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fin de la guerre froide

Article lié : Précisions sur Gorbatchev et la fin de la Guerre froide

en.marge

  10/11/2007

Pour l’Amérique, il n’y eut pas de fin de la guerre froide, mais une victoire sans conditions.
Il nous revient en mémoire qu’après le discours historique (et presque teilhardien) de Gorbatchev à l’Assemblée générale de l’ONU en décembre 1987, alors que Bush Père allait remplacer Reagan, les média américains (même National Public Radio, réputée “gauchiste”) n’eurent qu’un seul commentaire qui revenait en boucle :
“L’ennemi retire ses troupes de Berlin-Est”.
Le reste, et notamment les envolées lyriques de Gorby à propos de Tchernobyl “preuve que nous sommes tous reliés), n’était que “peanuts”... et ne fut donc pas commenté.

langue

Article lié : Désordre promis, parole tenue

maurice furstoss

  09/11/2007

excusez moi mais je n\‘entrave pas l\‘anglais et n\‘ai nulle intention de m\‘y mettre…donc la lecture de vos articles, souvent truffées d\‘anglais, m\‘est trop pénible, malgré l\‘intérêt que je puis y porter.
désolé

Big bang enlargement for Schengen zone agreed : without Cyprus...

Article lié :

Stassen

  09/11/2007

Big bang enlargement for Schengen zone agreed
08.11.2007 - 17:42 CET | By Renata Goldirova

EUOBSERVER / BRUSSELS – EU interior ministers unanimously agreed Thursday (8 November) that nine member states from central and eastern Europe are sufficiently prepared to join the bloc’s Schengen border-free zone in December.

Checks at internal land and sea borders will be abolished on 21 December, with air borders to follow in March 2008.

After expanding to Estonia, Hungary, Latvia, Lithuania, Malta, Poland, Slovenia, Slovakia and the Czech Republic, the current 15-member Schengen club will see its biggest ever enlargement.

The first cornerstones to the zone were laid down in Schengen, a small Luxembourg village at the geographical meeting-point of Germany, the Benelux countries and France in 1985. Thirteen EU countries, plus Norway and Iceland, have since joined the passport-free area.

Britain, Ireland as well as Cyprus have chosen to stay out, while Bulgaria and Romania have yet to meet the necessary requirements.

“While it was Slovakia and other new countries who joined the EU in 2004, today it is the EU which joins Slovakia”, the country’s interior minister Robert Kalinak said on Thursday, adding that move will also abolish the division between old and new Europe.

MEPs’ call for thorough re-evaluation
All 27 EU ministers will formally endorse Thursday’s decision on 6 December, once the European Parliament renders its opinion next week. Members of the parliament must be consulted on the issue.

Portuguese conservative MEP Paolo Coelho, in charge of the dossier in the parliament, told EUobserver he would encourage his colleagues “to agree” to the lifting of the internal borders.

He added, however, that “there are shortcomings” and all nine newcomers should “inform the council and the parliament, in writing and in the course of the next six months, on the follow-up they intend to undertake regarding the recommendations and on the necessary changes that are still being made”.

Mr Coelho has cited as an example the situation in an airport in Tallinn, Estonia, which is under reconstruction and needs to separate Schengen and non-Schengen air passengers in a satisfactory way.

“We can live with a temporary solution, but member states must provide the final one”, he said, adding “although there are some outstanding issues that will require follow-up at some point in the future, they do not constitute an obstacle to full Schengen membership for these member states”.

Next week in Strasbourg, the Portuguese deputy is also set to call for “a global evaluation” of the Schengen member states - something he said should come in two years time, when the second generation of the Schengen information system (SIS II) is to replace the current one.

“We want to evaluate all Schengen members ... in order to make sure that all are in line with the demands of the next generation of SIS”, Mr Coelho said.

The SIS gives the national authorities permanent access to the latest information on persons who are wanted, missing or banned from residence and also on lost and stolen property.

——————

This article and related links can be found at: http://euobserver.com/9/25109

Destitution de Cheney

Article lié : Détente sur le “front iranien”

Armand

  08/11/2007

Est-ce lié à la procédure de destitution de Dick Cheney engagée par Kucinich ?

