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TOUT VA BIEN !

Article lié : Est-ce le “ratage de haute précision” parfait ?

Fred

  19/01/2006

Il y avait un fabriquant de bombes haut responsable d’Al Quaeda dans les décombres.

Les 18 morts collatéraux autour, c’est pas bien grave, visiblement.

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Un chef d’Al-Qaïda tué au Pakistan
19 janvier 2006

Midhat Mursi, 52 ans, un haut responsable d’Al-Qaïda qui fabriquait des bombes, a été tué lors du bombardement par la CIA d’un village au Pakistan la semaine dernière. Une récompense de cinq millions de dollars était offerte par les Etats-Unis.

Il était l’un des trois responsables d’Al-Qaïda présents à la réunion au village de Damadola,qui a été la cible d’une attaque de missile jeudi ou vendredi la semaine dernière. Au moins dix-huit civils ont été tués lors du bombardement, qui, selon des sources proches des services de renseignement américains, visait Ayman al-Zawahiri.

Deliquescence morale et discrédit des institutions internationales

Article lié :

Fred

  19/01/2006

Le “double-standard” est-il en train de définitivement détruire les attributs positifs du multilatéralisme des institutions nées après la seconde guerre mondiale ?

Ce n’est pas la première fois que j’en parle, mais ça me travaille vraiment.

J’ai posé ma première question, et je m’apprête à en poser une seconde, en guise d’aide à la réflexion. Mais auparavant, je veux juste revenir sur les faits qui me font poser la question.

Ces faits sont :

le désordre continu en Haiti, plusieurs casques bleus morts, on ne sait pas combien de “méchants” refusant la paix,
le désordre qui “reprend” en Côte d’Ivoire (a-t-il jamais cessé ?) où des camps de l’ONU semblent être attaqués, où des “méchants” refusant la paix sont tués là aussi, et où visiblement, le gouvernement en place souffle le chaud et le froid,
l’Irak qui ne cesse de se déstabiliser, et où tout le monde semble d’accord avec la nécessité que la coalition des “gentils” se retire pour que la paix revienne,
l’Iran qui respecte le TNP mais qu’on voudrait empêcher d’utiliser le nucléaire sur la base d’informations de même crédibilité que celles qui ont justifié la guerre en Irak,
l’Afghanistan où finalement, rien ne semble se stabiliser,
la Colombie qui avoue avoir aidé à préparer un coup d’état contre le Vénézuela, mais où personne ne réagit non plus, alors même que plusieurs centaines de personnes sont otages de la guerre interne que le gvt ne semble pas compter régler,
le Pakistan qui subit des attaques américaines sans que personne ne s’en offusque,
le Rwanda… c’est déjà un peu vieux, mais les informations qui ressortent maintenant montrent que déjà, l’ONU n’était pas vraiment synonyme de “source de paix à respecter et à craindre”,
la Palestine où les élections sont soumises à des tensions qu’on pourrait parfois (dans un monde normal) qualifier d’insupportables… les palestiniens de Jerusalem non autorisés à voter, d’autres qui n’ont pas le droit de se présenter, Javier Solana qui explique que l’aide européenne à l’autorité palestienne sera peut-être réduire si le Hamas a des élus.
la torture qui est illégale sur le territoire américain mais qui ne l’est plus quand elle est pratiquée ailleurs, ce que tout le monde semble approuver, même quand ça se passe sur son territoire.
Je devrais pouvoir en trouver d’autres… mais déjà là, ça me semble éloquent.

Ces exemples font partie, de mon point de vue, du faisceau de preuves que l’ONU est complètement décrédibilisée et que ne subsiste dans le règlement des relations internationales et nationales que la loi du plus fort, et donc que finalement, le droit international n’est plus qu’un instrument au service du plus fort, de celui qui en a besoin… ou pas.

