Forum

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Tiens leur emploi serait menace

Article lié : Lockheed Martin en balade inquiète à Bruxelles

Steven Rix

  01/10/2005

Je connais des gens qui travaillent pour Lockheed Martin a Fort Worth au Texas, et je n’aime pas du tout leur culture d’entreprise. Dernierement j’ai eu la presence des employes de Lockheed sur mon blog qui recherchaient des informations sur la Chine, vraisemblablement pour que leurs emplois soient garantis.

écologistes suedois anti-neuron

Article lié : L’irresponsabilité citoyenne, — ou le “mal européen” (le cas de la Suède et le programme de démonstrateur UCAV européen “Neuron”)

berthierch

  01/10/2005

à rapprocher de la position des socialistes allemands en faveur de la dérèglementation ferroviaire, suivant en celà la bundesbahn. il s’agit d’un lobbying pro-eurofigfhter, anti dassault.

Pollution et réchauffement global

Article lié : Katrina et notre crise: retour sur la planète Terre?

Slyzerin

  01/10/2005

En espérant que Bush soit renversé et que la pollution diminue ! C’est tellement dramatique, et ya que les japonais qui font vraiment quelque chose pour l’environnement…

Slyzerin
http://slyzerin.skyblog.com

L'avis du public

Article lié :

Frontin

  30/09/2005

Citation:
L’immense scepticisme du public américain pour la politique activiste de promotion de la démocratie (par la force)

Il ne se passe pas un jour sans que l’on nous rebatte les oreilles concernant l’avis du public américain.

Il me parait important de ne pas perdre de vue que l’avis d’un peuple, capable de voter pour Busch, malgré le nombre incroyable de mensonges et de stupidités à son actif, devrait être ignoré.
Le peuple américain a le président qu’il mérite. Tout les sondages et autres blabla concernant l’avis de ses fan’s nous laisse totalement froid.
Ce qui est important aujourd’hui c’est la montée incroyable de l’anti-américanisme venant des autres pays du monde.
Le fossé entre les Etats-Unis et les autres pays, fait que nous nous sentons soudainement plus proche de peuples dont nous n’avions même pas conscience hier.
Il serait bien plus important pour nous que les médias témoignent de l’immense fossé que les Etats-Unis sont en train de creuser avec le reste du monde grâce à l’équipe mise en place par les républicains libéraux extrémistes.

Tiens... Villepin plus populaire que Sarkozy∫

Article lié :

louis kuehn

  30/09/2005

tiré du Figaro du 30 novembre…


Villepin se place en première ligne
Le premier ministre s’est attaché, hier lors de sa quatrième conférence de presse mensuelle, à déminer les premiers dossiers chauds de son gouvernement (SNCM, Hewlett-Packard…). Toujours soucieux de contenir les offensives de Nicolas Sarkozy, il a demandé à être jugé sur ses «résultats», loin de toute «surenchère».

Bruno Jeudy
[30 septembre 2005]

«Je me bats», «je demande», «je veux», «je ne baisse pas les bras»... Multipliant les formules à la première personne – il a prononcé le «je» à 49 reprises –, Dominique de Villepin a voulu montrer hier qu’il tenait fermement la barre du navire gouvernemental. «Je me coltine les difficultés. Je prends à bras-le-corps les problèmes d’aujourd’hui. Non, il n’y a pas d’essoufflement du gouvernement», a-t-il répliqué, alors que son équipe traverse ses premières difficultés.

Comme chaque mois depuis son arrivée à Matignon, le premier ministre a tiré le bilan de son action, présenté ses projets en matière de recherche et défendu, au lendemain de la présentation du budget 2006, ses choix économiques et financiers.

Derrière son pupitre transparent, sur lequel s’inscrit désormais le slogan gouvernemental «Pour une croissance sociale, avancer ensemble», Dominique de Villepin a surtout voulu effacer l’impression de flottement laissée par la gestion du conflit à la compagnie maritime SNCM, les approximations sur le dossier Hewlett-Packard, ou encore le «couac» qui a opposé le garde des Sceaux, Pascal Clément, au président du Conseil constitutionnel, Pierre Mazeaud, sur la rétroactivité du bracelet électronique (lire ci-dessous).

Sur tous les dossiers, le message du premier ministre est clair : il est le chef. Le conflit à la SNCM ? «J’ai repris personnellement le dossier», affirme-t-il devant son ministre des Transports, Dominique Perben, avant de présenter une solution de compromis sur l’épineuse question de la privatisation de la compagnie maritime. Le remboursement des aides publiques par Hewlett-Packard ? Il affirme que le gouvernement espère toujours une réduction du nombre des licenciements. Mais laisse le soin à Jean-Louis Borloo de reconnaître… «qu’aucune aide publique directe n’a été accordée». La polémique sur la rétroactivité dans l’affaire du bracelet antirécidive ? «Tout se fera dans le respect des principes constitutionnels», avertit-il. La remise en cause du droit du sol évoquée par le ministre de l’Outre-Mer François Baroin ? «Pas question», tranche Villepin.

Plus volontariste que jamais, l’homme de Matignon a paru agacé par les critiques – y compris dans son propre camp – sur son projet de budget 2006. «Je vous engage à voir tout le mal qu’on se donne pour en arriver là», lâche-t-il, avant d’ajouter étrangement : «J’aurais baissé les bras, je me serais rendu à l’exigence de la réduction des dépenses publiques, pour ne rien faire, alors vous auriez dit que ce gouvernement n’a pas de politique.»

