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Anglais !

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Jean-Francois MICHEL

  23/04/2007

Je suis né en 1944, dans un trou perdu des Vosges.
J’ai eu le choix entre allemand et deutsch…
Je ne lis donc pas l’anglais!
Serait il possible d’avoir, par exemple en annexes, une traduction des passges anglais?
Cela améliorerait énormément votre site qui me semble très interessant, mais, quand on n’en comprends pas la moitié...

Iran , france , USA : les conclusions de kamrane et tellier.

Article lié :

geo

  21/04/2007

La carte française
(...)

La France n’a jamais étendu sa domination à l’Iran, et de ce
fait sa faculté à parler et à être entendue des Iraniens est bien
supérieure à ceux qui ont, autrefois, commis cette erreur. Dans
ce dialogue, le régime islamique est loin de constituer notre
seul interlocuteur. Il y a bien sûr un vernis soigneusement
entretenu de la francophilie du régime. La rhétorique tiers-
mondiste le pousse à traiter un peu différemment, au moins
dans le discours, une nation qui ne fut jamais colonisatrice alors
que l’exil de l’imam en France est entré dans la mythologie
révolutionnaire. La rue de l’ambassade de France à Téhéran est
devenue la rue Neauphle-le-Château - nofel-lo-chato - alors
qu’à la porte de celle-ci, sur une façade voisine, on peut décou-
vrir plutôt qu’admirer la grande fresque représentant l’imam
dans une rue de ce village français recevant l’hommage d’un
gendarme au garde-à-vous.

Ce n’est pas de cet exil - d’ailleurs très bref et dans lequel le
gouvernement français ne joua pas le rôle central - que nous
choisissons ici de nous souvenir. Préférons-lui l’exil de Bakhtiar
sur la terre où il fut assassiné ou le souvenir de Mohammad
Mossadegh étudiant à l’Ecole libre des sciences politiques, rue
Saint-Guillaume. Préférons-lui le souvenir de ces promotions
des facultés françaises de médecine qui formèrent l’élite du
corps médical iranien. La haute culture iranienne s’est forgée
au contact de la France. Elle ne fut pas seulement la culture de
l’élite financière iranienne ou bien de l’élite du régime actuel
qui aimerait tant lui aussi bénéficier de ce label, elle fut aussi
celle d’une élite politique, d’une élite consciente. Les médecins
francophones en Iran bravent l’interdit du régime en portant
la cravate ou le nœud papillon (Porter la cravate en Iran
islamique est en quelque sorte l’équivalent du refus du
salut nazi dans l’Allemagne hitlérienne.), ils sont les seuls.
En rentrant au pays, c’est un peu de la République
- française et certainement pas islamique - qu’ils emmenaient
avec eux. C’est elle qu’ils font vivre aujourd’hui.

(...)

Cette trace n’appartient pas au passé, confinée, comme le
régime islamique aimerait le croire et le faire croire, à des
groupes vieillissants d’« anciens » des universités françaises. La
jeunesse ne succombe pas entièrement à l’aura des facultés amé-
ricaines. La France demeure une référence. Pas n’importe
laquelle : une référence politique. Nous l’avons dit, l’enjeu en
Iran est la question de la laïcité. Où fut-il à ce point une ques-
tion brûlante sinon en France ? Plus en France qu’en Amérique
où le mot ne peut recevoir de traduction que ramené à celui,
plus neutre, de sécularisation. La jeunesse iranienne ne se
contentera pas de sécularisation, elle veut que l’émancipation
du cadre religieux lui soit garantie, elle demande la laïcité.
L’Amérique aura beau fouiller dans les recoins de sa tradition
politique, elle ne trouvera pas cette denrée. De surcroît, qui
cette jeunesse a-t-elle en face d’elle sinon un clergé structuré,
puissant et cohérent ? La jeunesse iranienne a en face d’elle, il
faut le répéter, le catholicisme de l’islam. Cela ne vous dit rien ?
Seule la naissance de la République française fournit le cadre
adéquat pour penser et préparer une telle émancipation. Plus
encore, l’Iran comme la France aura longtemps cherché avant
de trouver le juste modèle. A la différence des Constitutions
anglo-saxonnes qui eurent cette chance de se trouver d’entrée
de jeu, la France et l’Iran ont tâtonné, préférant remettre sur
le métier la question de la forme de leur régime. La question
du régime en Iran ne se résoudra pas par l’importation d’un
modèle clé en main. Que la France ait été finalement victo-
rieuse dans cette recherche assure les Iraniens que la longue
fatalité politique qui paraît peser sur le pays aura un terme.