Ma seconde question : comment nos 10 dernières années seront racontées dans les livres d’histoire dans 50 ans ?
(avec la supposition audacieuse que l’histoire sera encore une discipline scientifique et non un supplément du Journal Officiel)

Est-ce que l’embargo de l’ONU à l’Irak pendant les années 90 sera raconté ? L’embargo américain sur Cuba, comment sera-t-il raconté ? Comment le déclenchement de la seconde guerre d’Irak sera raconté ? Et le mur de Cisjordanie, est-ce qu’il sera lui aussi raconté, et en quels termes ? “c’était un mur pour empêcher les terroristes de passer” ou “c’est un mur qui a permis d’annexer une portion non négligeable du territoire palestinien” ?

Et du point de vue économique aussi, comment cette période sera-t-elle racontée ? Parlera-t-on de la concentration capitalistique mondiale qui a en particulier permis des médias internationaux concentrés aux mains de 3 ou 4 groupes aux intérêts pas si différents ? Parlera-t-on de la libéralisation à un seul sens des échanges internationaux où les mains d’oeuvre du monde entier se sont retrouvées mises en concurrence… et avec un retour de la rente comme élément économique “positif”, celle-ci qui était pourtant qualifiée de “parasitisme” par certains économistes classiques.

J’ai appris à l’école que la seconde guerre mondiale a été déclenchée à la suite de la totale décrédibilisation de la Société des Nations. Je crois que l’ONU est en bonne voie elle aussi (a-t-elle finalement un jour été crédible d’ailleurs ?). Faut-il y voir les prémisces d’une autre guerre ?

Je pose ces questions et je me demande à nouveau si ces questions sont le fait de ma jeunesse ou bien si elles sont le signe que quelque chose bouge effectivement.

JSF: Britannia does not rule the skies....

Article lié :

louis kuehn

  19/01/2006

tiré de http://www.isn.ch

Transatlantic turbulence over strike fighter deal:

Debate over a billion-dollar agreement between the US and the UK over fighter aircraft threatens to strain relations between the two countries.

By Hannah Strange in London for ISN Security Watch (18/01/06)

When the US offered its closest ally a slice of its multi-billion dollar Joint Strike Fighter program four years ago, the opportunity seemed too good to decline. For a contribution of just US$2 billion, Britain could become the top international partner in a project to create a new generation of fighter jets, and receive a raft of profitable defense contracts into the bargain.

Since then, however, the relationship between the two transatlantic allies has run into turbulence over the US$240 billion program, with the US threatening drastic cuts and Britain accusing its partner of reneging on the original deal.

US officials are planning to scrap a second engine for the fighter, which under the original contract was to be built by Rolls-Royce of Britain in co-operation with General Electric of the US. The cut is part of a wider economy drive caused by the financial strain of the ongoing conflicts in Iraq and elsewhere.

British Prime Minister Tony Blair has written personally to US President George W. Bush to try to reverse the decision, which defense experts say will not only hit the industry hard but could have severe military implications.

Sir Digby Jones, director-general of the Confederation of British Industry and the Conservative Party have both joined the frantic lobbying; with Jones making an unscheduled visit to Washington D.C. to meet with officials from the White House and Pentagon last week.

Speaking to press on Saturday, the industry chief said: “It’s as simple as this: the president of the US has got in his gift to show by action rather than by fine words that he acknowledges the support the UK government has given the US on many occasions.

“To ditch the UK as a partner on this is no way to treat a friend.”

Conservative Shadow Defense Secretary Liam Cox has also taken the unusual step of intervening personally in the dispute. He met with Pentagon officials in London Tuesday and raised various aspects of the JSF program, including the second engine contract, his spokesperson told ISN Security Watch.

But even before the Pentagon took the decision to tear up the $2.4 billion Rolls-Royce contract – which must still be approved by the White House and Congress as part of the 2007 budget next month - British ministers acknowledged they were looking at contingency plans should they be forced to pull out of the program completely.

“I am not getting into details about a plan B, but I am saying there has to be a plan B,” Paul Drayson, the defense procurement minister, told a group of reporters in November. “I have no sense we need an alternative plan today, and I am not saying we need to pull any levers on plan B today, absolutely not. But we need to make sure we have done the work needed to ensure we have an option.”