Dominique de Villepin veut convaincre, au contraire, que son gouvernement «peut changer les choses» sans céder à la «tentation du tout ou rien». S’il n’oublie pas la «leçon du 21 avril et du 29 mai», il se projette déjà vers les «grandes élections de 2007» : «Moi, je ne fais pas les choses à court terme.» Contrairement à son discours lors des journées parlementaires de l’UMP à Evian, il juge cette fois que 2007 se gagnera sur un «projet d’avenir» et non plus seulement sur un bilan. Cela ne l’empêche pas de mettre en garde contre la «surenchère» et le «catalyseur d’énergies négatives». Nicolas Sarkozy, en voyage à la Réunion, appréciera l’expression. Un Nicolas Sarkozy qui est, pour la première fois, dépassé par Dominique de Villepin dans le dernier baromètre Sofres-Figaro Magazine. Le premier ministre obtient 48% d’opinions favorables contre 47% au président de l’UMP.

Article lié : Vous avez dit “missile” (contre le Pentagone)? Comme c’est bizarre…

Seb24

  30/09/2005

Je trouve dommage que dedefensa s’amuse a propager ce genre de vidéo sur le net. En effet il y’a un certains nombre de contradiction dans les elements avancés, Il y a un manque flagrant d’objectivité dans ce document. On nous montre tout les elements et les plans favorable a la thèse mais pas la contreargumentation. Ils montrent des photos prises dans les angles favorables à la justification de leurs thèses mais oublient celles qui les contredisent.

Enfin il est certains que la personne ayant monté cette vidéo sait se servir des images mais n’a aucune connaissance des thèmes abordés (notamment en aéeronautique).

Vouloir connaitre la véritable histoire du 11 septembre est certe normal est justifié. Mais se jeter dans les premier document de propagande venu ,la ca devient un peu absurde.
Surtout lorsqu’il sagit de sortir de la propagande américaniste.

missile contre le pentagone

Article lié : Vous avez dit “missile” (contre le Pentagone)? Comme c’est bizarre…

ti.amat

  30/09/2005

Bonjour,
C’est après bien des hésitations que je voudrais réagir a votre article,non pas pour le sujet mais par crainte d’etre taxée de"conspirationniste”.Ce texte de Rumsfeld est connu depuis le jour ou il a été emit.Vous pouvez trouver sur certain forums des recherches tres approfondies et “scientifiquements prouvables"puisque c’est la seule façon d’etre entendu, j’en veux pour preuve le travail de m.Walker Jimmy et son site “Reopen 911”(ce monsieur se trouve par ailleurs en Hollande suite a quelques menaces pour sa vie).
Je possède le dvd reçu gratuitement par le Réseauvoltaire et toute personne souhaitant l’obtenir peut faire de-meme.Je ne puis que vous conseiller de vous le faire parvenir,il est plus facile de lecture que sur le net,trop long a télécharger…ou sur le site Alterinfo a qui j’ai fait suivre la copie de cette vidéo.
Il y a quelques chercheurs sincères et qui font un travail fabuleux sur le 911 mais qui malheureusement sont traiter de fous ou malades mentaux j’en passe et des meilleurs,et ceux-là ne font pas de publicité.
Pour votre info et sans vous obliger a quoi que ce soit visiter quelques forums,notemment celui de Styvo.ch et vous pourrez voir les archives et vidéos qu’ils ont sur le sujet, une mine de renseignements!
Merçi de me lire et merçi pour votre site que je ne manque pas de placer sur tout les forums sérieux qui veulent s’informer réellement.
ti.amat

Le missile sur le Pentagone et 9/11

Article lié : Vous avez dit “missile” (contre le Pentagone)? Comme c’est bizarre…

Frans Leens

  30/09/2005

Bravo pour votre site.
Le 11 septembre est la plus extraordinaire pièce de théatre fabriquée pour nous faire croire que les USA ont toute les raisons de faire la guerre au monde entier,  quelles que soient les personnes manipulées pour en être les acteurs.
Les petites phrases de Rumsfeld sont intéréssantes comme tous les lapsus, mais des sites Internet nous donnent mille et un détails sur toute cette affaire. Il faut bien sûr garder l’esprit critique et faire la différence entre faits avérés et interprétations à toujours examiner avec circonspection.
Le site, à ma connaissance, le plus complet sur le 11 septembre est: http://serendipity.li/wtc.htm
Bonne lecture

Salut à tous.

missile

Article lié : Vous avez dit “missile” (contre le Pentagone)? Comme c’est bizarre…

Harraps

  30/09/2005

tout est bien difficile sur ces sujets. Certes.
Mais il est bon de rappeler qu’en anglais, ‘missile’ veut dire ‘projectile’, au sens large. Donc tout est possible, et il est bon de rappeler tous les possibles avant de s’exciter trop fort :)

La Cour de justice contourne les traités européens : dormez braves gens…

Article lié :

Fred

  30/09/2005

(je sais ça n’a rien à voir avec l’américanisme… mais tout de même :-) )

Citation :
“Le 13 septembre dernier, sur demande de la Commission, la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) a annulé une décision-cadre du Conseil relative à la protection de l’environnement par le droit pénal (1). L’arrêt n’est pas passé totalement inaperçu, mais sans qu’on prête assez d’importance au mécanisme qu’il illustre : celui de l’intégration forcée qui fonctionne à l’insu des Européens. Il faut y revenir pour souligner qu’au-delà de la question immédiate de la répartition des pouvoirs, ce qui est réellement en jeu c’est la confiance que l’on peut accorder aux traités et aux organes chargés de veiller à leur application. Enjeu suffisamment grave pour qu’on crie ” casse-cou ” !”