La France n’a pas la « fin de l’histoire » à offrir aux Iraniens.
Elle ne tient pas la chouette de Minerve en cage et cette der-
nière de toute façon ne s’envole pas sur ordre. Ce qu’elle par-
tage avec les Iraniens c’est le sens de la contingence des
événements historiques, l’imperfection nécessaire, partant la
perfectibilité de toute forme politique, l’irréductibilité du mal.
Par conséquent la carte française ne consiste pas à indiquer aux
Iraniens le terme de l’histoire, un lieu de félicité et de justice
universelle, mais à les accompagner sur la route d’une histoire
à faire, hantée par les mêmes ombres mais éclairée par un but
commun, celui d’une république démocratique et laïque.

Pour la diplomatie française c’est ici que se dessine la croisée
des chemins, une alternative qui ne se résout pas dans l’hori-
zon de la seule technique diplomatique, une alternative de sens.
Devant l’Iran, la diplomatie française a en effet le choix.
Défendre des intérêts économiques certes de plus en plus consé-
quents mais qui ne sont jamais que des intérêts économiques
ou bien servir une fin politique, se lier à l’obligation plus haute,
disons plutôt l’obligation la plus haute de toutes, défendre les
principes de la République devant le front de plus en plus
homogène de l’islamisme, reconnaître et accompagner la
demande des Iraniens dans leur quête d’une république laïque
qui n’a, à leurs yeux, pas de plus haute incarnation qu’en
France. Que les mollahs aient montré un zèle constant pour
présenter la Constitution islamique comme inspirée de la
Ve République française prouve qu’ils ont depuis longtemps
aperçu la faille, le danger attaché à l’image autant qu’à la légiti-
mité de la vision institutionnelle française dans l’esprit des
Iraniens.

Cette alternative touche au sens même de l’action diploma-
tique. La question iranienne est une question politique, elle
touche au sens même de l’action publique. L’alternative posée
est celle du « patriotisme économique » et du service de la patrie
et des principes républicains dans ce qui en eux fait signe vers
l’universel. Les Iraniens ont choisi sans hésitation le second
terme de cette alternative. Les mollahs, eux aussi, ont choisi
sans hésitation, le premier terme bien sûr. C’est maintenant
aux dirigeants français de choisir.

(....)

L’avenir de l’Iran ne s’écrira pas comme le chapitre d’une
nouvelle légende qui verrait les forces du bien affronter, dans
une lutte qui se veut finale, les forces du mal. Il y a déjà trop
de métaphysique dans la politique iranienne. N’en rajoutons
pas. La demande démocratique que l’on ne peut plus ne pas
voir s’exprimera comme ailleurs en sursis de ce qui la combat.
Statut minoritaire de la vérité et de la justice qui trouve son
chemin face à l’écrasante majorité des passions qui lui sont
contraires. Il faut penser l’Iran simplement, le penser avec la
certitude que là comme ailleurs la liberté trouvera son chemin,
que là, pas plus qu’ailleurs, on n’y est amoureux de ses chaînes .
Est-ce trop demander ?

