MHB
31/01/2006
Ne vous inquietez surtout pas. Quel que soit l etat de sante - physique ou moral - de GWB II, il est en de bonnes mains.
Pour tout observateur vigilant de la Maison Blanche la reprise en mains du “junior” par Clinton et Papa Bush (lors du tsunami) et ensuite par le Quorum des anciens Ministres des Affaires Etrangeres et quelques autres signes du meme genre (garantie donnee par Pelosi de ne pas chercher a demettre GWB II de ses fonction) et la deroute des democrates “durs) lors de l affaire Alito, indiquent que l interet superieur du pays etant en jeu - et surtout celui des deux partis au pouvoir, il est superieurement urgent de proteger l integrite du pays et d arreter dare-dare les querelles politiciennes.
... et tout finit par des chansons (en Europe) et aux Etats-Unis ... par des prieres
MHB
30/01/2006
C est toujours la meme chose: il ne faut jamais tuer les loup-garous: ca sert !!
geo
30/01/2006
Clément Rosset
extrait de “Fantasmagorie”, éditions de minuit 2006
“Si j’ai été insuffisamment explicite sur la définition - ou plutôt l’absence de définition - du réel, je l’ai été tout autant sur ma définition du double, m’exposant ainsi à des confusions que j’aurais évitées bien facilement si
j’avais pris la précaution de préciser dès le début que le double hallucinatoire et fondateur d’illusion auquel je pensais était assez différent du double tel qu’il est compris dans ses plus habituelles acceptions.
Je m’en suis certes un peu expliqué dans un bref passage du Philosophe et
les sortilèges (p. 54-55) qui exclut de ma conception du double, d’une part tout ce qui relève de l’imitation ou de la copie (lesquelles prêtent à des effets non illusoires mais d’ordre plutôt bizarre ou ludique, dont use depuis toujours le théâtre comique), d’autre part tout ce que connote d’inquiétant la perception d’un double dont on sait que l’original se trouve ailleurs, par exemple l’apparition dans le jardin d’une personne qu’on vient de laisser à la maison (le doute sur l’identité engendrant alors des effets qui relèvent plutôt de l’épouvante que du comique). Mais manquait à cette précision une distinction essentielle : entre les doubles de duplication et les doubles de remplacement.
Je m’explique. Sont seulement duplicants les doubles qui singent les modèles mais n’attentent en rien à l’intégrité des originaux dont ils sont les copies : cas des deux espèces de doubles que je viens d’évoquer (encore que la seconde espèce puisse inspirer un doute sur la question de savoir qui est le double, qui le modèle ; mais aucun doute sur le fait qu’il y a de toute façon un double et un modèle). Tout autres sont les doubles de remplacement, qui ont pour fonction d’éliminer l’original en se faisant passer pour lui, par un effet d’alternative qui affirme leur existence par la suppression de leur modèle, telle une cellule organique qui reproduit une cellule en phagocytant cette dernière. Tels aussi aujourd’hui ces altermondialistes dont la rêverie, comme l’indique le mot même d’« altermondialisme », n’a d’autre consistance
que l’élimination du monde.
L’utilité psychologique du recours au double fantasmatique de remplacement serait nulle si celui-ci n’éliminait pas dans l’opération son double et son dangereux rival, le réel. L’espèce des doubles dont je parle appartient à la race des tueurs, dont la fonction secondaire est de faire miroiter une réalité factice, la fonction première de faire disparaître la réalité réelle : doubles tueurs donc, Je veux dire doubles qui tuent deux fois. Le film Plein soleil de René Clément, entre plusieurs autres, décrit la victoire d’un tel double tueur : Tom Ripley (Alain Delon), après avoir effacé Philippe Greenleaf (Maurice Ronet) en endossant son double, prend également soin d’éliminer l’original en l’assassinant et en faisant disparaître son corps au fond de la Méditerranée. Du moins le croit-il, n’imaginant pas que le corps est resté accroché à la coque du yacht où il a été tué et fera sa réapparition lorsque, à la fin du film, le yacht est hissé en cale sèche.
C’est d’ailleurs presque toujours ainsi que les choses se passent et se terminent : le double a beau ensevelir le réel tout le temps qu’il peut, ce dernier n’en finit pas moins par refaire surface, de manière souvent spectaculaire.”