Le lien :
http://www.libertepolitique.com/public/decryptage/article.php?id=1355

Breaking News : Austria Pressing For The Explicit Mention Of A Loose Partnership To Be Explicitly Included In The Negotiating Framework

Article lié :

Stassen

  29/09/2005

Le Soir en ligne

mise à jour le 29/09/2005 à 16h23 - Bruxelles - jeudi 29 septembre 2005, 16:11

L’Autriche bloque la Turquie
L’ouverture prévue lundi des pourparlers d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne est menacée par l’Autriche, qui a bloqué ce jeudi l’adoption du cadre de négociation avec Ankara. Vienne semblant vouloir un geste de l’UE en faveur de la Croatie pour donner son feu vert.
Pour sortir de cette nouvelle crise européenne, après des semaines de palabres sur la nécessité pour la Turquie de reconnaître Chypre avant de rejoindre l’UE, la présidence britannique de l’Union européenne a annoncé une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères dimanche à Luxembourg.
Jeudi, les ambassadeurs des 25 à Bruxelles ne sont une nouvelle fois pas parvenus à s’entendre sur le document qui doit fixer les principes directeurs et les procédures des négociations d’adhésion, à cause de l’Autriche, selon des sources diplomatiques concordantes.
Les Autrichiens maintiennent leurs réserves sur le cadre de négociation. Leur demande prévoit une solution alternative ou intérimaire à l’adhésion, au cas où l’UE n’aurait pas la capacité d’absorber la Turquie ou au cas où la Turquie ne remplirait pas tous les critères, a précisé une source européenne.
Le texte accepté par 24 Etats membres prévoit que l’objectif des pourparlers est l’adhésion, dans un processus ouvert et sans garantie de succès. Mais Vienne, qui avait pourtant accepté comme ses pairs en décembre l’ouverture des négociations d’adhésion, a demandé à l’UE de réfléchir à l’ajout explicite d’une solution alternative à une accession pleine et entière.
Nous ne faisons pas de menaces, mais nous voulons plus d’éléments positifs dans le cadre de négociation, a déclaré jeudi dans un entretien accordé à l’International Herald Tribune le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel, dont 80% des compatriotes sont hostiles à l’adhésion turque.
En parallèle, sans lier officiellement les dossiers turc et croate, Vienne presse pour l’ouverture des négociations d’adhésion avec Zagreb, repoussée au dernier moment, en mars, en raison d’un manque de coopération avec le Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie.
Si nous faisons confiance à la Turquie pour faire plus de progrès, nous devrions aussi faire confiance à la Croatie, a déclaré M. Schüssel au Financial Times. Il est dans l’intérêt de l’Europe de commencer des négociations avec la Croatie immédiatement, a-t-il jugé, dénonçant la politique de deux poids, deux mesures de l’UE.
Selon une source européenne, le groupe de travail de l’UE sur la Croatie, composé notamment des ministres britannique, luxembourgeois, autrichien et finlandais des Affaires étrangères, doit se réunir lundi matin à Luxembourg, en présence du procureur du TPI Carla Del Ponte.
Les 25 pourraient ensuite prendre une « décision globale » sur la Turquie et la Croatie avant la conférence d’ouverture des négociations avec Ankara, selon la même source.
Du point de vue de la Commission (européenne), ces deux questions ne sont pas liées, a commenté jeudi la porte-parole du Commissaire à l’Elargissement Olli Rehn, soulignant que chaque pays était jugé sur ses propres mérites. Les deux sujets sont liés dans l’esprit de certains, a répondu une source européenne.
Lassé des discussions diplomatiques européennes, le gouvernement turc, qui rejette catégoriquement l’hypothèse d’un « partenariat privilégié », a laissé planer mercredi la menace d’une chaise vide le 3 octobre à Luxembourg. Il semble que l’on veuille mettre notre patience à l’épreuve. Quand on voit ce qui est fait pour la Turquie, on dirait qu’il y a des cercles qui souhaitent se débarrasser d’elle en nous poussant à claquer la porte, a également déclaré jeudi le président du Parlement turc Bülent Arinc sur la chaîne d’information NTV.
 
(D’après AFP)

http://www.lesoir.be/rubriques/monde/page_5715_371808.shtml

Austria ups pressure on Croatia talks
29.09.2005 - 09:58 CET | By Mark Beunderman Austria has upped pressure to open talks with Croatia as soon as possible, while it is still withholding consent on Turkey’s entry talks – making an emergency meeting of foreign ministers over the weekend increasingly likely.

Ahead of a crucial meeting of EU ambassadors on Turkey’s EU membership bid today (29 September), the Austrian prime minister Wolfgang Schussel made clear in press interviews on Wednesday that he wants to see the same goodwill applied towards Croatia as to Turkey.

Mr Schussel told the FT “If we trust Turkey to make further progress we should trust Croatia too…It is in Europe’s interest to start negotiations with Croatia immediately”.

The EU recently blocked the start of entry talks with Zagreb following what it considers to be unsatisfactory co-operation with the UN war crimes tribunal in The Hague.

All member states except Austria, however, have agreed to open talks with Turkey on full EU membership this Monday (3 October).