Elle a franchi la 1ère étape malgré le blocage voulu par Pelosi et les démocrates “du haut” ; des républicains et des démocrates “du bas” ont rejeté la motion de rejet.

Le dossier a donc passé le vote et est transmis au comité judiciaire.

les armes nucléaires et le mépris de la vie de nos dirigeants

Article lié : Le Pentagone a planifié une guerre nucléaire pour la “guerre contre la terreur”

Aladin

  08/11/2007

Bombes à retardements cherchent des réponses

En 1957, 40 soldats canadiens servaient de cobayes pour des expériences nucléaires.

... Un soldat se rappelle de la première explosion, alors que la troupe était à 20 km de l’explosion. « On nous a dit de nous retourner et nous couvrir le visage. Je pouvais voir à travers mon bras. Je pouvais voir les montagnes à travers la tête du soldat en avant de moi. Je voyais ses plombages », dit-il. ...

>> la bande-annonce du documentaire ........... http://www.productionsdelaruelle.com./fr/film_bomb- e.html

(...)

- - -
(mon blog : http://fr.netlog.com/Aladin87/blog/blogid=1871155#blog)

Le pétrole : demande, prix et offre ∫

Article lié : Plus près, tout près des $100

Pierre M. Boriliens

  08/11/2007

A partir du moment où l\‘on considère que les Etats-Unis mènent depuis la première guerre du Golfe, au moins, une politique militaire visant à faire main basse sur la région où sont localisés les plus grosses et par conséquent les dernières réserves exploitables de pétrole, en quoi la notion même de marché (offre, demande, prix) reste-t-elle pertinente ?
De même, la notion de rationnement n\‘a de sens qu\’à titre très provisoire, car quel que soit son ampleur, si tant est que n\‘importe quelle valeur soit possible (par exemple, les français n\‘ont plus droit qu\’à 10% de leur consommation actuelle), elle ne fait que décaler quelque peu l\’échéance fatale de l\’épuisement.
En réalité, ce sont aussi un certain nombre de nos catégories mentales qui deviennent caduques…

Pour plus d\‘informations sur la situation réelle : http://aspofrance.viabloga.com/texts/documents

Article lié : Plus près, tout près des $100

Armand

  07/11/2007

100 US$ est surtout une valeur psychologique. Une virtualité de plus.

Exprimé dans la plupart des autres monnaies de singe, le prix suit une courbe différente puisqu’elles “montent” par rapport à l’USD (litote signifiant que, moins rongées par l’inflation, elles baissent moins vite).

En tenant compte de l’inflation, même avec un “indice des prix à la consommation” qui sous-estime notoirement l’inflation, on est encore loin des records de 73.

Quant à 380 US$ en 2015, en plus des remarques précédentes, c’est sous l’hypothèse audacieuse supplémentaire que le US$ existera toujours.

Et puis, en 2015, on ne parlera probablement plus du prix du pétrole, mais de ceux des pétroles (lourds, extra-lourds, synthétiques, ...) car il est de plus en plus vraissemblable que le pic de production du pétrole (léger) conventionel sera passé depuis longtemps.

Dans la question du prix du pétrole,

Article lié : Plus près, tout près des $100

Dominique Larchey-Wendling

  07/11/2007

Il y a un facteur qui est souvent ignoré par les analystes économiques. Comme l’explique Robert Hirsch, la vision financière de l’économie a tendance à tout modéliser sous forme de variation des prix :

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1358

Mais quand l’offre est structurellement limitée (Peak Oil ou plateau Oil peu importe) comme l’affirme Sadad-Al-Husseini, ancien VP de la Saudi Aramco :

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1400

dans ce cas, il faut tenir compte du facteur rationnement ce qui aura comme effet une explosion des prix de tout ce qui a besoin de beaucoup pétrole pour aller du producteur au consommateur.

C’est un élément extrêmement important que soulève la Robert Hirsch mais aussi Husseini. Dans l’équation pétrolière, il y a trois facteurs : la demande, le prix et l’offre. Et l’offre est aujourd’hui limitée par les contraintes géologiques.

Nuke preventif

Article lié : Le Pentagone a planifié une guerre nucléaire pour la “guerre contre la terreur”

Bob

  07/11/2007

Le discours sur \“arme d\‘emploi\” ou de \“non-emploi\” de l\‘arme nucleaire ne fait-il pas partie de la rethorique de la dissuasion?
Souvenons nous d\‘une certaine petite phrase deletaire d\‘un ancien President francais (G d\‘E). Volonte de se defendre.