Puisque le coup de pied à l’altermondialisme autorise explicitement un usage politique de ses conceptions , les lecteurs de defensa.org peuvent à loisir creuser les relations entre la critique systématique de la disqualification du réel par ses doubles qu’on trouve dans le travail de clément Rosset et la notion de virtualisme proposée par philippe Grasset.
Bruno Hanzen
29/01/2006
Supposons que Ben Laden soit mort: hypothèse pas si absurde, pour l’homme le plus recherché de la planète, qui ne peut se passer de dialyses rénales fréquentes.
Ne trouvez-vous pas son dernier message assez providentiel? Ben Laden vivant, il y a d’excellentes raisons de continuer à le combattre.
Qui pourrait se lancer dans une telle opération: les chinois (tant que les américains chassent Ben Laden, eux ont les mains libres)ou tout qui a envie de distraire les américains, n’importe quel groupe d’excités musulmans (la chasse à Ben Laden est la plus belle machine à fabriquer du martyr) ou des bellicistes étatsuniens?
Vous avez dit blowback?
AM
29/01/2006
Suite à la brève parue dans “Nos choix”, j’indique que le livre est disponible en français sous le titre “Les confessions d’un assassin financier” ed. Al-Terre, ISBN : 2-89626-001-3.
Un extrait peut être téléchargé à l’adresse suivante : http://www.al-terre.net/
Cordialement.
Thomas
29/01/2006
J’avais lu ave intérêt il y a quelques années “Secret atomique - la bombe iranienne ou la véritable histoire des otages français au Liban” de Dominique Lorentz. L’auteur a écrit deux autres livres autour de la question du nucléaire, en particulier du iranien : “Une guerre” et “Affaires atomiques”.
Au regard de l’actualité de la question du nucléaire iranien - civil, pas civil ? -, j’aurais aimé avoir l’avis éclairé des responsables de ce site ainsi que de ses lecteurs informés sur les thèses (controversées ?) de Mme Lorentz…
Bien à vous.
Quatrième de couverture de “Secret atomique” :
“Pendant dix ans, l’Iran a été en guerre contre la France. Assassinats, prises d’otages, attentats meurtriers : des centaines de nos compatriotes ont payé de leur vie.
Pourquoi ? Aucun responsable politique n’a jamais apporté de réponse. Comme si une guerre pouvait se déclarer, puis s’arrêter net, sans raison. Et sans autre explication qu’une simple rançon.
Dans Secret atomique, Dominique Lorentz délivre la clé de l’énigme.
Elle met à nu le contentieux Eurodif.
Elle révèle ce que Jacques Chirac a vraiment cédé aux ayatollahs en 1988, en échange de la libération des otages.
Elle explique pourquoi François Mitterrand a signé, en 1991, un accord tenu secret qui fait de la France l’un des principaux partenaires de l’Iran dans son programme atomique.
Elle montre qu’au lendemain du 11 septembre 2001, les relations nucléaires franco-iraniennes sont plus explosives que jamais.”
“Affaires atomiques” :
“Ce livre explique pourquoi quarante-quatre pays ont aujourd’hui la capacité de fabriquer la bombe atomique, et comment ils en sont arrivés là. L’histoire du nucléaire est jalonnée de vérités indicibles, d’alliances apparemment contre nature et de coopérations soigneusement maquillées. La France tient un rôle de premier plan dans ces dossiers brûlants. Affaires Atomiques reconstitue l’ensemble du puzzle, pièce par pièce. En douze chapitres, ce livre donne une grille de lecture exceptionnelle pour comprendre la politique à l’âge atomique. Enfin, cet ouvrage s’attaque à un sujet sur lequel il existe un consensus absolu, de Paris à Washington en passant par Teheran et Jerusalem : le secret nucléaire.”
Leclercq
29/01/2006
Très bon article sur la fausse brouille USA Allemagne
Pour restituer les choses au niveau stratégique historique, il faut rappeler que les deux perdants de 45, Allemagne et le japon sont encore bel et bien des pays sous la tutelle militaire des USA. LArmée US a des bases actives avec des têtes nucléaires tactiques pour les protéger. Moyennant quoi ces messieurs sont pries dacheter des avions Américains F16 et autres avec seulement la moitie de la panoplie de tir et tout cela au prix fort.