According to the International Herald Tribune, Mr Schussel said the EU could apply the same monitoring mechanisms designed by the EU to allow Turkey’s entry talks to Croatia. Otherwise “this would be double standards and that is not fair”, he said.

However, the Polish paper Rzeczpospolita says Sweden opposes greater leniency towards Croatia, as EU concessions to Zagreb could lead to difficulties in pressuring states such as Serbia to co-operate with the UN war crimes tribunal.

The EU has linked closer ties with Belgrade to the condition of the surrender of war crimes suspect Ratko Mladic.

Diplomats have commented that in order to secure concessions on Croatia, Austria is blocking agreement on the opening of the Turkey talks.

Austria is pressing for the explicit mention of a loose partnership between Brussels and Ankara, instead of fully-fledged Turkish membership, to be explicitly included in the negotiating framework as one possible outcome of entry talks.

Mr Schussel said according to the International Herald Tribune “If Turkey does not fulfill the criteria, then Turkey should be bound in Europe by the strongest possible bond and if the union can’t absorb Turkey, then we are also looking for the strongest possible alternative bond”.

But Mr Schussel himself, as well as Austrian foreign minister Ursula Plassnik, have recently admitted that Vienna is isolated on the issue and Turkey has repeatedly threatened to turn its back on the EU if Vienna gets its way.

A spokesperson for the Turkish foreign ministry reiterated on Wednesday according to Die Welt “It is out of the question that we accept any formula or proposal less than full membership”.

An emergency meeting by EU foreign ministers is set to be held on Sunday (2 October) if member states ambassadors fail to reach agreement today.

Member states have also agreed to reconvene the EU’s task force on Croatia over the weekend, probably in the presence of UN chief prosecutor Carla del Ponte.

A breakthrough on the Croatia dossier may be in the pipeline as Ms Carla Del Ponte is currently on a fact-finding trip to Zagreb.

http://euobserver.com/9/19970

Le même titre ou presque dans le Diplo

Article lié : New Orleans, ou la première application du “capitalisme carastrophique”

Fred

  29/09/2005

Bonjour,

Il y a un article avec le même titre ou presque dans le Monde Diplomatique d’octobre 2005, article de Mike Davis.

marché des tankers de l'usaf

Article lié : Le triste sort prévisible de l’American Dream de EADS

Kovy

  29/09/2005

Airbus pourrait jouer le même jeu que les américains en proposant de renoncer à ses aides remboursables pour l’A350 seulement si le marché des ravitailleurs US lui est attribué.

Après tout, les USA n’ont pas le monopole du chantage.

General Myers

Article lié : La guerre en Irak plus importante que la Deuxième Guerre mondiale

flupke

  29/09/2005

comment peut-on écrire de telles choses , il est bien évident que le general semble ignorer l’histoire et la
géographie , quelle commune mesure entre l’espace compris entre l’atlantique et l’oural et l’Irak .
Cela dénote t’il de la misère
intellectuelle de certains américains ?

Next Austrian EU Presidency Warning State Members : Don't Move Against The EU Defiant Opinion

Article lié :

Stassen

  29/09/2005

EU talks on Turkey threatened by disputes
By Dan Bilefsky International Herald Tribune THURSDAY, SEPTEMBER 29, 2005

ISTANBUL Just days before European leaders gather to decide whether to begin talks with Turkey about its entering the European Union, Austrian resistance to Turkey and unresolved disputes over Armenia and Cyprus risk derailing negotiations.
As representatives from EU governments prepared to meet in Brussels on Thursday to decide on a framework for negotiations with Turkey, people close to the talks said that Austria remained determined to push for a “privileged partnership” with Turkey that falls short of full membership. They said this opposition could result in an emergency meeting of foreign ministers on Sunday to try to salvage negotiations.
“Of course, we are hoping that talks will begin Monday as scheduled, but right now tempers are high, Austria refuses to budge and the outcome is not at all a done deal,” said a British official close to the talks. Under EU rules, a decision to start talks must be unanimous.
The European Parliament gave grudging approval to the opening of talks Monday, but it also said that Turkey must recognize the killing of Armenians under Ottoman rule in 1915 as genocide or risk being left out of the EU. The nonbinding resolution is largely symbolic, but it was met with a frosty response in Ankara, which insists there was no genocide and is adamant that no further conditions be attached to Turkey’s EU bid.
The European Parliament, meeting in Strasbourg, also postponed a vote that was to have taken place Wednesday, to approve Turkey’s extended customs union with the EU. Ankara has agreed to extend its free trade agreement with the EU to all 25 member states, including Cyprus. But it refuses to recognize Cyprus formally and denies Cyprus access to its airfields and ports. In a heated debate, members of Parliament said this was unacceptable.
“Turkey has to recognize members of a club if it wants to join it,” said Jan Marinus Wiersma, vice president of the Parliament’s influential Socialist group.
The Turkish Cypriot leader, Mehmet Ali Talat, warned Wednesday that forcing Turkey to recognize Cyprus before the island’s division was resolved could destroy prospects for peace and lead to civil war. Cyprus has been divided since 1974 into a Greek-Cypriot controlled south and a Turkish-occupied north.
In Ankara, Prime Minister Recep Tayyip Erdogan of Turkey publicly dismissed the European Parliament’s statements. But people close to the prime minister said he had been stung by them and had momentarily considered boycotting the talks. Erdogan has reiterated forcefully over the past few weeks that he would walk away from the talks if Turkey were offered anything less than full membership.
Turkish analysts said Turkish public opinion was growing increasingly frustrated with the EU’s stance and Erdogan could not afford a deal deemed humiliating by many Turks. “Erdogan will not agree to talks if Turkey is forced to make more sacrifices,” said Selcuk Gutalesi, a commentator for Zaman, a conservative newspaper close to the government. Already, Turkey has accepted unprecedented conditions to open EU negotiations, including an open-ended halt to the movement of Turkish workers into the bloc.
While the EU’s invitation to Turkey last December was greeted with euphoria in Turkey, the anti-Turkey sentiment expressed in recent votes on the EU constitution in France and the Netherlands has prompted some Turkish newspapers to splash headlines on their front pages accusing the EU of double standards and calling on it to obey its own high moral laws. Turkish officials say they fear the EU will try Monday to impose even tougher conditions on Turkey’s EU entry to placate its own skeptical citizens.
The idea of accepting a poor, agrarian country into the bloc has been met with deep resistance across the EU. Recent polls show a majority of French, German and Austrian voters oppose admitting Turkey, and a majority of Danes would rather see non-EU candidate, Ukraine, in the EU than an “Islamic country” like Turkey.
That skepticism is likely to intensify in coming years, because leaders viscerally opposed to Turkey’s entry are on the rise in two of the EU’s most important countries, Germany and France. The Christian Democrat leader, Angela Merkel, who may lead a German coalition government after finishing ahead of the party in power in this month’s elections, favors a “privileged partnership” for Turkey. In France, a likely presidential candidate, Nicolas Sarkozy, also opposes Turkish membership.
Sinan Ulgen, a political analyst at Istanbul Economics, an Istanbul research institution and consultancy, said Turkey was bracing itself for a long road ahead. “The talks are likely to last at least 10 years, so this is only the beginning.”

