’expression pourrait amener à une restriction des contenus sur l’Internet». Avec des positions aussi éloignées, rien ne dit qu’un nouveau mode de gouvernance puisse être trouvé le mois prochain à Tunis. D’autant que le débat risque d’être éclipsé par la question des droits de l’homme en Tunisie, l’un des pays les plus cyberpolicés de la planète.

attentats du 11/09

Article lié :

AM

  16/10/2005

Pour tous ceux que cela intéresse, voici nouvel élément au dossier concernant l’attentat du 11/09 contre le Pentagone.

http://www.physics911.net/missingwings.htm

Cordialement

Les US ont promis quoi ∫

Article lié :

Fred

  16/10/2005

La France semble suivre désormais les US sur leurs fronts ? En Iran… La France est en première ligne pour agresser verbalement un pays qui finalement ne fait que vivre pleinement sa souveraineté. En Irak… Tous les commentateurs applaudissent des élections sous occupations étrangères, relaient les mêmes reportages avec des gens heureux de voter (c’est sans doute vrai), en disant que la participation est de 61%, alors que le vote n’est pas terminé, et tout en nous rappelant que les sunnites irakiens sont soutenus par les méchants chiites iraniens, et que les gentils chiites irakiens ne s’entendent pas avec les chiites iraniens… Et finalement, la démocratie va bien en Irak. Et j’oublie aussi l’alignement US-FR dans la situation en Syrie.

On doit penser quoi quand on écoute les infos françaises ?

Qq’un a des traces d’un accord US-FR pour que la France finalement s’aligne désormais sur les intérêts américains ?

Ah l'autre pays bien sur...

Article lié : Les Hollandais et le JSF

stephane de las vegas

  16/10/2005

“Les Hollandais sont de fervents atlantistes et partisans des Américains mais ce sont aussi d’excellents comptables qui tiennent à leurs sous.”

MDR. Dites aux Hollandais de ramener leur poubelle chez eux quand ils degustent leur gouda en France, vous serez bien aimable, merci :P

Je me souviens d’un octogenaire *francophone* qui me disait qu’il y avait plus pingre qu’un Irlandais. Il n’avait pas tout a fait tort, mais d’un point de vue de la defense europeenne? Vous auriez du mettre *au fromage* sinon au *parfum* (choisissez votre cote) les Europeens des derniers accros- euh accords anglo-saxons entre Boeing et Airbus. J’en ai entendu parler dernierement aux USA sur la traviata en trame de fond mais pas un souffle en Europe. Aux USA c’etait comme un soubresaut foetuse de la loi du plus fort a la cocorico francaise pour nous faire oublier les mauvaises aventures de Rintintin au pays de l’Irak :)

Brezinski

Article lié : La leçon désolée et furieuse du professeur Brzezinski

Flupke

  14/10/2005

Le 17.11.2000 Jean Philippe Belleau écrit dans “Le Monde” ( On peut s’interroger comment cet article a pu passer ) : L’idiot du village global sera-t’il président des Etats-Unis ?
Mais au délà il faut s’interroger sur la et les stratégies qui ont été mises en place pour arriver à cela , l’homme n’est pas arrivé tout seul à la porte de la Maison Blanche en sonnant et déclarant c’est moi .
C’est à la fois plus subtil et déroutant d’anomalies que curieusement la presse bien pensante , sauf quelques articles d’égarés et égarés à travers les mailles des filets de contrôle , se refuse à analyser .
C’est assez inquiétant .

Israël et le F-35

Article lié : Il n’est pas facile d’être l’ami favori et très influent de Washington

Baquiast

  13/10/2005

Sans aucun humour, je suggererais à Israêl de renoncer au “prestigious” F-35 et d’acheter des Rafales, qui coûteront moins cher et seront livrés plus vite. Qui ferait passer le message?

Succesfull Novelist Blames The Turkish Establishment For Portraying The EU As A Panacea That Will Help Make Poor, Agrarian Turkey Flush With Cash

Article lié :