Bien entendu, les mouvements pacifistes ce des pays se déchaînent régulièrement dans les médias contre la France car ils envient rageusement notre situation avec une Défense indépendante qui tient la route. Imaginons la France dans la situation allemande et fini les emplois chez Dassault et autres fournisseurs.
LAllemagne et le japon sont par ailleurs régulièrement soumis à un énorme excédent commercial avec les USA. Excèdent quils doivent combler en achetant des bons du trésor US donc des dollars. Ils sont pries en permanence de soutenir le cours du dollar, en attendant la prochaine dévaluation du dollar qui fait partir à chaque fois un pourcentage du pactole de leurs dettes
cest encore une façon pour eux de payer pour leur sécurité 60 ans après leur coup de folie.
Pour caricaturer imaginons le shérif du village avec de gros pistolets à la ceinture en train de manger dans la taverne allemande ou japonaise. Au moment de payer, il déclare mettez ça sur ma note je vais payer un de ces jours ! Dans tous les westerns, le shérif mange toujours gratos tant quil tient les pistolets.
Le fabuleux déficit du commerce extérieur des USA restera impayé car les USA assurent la sécurité des leurs débiteurs et exhibent 16 portes avions et 100 SNLE pour faire de la politique de la canoniere .La bonne vielle tactique de Roosevelt qui consiste à maîtriser la route du pétrole est toujours en application et elle est redoutable car c’est carburant des moteurs de nos economies
Cordialement
Leclercq
29/01/2006
Bonsoir
En réaction aux déclarations de notre président a lîle longue jai trouve ironiques les réactions dans la presse Française et rageuses dans la presse Allemande.
Alors pour y voir plus clair relisons ce discours sur le site : http://www.elysee.fr/
(Chapitre Interventions)
Pour restituer les choses au niveau stratégique historique, il faut rappeler que les deux perdants de 45, Allemagne et le japon sont encore bel et bien des pays sous la tutelle militaire des USA. LArmée US a des bases actives avec des têtes nucléaires tactiques pour les protéger. Moyennant quoi ces messieurs sont pries dacheter des avions Américains F16 et autres avec seulement la moitie de la panoplie de tir et tout cela au prix fort.
Bien entendu, les mouvements pacifistes ce des pays se déchaînent régulièrement dans les médias contre la France car ils envient rageusement notre situation avec une Défense indépendante qui tient la route. Imaginons la France dans la situation allemande et fini les emplois chez Dassault et autres fournisseurs.
LAllemagne et le japon sont par ailleurs régulièrement soumis à un énorme excédent commercial avec les USA. Excèdent quils doivent combler en achetant des bons du trésor US donc des dollars. Ils sont pries en permanence de soutenir le cours du dollar, en attendant la prochaine dévaluation du dollar qui fait partir à chaque fois un pourcentage du pactole de leurs dettes
cest encore une façon pour eux de payer pour leur sécurité 60 ans après leur coup de folie.
Pour caricaturer imaginons le shérif du village avec de gros pistolets à la ceinture en train de manger dans la taverne allemande ou japonaise. Au moment de payer, il déclare mettez ça sur ma note je vais payer un de ces jours ! Dans tous les westerns, le shérif mange toujours gratos tant quil tient les pistolets.
Le fabuleux déficit du commerce extérieur des USA restera impayé car les USA assurent la sécurité des leurs débiteurs (16 portes avions et 100 SNLE ) et la bonne vielle tactique de Roosevelt qui consiste à maîtriser la route du pétrole est toujours en application.
Alors totalement daccord avec votre site qui analyse la situation quand il écrit :
http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2350
La rage de la presse Allemande, qui en appelle aussitôt à lirrépressible tendance pacifiste de la pensée politique allemande daprès-guerre .Cette rage impuissante rappelle celle du négociateur allemand, le maréchal Keitel, arrivant à la table de négociation pour signer la capitulation allemande le 7 mai 1945 et constatant la présence des Français.)
Alors, oui bien sur il faut faire une Europe de la défense et la France en est naturellement la pièce maitresse ! Car la puissance économique nest pas grand chose sans la puissance militaire voir lexemple Allemand ou japonais.