http://www.iht.com/articles/2005/09/28/news/union.php

Austria demands Turkey’s sights be lowered in talks on EU participation

By Graham Bowley International Herald Tribune THURSDAY, SEPTEMBER 29, 2005

VIENNA Despite increasing pressure from the other 24 European Union countries, Chancellor Wolfgang Schüssel of Austria insisted Wednesday that the EU could open membership negotiations with Turkey next Monday only if a clear alternative to full membership were offered in the talks.
He wants EU countries to give Turkey a status that stops short of full membership if in the future they think that Turkey has failed to meet EU standards or that the EU is unable to take in another country.
“If Turkey does not fulfill the criteria, then Turkey should be bound in Europe by the strongest possible bond and if the union can’t absorb Turkey, then we are also looking for the strongest possible alternative bond,” Schüssel said in an interview with the International Herald Tribune.
Austria has become isolated in Europe, but Schüssel insisted that Britain, current holder of the EU presidency and a strong supporter of Turkey’s bid to join the EU, had to come up with terms that satisfied all 25 countries.
A decision to start talks needs the approval of all EU member countries at a meeting of foreign ministers in Luxembourg on Monday. “We are not threatening, but we want to get more positive elements in the framework,” Schüssel said, adding that the EU had gone to great lengths to address Cyprus’s concerns about beginning negotiations with Turkey.
Austria is the most skeptical country in Europe about the advantages of admitting Turkey to the EU. Schüssel praised Recep Tayyip Erdogan, the Turkish prime minister, and Abdullah Gull, the foreign minister, and their government’s reforms. “We are friends of Turkey,” he said.
But he said there was also widespread skepticism in France, Germany and the Netherlands.
After the referendums against a European constitution in France and the Netherlands, European governments should not try to impose changes against the wishes of the European public and a country like Austria, he said.
“There is a lesson to be learned after the Dutch and French referendums,” he said. “Democracy means you have to listen to the demos,” he said, adding that Austria’s motto during its presidency of the EU in the first half of next year would be “Europe Listens.”
Last December, European leaders meeting in Brussels agreed that accession should be the goal of Turkey’s negotiations but that the outcome of the talks could not be guaranteed. The wording of the agreement was very sensitive but Schüssel said that the EU needed a more precise formula. “We have to be precise,” he said.
He denied that this was a new condition being forced on Turkey and rejected the idea that Turkey could walk away from the talks.
Turkey has said that it will not accept any goal short of full membership, and other European governments are worried that Turkey will be so provoked that it may drop its decades-long attempt to join the EU.
Schüssel refused to go so far as saying that Austria would veto the start of talks. This suggests Austria may agree to some compromise wording in the negotiating framework that satisfies its concerns.
An EU diplomat, speaking anonymously because of the extreme sensitivity of negotiations, said that Austria was purely maneuvering and would have to agree to the opening of talks without any conditions, especially after other countries like France and Cyprus had reined in their objections and agreed to go forward. EU ambassadors are to meet in Brussels Thursday to try to agree on the terms of the negotiating framework for talks.
In a speech Wednesday in Britain, Jack Straw, the British foreign secretary, said that it would be a “betrayal” of Turkey if Europe did not open membership talks on Monday.
“Turkey would lose from a no decision, but Europe and its people would lose even more,” he said.
“Anchor Turkey in the West and we gain a beacon of democracy and modernity, a country with a Muslim majority, which will be a shining example across the whole of its neighboring region,” he said.
Austria’s position reflects deep fear of immigrant workers in some parts of Europe and a concern that Turkish membership of the EU would be costly. Schüssel is facing regional elections in Austria on Sunday and later in October.
As well as precise mention of a different possible status for Turkey in the negotiating framework for the talks, Austria also wants the documents to spell out clearly that all countries in the EU must share the financial burden if Turkey joins.
The possible transfer of big financial support to Turkey, where living standards are well below those in Europe, including support for Turkey’s agricultural sector, has been one of the main reasons for Austrians’ objections.
Schüssel said it was unfair to start membership talks with Turkey and not with Croatia, which has received strong support from Austria, and particularly from Schüssel’s conservatives since declaring independence from Yugoslavia in 1991.
The EU was expected to open talks with Croatia in March but those talks were put on hold over concern that Croatia was not doing enough to catch an indicted war criminal, who is still at large.
Schüssel said the same monitoring mechanisms put in place by the EU to allow Turkey’s membership negotiations to go ahead could also be used to start talks with Croatia. Otherwise, “this would be double standards and that is not fair,” he said.
Austria argues that opening talks with Croatia could be an important symbol for the rest of the Balkans. However, other EU countries argue that it would be unfair to open such talks with Croatia while continuing to ostracize Serbia for the same refusal to hand over indicted war crimes suspects to the UN tribunal in The Hague.