Before the engine dispute, British industry had done well out of the JSF program, gaining back around five times its initial investment through defense contracts. BAE Systems builds part of the aircraft near Preston, Lancashire, while Rolls Royce, aside from the engine contract, is developing a revolutionary lift fan for the Harrier-like jump jet or STOVAL version of the JSF.

But the loss of the engine contract - which, in addition to the initial development program, could have led to hundreds of engine orders - would deeply damage Rolls-Royce’s defense business. At the time of the initial award of the contract in August, company executives heralded it as central to their future. “It would be hard to overstate the importance of this deal,” Colin Green, head of Rolls’defense business, told reporters. “It is our biggest single defense program.”

A question mark has now emerged over even the lift fan contract. During the quadrennial defense review, an assessment of the entire U.S. military posture, US defense officials discussed killing off one of the three versions of the JSF being built in order to cut costs. The most likely candidate was the jump jet version as it was the most costly and difficult to develop; its scrapping would not only be a further blow for Rolls Royce, but cause severe problems for a concurrent British project to develop a new generation of aircraft super-carriers from which the JSF would be launched.

Britain is planning to buy 150 jump jet vertical landing versions of the JSF to replace its Royal Navy and RAF Harrier squadrons in a $17.7 billion deal.

Recent accounts of Pentagon budgetary decisions indicate that the jump jet version should now survive the review; however a former British assistant chief of defense staff told ISN that the decision to scrap the second engine suggested otherwise.

Lord Timothy Garden, now an adviser to the Ministry of Defense and a defense spokesperson for the British Liberal Democrat Party, said that if the jump jet version of the aircraft was scrapped, Britain would have to change the design of the aircraft carriers it has been building; they would have to be bigger and more expensive.

The aircraft carriers were a “flagship project” for Britain so “everybody’s playing for quite high stakes,” he said.

However “the most serious issue at the moment” was that of technology transfers, Garden continued.

It is this area in which much of the disagreement between Britain and the US has taken place.

British officials are deeply unhappy about the failure of the US to guarantee access to all military technologies on the aircraft - particularly software codes - before Britain must decide whether to buy up to 150.

Garden said that if the US did not grant Britain the access to those technologies, it would mean that having put over $2 billion into the project, British defense would lose the ability to upgrade the aircraft over time.

Both this issue and the possible loss of the second engine and jump jet version had serious military implications, he told ISN Security Watch.

British representatives should make it clear to the United States that London had put over $2 billion into the project on the understanding that both the engine and the jump jet would be built, Garden said. Britain was also the largest international shareholder in the project and was “America’s best ally”.

If the United States was not going to provide Britain with the technology transfers or the model it needed, then “we’re going to have to look elsewhere”.

A spokesman for the Ministry of Defense told ISN Security Watch that the government was still waiting to hear from the U.S. Department of Defense on the issue of the engine contract and the jump jet version.

“We’re working on the assumption of receiving 150 STOVAL JSF and we’ve no reason to believe that’s not on the way,” he said.

Technology transfers was a serious issue and could threaten Britain’s participation in the program, the spokesman continued.

At present, Britain was satisfied with what it had received up to this point, although ideally it would like to receive the transfers faster and perhaps all at once, rather than incrementally as the Americans were giving them.

“It’s something we continue to discuss with them,” he said.

If Britain did not receive the technology it needed, the program would not really be viable and the Ministry of Defense would be forced to look at other options, he concluded.

(By Hannah Strange in London)

L'Iran passe à l'euro: vers une guerre du pétrole plutôt qur pour des WMD∫

Article lié :

Frans Leens

  17/01/2006

Un blog intéressant qui donne une explication sur les gesticulations autour des bombes atomiques virtuelles ou pas de l’Iran.

Et si tout cela n’était pas causé par la volonté de l’Iran de créer un marché du pétrole en EURO le 26 mars 2006, ce qui pourrait ramener le Dollar à sa juste valeur. Avec des effets assez destructeurs pour les USA.