L\‘aspect \“preventif\” me semble plus interessant (pervers) et ne doit pas etre dissocie d\‘une conduite strategique classique qui consiste a choisir la guerre comme moyen d\‘action politique. Le terme \“proactif\” tres en vogue en tactique economique (shape the market) est aussi psychologiquement interessant.

A ecouter certains discours actuels au congres US (TV C-Span) sur un necessaire retour a davantage de \“soft power\”, on constate les immenses degats causes a l\‘encontre d\‘une ex-grande democratie par consequence de ce choix d\‘usage politique de la guerre.
Quelques paradoxes sur des concepts a definition floue:
\“Guerre preventive\” et \“Democratie\”.
\“Ministre de la Guerre\” vs \“Ministre de la Defense\”
\“Guerre secrete(Specops)\” et \“Alliance\”
Une revsion du Patriot Act est attendue.

Sarkozy à la Maison blanche.

Article lié : Sarko, voici “the land of optimism”

Ilker

  07/11/2007

Sarkozy a déclaré lors du dîner à la Maison blanche : “je viens à Washington avec un message très simple. Je veux reconquérir le coeur de l’Amérique, et reconquérir le coeur de l’Amérique de façon durable”.

Perso je comprends que les Américains aient été agacés par la résistance française à leur politique en Irak, mais ce n’est pas la France qui était dans l’erreur et le mensonge mais bien les Etats-Unis.

C’est quoi alors cette reconquête des coeurs ? Etre des “yes men” (des béni oui-oui) pro-US malgré leurs mensonges et erreurs, sachant que les autorités américaines insistent dans leur politique criminelle en Irak ? Mais peut-être que ce message de Sarkozy n’est destiné qu’à usage externe ?

@ FB

Article lié :

Armand

  07/11/2007

Selon moi, ce n’est plus un simple avis de grand frais, ni même de tempête. C’est déjà au-delà.

Nous assistons en “direct live” à la fin d’une monnaie fiducaire.

Evidemment il va y avoir des dommages collatéraux sur les autres monnaies de singe.

Chercher refuge dans des valeurs boursières n’est pas foncièrement stupide, le pari étant qu’elles pourront survivre soit en suivant l’inflation, soit en étant cotées dans une nouvelle monnaie, le “nouveau dollar” (l’amero ?) comme nous avions eu le “nouveau Franc” ... mais cela suppose que la notion de propriété soit toujours en vigueur, c’est-à-dire que l’état nord-amerlocain survive.

Du temps de Weimar la bourse teutonne se comportait très bien, elle compensait plus ou moins bien la dévaluation de la monnaie. Jusqu’à ce qu’éclate la guerre ...

Je préfère donc assurer en ayant une bonne partie de mon patrimoine sous forme de monnaie honnête sous mon contrôle direct.

Mais nous vivons véritablement “de l’intérieur” un évènement formidable. Cependant, concernant l’intégrité physique des personnes, il conviendrait peut-être de passer à point de vue “de l’extérieur”, voire de “loin”.

Avis de grand frais

Article lié :

FB

  07/11/2007

Les bourses ne l’indiquent peut ètre pas.. le système financier actuel- basé sur de la dette dollar- est en train de basculer. En accéléré..

Moment historique.

allez jeter un oeil sur:
http://www.fallstreet.com/nov507.php
ou sur:
http://www.financialsense.com/Market/barbera/2007/1106.html
ou bien:
http://www.prudentbear.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4816&Itemid=53
ou mème sur:
http://www.boursorama.com/

On entre dans “le moment de vérité”...

Ces cons de militaires...

Article lié : De la terre au ciel — Rubrique Analyse, de defensa Volume 21 n°08 du 10 janvier 2006

HBL

  07/11/2007

“Il reste maintenant à ce que les Européens y comprennent quelque chose. Ils se précipitent avec un ensemble révélateur, leurs militaires en tête, dans cette quête vers la précision. On a peu vu d’exemples où l’imitation servile et aveugle des conceptions techniques et stratégiques américanistes soit aussi dommageable pour les Européens.”