Stassen

  13/10/2005

Turks embrace novelist’s war on EU
By Dan Bilefsky International Herald Tribune THURSDAY, OCTOBER 13, 2005
ISTANBUL The year is 2010 and the European Union has rejected Turkey. Fascist governments have come to power in Germany, Austria and France and are inciting violence against resident Turks and Muslims. A vengeful Turkey joins forces with Russia and declares war against the EU. Turkish commandos besiege Berlin, obliterate Europe and take control of the Continent.
Some critics will be quick to dismiss “The Third World War,” a new futuristic novel by a 30-year-old Turkish writer, Burak Turna, as the wild imaginings of a conspiracy theorist and literary shock jock - and in many ways it is.
But the novel, which dominates bookstore display windows in Istanbul, has sold more than 130,000 copies in just two months and is rising on best-seller lists across the country. As Turkey embarks on 10 years of tortuous talks to join the EU, Turkish observers say the novel’s popularity reflects the growing wariness of Turks about a Europe that is increasingly wary of them.
“Turks are getting fed up with the EU’s constant demands - and ‘The Third World War’ has tapped into that,” said Sinan Ulgen, a Turkish commentator. He noted that the book’s pithy, cinematographic style has helped it resonate with taxi drivers, government officials and housewives alike.
Turna is no fringe figure. His first novel, “Metal Firtina” (“Metal Storm”), became the fastest-selling book in the history of Turkey when it was published in December, a time of deep Turkish ambivalence about the U.S.-led war in Iraq.
The book is a fictional account of a U.S. invasion of Turkey that provokes a Turkish agent to detonate a nuclear bomb in a park in Washington, leveling the capital. Overnight, the grungy former journalist and philosophy student became a chat-show celebrity, a cult figure among 20-somethings and an unofficial cultural barometer for his country.
Turna says Turks’ fear of U.S. domination, reflected in the popularity of “Metal Storm,” is being supplanted by a growing Turkish ambivalence about Europe - an ambivalence that has lurked in the Turkish soul since after World War I.
At that time, West European powers dismembered the Ottoman Empire.
He says he wrote “The Third World War” - “Üçüncü Dünya Savasi” in Turkish - to give Turks an outlet for their wounded pride about the EU’s constant snubbing.
“Turks are waking up to two facts,” Turna said at a café near Istanbul’s bustling Taksim Square, where he was greeted like a rock star by young fans. “One is that everything told to the Turkish people by EU leaders is lies. Two, that a Muslim country will never get into an EU that doesn’t want us.”
Turna is a self-confessed history and science fiction junkie, whose authoritative descriptions of U.S. military maneuvers in “Metal Storm” prompted some in Turkey to accuse him of being a CIA agent.
He says he began researching “The Third World War” by brushing up on 1,000 years of European history and concluded that Europe will inevitably reject Turkey and that the Continent will descend into chaos and war.
“Europe is based on a racist nation-state structure that has created world wars for the last 900 years,” said Turna, who added that none of his works have been published abroad due to his incendiary themes.
“Even if there are no guns, the EU’s decision to turn its back on Turkey will create a cultural war between Islam and the West.”
His novel pours scorn on the West in passages like one in which Russian and Turkish officers discuss how they will carve up Europe after defeating it:
“You are right, no matter what the consequences, a new European order will be established,” interrupted Cemil Pasha, “and a new European Union will be formed, and this time the strength will lie with Eastern Europe.” The Russian general was pleased with this assessment. “I will never say no to Istanbul being the center of the new European Union. After all, I’ve been there myself,” the general joked, “and I’ve seen the Bosporus - which was quite enough for me!” Cemil Pasha said, “Such an outcome would please me. Then Western Europe would watch with grief the reconciliation between the Orthodox world and Istanbul.”
The author has been spreading his “clash of civilizations” ideas on the Turkish chat-show circuit and in fiery speeches - titled “The World Order After the Dissolution of the EU” - to sold-out audiences across the country. At a recent book signing event in Izmir, an Aegean port facing Greece, he began by asking the crowd of mostly 15- to 25-year-olds how many supported Turkey’s joining the EU. Not a single hand was raised.
He says this is a Turkish backlash against what he calls the “anti-Turkish mania” on the Continent.
Sales of “The Third World War” have been helped by the fact that the book was published in August against a backdrop of rising nationalism in Turkey.
In recent weeks, as the EU intensified its demands for Turkish concessions in sensitive, emotionally charged policy areas like Cyprus and Armenia, sales of Turkish flags have surged.
“Turks are a proud people,” Turna said. “Countries like France think we are begging them to join the EU, but the reality is that we will just turn in on ourselves, become skeptical or just lose interest.”
His depiction of Turks’ growing skepticism is borne out by opinion polls here. One by the Istanbul-based Foundation for Economic Development, an independent research institute, showed that Turkish support for EU membership plunged in May to 63 percent from 94 percent a year earlier.
Turna acknowledges that his propensity for satire and hyperbole often gets in the way of the facts. In “The Third World War,” Governor Arnold Schwarzenegger has become president of the United States and supports Europe’s offensive against Turkey. He provides backing through a secret pagan society, the Brotherhood of Death, that seeks global domination and is meant to represent U.S. neo-conservatives.
Turna grew up in a traditional but intellectual family in Istanbul, imbibing a mix of military history, Kantian rationality and secular Islam. As a student, he spent hours on the Internet, googling U.S. military sites and memorizing Pentagon jargon. In college, he studied business and philosophy, then worked briefly as a journalist before writing “Metal Storm” with a friend, Orkun Ucar.
He confesses that his only trip to Europe was one visit to Munich five years ago, a fact that helps explain why “The Third World War” features baroque descriptions of Germany’s beer capital but is spartan in its characterizations of the rest of the Continent.
His frequent travels in Asia, he said, have led him to conclude that Turkey’s future rests in an “eastern alliance” rather than in the West.
Turna proposes that Turkey limit its relationship with the EU to a free-trade agreement and instead link up politically with China, India and Russia.
“India has 250 million rich people, China has a huge economy and middle class. Russia is flowing with cash. Why are my politicians wasting time in the corridors of the EU when they should be visiting and courting these countries, like the U.S. does?”
Just as Europeans are ignorant about the real Turkey, Turna argues, Turks are ignorant about the real EU. He blames the Turkish media and the political establishment for portraying the EU as a panacea that will help make poor, agrarian Turkey flush with cash.
“There is not a proper debate on Europe in Turkey,” Turna said. “It has become taboo to criticize the EU. The Istanbul elite sell the EU, while the rural part of the country has little understanding of what joining the bloc really means.”
Pressed about the benefits that Turkey’s EU membership drive has brought, including better rights for minorities and the liberalization of the Turkish economy, Turna acknowledged that the carrots and sticks of the EU process have been important for a country that has been plagued by instability. But he adds a caveat often heard in the salons, cafés and boardrooms of Ankara and Istanbul.
“What matters for Turkey is being part of a process that has accelerated political and economic change,” he said. “But the process is more important than the endgame, and no one will shed a tear if the EU doesn’t let us in 10 to 15 years’ time.”
Since “The Third World War” came out, Turna has been working on a soon-to-be-published philosophical treatise called “Sistema.” He also has started his own publishing house to translate new foreign authors into Turkish.
These days, he says, he spends a lot of time playing video games. His favorite? A game called the Rise of Nations in which countries compete for global domination. “I love to pretend that I’m China and to bomb Europe into the Stone Age,” he says.