Michel Foucalt et le grotesque du pouvoir

Article lié :

Archiloque

  20/04/2007

Ci-dessous un extrait de la p12 du cours “Les anormaux” et que je trouvé éclairant par rapport à vos anaylse de la nature du pouvoir américaniste

La terreur ubuesque, la souveraineté grotesque ou, en d’autres termes plus austères, la maximalisation des effets de pouvoir à partir de la disqualification de celui qui les produit : ceci, je crois, n’est pas un accident dans l’histoire du pouvoir, ce n’est pas un raté de la mécanique. Il me semble que c’est l’un des rouages qui font partie inhérente des mécanismes de pouvoir. Le pouvoir politique, du moins dans certaines sociétés et, en tous cas, dans la nôtre, peut se donner, s’est donné effectivement la possibilité de faire transmettre ses effets, bien plus, de trouver l’origine de ses effets, dans un coin qui est manifestement, explicitement, volontairement disqualifié par l’odieux, l’infâme ou le ridicule. Après tout, cette mécanique grotesque du pouvoir, ou ce rouage du grotesque dans la mécanique du pouvoir, est fort ancien dans les structures, dans le fonctionnement ancien de nos sociétés. Vous en avez des exemples éclatants dans l’histoire romaine, essentiellement dans l’histoire de l’Empire romain, où ce fut précisément une manière, sinon exactement de gouverner, du moins de dominer, que cette disqualification quasi-théatrale du point d’origine, du point d’accrochage de tous les effets du pouvoir dans la personne de l’empereur; cette disqualification qui fait de celui qui en est le détenteur de la majestas, de ce plus de pouvoir par rapport à tout pouvoir quel qu’il soit, est en même temps, dans sa personne, dans son personnage, dans sa réalité physique, dans son costume, dans son geste, dans son corps, dans sa sexualité, dans sa manière d’être, un personnage infâme, grotesque, ridicule. De Néron à Héliogabale, le fonctionnement, le rouage du pouvoir grotesque, de la souveraineté infâme, à été perpétuellement en œuvre dans le fonctionnement de l’Empire romain.

Le grotesque, c’est l’un des procédés essentiels à la souveraineté arbitraire. Mais vous savez aussi que le grotesque, c’est un procédé inhérent à la bureaucratie appliquée. Que la machine administrative, avec ses effets de pouvoir incontournables, passe par le fonctionnaire médiocre, nul, imbécile, pelliculaire, ridicule, râpé, pauvre, impuissant, tout ça a été l’un des traits essentiels des grandes bureaucraties occidentales, depuis le XIXe siècle. Le grotesque administratif n’a pas été simplement l’espèce de perception visionnaire de l’administration qu’ont pu avoir Balzac, Dostoïevski, Courteline ou Kafka. Le grotesque administratif, c’est en effet une possibilité que s’est réellement donné la bureaucratie. « Ubu rond de cuir » appartient au fonctionnement de l’administration moderne, comme il appartenait au fonctionnement du pouvoir impérial à Rome d’être entre les mains d’un histrion fou. Et ce que je dis de l’Empire romain, ce que je dis de la bureaucratie moderne, on pourrait le dire de bien d’autres formes mécaniques de pouvoir, dans le nazisme ou dans le fascisme. Le grotesque de quelqu’un comme Mussolini était absolument inscrit dans la mécanique du pouvoir. Le pouvoir se donnait cette image d’être issu de quelqu’un qui était théâtralement déguisé, dessiné comme un clown, comme un pitre.

Il me semble qu’il y a là, depuis la souveraineté infâme jusqu’à l’autorité ridicule, tous les degrés de ce que l’on pourrait appeler l’indignité du pouvoir. Vous savez que les ethnologues – je pense en particulier aux très belles analyses que Clastres vient de publier – ont bien repéré ce phénomène par lequel celui à qui ont donne un pouvoir est en même temps, à travers un certain nombre de rites et de cérémonies, ridiculisé ou rendu abject, ou montré sous un jour défavorable. S’agit-il, dans les sociétés archaïques ou primitives, d’un rituel pour limiter les effets du pouvoir ? Peut-être. Mais je dirais que, si ce sont bien des rituels que l’on retrouve dans nos sociétés, ils ont une toute autre fonctione. En montrant explicitement le pouvoir comme abject, infâme, ubuesque ou simplement ridicule, il ne s’agit pas, je crois, d’en limiter les effets et de découronner magiquement celui auquel on donne. Il me semble qu’il s’agit, au contraire, de manifester de manière éclatante l’incontournabilité, l’inévitabilité du pouvoir, qui peut précisément fonctionner dans toute sa rigueur et à la pointe extrême de la rationalité violente, même lorsqu’il est entre les mains de quelqu’un qui se trouve effectivement disqualifié.