Références :
http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=2350
http://www.netmarine.net/bat/listes/flot2003.htm
Cordialement
Thierry Delbosc
28/01/2006
L’Europe atlantiste & constitutionnelle, paravent des seuls intérêts marchands, est mouillée jusqu’au cou et pousse des cris de vierge effarouchée. Comment croire, lors de la guerre sainte au terrorisme et lorsqu’on voit Guantanamo de l’extérieur, que cela puisse être une tâche isolée et non le symptôme d’un système de contrôle ? Quel dégoût !
“”
Le Devoir (Qc)
http://www.ledevoir.com/2006/01/26/100524.html
En attendant la suite de cette histoire, ce rapport a ceci d’instructif qu’il met encore plus en lumière les mensonges de certains dirigeants européens qui s’étaient empressés, après les révélations du Washington Post en novembre dernier, de nier de tels actes. On le répète : selon le sénateur suisse, ils étaient au parfum.
The European Quandary
By Serge Truffaut
Thursday 26 January 2006
Europe is in a quandary. The reason is simple. The Swiss senator in charge of investigating on CIA prisoner transport, Dick Marty, asserts that various members of the European Union (EU) and of the Council of Europe - which gathers candidates to the EU - cannot feign ignorance. If it is possible that certain heads of state were not informed of the CIA’s actions, one cannot say as much of the intelligence services. With their collaboration, including that of senior officials in certain ministries, the American agency would never have been able to do as it wanted.
In his preliminary report, Senator Marty asserts that these flights are not numbered by the dozens, but in the hundreds. He also asserts that about a hundred of these prisoners, after a layover in Europe, were handed over to third parties, mainly Egypt, that tortured them for the benefit of the United States. And that the Europeans who collaborated with the Americans in charge of this program knew that.
Worse still, as far as Europeans are concerned, the Swiss senator allowed himself to point out their flagrant lack of cooperation in his analysis. Thus, it was only on the eve of the communication of his analysis that he finally received a copy of the documents he had requested from Eurocontrol and the EU’s Satellite Center. Given that fact, Marty is demanding an extension of his mandate in order to verify whether prisons of the Guantánamo Bay variety - that is, of lawless zones - were really implanted in Romania and Poland.
As we await the sequel to this story, this report is instructive in that it further illuminates the lies of certain European leaders who rushed to deny such acts after their revelation by the Washington Post last November. We repeat: according to the Swiss senator, they were in on the deal.
In Great Britain’s case, the Minister for European Affairs has the chutzpah to downplay the work Marty has accomplished, when one of the main witnesses in this affair is none other than the former British Ambassador to Uzbekistan, Craig Murray. Before he was sacked by Foreign Office bosses, this diplomat had proof that the CIA and its British counterpart, i.e., MI6, had chummed up on more than one occasion.
That being the case, the Swiss politician has rightfully allowed himself to remind EU members of their duty, notably with respect to the European Convention on Human Rights, to which one is obliged to adhere if one wants to be a member of the club. By acting as we know they have, some countries have disavowed their own signature affixed to that Convention.
In consequence, “there is reason to analyze, even improve, national procedures of administrative surveillance and parliamentary control of secret services to assure that abuses may not be perpetrated under the cover of the confidentiality of present procedures.” Moreover, Marty denounces the abusive use of those famous “state secrets” and “the country’s higher interests” to the point that he invites the members of parliament to debate these subjects at length. One thing is certain, those MPs have a duty to grant Senator Marty what he requests: an extension of his mandate so that the principles dear to Europeans are not flouted once again.
L’embarras européen
Serge Truffaut
Édition du jeudi 26 janvier 2006
L’Europe est dans l’embarras. La raison en est simple. Sénateur suisse chargé d’enquêter sur le transport de prisonniers de la CIA, Dick Marty assure que divers membres de l’Union européenne (UE) et du Conseil de l’Europe regroupant les candidats à l’UE ne peuvent pas feindre l’ignorance. S’il est possible que certains chefs d’État n’aient pas été mis au courant des agissements de la CIA, on ne peut pas en dire autant des services de renseignement. Sans la collaboration de ces derniers, voire de hauts fonctionnaires de certains ministères, l’agence américaine n’aurait pas pu agir à sa guise.