http://www.iht.com/articles/2005/10/12/news/novel.php

Excerpts from “The Third World War”

http://www.iht.com/articles/2005/10/12/news/excerpts.php

Le 11/9 est une manipulation

Article lié : Vous avez dit “missile” (contre le Pentagone)? Comme c’est bizarre…

dmx

  11/10/2005

Ci-joint une liste de livres et de sites qui proposent
des enquêtes approfondies sur les motifs, les moyens
et l’occasion qui ont permis le 11/9/2001. Des
éléments accablants qui font s’effondrer la théorie
du complot islamique proposée par l’administration
américaine.

“Crossing the Rubicon : the decline of the american
empire at the end of the age of oil”, Mike Ruppert

—> Dick Cheney, le Peak Oil, les exercices militaires
qui ont paralysés l’aviation civile et militaire le
11/9, le complexe militaro-industriel américain.
La référence. Tout est documenté. Mike Ruppert
est sans doute l’un des Américains les plus
courageux encore vivant.

“The new Pearl Harbor”, “11 septembre, omissions et
manipulations de la commission d’enquête”, David Ray Griffin

—> Une liste des nombreuses questions auxquelles
ni la commission Kean, ni l’administration Bush
n’ont répondu… comme par exemple, comment est-il
possible qu’aucun avion n’ait été intercepté ce
jour-là alors que la procédure d’interception a
été utilisée des centaines de fois en 2004 et
chaque année qui précède (chacun des 4 avions a volé
pendant près d’une heure hors de son plan de vol)
Comment les tours ont-elles pu s’effondrer par
l’action du feu alors qu’aucune tour à squelette
en acier ne s’est jamais effondrée sous l’action
du feu avant WTC1 et WTC2 et surtout la tour WTC7
qui n’a été percutée par aucun avion ? Comment le
Pentagone a-t-il pu être attaqué par un avion civil ?
Il y a plus de 40 cas d’incompétence grave dans le
dispositif américain qui se sont toutes produites
simultanément le 11/9. Aucun responsable de
l’administration ce jour-là n’a été blâmé ou puni.
Beaucoup ont même reçu du galon.