Absents de marque

Article lié : Les USA “irresponsables”, — bon jugement du “Rest Of the World

Claude Animo

  20/04/2007

Seules la France et la Pologne représentent l’Europe dans ce sondage. Quid des autres ?

La crise climatique

Article lié :

Jean-Claude HENRY

  20/04/2007

De quelle crise climatique parlons nous ? Il y a de toute évidence un changement dans le climat. Nous observons une sécheresse en Europe depuis une quarantaine d’années (sécheresse qui explique pour l’essentiel le recul récent des glaciers alpins et le manque de neige dans les stations de ski). Les évènements climatiques deviennent plus violents, ce qui est la conséquence non d’un réchauffement, global, mais d’un refroidissement continu des pôles. Il y a une augmentation de la fréquence des cyclones dans l’Atlantique ? Qui parle de la diminution observée dans le Pacifique ? Il fait actuellement assez chaud dans le nord de la France, en revanche il neigeait en Virginie au moment du massacre, comme chacun a pu le voir à la télé. Or cette région est à la même latitude que Gibraltar ! Le golfe du Saint-Laurent est en ce moment même gelé, bloquant toute navigation en face de Terre-Neuve, à la même latitude que Madrid. Ay ay ay que calor !
Le siècle dernier aurait connu les 10 années les plus chaudes du siècle ? Quels media rapportent que la Sibérie a connu les 3 hivers les plus froids depuis 150 ans (avec la mort du tiers du bétail lors de la dernière catastrophe) ?
Modification climatique ? Oui ! De quelle nature ? Il est manifestement trop tôt pour le dire avec certitude. Alors affirmer qu’il va y avoir une catastrophe dans 50 ou 100 ans … Les auteurs de ces prévisions risquent assez peu d’être confrontés aux faits. Il faut insister sur le fait que, si ces “prévisions météorologiques” se vérifiaient, nos descendants connaîtraient des conditions proches de l’Optimum climatique du Moyen-Age.
Ajoutons un dernier point sur le catastrophisme. La météorologie nous donne des températures en degré Celsius. Il s’agit d’une échelle artificielle fondée sur des propriétés physiques de l’eau. Mais, les physiciens et en particulier les thermodynamiciens, grands spécialistes des phénomènes atmosphériques, utilisent une échelle “naturelle” en Kelvins (1 Kelvin = 1° C). Ces deux échelles diffèrent par la valeur du zéro qui est dit absolu pour l’échelle Kelvin, soit –273° C. Lorsqu’on dit qu’une température “double” en passant de 10 à 20° C, il ne s’agit en réalité que d’une variation de 4,3 % et non de 100 % ! La température moyenne de l’Europe passerait (en un siècle) de 15° C à 18° C, ce qui est annoncé comme une variation de 20 %. La variation réelle ne serait que de 1 %. L’effet médiatique n’est pas exactement le même.

Enfin, sur la fiabilité des modèles, on peut se référer (entre autres) à Hervé Le Treut du
Laboratoire de Météorologie Dynamique, à Jussieu qui dit : ” Et c’est sans doute précisément à ce niveau du diagnostic de la qualité des modèles que la communauté scientifique a pris le plus de retard. L’approche commune a été de vérifier les modèles dans leur capacité à simuler le climat moyen de la planète - où certains modes de fluctuations climatiques importants tels que le cycle annuel ou les variations interannuelles. Or le problème de l’effet de serre anthropique est très particulier : il s’agit d’un problème de perturbation relativement faible de l’équilibre radiatif de la planète, et la simulation correcte d’un équilibre n’est en rien une garantie quant à la capacité de simuler sa stabilité ou son instabilité.” (la mise en caractères gras est de moi).