Les militaires, pas plus bêtes que d’autres, qui réfléchissent aussi et ont également un esprit critique - mais qui sont priés de la fermer quand les politiques leur cassent la baraque - en ont peut-être assez de se voir traiter d’abrutis par une floppée d’experts civils autoproclamés!...
Si vous fréquentiez un peu les milieux militaires, français en particulier, vous apprendriez que l’on est bien revenu de l’illusion de la toute-puissance de l’arme aérienne et du mirage de l’armement de précision et de la guerre “zéro mort-zéro dommage collatéraux”.
Cela fait plusieurs années que la France, et de temps en temps d’autres de ses alliés, lutte pour qu’une véritable politique de défense européenne rende la voix de l’Europe plus audible vis-à-vis de certaines conceptions américaines stratégiquement et tactiquement ineptes, afin de défendre une culture plus réaliste de l’affrontement armé (les israéliens ne s’y sont d’ailleurs pas trompés à l’été 2006…)

Mais tant que nos pays ne parleront pas d’une seule voix, il faudra bien souscrire à la surenchère technologique pour avoir voix au chapitre de l’OTAN, des “US-led coalitions” et autres.
D’autre part, l’adversaire asymétrique profite de plus en plus vite des avancées technologiques qui se banalisent d’année en année plus rapidement : il faut veiller à garder une avance sécurisant nos combattants, ni plus, ni moins.

C’est intéressant de voir comme aujourd’hui un grand nombre d’“experts” enfoncent les portes qu’ils claquaient hier au nez de ces braves militaires. Rassurez-vous, ils seront les seuls responsables de la défaite que d’autres auront soigneusement préparés pour eux!

Un officier français en overdose de web…

American Dream.juste a dream

Article lié : Sarko, voici “the land of optimism”

Frans Leens

  06/11/2007

Le rêve américain, on l’oublie trop, n’est qu’un rêve. Les rêves n’ont pas comme destinée de devenir réalité ou alors à de très rares exceptions pas toujours heureuses.

Croire aux rêves, c’est du même niveau que croire à Dieu. Les américains sont très religieux, c’est donc normal qu’ils croient que ce rêve va devenir réalité. Si c’est cela, ils sont mal partis et c’est ce que l’on voit de plus en plus ces jours-ci.

analyse

Article lié :

miquet

  05/11/2007

Pakistan shakes off US shackles
By M K Bhadrakumar

The pervasive impression is that the impending judgement by the Supreme Court regarding the propriety of President General Pervez Musharraf’s re-election as president of Pakistan for another term prompted the timing of his decision to impose emergency rule last week. The temptation to view the developments in Pakistan through the prism of democracy is almost irresistible.

But democracy is not even a sub-theme in the current world of realpolitik in Pakistan. At best it forms a miniscule part of the story. What emerges beyond doubt is that Musharraf’s move enjoys the support of the top brass of the Pakistan armed forces. Significantly, he signed the proclamation on emergency rule in his capacity as the chief of army staff rather than as the president. He has thereby signaled that the Pakistan armed forces as a whole are backing his move.

It is on occasions such as this that the incomprehensible alchemy of the US-Pakistan relationship fleetingly surfaces. Clearly, it stands to reason that Musharraf took care to consult Washington and Britain before announcing his move. But what was the nature of these consultations?

Musharraf spoke to British Prime Minister Gordon Brown on Thursday, hardly hours prior to the proclamation of emergency rule. Britain was the prime mover of the Musharraf-Benazir Bhutto rapprochement. Musharraf kept in view the need to assuage British feelings.

Equally, Admiral William Fallon, commander of the US Central Command, was on a visit to Pakistan, and he actually happened to be in the general headquarters of the Pakistan armed forces in Rawalpindi when Musharraf was giving the final touches to his proclamation on emergency rule. The political symbolism was unmistakable.

US reluctantly acquiesces
Fallon did his best to “dissuade” Musharraf from going ahead with his plan, but had to ultimately give in. Fallon apparently warned Musharraf that future American aid for his beleaguered regime might be in jeopardy if the US Congress took a negative view of the rollback of civil liberties in Pakistan. If so, it is obvious that Fallon failed to impress the tough Pakistani top brass. Equally, Musharraf estimated Washington has no choice but to support his regime for the foreseeable future.