“La face cachée du 11 septembre”, Eric Laurent

—> Les preuves que des investisseurs américains avaient
connaissance préalable du 11/9. Les liens entre
l’ISI (annexe pakistanaise de la CIA) et Mohamed
Atta. Les connections Saoudienne.

http://www.copvcia.com

Je vous conseille aussi fortement :

“The sorrows of empire, militarism, secrecy, and
the End of the Republic”, Chalmers Johnson

Attention, une fois que vous aurez consulté ces documents, vous ne pourrez plus revenir en arrière et croire encore dans le monde imaginaire que les médias essayent de nous vendre.

syrie_liban

Article lié : Pour les incohérences syriennes, voyez Washington

louis maime

  10/10/2005

Cher M. Grasset, c’est toujours un vif plaisir de lire votre site, merci pour cet important travail (je sais que vous êtes plusieurs mais vous ne mettez pas de nom de complices!)
Je voulais revenir à la charge sur le Liban, car il est intrinsèquement lié à la Syrie.L’élimination de Hariri, absolument pas dans l’intérêt de Bachar el Assad. Wayne Madsen, sur Online journal lache le morceau (je n’ai que le lien avec une traduction française: http://www.entrefilets.com/hariri.htm. Les États-Unis voudraient une base militaire dans le nord du Liban, une idée qui n’enchantait pas Hariri, nationaliste et Panarabe. Le méchant a osé discuter avec le Hezbolah, ce qui est très mal.(cherchez son texte
Ceci dit, la Syrie est une proie beaucoup plus adaptée que l’Iran, soutenu par la Russie et la Chine,pour redonner un peu d’allant au délire militaire.

SPD-CDU/CSU 1-1 : Merkel Kanzler - SPD Former Defense Minister Peter Strück Appointed To Foreign Affairs

Article lié :

Stassen

  10/10/2005

Le Soir en ligne
Merkel est chancelière

La conservatrice Angela Merkel va devenir la première chancelière de l’Allemagne. Elle a remporté le bras de fer qui l’opposait au chancelier social-démocrate sortant Gerhard Schröder.

Les directions du SPD et de la CDU ont toutes deux recommandé lundi matin l’ouverture de négociations sur le fonctionnement et le programme de travail d’un futur gouvernement de grande coalition dirigé par Angela Merkel. Celles-ci devraient commencer dès la semaine prochaine.

Plusieurs étapes doivent être franchies pendant lesquelles le chancelier Schröder expédiera les affaires courantes: il faudra que s’achèvent les négociations entre les deux partis, que la future chancelière soit élue par le Bundestag, et que les bases des partis ratifient l’accord lors de congrès extraordinaires.

Selon des sources de l’Union chrétienne-sociale (CSU), M. Schröder ne devrait pas faire partie du futur gouvernement, contrairement à certaines spéculations qui le voyaient déjà vice-chancelier. “Angie”, comme est surnommée Angela Merkel, va devenir à 51 ans la première femme à diriger l’Allemagne, à un moment où le pays, souvent qualifié d’“homme malade de l’Europe”, se trouve en profonde crise économique et sociale. Mme Merkel n’arrive pas en position de force, mais à la tête d’un gouvernement à forte composante social-démocrate.

Une victoire à la Pyrrhus

Après sept ans passés à la tête d’une coalition avec les Verts, Gerhard Schröder (61 ans) va céder la main à regret. Il a renoncé à sa prétention formulée le soir des élections anticipées, le 18 septembre, à continuer à diriger la chancellerie, ambition sur laquelle il avait commencé à reculer il y a une semaine. Les sociaux-démocrates refusaient à Angela Merkel le droit d’accéder à la chancellerie, en argant du résultat très médiocre de la CDU-CSU (35,2% contre 34,2% pour le SPD, soit 226 députés contre 222).

Selon Gerhard Schröder, le résultat du vote et la remontée spectaculaire du SPD durant la campagne électorale exprimaient le voeu d’une majorité d’Allemands de voir poursuivies les réformes comme la transformation de l’Etat providence “l’Agenda 2010”.

Pour Mme Merkel, le retrait de son rival est une victoire à la Pyrrhus. Selon des sources concordantes, les sociaux-démocrates obtiendront huit des seize postes ministériels, parmi lesquels les portefeuilles clé des Finances, des Affaires étrangères - qui devrait échoir à l’actuel ministre de la Défense Peter Struck -, du Travail, de la Santé, de la Justice.

Les partis réticents

Côté CDU, outre Mme Merkel et son ministre d’Etat à la chancellerie, les conservateurs prendraient en charge l’Economie - un ministère aux compétences élargies aux questions européennes que le conservateur bavarois Edmund Stoiber devrait diriger -, l’Intérieur, la Défense, l’Agriculture, la Formation et Recherche et la Famille.