Dans son rapport préliminaire, le sénateur Marty affirme que ces vols ne se comptent pas par dizaines mais bien par centaines. Il affirme également qu’une centaine de ces prisonniers, après escale en Europe, ont été remis aux mains de services tiers, principalement ceux de l’Égypte, où ils ont été torturés pour le bénéfice des États-Unis. Et cela, les Européens qui ont collaboré avec les responsables américains de ce programme le savaient.
Pis encore, pour les Européens s’entend, le sénateur suisse s’est permis dans son analyse de montrer du doigt leur manque flagrant de coopération. Ainsi, c’est seulement à la veille de la communication de son analyse qu’il a enfin reçu copie des documents qu’il avait demandés à Eurocontrol et au Centre satellitaire de l’UE. De fait, Marty demande une prolongation de son mandat pour vérifier notamment si des prisons du type Guantánamo Bay, soit des zones de non-droit, ont bel et bien été implantées en Roumanie et en Pologne.
En attendant la suite de cette histoire, ce rapport a ceci d’instructif qu’il met encore plus en lumière les mensonges de certains dirigeants européens qui s’étaient empressés, après les révélations du Washington Post en novembre dernier, de nier de tels actes. On le répète : selon le sénateur suisse, ils étaient au parfum.
Dans le cas de la Grande-Bretagne, le ministre des Affaires européennes a eu le culot de réduire le travail accompli par Marty alors qu’un des témoins de poids de cette affaire est nul autre que l’ex-ambassadeur britannique en Ouzbékistan, Craig Murray. Avant d’être renvoyé par ses patrons du Foreign Office, ce diplomate a eu la preuve que la CIA et son pendant britannique, soit le MI6, avaient copiné à plus d’une reprise.
Cela étant, le politicien suisse se permet, avec raison, de rappeler les membres de l’UE à leurs devoirs, notamment au respect de la Convention européenne des droits de l’homme, à laquelle il est obligatoire d’adhérer si on veut faire partie du club. En agissant comme on le sait, certains pays ont renié la signature apposée sur cette convention.
Par conséquent, «il y a lieu d’analyser, voire d’améliorer les procédures nationales de surveillance administrative et de contrôle parlementaire des services secrets pour s’assurer que des abus ne puissent être perpétrés sous le couvert de la confidentialité des procédures actuelles». En outre, Marty dénonce l’usage abusif des fameux «secrets d’État» et «intérêts supérieurs de la nation», à tel point qu’il invite les parlementaires à débattre en long et en large de ces sujets. Chose certaine, ceux-ci ont le devoir d’accorder au sénateur Marty ce qu’il demande, soit la prolongation de son mandat afin que les principes chers aux Européens ne soient pas encore une fois bafoués. “”“”
NHB
26/01/2006
Ben, voyons c est evident:
Chavez est un iranien deguise, la preuve est faite:
il en a la tete et il a du petrole.
MHB
26/01/2006
Reponse a Caza d abord:
Il n y a rien d etrange dans tout ca. Il faut se rappeller le fameux film “War Games” je crois ou l ordinateur (intelligent) repond a la fin que le but n est pas de gagner mais de jouer.
Dans ce monde virtualiste nous en sommes la car d une part la planche a billets n a pas de limites, les chefs militaires toujours prets a “jouer” ..pour le plus grand benefice des politiciens: cela s appelle “Gouverner”.
Pour le reste - et pour ceux qui ne lisent pas l hebdomadaire Village Voice, il y a un nouveau Bin Laden .... en Afrique !! et dans le desert avec ca.
Quel beau terrain de maneuvres.
Dons un conseil ne voyages ni en Floride, ni dans le desert africain, dans les deux cas vous risquez de vous faire descendre.
Comme disait Candide ..!!
MHB
26/01/2006
Allons, allons pas de panique.
Perry essaye simplement de changer la nature des debats qui deviennent embarassants pour GWB II empetre dans une affaire a la Nixon !!
La destructuration des forces armees americaines s appelle tout simplement: RMA.
Bien sur que Perry ne veut pas le reconnaitre: il deteste Rummy !!
Un simple combat de Chefs !!