(http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/rechfran/4theme/modelclimat/variatanthrop.html)

Un "Tsar "pour Verrouiller Gates

Article lié : Un “tsar” pour verrouiller Gates

Erem

  19/04/2007

comme dans cet article, vous mentionnez Helena Cobban, sur son site “JustWorldNews”, j’ai eu envie d’aller faire un tour sur celui ci. J’y ai trouvé effectivement bon sens et sagesse. Qui m’ont donné envie d’en savoir plus, j’ai pu rapidement comprendre qu’il s’incrivait dans le courant “Quakers” et du coup j’ai été ensuite sur un site Quakers Français (j’ignorais d’ailleurs avant qu’il y avait un mouvement Quakers en France, et même ancien ! avec des hauts et des bas)

Et après une lecture rapide mais attentive, je fais la constatation et me pose la question suivante : Est-il intellectuellement intéressant et légitime de voir dans la pensée Quakers, une certaine “résonnance” avec la pensée Anti-Moderne que vous décrivez par ailleurs ici sur ce site ?

Pour moi je dirais bien oui.
Ce qui participerait à expliquer la sagesse et le bon sens décelable dans l’article et plus généralement sur le site d’Helena Cobban.

Sarkozy et la presse MSN!!

Article lié :

Gilloo

  19/04/2007

Ce lien video du débat sur RTL du journaliste Maces Scaron.

http://www.dailymotion.com/video/x1qj28_ex-directeur-figmag-denonce-sarkozy

@+

NATO Opens Talks On Missile Shield On EU Ground

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Stassen

  19/04/2007

Ouverture des débats sur les boucliers antimissiles entre l’Otan et la Russie

Les 26 pays de l’Otan doivent avoir pour la première fois jeudi une discussion de fond avec la Russie sur le projet d’extension du bouclier antimissile américain en Europe de l’Est, avec l’espoir de surmonter l’opposition farouche de Moscou.

Avant le Conseil Otan-Russie prévu l’après-midi, les Alliés auront l’occasion le matin même, lors d’une réunion des directeurs politiques de leurs ministères de la Défense, de réduire leurs propres différences d’approche à ce sujet. Mercredi, des responsables de la Défense américaine ont mis en garde la Russie contre une menace iranienne. “Nous croyons que la Russie a intérêt à coopérer avec nous et avec l’Otan, car la menace de missiles iraniens touche en premier lieu la Russie”, a déclaré à la presse Eric Edelman, sous-secrétaire américain à la Défense, en visite à Varsovie avec le général Henry Trey Obering, afin de discuter du bouclier antimissile avec les responsables polonais.

Une menace pour la Russie
“La Russie est au premier rang, les trajectoires de la plupart de ces missiles passent d’abord à travers la Russie, avant de survoler l’Europe centrale. Nous pensons que la Russie a intérêt à travailler avec nous pour combattre cette menace”, a-t-il dit. La veille, une délégation américaine était allée à Moscou proposer une coopération concrète dans la recherche sur les systèmes antimissiles, et la Russie doit maintenant leur répondre. Dans ce contexte, “les réunions de jeudi doivent servir à rétablir la confiance entre tous, notamment avec la Russie, et à apaiser les inquiétudes allemandes”, a indiqué à l’AFP un diplomate d’un des pays favorables au bouclier américain en Europe.

L’Allemagne a réclamé que la question du bouclier antimissile américain soit discutée au sein de l’Otan et non pas seulement traitée bilatéralement entre Washington, Prague et Varsovie. “Si après ces réunions, le climat n’est pas assaini, il y aura un risque de divisions plus nettes entre les Alliés”, a dit redouter ce diplomate. D’autres questions délicates devront aussi être débattues par la suite, a-t-il noté: “la chaîne de commandement du système antimissile, la question des débris que causeraient une interception, et la couverture du flanc sud-est de l’Otan”.