http://www.iht.com/bin/print_ipub.php?file=/articles/2005/09/28/news/austria.php

July 19, 2005 Most want Turkey to stay out of the EU, poll shows

FROM ANTHONY BROWNE IN BRUSSELS

TURKEY’S hopes of joining the European Union suffered a double setback after the first official opinion poll on the issue indicated that a large majority of Europeans are opposed and a senior Austrian minister called for entry talks to be shelved. The poll, carried out by the European Commission, found that 52 per cent of Europeans are opposed to Turkish membership and only 35 per cent are in favour. In ten of the fifteen pre-enlargement member states there is a majority against Turkey, with opposition running as high as 80 per cent. The survey is embarrassing for Britain, which has championed Turkish membership while lecturing other governments on the need to reconnect with public opinion after the recent EU constitution referendum defeats in France and the Netherlands. Britain, as president of the Union, will chair entry talks with Turkey, which are scheduled to start on October 3. In Austria, opponents of Turkey’s membership out-number supporters 80 per cent to 10 per cent. Opposition is 74 per cent in Germany, 72 per cent in Luxembourg and 70 per cent in France and Greece. More people are opposed to Turkey joining than to any other potential member. In Britain, a relative majority is in favour, with 45 per cent for and 37 per cent against. The high level of opposition in France and Germany makes it more likely that Angela Merkel, who is expected to be the next Chancellor of Germany, and Nicolas Sarkozy, who is expected to be the next President of France, will stand firm against Turkish entry. Britain has been the driving force behind Turkey’s membership effort. Jack Straw, the Foreign Secretary, who chaired a meeting yesterday of EU foreign ministers discussing Turkey’s membership, denied that Britain was being hypocritical by positioning itself as the champion of EU public opinion while pushing Turkish membership. He said: “Opinion on any one issue in the EU will vary. I am aware of the level of controversy about this in some countries.” Austria and Cyprus raised doubts about Turkey’s membership, with Austria proposing that Ankara be offered an alternative to full membership. In a newspaper interview, Karl-Heinz Grasser, the Austrian Finance Minister, called for entry talks to be suspended. He said: “The negotiations must absolutely be adjourned. Turkey does not meet any of the criteria necessary to enter into the EU — neither economic, social nor political.”


http://www.timesonline.co.uk/article/0,,13509-1699088,00.html

Le Soir en ligne

L’Europe maintient la pression sur la Turquie
Les eurodéputés ont apporté mercredi, à l’issue d’un débat animé, un soutien réservé à l’ouverture des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE prévue lundi, mettant la pression sur Ankara pour la reconnaissance de Chypre et du génocide arménien.
Dans une résolution non contraignante adoptée à 356 voix pour, 181 contre et 125 abstentions, les eurodéputés ont constaté que la Commission (européenne) et le Conseil (les Etats membres) estiment que la Turquie a rempli formellement les dernières conditions nécessaires à l’ouverture des négociations d’adhésion le 3 octobre. Mais, jugeant que la mise en oeuvre de ces conditions reste à achever, ils ont rappelé à l’ordre les Turcs sur toute une série de dossiers.
Les élus européens déplorent sincèrement qu’Ankara ait accompagné fin juillet la signature du protocole étendant son union douanière aux dix nouveaux membres de l’UE, dont Chypre, d’une déclaration affirmant que son paraphe ne valait pas reconnaissance des autorités de Nicosie. Et ils demandent à la Turquie de reconnaître Chypre dans les meilleurs délais.
Il n’est pas possible qu’un membre entre dans l’UE sans reconnaître un autre Etat membre, a estimé le chef du groupe socialiste au PE, Martin Schulz. L’eurodéputé allemand, défendant pourtant fermement l’ouverture du processus, a même estimé que cette reconnaissance ne peut se faire à l’issue de 15 ans de négociations. Elle doit intervenir après un ou deux ans, faute de quoi les négociations devront selon lui être suspendues.
Si dans un certain délai après l’ouverture des négociations, la Turquie n’a pas fait des progrès sensibles sur le chapitre des droits de l’Homme, alors il faudra que le processus soit interrompu, a renchéri le chef du Parti populaire européen (PPE, droite), Hans-Gert Poettering.
M. Poettering a rappelé le soutien de son groupe au lancement de négociations ouvertes, sans garantie d’une adhésion effective de la Turquie au bout du compte. Si au terme de ce processus la Turquie devait ne pas entrer dans l’UE, alors nous nous efforcerions de lui proposer une alternative de coopération et d’amitié, a-t-il ajouté.
Le PE, qui pose aussi pour la première fois la reconnaissance du génocide des Arméniens comme préalable à l’accession, a d’ailleurs rappelé dans son ensemble que les négociations avaient pour objectif l’adhésion mais n’y conduisait pas a priori automatiquement.
Les eurodéputés ont donc refusé mercredi de donner un chèque en blanc à la Turquie. A tel point que certains, comme l’eurodéputée Emma Bonino, au nom des Libéraux et Démocrates (centre droit), ont jugé le PE très dur dans les exigences posées.
Le co-président du groupe des Verts, Daniel Cohn-Bendit, a de son côté appelé à éviter tout ressentiment dans les débats. Après le 11 Septembre, il est important pour les intérêts européens de donner une chance d’adhésion à la Turquie (...) Il faut répondre à la question sur cette base et pas sur celle d’un ressentiment religieux ou raciste, a-t-il dit, accusant certains opposants à l’entrée du pays dans l’UE de surfer sur une vague raciste.
Les propos de M. Cohn-Bendit n’ont pas manqué de provoquer la colère d’eurodéputés, dans un hémicycle divisé sur un dossier lui-même souvent tabou dans l’opinion publique européenne.
Autre signe de la sensibilité du sujet : le nouveau report du vote du PE sur le protocole étendant l’union douanière. Ce vote est nécessaire pour l’entrée en vigueur du protocole, pas pour l’ouverture des négociations. Son report a été décidé à l’initiative du PPE, qui a justifié son geste par le refus réitéré d’Ankara de reconnaître Chypre et de laisser les bateaux et avions chypriotes accéder à ses ports et aéroports.
 