Lire : http://www.carnetsdimages.org/index.php?p=7&pb=607&debut=0

forum

Article lié :

alex ludovici

  16/01/2006

bonjour messieurs,

il faudrait mettre à jour le forum plus souvent, j’estime

Amicalement,

Alex

Budget monstrueux

Article lié : Réflexions sur le budget monstrueux

Flupke

  16/01/2006

Oui voila un article intéressant , comme beaucoup d’autres
certes , intéressant au délà du problème du déficit et du cout de cette expédition en Irak . Cet article nous parle de
la capacité du sens critique , de la perte du sens critique .
Il est curieux que certains articles de presse parlent du déficit français et d’autres déficits en Europe mais pas de la meme manière .
Déraison en Europe et raison outre-atlantique .
Dans la Repubblica du 12 décembre 2005 , Affari & Finanza , il y a l’interview de Robert Mundell , prix Nobel d’économie 1999 et manchette : C’est l’instabilité des changes le vrai problème global et pas le déficit américain”... Plus loin il répond que “plus que le pétrole ce sont l’instabilité et les mouvements erratiques sur le marché des changes qui sont là pour menacer la reprise mondiale ”
Tiens donc .
Il écrit aussi que l’Euro a fluctué de manière excessive
par rapport au dollar , qu’en l’espace de deux ans le dollar est passé de 0,85 a celui de 1,30 contre l’Euro , variation trop ample , silence du professeur sur les motifs et peut-etre de la problématique sous-jacente du déficit américain .
Donc pour le professeur Mundell le problème n’est pas dans le déficit .
Allez aussi sur le site de l’Expansion ( ce n’est pas la Pravda “09 07 2002”  Six mois de scandales à répétition
Retournez à Stiglitz lorsqu’il écrit que le problème d’Enron
est le gros problème . Retournez sur l’historique de cette
faillite et regardez-y la liste des acteurs .
Tout démontre qu’il y a quelque chose de pourri dans le système .
N’oubliez pas l’adage qui dit que lorsque cela va mal à l’intérieur on porte la guerre a l’extérieur .

Ce qui est stupéfiant c’est que cela continue que malgré
l’appel du pied pour une procédure d’impeachment pour l’un ou de destitution pour l’autre le navire continue à voguer .
Et silence quasi obséqieux de l’Europe , allégeance quasi
totale à tous les agissements meme les plus délictueux .

Patriotisme économique français: la défense

Article lié :

Erwin Voordeckers

  14/01/2006

Bonjour,

je crois que cette nouvelle de la revue d’intélligence stratégique Jane’s (http://www.janes.com),
mérite d’etre approfondie et discutée:


“France may block foreign takeover of defence firms”

The French government has published a decree listing several sectors in which it could block foreign hostile takeover bids of strategically sensitive businesses.
[Jane’s Defence Weekly - first posted to http://jdw.janes.com – 6 January 2006]

Pourriez-Vous la devélopper? Malheureusement, le commentaire de Jane’s est payant….

Merci et congratulations pour Votre excellent travail

Paul BREMER : j' avais pourtant bien demandé 350.000 hommes de plus...

Article lié :

lebayorre

  12/01/2006

...mais “on” (lire GW. BUSH, D. RUMSFELD, le Dr C. RICE, etc) ne m’ a pas
cout,
cf article rcent du Guardian :

http://www.guardian.co.uk/print/0,3858,5371501-103550,00.html

Hlas, trois fois hlas,  “We’ve become the worst of all things: an
ineffective occupier,” he says he told Condoleezza Rice, then national security
adviser.

Aprs C. POWELL demi-mots, son adjoint au Dpartement d’ tat, haut et
fort, certains gnraux de l’ US Army, et j’ en oublie, c’ est fou le nombre
de hauts responsables qui cherchent se distancer de la politique
Msopotamienne de l’ Administration U.S. Comme je l’ avais pressenti dans un de
mes posts rcents, la panique se gnralisant, l’ tape suivante est
inluctable et a pour nom dbandade.