L’Europe du Sud-Est ne serait pas protégée
La Bulgarie, la Grèce, l’est de la Roumanie et la Turquie, ne seraient en effet pas protégés par le bouclier américain, selon une carte d’origine américaine remise à l’AFP, ce qui pourrait conduire l’Otan à se doter de son propre système antimissile pour défendre ces quatre pays. Washington a entamé officiellement le 22 janvier des négociations avec Varsovie et Prague pour installer 10 missiles intercepteurs en Pologne et un radar en République tchèque. Aussitôt, jugeant le projet menaçant pour leurs intérêts vitaux, les responsables militaires russes ont menacé de cibler les installations en question, de renforcer leur arsenal stratégique et de dénoncer le traité FNI aux termes duquel Moscou à la fin de la Guerre froide avait démantelé ses fusées de moyenne portée (500 à 5.000 km de portée).

Ces propos ont renforcé l’opposition au bouclier d’une partie de l’opinion polonaise et tchèque et alarmé des pays voisins, comme l’Allemagne, la Slovaquie, et l’Autriche - membre de l’UE mais pas de l’Otan -, inquiètes du regain de tension avec la Russie. En fait, “le dossier est devenu public depuis Munich”, où, le 10 février, le président russe Vladimir Poutine en personne a mené la charge contre les Etats-Unis devant la 43e Conférence sur la sécurité, a noté un diplomate allié. Cela a finalement amené Washington, après un entretien téléphonique le 28 mars du président George Bush avec M. Poutine, à procéder à “un net virage”, selon un diplomate européen en acceptant de coopérer davantage avec la Russie en matière de défense antimissile.

Les propositions faites mardi à Moscou par une délégation américaine, qui n’ont pas été détaillées, sont la concrétisation de cette évolution et le signe que les Etats-Unis cherchent un compromis. Selon un diplomate allié, la défense antimissile devrait aussi être le principal sujet de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Otan les 26 et 27 avril à Oslo, qui se réuniront d’abord entre eux puis avec leur collègue russe. Alexandre Grouchko, vice-ministre des Affaires étrangères russe, a prévenu mardi que si, à Oslo, “nos inquiétudes ne sont pas prises en compte et qu’une menace de torpillage et ou de déformation de l’équilibre militaro-stratégique subsiste, de nouvelles formes de coopération seront plus que difficiles avec l’Otan dans le secteur de la défense antimissile”. (belga)

http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_438042.html

La crise climatique

Article lié :

Campagnol

  19/04/2007

Dans le billet dd 17 avril (Rencontre de la terreur et de la crise climatique), par ailleurs fort intéressant, je voudrais relever une phrase.

“La crise climatique. Laissons les discussions des puristes sur le sexe des anges (qui est cause de quoi dans cette crise). La crise est là.”

Il me semble (mais peut-être suis-je naïf) que pour réagir et maitriser une crise, il est important d’en identifier préalablement la (les) cause(s) ...

Par ailleurs, merci à JC Henry et à Geo pour leurs réponses !

Pour un vote fiable ... on importe les bonnes méthodes !

Article lié :

AG

  19/04/2007

http://www.ordinateurs-de-vote.org/

Comme ça on pourra s’abstenir, c’est pas grave le “bon” président sera de toute façon élu !

Echange de réfugiés entre les USA et l'Australie

Article lié :

fransouad

  18/04/2007

Il y a parfois des nouvelles qui nous paraisent incroyables, tellement, elle sont en contradiction avec nos sensibilitées et nos traditions de respect des droits de l’homme.
Il semble, si j’ai bien compris, que l’Australie va échanger des réfugiés originaires de sa région contre des cubains méxicains et autres hispanos pour les envoyés aux USA à Gantanamo.
C’est à peine croyble si l’ont pense à la réputation actuelle de Guantanamo.

  http://english.aljazeera.net/NR/exeres/9688BE00-973A-4124-BF03-2692610BF66C.htm

"Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal..."