(avec AFP)
http://www.lesoir.be/rubriques/monde/page_5715_371475.shtml
mise à jour le 28/09/2005 à 15h56 - Bruxelles - mercredi 28 septembre 2005, 15:12

Le Monde
Sur la question turque, «le Parlement se montre désormais plus prudent»

Les députés européens ont exigé mercredi qu’Ankara reconnaisse, préalablement à son accession, le génocide arménien de 1915 et durci le ton sur Chypre. La réaction de l’UDF Marielle de Sarnez, défavorable à l’adhésion de la Turquie.
Par Jean QUATREMER
mercredi 28 septembre 2005 (Liberation.fr - 19:16)

Bruxelles (UE)
De notre correspondant
e Parlement de Strasbourg a exigé aujourd’hui par 356 voix contre 181 et 125 abstentions, qu’Ankara reconnaisse, préalablement à son accession, le génocide arménien de 1915 et a ajourné, par 311 voix contre 285 et 63 abstentions, son «avis conforme» sur le protocole étendant l’accord d’union douanière entre la Turquie et l’UE aux dix nouveaux Etats membres pour signifier que son refus de reconnaître la République de Chypre n’était plus acceptable. Le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan a mal pris ce double vote en laissant planer le doute sur sa présence à Luxembourg lundi prochain, date de l’ouverture officielle des négociations d’adhésion.
Marielle de Sarnez, députée européenne (UDF, groupe démocrate et libéral), qui a pris la tête du combat contre l’adhésion de la Turquie, répond aux questions de Libération.fr.
S’agit-il d’un revirement du Parlement européen sur la question turque ?
Sans aller jusque-là, il est clair que le Parlement se montre désormais plus prudent. Ainsi, en décembre 2004, il avait refusé de faire de la reconnaissance du génocide arménien un préalable à l’adhésion. Sur la question de Chypre, l’un des Etats membres de l’Union, les députés européens ont aussi durci le ton après la déclaration unilatérale d’Ankara de juillet dernier dans laquelle elle précise que l’extension à Chypre de l’accord d’Union douanière ne vaut pas reconnaissance de cette République. Il n’y a désormais plus de majorité au sein du Parlement en faveur de l’adhésion de la Turquie. Or je rappelle que nous devrons la ratifier à l’issue du processus. Après le double non français et néerlandais à la Constitution, les parlementaires ont manifestement pris conscience qu’une pause dans les élargissements devient nécessaire.
L’UMP et l’UDF sont vent debout contre cette adhésion. Pourtant Jacques Chirac y reste favorable.
Le Président de la République n’a jamais eu de majorité politique en faveur de l’adhésion de la Turquie. S’il y avait eu un vote à l’Assemblée nationale lors du débat organisé en décembre 2004, juste avant que le Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement ne décide d’ouvrir les négociations le 3 octobre, on l’aurait constaté. Ce refus de voir la réalité a pesé lourd dans le résultat du référendum car c’est à ce moment-là que les Français ont découvert la réalité de l’élargissement.
Il reste que les négociations s’ouvriront bien comme prévu…
Cela ne fait malheureusement aucun doute. Simplement le Parlement européen a tiré la sonnette d’alarme. Car on nous raconte des histoires sur ces négociations : elles ont bien lieu en vue de l’adhésion et non pour conclure un quelconque «partenariat privilégié».
Mais les Français se prononceront par référendum sur l’adhésion de la Turquie et à l’heure actuelle il n’y a aucune chance que la réponse soit positive.
Le référendum est une idée dangereuse car les Français risquent de porter seuls la responsabilité d’une non adhésion de la Turquie. Le seul moment pour dire non, c’est maintenant.
Jack Straw, le chef de la diplomatie britannique, a affirmé ce mercredi que ce serait une «énorme trahison des espoirs et des attentes du peuple turc et du programme de réformes du premier ministre (Erdogan) si, à ce moment crucial, nous tournions le dos à la Turquie».
Cette adhésion sera surtout une énorme trahison vis-à-vis de l’Europe politique. Cette fuite en avant remplace tout projet, toute vision, toute perspective.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=327166
© Libération
La tension monte à l’approche des négociations avec la Turquie
LEMONDE.FR | 28.09.05 | 18h06 •  Mis à jour le 28.09.05 | 18h21