Caza
25/01/2006
Il est quand même étrange que les militaires US aillent chercher le salut dans des théories et pratiques françaises de contre-guerilla issues de la (non-)guerre d’Algérie… que les militaires français ont PERDUE, ce qui confirme l’innefficacité des théories et pratiques en question! (Y compris la torture, que les officiers français revenus d’Algérie sont allés enseigner en Amérique du sud, et peut-être du nord…)
Antoine
25/01/2006
Et pourquoi pas un Chirac “payé” par Washington? Après la collusion anti-syrienne main dans la main avec Bush, la visite de Sharon à Paris en août, le tramway de Jerusalem… Notre président ne nous a-t-il pas habitué à faire payer par les autre ses frais de bouche ? à trahir ses plus hauts desseins s´il en a jamais eu ? lui prêter une vision stratégique, gaullienne, spéculer sur les effets possibles obtenues en Europe ou ailleurs, n´est-ce pas lui faire trop d´honneur? lui donner trop de poids? Après tout le contentieux avec l´Iran n´est peut-être pas clos. Il ne faut pas oublier 1986 à Paris ! Les avions juifs seraient incapables de renouveler le coup Osirak avec autant d´efficacité si jamais “on” décidait de frapper les “Perses”. Dans un assaut général une ou deux fusées francaises bien orientées qui irait dire avec certitude sa provenance ? l´époque des déclarations de guerre à l´ancienne est finie. On peut menacer apparemment en l´air, celui à qui la menace est destinée le sait, sans qu´on lui envoie notre ambassadeur. Enfin, le mandat de Chirac tire à sa fin. Il a quelques casseroles et derrière lui un ou deux juges teigneux. Ne chercherait-il pas comme Bokassa, une clinique disons à Miami ?
Thierry Delbosc
25/01/2006
CounterPunch
Indeed, a number of thinkers (William Clark and Krassimir Petrov, for example) have concluded that the reason that the Pentagon has plans to attack Iran is Iran’s intention to establish an international oil exchange in which anyone can buy or sell oil in any currency.
Just How Dumb Do They Think We Are?
Cheney’s War Workshop Plots Another Attack
By PAUL CRAIG ROBERTS
January 23, 2006
2006 is a dangerous year for Americans. The Bill of Rights and Americans’ civil liberties are being sacrificed on the alter of unaccountable executive power, as is the separation of powers, the foundation of our constitutional system.
The Supreme Court is being packed with a majority that favors more expansive executive rule.
The economy is in danger as the real estate boom unwinds and reduces the asset base of consumer demand.
Political money scandals and evidence of Republican vote fraud in the 2004 presidential election threaten to undermine confidence in American democracy, which President Bush is committed to export by force of arms to the world.
The Republican plan for amnesty for millions of illegal aliens looms as the final blow to US borders and the concept of US citizenship.
Perhaps the greatest threat of all is Israel’s determination to attack Iran, either directly or indirectly through its surrogate, the Bush administration.
We are witnessing the same drumbeat against Iranian WMD as we witnessed in the run-up to the invasion of Iraq. Fox “News,” which in fact is the most thorough-going dispenser of war propaganda since the Nazi Third Reich, provides a parade of bought-and-paid-for-consultants who assure credulous audiences that Osama bin Laden has forged an alliance with Iran, which will soon be providing al Qaeda with nuclear weapons.
Even the Bush administration’s chief warmonger, VP Dick Cheney, found the Fox “News” charges too absurd to be useful propaganda. Cheney disavowed close relations between al Qaeda Sunnis and Iranian Shi’ites: “there’s not a natural fit there.”
The New York Times, prostituted itself by permitting Judith Miller to use the newspaper as a tool for neoconservative war propaganda against Iraq. The Times prostituted itself a second time by withholding for an entire year the information that President Bush was illegally spying on Americans in violation of the Foreign Intelligence Surveillance Act, and a third time by not reporting Al Gore’s challenge to the Bush administration’s criminal behavior. Now the Times is prostituting itself a fourth time in serving as a Bush administration propaganda organ against Iran.
Unlike Israel, which does have nuclear weapons, Iran is a signatory to the nuclear non-proliferation treaty. Under the treaty countries are permitted nuclear energy. Inspections make certain no weapons are produced. Iran agrees to abide by the treaty and to have the inspections.