Rien n’avait filtré à nouveau dimanche soir à l’issue d’une troisième rencontre au sommet entre Gerhard Schröder, le président du Parti social-démocrate (SPD), Franz Müntefering, Angela Merkel et Edmund Stoiber. Les quatre dirigeants ont dû faire avaler la pilule à leurs partis réticents, alors que tant Gerhard Schröder qu’Angela Merkel avaient fait campagne, avant les élections du 18 septembre, pour un “mandat clair” et contre une grande coalition. Mme Merkel a dû faire avaler aux Unions chrétiennes le prix élevé d’un renoncement de Gerhard Schröder à la chancellerie. Ces derniers jours, des barons de la CDU avaient fait monter la pression pour que des éléments essentiels du programme de campagne soient maintenus, alors que plusieurs des projets les plus libéraux sont déjà passés à la trappe.

(D’après AFP)

http://www.lesoir.be/rubriques/monde/page_5715_374889.shtml

mise à jour le 10/10/2005 à 16h01 - Bruxelles - lundi 10 octobre 2005, 15:50
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Elections Allemandes

En Allemagne, un gouvernement mi-mi
En échange de concessions en matière économique et sociale, le SPD de Gerhard Schröder laisse la chancellerie à Angela Merkel, candidate de la CDU • Les ministères devraient être également répartis entre les deux formations • Officialisation attendue lundi après-midi •

Par Libération.fr
lundi 10 octobre 2005 (Liberation.fr - 13:06)

ngela Merkel s’apprête à devenir chancelière. Dans un gouvernement de grande coalition, le second de l’histoire allemande. Trois semaines après des élections législatives qui n’avaient pas donné de majorité claire, les deux grands grands partis CDU et SPD se sont enfin mis d’accord pour gouverner ensemble.

Une deuxième séance de pourparlers s’est tenue en terrain neutre, dimanche jusqu’à près de minuit, à la Société parlementaire près du Reichstag, à Berlin. Y participaient le chancelier Gehrard Schröder et le président du SPD, Franz Müntefering, la chef de file de la CDU, Angela Merkel, et Edmund Stoïber, de l’Union chrétienne-sociale (CSU). Aucune déclaration n’a été faite à l’issue de la réunion. Mais d’après les indiscrétions qui ont filtré dans les médias allemands, un consensus a été trouvé. Angela Merkel est donc désignée chancelière de la «grande coalition», Gerhard Schröder, qui contestait la victoire des conservateurs (1), renonce finalement au poste qu’il détenait depuis 1998.

En sacrifiant son chancelier, le SPD espère contraindre Merkel à des concessions sur son programme politique, notamment dans le domaine économique. D’après des informations encore non officielles, le SPD a ainsi obtenu que le gouvernement ait une forte composante social-démocrate, tant du point de vue de la répartition des portefeuilles –SPD et CDU-CSU devraient être à parité– que du contenu programmatique. Le SPD obtient ainsi plusieurs ministères clés, dont ceux des Affaires étrangères, des Finances, de la Justice et du Travail. Il empoche également l’Environnement, la Coopération, la Santé et les Transports.

Les chrétiens démocrates de la CDU et leurs alliés bavarois devraient par conséquent hériter de l’Economie, de l’Intérieur et de la Défense. Edmund Stoïber, chef du gouvernement bavarois et président de l’Union chrétienne sociale (CSU), est pressenti pour occuper le ministère de l’Economie. C’est Günther Beckstein (CSU) qui succéderait vraisemblablement à Otto Schily au ministère de l’Intérieur. Le député de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) allemande, Norbert Lammert, vice-président de la précédente assemblée, est pressenti pour remplacer le social-démocrate (SPD) Wolfgang Thierse au poste de président de la nouvelle chambre basse du parlement (Bundestag), ont indiqué des sources proches de la CDU. En Allemagne, le président du Bundestag est dans l’ordre protocolaire le deuxième homme d’Etat derrière le président de la République.

L’annonce officielle de l’accord pourrait n’intervenir que dans l’après-midi. Dans la matinée, le président du SPD, Franz Müntefering, et Angela Merkel ont informé leurs directions respectives de l’état de leurs pourparlers pour les faire avaliser et entamer officiellement les négociations pour un gouvernement de «grande coalition». Côté SPD, la direction a approuvé à une large majorité l’accord conclu. Côté CDU, il a également été entériné. Une nouvelle réunion au sommet entre Gerhard Schröder, Franz Müntefering, Angela Merkel et son allié Edmund Stoiber, débutait à 11h et devrait définitivement ratifier l’accord. Les négociations formelles entre sociaux-démocrates et conservateurs débuteront la semaine prochaine, a indiqué une source proche de la CSU. L’annonce d’un accord a été saluée à la Bourse de Francfort, où le Dax a gagné 0,8%.