Tout se passe comme si la fine quipe de la Maison-Blanche et du Pentagone tait
devenue tellement radioactive, tellement infrquentable, tellement proche du
Gotterdmmerung qu’ il devient urgentissime et vital de faire oublier qu’ on
a appliqu cette politique. Pas comme un obscur gratte-papier, non, mais comme
fonctionnaire d’ autorit, disposant de larges pouvoirs.

C’ est l qu’ on mesure la dgradation morale des lites dirigeantes des USA :
derrire la faade puritano-vertueuse qui consiste avouer ses “faiblesse”,
c’ est le cynisme comme outil du sauve-qui-peut gnralis, des intrts de
carrire bien compris, sans parler de bouclier juridique prventif dans
l ‘ventualit de poursuites, de moins en moins hypothtiques, soit dit en
passant.

Qu’ on ne nous fasse donc pas passer MMrs POWELL, BREMER et consorts pour des
agneaux vtus de lin blanc et de probit candide transforms en boucs
missaires par une administration faustienne. Les tats d’ me, si on en
avait alors qu’ on tait encore en poste, il fallait dmissionner si on n’ tait
pas d’ accord avec la politique que votre gouvernement vous avait charg d’
appliquer.

Le couplet, oh combien attendrissant, de C. POWELL qui, tortur par le doute et
les balivernes virtualistes qu ‘on lui faisait endosser la face du monde
(cf POWELL et sa fiole d’ anthrax la tribune des Nations Unies, je tiens la
photo disposition sur demande par e-mail) ; mais qui rejette la dcision de
dmissionner pour ne pas dmoraliser ses p’tits gars Fallujah, on nous l’ a
dj fait.

C’ tait aussi l’ argumentation d’ un autre gnral, franais celui-l. Il s’
appelait NAVARRE, tait chef d’ tat-major vers 1954, lorsqu’ un
dysfonctionnement purement tactique s’ est malencontreusement produit
Dien-Bien-Phu.

Je pourrais continuer d’ ironiser ad nauseam sur le thme “responsable mais pas
coupable”, “dop l’ insu de mon plein gr”, etc… , mais l’ essentiel n’
est pas l.

Ce qui se passe sous nos yeux, et sans que nous soyons capable d’ en
apprhender la radicalit, faute de grille de lecture adapte, et cause de
l’ immdiatet des sources d’ information ; est la deuxime conflagration
gopolitique aprs l’ implosion de l’ URSS, c’ est l’ implosion de
l’ autre empire, celui des USA.

Je reviendrais peut-tre sur la symtrie de ces effondrements, leur synchronisme
10 ans prs (le laps de temps du moment unipolaire clintonien), et l’
ventuelle causalit commune de ces deux catastrophes, au sens que Ren THOM
donne du concept de catastrophe dans sa thorie mathmatique ponyme.

Pourtant, J-B. DUROSELLE, dans “Tout empire prira”, malheureusement puis,
avait tent une intelligibilit du concept d’ empire.  Mais plus personne n’
coute les historiens vieux jeu, surtout quand la thse centrale de l’ op. cit.
est que la dignit humaine est la bombe retardement des empires.

Ceci pour apporter une bouffe finale d’ air frais,  dfaut de pouvoir conclure
premptoirement sur une note optimiste.
________________________________________________________________________________

Bibliographie :

J-B. DUROSELLE “Tout empire prira”, Armand COLIN Janvier 1992,
ISBN 2-200-37270-1.

R. THOM “Paraboles et catastrophes” coll. Champs, FLAMMARION, 1983,
ISBN 2-08-081186-X

anatomie de la guerre aérienne en iraq

Article lié : Journal de bord de dedefensa.org — 051203, pas de censure mais des problèmes techniques…

steph

  12/01/2006

Je me permet juste de vous demander une précision concernant cet article d’antiwar.com, puisque j’y relève un détail “irrégulier” (ou alors peut-être que je me trompe). L’article fait mention d’une passe en straffing de F-14 le 3 janvier sur un “supposé building abritant des terroristes”.
Corrigez moi si je me trompe, mais les F14 ont bien été retirés du service actif de la Navy en cours de 2005 ?
S’agit-il d’un erreur de la part du journaliste d’anti-war (on sait que des fois, les journalistes font preuve de beaucoup d’imprécisions et d’erreurs ou de confusion, dans la connaissance des matériels aériens). Mais bon, une bombe reste une bombe, nous sommes bien d’accord.

un bureau à washington chargé de préparer la reconstruction des pays pas encore détruits !!