Article lié : Vous voyez bien que la modernité progresse : l’Afghanistan était “l’école de la terreur”, l’Irak est l’“université de la terreur”

Lambrechts Francis

  18/04/2007

J’ai bien peur qu’il y ait un terrorisme rampant “at home” depuis longtemps. Il manque une structuration dans cette prolifération, n’est ce pas une connection que Bush initie ainsi avec l’univerSTAN (Iran, Irak, Afgha, Pakis…): les exemples historiques d’importation sont nombreux. Voici que Los Angeles, après d’autres, rappelle Bagdad :

“Los Angeles victime de la guerre des gangs ... Tout indique qu’une guerre raciale est sur le point d’éclater dans cette ville”, commente Khalid Shah, le directeur de l’association Stop Violence. Le souvenir des émeutes qui avaient éclaté après l’affaire Rodney King est encore vivace, mais M. Shah pense qu’il faut s’attendre à pire. “Ce sera dix fois plus grave que ce qui est arrivé après l’affaire Rodney King. Vous avez sous les yeux une situation qui pourrait paralyser non seulement la ville mais tout l’Etat”, prévient-il. http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=72925

Bien plus de compatriotes de Bush sont massacrés aux USA que dans sa “guerre contre la terreur”. Depuis longtemps un nombre effarant d’américains peuplent les prisons et les “couloirs de la mort”. Ces chiffres, comparés aux autres démocraties, soulignent l"exception américaine” (les émeutes françaises deviennent “virtuelles” en litres de sang). C’est l"american way” sublimée par les néocons, un des enjeux de la globalisation (voir sur le site de la NRA leur véritable “traité de proliferation mondial des armes”, la NRA est l’antécédent high-tech et commercial d’Al-Quaeda. Chalton Heston exhibant son arme préfigure Ben Laden, acteur manichéen du western mondialisé où les “sauvages” ont remplacé les flèches par la G4G.)

Turkey Sets Timetable For 2013 Entry But EU Is Focused On "Progress In Reform On The Ground."

Article lié :

Stassen

  18/04/2007

Brussels declines to endorse 2013 date for Turkey’s EU entry
17.04.2007 - 17:41 CET | By Lucia Kubosova

EUOBSERVER / BRUSSELS - The European Commission has welcomed Turkey’s 400-page timetable for implementing EU legislation but refused to comment in advance on Ankara’s desire to join the bloc by 2013.

Turkey’s foreign minister Abdullah Gul unveiled his country’s roadmap towards EU membership on Tuesday (17 April), with details on forthcoming legislative proposals aiming to put Turkey’s laws in line with European legislation.

The plan includes reforms in eight areas temporarily blocked from further negotiations between Ankara and Brussels, as a result of a member states’ decision last December due to Turkey’s stance over Cyprus.

The dispute centers around the candidate country’s reluctance to allow Greek Cypriot ships and planes to access its ports and airspace as agreed before the accession negotiations kicked off.

Ankara is insisting that such a move should be preceded by the end of an EU trade embargo on Turkish Cypriots in the north of the divided island.

Mr Gul said on Tuesday that the root of the dispute with Europe is political, adding “When the political problems are one day resolved, we will meet with the EU and it will take us half an hour to open and close those chapters.”

The EU enlargement commissioner’s spokeswoman commented that the plan as put forward by Turkey is “exactly what is expected from every candidate country.”

But concerning Ankara’s provisional date of 2013 as the deadline for finalising the required reforms and being ready to join the EU just after, she said the EU executive does not define accession dates in advance as they depend on a country’s “progress in reform on the ground.”

In Turkey, Tuesday’s announcement was overshadowed by tensions over a potential presidential bid by the country’s prime minister Recep Tayyip Erdogan who has until 25 April to decide whether to register his candidacy.

Several hundreds of thousands of people demonstrated in Ankara over the weekend against him running for the top chair due to fears that as a candidate of the Islamist Justice and Development Party (AKP) he would endanger the secular character of the Turkish republic.

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© EUobserver.com 2007
Printed from EUobserver.com 18.04.2007

This article and related links can be found at: http://euobserver.com/9/23881

Perfide Albion Gets Out From The Bush : EU Draft Constitution Should Be Dropped In Favor Of Conventional Amending Treaty

Article lié :

Stassen

  17/04/2007

Blair pushes to drop EU constitution
17.04.2007 - 09:07 CET | By Honor Mahony

EUOBSERVER / BRUSSELS – UK prime minister Tony Blair has said that the EU should not be looking to resurrect a new constitution but should rather focus on getting workable rules for the bloc.