(1) La CDU-CSU ne dispose que de quatre sièges d’avance sur le SPD au Bundestag (226 contre 222).

http://www.liberation.fr/page.php?Article=329956
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La direction du SPD approuve une grande coalition dirigée par Angela Merkel
LEMONDE.FR | 10.10.05 | 10h39 •  Mis à jour le 10.10.05 | 15h17

e SPD et la CDU-CSU sont finalement parvenus à un accord, en vertu duquel Angela Merkel va devenir la chancelière de l’Allemagne. Le direction du SPD a approuvé, lundi 10 octobre, cet accord, a indiqué un porte-parole du parti. Cette décision aurait été prise dimanche soir au cours d’une réunion au sommet entre le Parti social-démocrate et l’Union chrétienne-démocrate, d’après les médias allemands.

 
Le président du SPD, Franz Müntefering, et Angela Merkel, la chef de file des conservateurs, devaient informer de ce résultat leurs directions respectives réunies lundi matin, à 9 heures. Ensuite, une nouvelle réunion au sommet doit avoir lieu à 11 heures, entre Gerhard Schröder, Franz Müntefering, Angela Merkel et son allié Edmund Stoiber, président de la CSU, la petite sœur bavaroise de la CDU.

POSTES-CLÉS POUR LE SPD ?

Les négociations pour un gouvernement de coalition vont pouvoir commencer officiellement, la CDU refusant de se lancer dans de telles discussions avant la désignation du chancelier. Les négociations formelles devraient débuter la semaine du 17 octobre, d’après une source proche des Chrétiens démocrates. Mais plusieurs hypothèses ont déjà filtré sur la composition de ce gouvernement.

Le SPD obtiendrait les postes-clés, notamment les affaires étrangères, les finances, le travail et la justice, d’après certains médias allemands qui citaient lundi matin des sources proches du SPD. Le Parti social-démocrate obtiendrait aussi les portefeuilles des transports, de l’environnement, de la coopération et de la santé. Pour le poste des affaires étrangères, le ministre sortant de la défense, Peter Struck, est pressenti. De son côté, la CDU prendrait en charge l’économie, l’intérieur, la défense, l’agriculture, la formation et la famille. Edmund Stoiberdevrait prendre la tête du ministère de l’économie.

INCERTITUDES SUR LE SORT DE GERHARD SCHRÖDER

Par ailleurs, Gerhard Schröder serait lui-même absent de ce gouvernement de coalition, a-t-on appris de source proche de la direction de la CSU. L’avenir politique du chancelier sortant fait l’objet de nombreuses spéculations en Allemagne. Dimanche, le quotiden populaire Bild évoquait la possibilité qu’il devienne vice-chancelier et ministre des affaires étrangères du futur gouvernement. Cette hypothèse est toutefois peu vraisembable de l’avis de nombreux observateurs, étant donné les relations personnelles exécrables entre le chancelier sortant et Mme Merkel.

Le député de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), Norbert Lammert, est pressenti pour succéder au social-démocrate Wolfgang Thierse au poste de président de la nouvelle Chambre basse du Parlement (Bundestag), d’après des sources proches de la CDU. En Allemagne, le président du Bundestag est dans l’ordre protocolaire le deuxième homme d’Etat derrière le président de la République. M. Lammert était vice-président dans la précédente assemblée qui avait été dissoute pour permettre l’organisation d’élections législatives anticipées le 18 septembre.

Avec AFP, AP, Reuters

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La coalition gauche-droite n’est “pas une tradition française”, pour le PS
Le PS a pris ses distances, lundi, avec l’accord entre chrétiens-démocrates et sociaux-démocrates pour un gouvernement de coalition en Allemagne, en déclarant qu’un tel schéma n’était “pas une tradition française”. L’Allemagne vit “une situation particulière, avec des circonstances exceptionnelles. Il y a une spécificité, une tradition qui veut que dans des situations de crise grave, il puisse y avoir des gouvernements d’union nationale”, a affirmé le porte-parole du PS, Julien Dray. Selon lui, “il appartient au SPD d’apprécier la réalité de cette situation, il appartient au peuple allemand, après, de juger (...) Mais c’est une spécificité allemande, ce n’est pas une tradition française, ce n’est pas quelque chose qui existe dans notre histoire”.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-697606@51-642773,0.html
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Merkel to be German leader as Schröder steps aside
>By Bertrand Benoit in Berlin

Angela Merkel, the opposition Christian Democratic leader, is to become Germany’s first female chancellor, and the first from the former Communist east, at the head of a “grand coalition” government, it was confirmed on Monday.

The deal, which will see the Social Democratic Party and the Christian Democratic Union rule together for the first time since 1966, was struck late on Sunday night, three weeks after a general election delivered a hung parliament.

In return for dropping its demand that chancellor Gerhard Schröder should remain in office, the SPD will obtain eight portfolios in the new cabinet, including foreign policy, finance, labour and social security, development, justice, health, environment, and transport.