Article lié :

bituur esztreym

  11/01/2006

[à virer lors de la publication : comme je ne sais plus comment vous contacter par mail, je vous signale ça ici ; mais vous êtes peut-être au courant ; je réitère la suggestion de masquer les mails des contributions ; je vous demande de masquer le mien]

un Bureau du Coordinateur de la Reconstruction et de la Stabilisation (préparer la reconstruction des pays pas encore détruits !!) a été créé à Washington. (en mai dernier)

http://www.thenation.com/doc/20050502/klein * trad fr. :
http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=2269

The Rise of Disaster Capitalism

Naomi Klein

Last summer, in the lull of the August media doze, the Bush Administration’s doctrine of preventive war took a major leap forward. On August 5, 2004, the White House created the Office of the Coordinator for Reconstruction and Stabilization, headed by former US Ambassador to Ukraine Carlos Pascual. Its mandate is to draw up elaborate “post-conflict” plans for up to twenty-five countries that are not, as of yet, in conflict. According to Pascual, it will also be able to coordinate three full-scale reconstruction operations in different countries “at the same time,” each lasting “five to seven years.”

Fittingly, a government devoted to perpetual pre-emptive deconstruction now has a standing office of perpetual pre-emptive reconstruction.

black sites et pratiques CIA en Europe : tout le monde sait. nouvelle preuve.

Article lié :

bituur esztreym

  11/01/2006

trouvé sur http://altermonde-levillage.nuxit.net/article.php3?id_article=4743 , un éclairage intéressant sur l’affaire des prisons de la CIA en Europe. tout le monde sait, c’est évident : les Suisses. les Egyptiens, etc.. et tout le monde connaît les lieux précis, en Roumanie par exemple. c’est apparemment un membre des renseignements suisses qui a révélé la chose. encore un de ces courageux, qui en ont assez, et font ce qui est en leur pouvoir pour dénoncer.

Le Conseil fédéral suisse disposait d’un document qui indiquait clairement l’existence de prisons de la CIA en Europe, mais n’a rien dit.

par Silvia Cattori.

9 janvier 2006.

Les services de renseignements suisses ont intercepté, à mi novembre 2005, un fax envoyé par le Ministère égyptien des affaires étrangères du Caire à son ambassade de Londres.

Cette information, qui a été révélée le 8 janvier 2006 par le magazine suisse de langue allemande « Sonntags-Blick », apporte une nouvelle pièce au dossier des prisons secrètes de la CIA en Europe.

Selon le Sonntag-Blick le fax intercepté par les services secrets suisses fait état de prisons de la CIA en Europe de l’Est ; il apporte des indices supplémentaires sur l’existence de prisons secrètes américaines en Europe. Prisons utilisées par les tortionnaires de la CIA pour interroger ces détenus invisibles, transportés par avions cargos à travers le monde, empaquetés dans des sacs en plastique, sans aucune considération humaine.

Le fax égyptien évoque également l’interrogatoire, en septembre 2005, de 23 prisonniers afghans et irakiens, à la base militaire Mihail Kogalniceanu, à proximité du port de la mer noire de Constanza, en Roumanie.

Les autorités roumaines pourront-elles continuer de nier, comme elles l’ont fait jusqu’ici, la présence de prisons secrètes et de centre d’interrogatoires sur leur sol ?

Le Département de la défense suisse, qui avait eu connaissance de ce document dès mi-novembre, s’est bien gardé d’en informer le conseiller aux Etats Dick Marty, chargé par le Conseil de l’Europe d’enquêter sur les prisons de la CIA. Celui-ci s’est plaint de cette rétention de l’information : « La Suisse a un comportement un peu analogue à celui de nombreux autres gouvernements européens dans cette affaire. Nombreux savent mais préfèrent détourner la tête ».