“It is important we go back to the idea of a conventional treaty where the idea is to make Europe more effective, work more effectively, because we now have a Europe of 27 countries rather than 15,” Mr Blair said on Monday (15 April) after a meeting in London with Dutch leader Jan Peter Balkenende.

He added that he fully supported the Dutch approach to the issue which he said proposes the “idea of a conventional amending treaty rather than a treaty with the characteristics of a constitution.”

“There’s all the difference in the world between a constitutional treaty that is an attempt to consolidate… to write all the rules of the European Union, to give rise to a whole new set of legal principles - and an amending treaty within the existing European treaties that makes the rules work more effectively.”

The statement is the clearest indication yet from Downing Street of what sort of document London wants to see emerge from the revived treaty negotiations.

The position of the UK, with its traditionally ambivalent relations toward the EU, is seen as crucial to the shape of any new document, set to replace the original EU constitution rejected almost two years ago by French and Dutch voters.

Mr Blair’s stance also puts him in the same camp as the Czech Republic, Poland and the leading candidate in the French elections, Nicolas Sarkozy - all pushing for pragmatic, institution-related reform.

The advantage of having a scaled down treaty in the eyes of the governments promoting it is that it would then be possible to avoid an unpredictable referendum in favour of the less politically hazardous parliamentary route.

“If we do not have the characteristics of a constitution, that is also relevant to the question of do you have a referendum or not,” said Mr Balkenende.

“If we are going to a conclusion in June, it is important to say we will work in the direction of an amended treaty,” he said of the summit in two months time when EU leaders are to discuss a timetable for agreeing a new treaty.

Schism
German chancellor and current head of the EU, Angela Merkel, will need superior political skills to bridge the gap between the small and big treaty camps ahead of the summit.

She is starting the process by meeting the eurosceptic Czech president Vaclav Klaus in Berlin today (17 April).

Informal meetings are also expected with the Netherlands and Poland - other governments seen as being against the constitution, according to Czech news agency CTK.

But on the other side of the fence, there are the 18 countries that have already ratified the rejected document - with some of them wanting the treaty to cover more areas rather than less.

“If needed, we could add something about climate change, immigration or energy…We are ready for that. But the clear message from Madrid is that we prefer to improve the text rather than cut from it,” said Spain’s Europe minister Alberto Navarro following a meeting of the “friends of the constitution” countries in January.

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© EUobserver.com 2007
Printed from EUobserver.com 17.04.2007

This article and related links can be found at: http://euobserver.com/9/23874

Le cas Wolfowitz, revu par Maistre

Article lié : L’inéluctabilité de la crise (suite)

Erem

  17/04/2007

Oui ! comme j’ai essayé de le dire hier (maladroitement sans doute )sur le forum de “la chute de Paul” je suis très intéressé par votre thèse sur la logique systémique et la puissance du système, thèse que j’ai découverte en même temps que votre site .

Ce que j’essayais d’exprimer c’était que Système et Humains sont en interaction me semble -t’il. Les seconds, croyant dominer les événements les subissent, les agravent, les accélèrent en agissant

Ces quelques mots extraits de la phrase de Joseph de Maistre “la révolution française mène les hommes plus que les hommes la mènent”  sous-entend selon moi qu’ils essayent de la mener, la mènent un tout petit peu,(moins que l’inverse donc )  mais par les actes qu’ils posent ainsi, croyant maîtriser les choses, ils accentuent l’effondrement du système.

Et dans les actes posés il y a des choses qui jalonnent la décadence du système et agissent sur lui par exemple : le lancement des guerres, ou les casus belli eux mêmes ces derniers pouvant êtres disons “un peu aidés ” par des humains croyant dominer habilement la situation,laquelle situation, patatras, les engloutis un peu plus tard .

Même chose pour la domination financière et le cas de (Wolfowitz,la fesse & le népotisme) l’illustre au mieux

Il me semble que je ne suis pas extrêmement éloigné ainsi de votre analyse ?
Cordialement