Ankara, le porte-parole du ministère des affaires étrangères turc, Namik Tan, a affirmé devant les journalistes que son pays pourrait bouder les discussions sur l’adhésion de son pays à l’UE, si le cadre des négociations était en-deçà de ses attentes. De son côté, Jack Straw, le ministre des affaires étrangèresbritannique, a estimé que ce serait “une énorme trahison” si l’Europe tournait maintenant le dos à la Turquie. Ces négociations sont l’une des “plus hautes priorités” de la présidence britannique de l’UE, a-t-il ajouté.
M. Straw a fait ces déclarations alors que les Vingt-Cinq apparaissent très divisés, après le nouveau refus d’Ankara de reconnaître Chypre. Les Vingt-Cinq n’ont toujours pas réussi à s’entendre sur le document qui fixera les principes directeurs des négociations d’adhésion. En attendant, leurs ambassadeurs à Bruxelles doivent se réunir à nouveau, jeudi 29 septembre, pour tenter de trouver un accord, un impératif avant l’ouverture des pourparlers.
PAS DE PARTENARIAT “PRIVILÉGIÉ”
Le projet de texte préparé par la Commission européenne, et qui peut être amendé par les Etats membres d’ici au lundi 3 octobre, parle d’objectif d’adhésion et d’un processus ouvert et sans garantie. Mais M. Tan a exclu toute autre “formule ou proposition” qu’une pleine adhésion de la Turquie à l’Union. Par ces propos, le ministre des affaires étrangères turc réfute l’idée d’un partenariat “privilégié” avec Ankara, une solution prônée par Angela Merkel, la candidate chrétienne-démocrate à la chancellerie en Allemagne, et Nicolas Sarkozy, le ministre de l’intérieurfrançais.
Mercredi matin, le Parlement européen (PE) s’est prononcé dans un hémicycle divisé et avec un avis non contraignant, pour l’ouverture lundi des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE. Il a toutefois insisté pour que les Turcs reconnaissent le génocide arménien et la République de Chypre lors des pourparlers. M. Tan, qui s’exprimait avant que soit connu ce vote du PE, a réaffirmé la position du gouvernement turc, qui refuse de reconnaître la République de Chypre tant qu’une solution globale n’a pas été trouvée à la partition de l’île, divisée depuis 1974.

Avec AFP
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-693887@51-627484,0.html

DIPLOMATIE
Les Etats-Unis déterminés à faire plus contre le PKK
AFP
Mis en ligne le 28/09/2005
- - - - - - - - - - -
Les affrontements entre l’armée turque et les rebelles kurdes ont fait environ 37.000 morts depuis 1984.
Les Etats-Unis sont déterminés à faire davantage pour combattre la menace terroriste que présentent pour le territoire turc les rebelles kurdes de Turquie réfugiés en Irak, a affirmé mercredi à Ankara la sous-secrétaire d’Etat américaine Karen Hughes.
«Comme l’a dit Stephen Hadley (le conseiller à la Sécurité nationale du président américain George W. Bush) Nous sommes déterminés à en faire davantage pour faire face à la menace terroriste (du Parti des Travailleurs du Kurdistan, PKK, ndlr) » en Irak, a-t-elle dit à la presse au terme d’un entretien avec le sous secrétaire aux Affaires étrangères, Ali Tuygan.
«Je veux que cela soit très clair, les Etats-Unis condamnent absolument le PKK tout comme nous condamnons (le réseau terroriste) Al-Qaïda », a dit la diplomate américaine qui effectue une tournée qui l’a menée en Egypte, Arabie Saoudite et en Turquie.
«Nous savons que les Turcs souffrent chaque semaine, les Turcs sont tués par des terroristes du PKK », a-t-elle encore déclaré.
La Turquie presse depuis longtemps les Etats-Unis à agir contre des milliers de militants du PKK qui ont trouvé refuge dans le nord de l’Irak après 1999 et dont les raids en territoire turc sont en pleine recrudescence depuis plusieurs mois.
Washington avait reconnu les griefs d’Ankara dans ce domaine mais laissé entendre que la principale cible de ses soldats déployés en Irak était la guérilla irakienne.
L’ambassadeur Tuygan a pour sa part souligné la nécessité d’un dialogue «plus structuré » sur les questions d’actualité dans les relations turco-américaines, citant notamment l’Irak et le Proche-Orient.
Mme Hughes s’est par la suite brièvement entretenue avec le chef de la diplomatie Abdullah Gül.
M. Hadley s’était entretenu vendredi dernier avec les responsables turcs à Ankara.
Les affrontements entre l’armée turque et les rebelles kurdes ont fait environ 37.000 morts depuis 1984, date à laquelle le PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, l’Union européenne et les Etats-Unis, a lancé son insurrection.
- - - - - - - - - - - http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=83&art_id=242448