This wouldn’t be the first time that the generals in Rawalpindi have done their homework as regards their corporate interests and proceeded to set aside Washington’s unsolicited counsel. Time and again in Pakistan’s history it has appeared that the unequal relationship between the US and Pakistan is far from a one-dimensional tie-up. It would be a mistake to regard Pakistan as a mindless American proxy - which is part of the reason why China and Russia have an abiding interest in that country.

A famous instance arose when, as the then deputy secretary of state in the Bill Clinton administration, Strobe Talbott, narrates in his book Engaging India, his desperate pleas with the Pakistani leadership not to emulate India in exploding a nuclear device in 1998 were simply ignored by the Pakistani generals.

A decade earlier, another Pakistani military strongman, General Zia ul-Haq, simply refused to toe the US line to agree to an Afghan settlement that Washington had worked out with Soviet leader Mikhail Gorbachev, which would have restored Kabul’s traditional neutrality in the geopolitics of the region. Zia insisted Pakistan’s influence on a future regime in Kabul ought to be predominant.

Thus, in retrospect, it turns out that the former prime minister Bhutto’s abrupt departure for Dubai in the United Arab Emirates last Thursday against the advice rendered by most of her party leaders happened just in time when it dawned on the US and Britain that despite their strong urgings, the generals were hell-bent on the imposition of emergency rule. The US and Britain counseled her to get out of harm’s way and quickly leave the country.

The initial statements of “regret” by the Western capitals, especially Washington, need to be taken with a pinch of salt. To be sure, the US policy toward Pakistan finds itself in a cul-de-sac. Musharraf’s move coincides almost to the hour with the thundering speech by President George W Bush at the Heritage Foundation, a Washington-based think-tank, on Thursday in which he blasted the US Congress for failing to take his “war on terror” not seriously enough, and he went on to compare Osama bin Laden to Adolf Hitler and Vladimir Lenin.

Addressing his neo-conservative acolytes, Bush came back to his favorite theme that via his “war on terror”, he was actually waging a global war for democracy and freedom. He compared Islamist “plans to build a totalitarian Islamist empire ... stretching from Europe to North Africa, the Middle East and South East Asia” to the Third Reich. He claimed that US-led campaigns have “liberated 50 million people from the clutches of tyranny” in Iraq and Afghanistan. Bush said the people in the Middle East are “looking to the United States to stand up for them”.

Alas, we knew only a day later that just as Bush was speaking, one of his staunchest allies in his pet global war was squashing democracy and freedom. The US doublespeak becomes all too apparent in the mildly reproachful comment over Musharraf’s move, bordering on resignation, by the US spokesmen. It indicates that Washington’s dealings with the Musharraf regime will continue and normal business will resume once the dust has settled down.

Military ties intact
The statement by the Pentagon spokesman is particularly important for the top brass of the Pakistani armed forces. The spokesman said the development “does not impact our military support for Pakistan ... Pakistan is a very important ally in the ‘war on terror’ and he [Secretary of Defense Robert Gates] is closely following the fast-moving developments there”.

Traditionally, it is the opinion of the Pentagon that matters most to the brass in Rawalpindi - and not the perspectives of the State Department or readings by the Central Intelligence Agency. As long as the Pentagon’s support remains intact, as is the case presently, Rawalpindi will be pleased, and Musharraf will continue to enjoy the support of the corps commanders.

At the moment, Musharraf is not looking much beyond the endorsement of the emergency rule by the top brass of the Pakistani armed forces. He doesn’t care for his popularity ratings in Pakistan. And, conceivably, he wouldn’t be particularly flustered by the international reaction either. Musharraf has assessed that the worsening situation in Afghanistan leaves the US with hardly much choice in the matter other than working with the regime that he chooses to head.

Developments in the western Afghan province of Farah (bordering Iran) and the southern province of Kandahar have taken a particularly serious turn lately. The US failed to extract any increased troop commitments at the recent North Atlantic Treaty Organization defense ministers meeting. German Chancellor Angela Merkel during her first-ever visit to Kabul on Saturday flatly refused to deploy German troops in the volatile southern provinces of Afghanistan. The new government in Tokyo has cut back on Japan’s involvement by stopping refueling of US ships servicing the war in Afghanistan. The new government in Poland is reviewing its association with Bush’s war.

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