In addition to the chancellery and the position of chancellery chief of staff, which is to be upgraded to a full cabinet position, the CDU and its Christian Social Union Bavarian sister party will obtain six portfolios: economics and innovation; defence; home affairs; consumer protection and agriculture; education and research; as well as families, the elderly and youth.

The agreement, which also provides for the CDU to name the next president of the house, was approved by the two parties’ Präsidums, or top executive body, on Monday morning and will be put to the enlarged executives early this afternoon.

Participants described a sombre mood in the SPD Präsidium, where left-wingers and reformists had been arguing over the weekend about the staffing of the SPD side of the future cabinet. Hefty discussions were expected in the enlarged executive, or Vorstand, later in the day.

The deal over the chancellery and the distribution of portfolios by no means marks the end of the bipartite talks. The two sides will now enter formal coalition negotiations to draft a government platform. These are expected to extend over two to three weeks.

According to leaks from the draft coalition outline presented to the parties on Monday, the CDU had agreed to substantially water down its labour market reforms, abandoning a plan to decentralise wage negotiations that would have weakened the influence of trade unions.

Once the two have reached an agreement on policies, a new government will be formed and Ms Merkel formally elected by the house as chancellor by mid-November.

A question mark was still hanging on Monday morning over who would fill the cabinet positions.

The leaders of the SPD’s left wing have campaigned against several SPD reformists, arguing that they were too closely identified with Agenda 2010, Mr Schröder’s package of economic reforms, whose unpopularity was blamed for the party’s poor electoral showing.

These included Peer Steinbrück, the former SPD state premier of North Rhine-Westphalia and prominent right-winger in the party, being mulled on Monday for the finance portfolio.

Wolfgang Clement, the economics and labour minister is now the top candidate to take over a new portfolio for labour and social security. He is also a controversial choice for the left wing. So are Ulla Schmidt, the health minister expected to remain in office; Brigitte Zypries, the outgoing justice minister; and Frank-Walter Steinmeier, Mr Schröder’s chief of staff, who could take over the transport portfolio.

More agreeable to the left are Michael Müller, the leading SPD left-winger in parliament now expected to become environment minister, and Heidemarie Wieczorek-Zeul, current and possibly future development minister.

One SPD left-winger in parliament told the FT he would not vote for Ms Merkel as chancellor when the new house reconvenes. Resistance from the SPD’s left wing, however, should not prevent Ms Merkel from entering the chancellery, as a grand coalition would have a majority of well over 150 seats in the house.

On the conservative side, Edmund Stoiber, the chairman of the CSU, looked almost certain to become economics and innovation minister. Wolfgang Bosbach, a CDU MP and home affairs expert, and Wolfgang Schäuble, a former CDU chairman, were both being rumoured as interior minister. Michael Glos, the CSU leader in the house, could become defence minister.

Among the unresolved questions was the future role of Mr Schröder. Although he will not assume a cabinet role, the chancellor is expected, alongside Franz Müntefering, the SPD chairman, to lead coalition negotiations expected to begin this week.

It is unclear whether the chancellor, who will formally remain in office until Ms Merkel is elected chancellor next month, would represent Germany at the European Union’s informal summit outside London on October 27.
 
Published: October 10 2005 12:01 | Last updated: October 10 2005 12:01
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http://news.ft.com/cms/s/0b774ffc-397b-11da-806e-00000e2511c8,ft_acl=,s01=1.html 

La crise de l'Amérique est très grave

Article lié :

alex bruckmeyer

  10/10/2005

depuis http://mirror.co.uk

8 October 2005
IS THIS THE DEATH OF AMERICA?
America’s sense of itself - its pride in its power - has been profoundly damaged.
By Dermot Purgavie, Veteran US Correspondent

THIS week Karen Hughes, long-time political adviser to George Bush, began her new mission as the State Department’s official defender of America’s image with a tour of the Middle East.

She might have been more help to her beleaguered president had she stayed at home and used her PR skills on her neighbours. At the end of a cruel and turbulent summer, nobody is more dismayed and demoralised about America than Americans.

They have watched with growing disbelief and horror as a convergence of events - dominated by the unending war in Iraq and two hurricanes - have exposed ugly and disturbing things in the undergrowth that shame and embarrass Americans and undermine their belief in the nation and its values.

With TV providing a ceaseless backdrop of the country’s failings - a crippled and tone-deaf president, a negligent government, corruption, military atrocities, soaring debt, racial conflict, poverty, bloated bodies in floodwater, people dying on camera for want of food, water and medicine - it seemed things were falling apart in the land where happiness is promoted in the constitution.

Disillusioning news was everywhere. In the flight from Hurricane Rita, evacuees fought knife fights over cans of petrol. In storm-hit Louisiana there were long queues at gun stores as people armed themselves against looters.