Comment est-il possible qu’un document rédigé par les services de renseignements du Département fédéral de la défense, classé secret, soit arrivé entre les mains de journalistes s’inquiète le Conseil fédéral ? Dick Marti formule cette hypothèse : « Ce pourrait être tout simplement un fonctionnaire fédéral qui, face à ce à quoi l’on assiste en matière de violations des droits humains, a voulu faire un geste de responsabilité personnelle pour combattre ce phénomène ».

Dans l’immédiat la chasse a été lancée par le Conseil fédéral pour identifier la personne qui a révélé cette information « sensible » aux journalistes de « Sonntags-Blick ».

La Russie ou la Chine ∫

Article lié : Poutine et le gaz

MHB

  11/01/2006

Votre dernier paragraphe pourrait aussi bien s appliquer a la politique chinoise presentement avec cette difference qu a Poutine on substitue un triumvirat ou un quarteron de chinois, le pays etant trois ou quatre fois plus peuple.

Vous avez toutefois oublie l hypothese de fourniture de gaz par pipeline Siberie-Alaska, ce qui reglerait le probleme de l ANWAR et eviterait d avoir ces fameuses centrales nucleaires si cheres a Condi et a ses potes europeens.

A propos de Poutine et le Gaz

Article lié : Poutine et le gaz

Dominique Larchey-Wendling

  10/01/2006

Je réagis à votre article en suggérant
l’hypothèse suivante : et si la crise du
gaz était un avertissement discret aux
Européens vis-à-vis de la crise Iranienne.

Qui est le 2ième fournisseur de gaz ?
L’Iran non ? On sait que les Russes ne
veulent pas d’un Iran devant le conseil
de sécurité car ils savent que la suite
est une attaque militaire américaine.
Que se passerait-il dans l’approvisionnement
en gaz si l’Iran devait être attaqué contre
l’avis des Russes ? Plus de gaz en Europe ...

Juste une suggestion. Ils sont subtils ces
Russes ...

read in the WWAF forum

Article lié : L’“année du JSF” s’ouvrira sur une “desperate crisis” au Pentagone, et sur fond de torture

berthier

  09/01/2006

deep throat

Europa : dont make others as fools and dont sheep the media
No score for this post January 9 2006, 8:50 AM

quote one of yours :
“Well there is also the fact that Europe usually spend half the money in R&D than the USA to reach the same results”.
this is light said but contains truth, at least for one reason :
one scientist costs twice as much in the us than in europe and much more in asian countries : i.e. for the same amount of money, you have 2,3,10 times more scientists & engineers at work than in the US.
i.e. europe graduates more engineers & Sc. phd than the usa and much more of them are on technical & science jobs.

The other bias that does not corrupt the Congress’ analysis is that patenting has only an interest when adressed to a private market, i.e. : not pure science, not upstream science, not military/secret science, not industrial process equipment improvement, only partially software & health research.
I.e. patents numbers do not represent the actual strength of a scientific sector of a country, but the technical content of what is sold on the open market : nothing more.
The fact is that the US are now absent in the fields of heavy industrial processes & machineries, where before they were dominant, even when not in deliveries.
In these fields, japan & europe hold 90% of recent industrial know-how.
the US leading edge research is concentrated in the strategic sectors of warfare, and part of health, information technology & sensors…only partially opened to intensive patented research.
Moreover, and this is absolutely normal for a leading state, these fields are heavily funded at federal level, directly of through overpriced federal markets.
US Congress heavily focusses since years on evaluating various aspects of the relative scientific position of the us to the other countries, more than on irak, afganistan, etc.


Sharon va rester vivant

Article lié :

Fred

  09/01/2006

Oui, il va rester aussi vivant que possible… tout au moins jusqu’aux élections.

Et son aura fera conserver à Kadima ses chances d’arriver en tête.

Est-ce comme cela qu’il faut comprendre l’omniprésence des bulletins de santé de Sharon dans les informations ?