Israel, however, and its neocon allies in the Bush administration, claim without any evidence that Iran is making a bomb. The nuclear inspectors find no evidence of a weapons program. Israel and its neocon allies reply that once Iran has the know-how for nuclear power, it will be able to make the material from which to make a bomb, therefore, Iran must not be permitted its rights under the non-proliferation treaty. Since Iran refuses to give up its treaty rights to develop nuclear energy, Israel and the neocons maintain that Iran’s facilities must be bombed and destroyed.
Americans will pay a heavy price for Israeli paranoia.
The entire world knows that Israel cannot bomb Iran without US weapons and cooperation.
A US attack on Iran would be another instance of naked American aggression against a Muslim country. Aggression is a war crime under the Nuremberg standard established by the US. Such an attack would further isolate the US as a rogue country. It would further inflame the Muslim world against the US and Israel, making any settlement of the Palestinian issue emotionally impossible for Muslims.
If tactical nuclear weapons are used in the bombing of Iran, as the neoconservatives advocate, America will be reviled throughout the world. Americans will never recover from the burden of shame and war crimes inflicted upon them by the Bush administration.
An attack on Iran could be the death knell for our troops in Iraq and for our puppets in Egypt, Jordan, Pakistan and Saudi Arabia. The majority Iraqi Shi’ites have tolerated the US occupation because the majority Shi’ites are the gainers from the US insistence on majority rule. The Iraqi Shi’ites are allied with Shi’ite Iran. They will recognize an attack on Iran as a blow struck against Shi’ite power. If the Iraqi Shi’ites turn on our troops, US casualties will soar.
The best way to ensure US defeat in Iraq is to attack Iran.
Would Bush and the neocons accept embarrassing defeat or would they escalate the conflict?
Would a sane government pursue a policy that has no favorable outcome?
Some analysts believe that Russia and China will protect their Iranian energy and trade agreements by vetoing UN sanctions that the Bush administration seeks as a pretext for its aggression. These two powers, however, might abstain as it is in their interest to let Bush dig a deeper hole for the US. Disruption of Iranian oil supplies increases Europe’s energy dependence on Russia and serves to further weaken US influence in Europe.
The American people need to understand that with its massive budget and trade deficits, the US is able to go to war only because the Chinese, Japanese, Europeans, and oil producing countries finance Bush’s war by purchasing US debt and holding dollar denominated assets. Once Bush has the US over-extended, it will be the end of the American superpower if one of our bankers decides to rein in the rogue American state by dumping dollar holdings.
Indeed, a number of thinkers (William Clark and Krassimir Petrov, for example) have concluded that the reason that the Pentagon has plans to attack Iran is Iran’s intention to establish an international oil exchange in which anyone can buy or sell oil in any currency.
Such an exchange, it is argued, would spell the dollar’s death as the currency in which oil is billed. With countries no longer needing dollars in order to pay their oil bills, the demand for dollars and dollar denominated assets would decline. The dollar would further depreciate, bringing crisis to import-dependent America.
As Bush’s ill-fated adventure in Iraq has proved, the US is not the superpower it believed itself to be. If the US wishes to retain a leadership position, it must abruptly change course. The massive budget and trade deficits must be immediately curtailed before the currency is destroyed, and the US must pursue peace instead of war in the Middle East.
The US breeds terrorism by its 60-year old policy of interfering in the internal affairs of Muslim lands and ruling them through surrogates. The US assaults Muslim sensitivities with the export of “American culture,” a euphemism for sexual promiscuity. The US creates enormous animosity by appearing to exploit Muslim oil wealth and by turning a blind eye while Israel expropriates the West Bank.
Doesn’t it make more sense to mend our ill-considered ways than to go to war against Afghanistan, Iraq, Iran, Syria, and who else? Is there no one in the Republican or Democratic parties who is capable of intelligent leadership? How many more Americans and Muslims are going to pay for Bush’s insane policy with their lives, arms, legs, and eyes? How stupid are the American people?
Paul Craig Roberts has held a number of academic appointments and has contributed to numerous scholarly publications. He served as Assistant Secretary of the Treasury in the Reagan administration. His graduate economics education was at the University of Virginia, the University of California at Berkeley, and Oxford University. He is coauthor of The Tyranny of Good Intentions. He can be reached at:
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