AMERICA, which has the world’s costliest health care, had, it turned out, higher infant mortality rates than the broke and despised Cuba.

Tom De Lay, Republican enforcer in the House of Representatives, was indicted for conspiracy and money laundering. The leader of the Republicans in the Senate was under investigation for his stock dealings. And Osama bin Laden was still on the loose.

Americans are the planet’s biggest flag wavers. They are reared on the conceit that theirs is the world’s best and most enviable country, born only the day before yesterday but a model society with freedom, opportunity and prosperity not found, they think, in older cultures.

They rejoice that “We are No.1”, and in many ways they are.

But events have revealed a creeping mildew of pain and privation, graft and injustice and much incompetence lurking beneath the glow of star-spangled superiority.

Many here feel the country is breaking down and losing its moral and political authority.

“US in funk” say the headlines. “I am ashamed to be an American,” say the letters to the editor. We are seeing, say the commentators, a crumbling - and humbling - of America.

The catalogue of afflictions is long and grisly. Hurricane Katrina revealed confusion and incompetence throughout government, from town hall to White House.

President Bush, accused of an alarming failure of leadership over the disaster, has now been to the Gulf coast seven times for carefully orchestrated photo opps.

But his approval has dropped below 40 per cent. Public doubt about his capacity to deal with pressing problems is growing.

Americans feel ashamed by the violent, predatory behaviour Katrina triggered - nothing similar happened in the tsunami-hit Third World countries - and by the deep racial and class divisions it revealed.

The press has since been giving the country a crash course on poverty and race, informing the flag wavers that an uncaring America may be No.1 on the world inequities index.

IT has 37 million living under the poverty line, largely unnoticed by the richest in a country with more than three million millionaires.

The typical white family has $80,000 in assets; the average black family about $6,000. It’s a wealth gap out of the Middle Ages. Some 46 million can’t afford health insurance, 18,000 of whom will die early because of it.

The US, we learn, is 43rd in the world infant mortality rankings. A baby born in Beijing has nearly three times the chance of reaching its first birthday than a baby born in Washington. Those who survive face rotten schools. On reading and maths tests for 15-year-olds, America is 24th out of 29 nations.

On the other side of the tracks, 18 corporate executives have so far been jailed for cooking the books and looting billions. The prosecution of Mr Bush’s pals at Enron - the showcase trial of the greed-is-good culture - will be soon.

But the backroom deal lives on and, in an orgy of cronyism, billions of dollars are being carved up in no-bid contracts awarded to politically-connected firms for work in the hurricane-hit states and in Iraq.

The war, seen as unwinnable, is becoming a bleak burden, with nearly 2,000 American dead. Two-thirds think the invasion was a mistake.

The war costs $6billion a month, driving up a nose-bleed high $331billion budget deficit. In five years the conflict will have cost each American family $11,300, it is said.

Mr Bush says blithely he’ll cut existing programmes to pay for the war and fund an estimated $200billion for hurricane damage. He won’t, he says, rescind his tax cuts. Republican Senator Chuck Hagel says Mr Bush is “disconnected from reality”.

Americans have been angered by a reports that US troops have routinely tortured Iraqi prisoners. Some 230 low-rankers have been convicted - but not one general or Pentagon overseer. Disgruntled young officers are leaving in increasing numbers.

Meanwhile, further damaging Americans’ self image, there’s Afghanistan. The White House says its operations there were a success, yet last year Afghanistan supplied 90 per cent of the world’s heroin.

America’s sense of itself - its pride in its power and authority, its faith in its institutions and its belief in its leaders - has been profoundly damaged. And now the talking heads in Washington predict dramatic political change and the death of the Republicans’ hope of becoming the permanent government.

Le petrole iraquien facturé en euros ∫

Article lié : Chavez est diablement sérieux

steph

  10/10/2005

Il m’avait semblé aussi, dans une démarche de “guerre économique”, que le régime de Saddam Hussein avait pour projet de mettre en place un réglement en euros de son pétrole. Un élément qui avait été passé complètement inaperçu à l’époque (eh oui, plus de deux ans déjà ...) et la question à poser est la suivante : est ce que cette décision (libeller le petrole iraquien en euros) et tout ce qu’elle implique (effet boule de neige chez le voisin iranien…) n’aurait pas inciter l’administration US a “presser le pas” vers un conflit ? L’effet boule de neige n’aurait pas atteint les monarchies du golfe qui possède, comme ils disent, des “closes ties” avec les US, mais indubitablement ce mouvement aurait pour effet d’ébranler les positions US sur l’aspect monétaire et financier ... En ce sens, S. Hussein possèdait bien une “weapon of mass destruction” mais pas celle que tout le monde croyait ...