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Jouissance Sans Fin

Article lié : Le JSF, ou la métaphysique du monopole

Stephane

  16/07/2008

Il y a longtemps que DeDefensa nous parle du JSF.

Je me souviens d’une reponse de DeDefensa a une critique de ma part, il y a de cela peut etre deux ans maintenant, m’etonnant de l’interet accorde au JSF au regard du mepris pour l’attaque du 11 Septembre 2001. DeDefensa qui avait alors annonce que l’on reparlerait beaucoup du JSF et qu’il serait un evenement d’une importance infiniment plus grande que celle de l’attaque du 11 Septembre 2001.

L’on voit ainsi ce JSF devenir bien autre chose qu’un ennuyeux programme d’armement. Il est plutot le petit jesus dans son berceau sur lequel sont penches les rois mages suiveurs de l’etoile aveuglante du virtualisme atlantiste. Miracles, incantations et pouvoirs surnaturels…

Effectivement, la ou l’attaque du 11 Septembre n’etait qu’un petit coup de starter, le JSF lui, est bien la machine infernale qui mangera sont createur malade.

les États-Unis ont basculé du libéralisme dans la social-démocratie ... puis comme la Chine ∫

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Francis

  16/07/2008

Le seul résultat concret, c’est que les autorités financières américaines ont transformé leur soutien implicite aux GSE en soutien explicite. Pour celles-ci, les implications sont minimes. Pour Oncle Sam, cela change tout : hier soir, les États-Unis ont basculé du libéralisme dans la social-démocratie. Ce n’est pas la première fois : ça s’était déjà passé en 1933, avec le New Deal. Ça, c’est très important, sur un plan symbolique d’abord et puis, quant aux modalités que ça prendra. A propos de ces dernières, on ne sait évidemment encore rien : tout ce qu’on sait, c’est qu’il faudra pour que ça marche, que ce soit neuf : vraiment neuf, parce que la planète Terre n’est plus ce qu’elle était en 1933 ! Une social-démocratie avec à sa tête, Obama, ce serait intéressant. Avec McCain, ce serait encore beaucoup plus intéressant bien sûr !

Le plus fascinant sans doute, c’est que c’est le petit tango que la Chine et les États-Unis dansent ensemble depuis quelques années qui nous a conduits là. J’ai la chance que les prévisions que je fais depuis quatre ans sur l’évolution de la crise financière se vérifient jour après jour. Cela me rend audacieux. Alors voici :

dans cinq ans, les systèmes politique et économique de la Chine et des États-Unis seront quasi-identiques : un capitalisme d’Etat comprenant comme une enclave en son sein un capitalisme de marché sous très haute surveillance. J’y reviendrai bien sûr.

L’Amérique a changé... même si elle ne le sait pas encore, par Paul Jorion

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2142

Politique française.

Article lié : La “grande politique” de Sarko

Ilker

  16/07/2008

Les “coups politiques” de Sarkozy peuvent en effet correspondre à une “identité” politique française, est-ce que cela constituera finalement une politique générale et cohérente là est la question ? De plus concernant le rôle de la France dans le monde, cette première a le don, ces derniers temps et avec une politique incohérente justement, de s’aliéner les pays (Chine, Turquie etc) qui lui sont (étaient) proches.

Classes en révolution

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mortimer

  16/07/2008

C’est du WSWS pur jus: Une connotation de “grand soir” vient un tantinet plomber l’analyse mais ça reste une bonne entrée en matière, je pense. Marx nous voilà!

Une étude à échelle mondiale révèle la colère grandissante face aux inégalités sociales
Par Bill Van Auken
30 mai 2008

L’accumulation sans précédent des richesses par une petite minorité financière dans un contexte de baisse des revenus réels pour la grande majorité de la population mondiale engendre une augmentation du mécontentement et de la colère.

C’est l’enseignement à tirer d’un sondage conduit en Europe, en Asie et aux Etats-Unis par l’institut Harris et commandité par le Financial Times de Londres.

Dans un commentaire, publié lundi dernier, des résultats du sondage, le Financial Times écrivait : « Les inégalités de revenus se sont révélées comme des questions politiques hautement polémiques dans de nombreux pays au moment où la dernière vague de mondialisation a engendré une « superclasse » de riches. »

Le sondage FT/ Harris a montré que, de par l’Europe, une écrasante majorité de personnes pensent que le gouffre social existant entre l’élite financière et le reste de la population est devenu beaucoup trop important. Par exemple, en Espagne 76 pour cent des sondés déclarent que les inégalités sociales sont devenues trop importantes, tandis qu’en Allemagne, ce chiffre s’élève à 87 pour cent.

En ce qui concerne la Chine, qui est devenue le centre industriel à bas salaire du monde, assujettissant des millions de travailleurs à l’exploitation tout en produisant une nouvelle classe de milliardaires et de multi millionnaires, 80 pour cent des sondés déclarent que les inégalités sont trop grandes.

Aux Etats-Unis, le pays le plus socialement inégalitaire des pays capitalistes avancés, 78 pour cent des sondés pensent que le fossé s’est trop creusé.

Une importante majorité des habitants dans les huit pays où le sondage a été conduit, déclarent croire que le gouffre social ne fera que s’amplifier dans les cinq années à venir, tandis qu’une majorité également importante soutient l’idée d’augmenter les impôts pour les riches tout en les diminuant pour les pauvres.

Dans une situation où l’aggravation de la crise secoue les Etats-Unis et le système financier mondial, de larges bouleversements économiques ont rendu l’amassement de fortunes indécentes par une minuscule élite financière encore plus insupportable pour un nombre très important de personnes confrontées à une baisse de leur niveau de vie, à la perte de leur emploi et dans de larges régions du globe à une montée de la famine.

Selon la FAO (Food and Agricultural Organization, organisation pour l’alimentation et l’agriculture), les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 45 pour cent dans le monde au cours des neuf derniers mois et le prix des produits de base a augmenté encore plus – le blé a augmenté de 130 pour cent et le riz a augmenté de 74 pour cent au cours des douze derniers mois. Deux milliards et demi de personnes – soit 40 pour cent de la population mondiale – vivent avec moins de 2 dollars par jour et sont confrontés, de par l’augmentation faramineuse du prix des denrées alimentaires, au spectre imminent de la famine.

Dans un communiqué publié la semaine dernière, le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, a présenté « le problème de la spéculation financière » comme étant la cause majeure de cette catastrophe imminente. Et il affirmait que « les fonds d’investissement spéculent sur les marchés à venir et contribuent à l’augmentation du prix des marchandises, y compris des denrées alimentaires. »

La décision du Financial Times, journal qui fait autorité à la Cité de Londres, de commanditer ce sondage traduit bien la montée du malaise au sein des cercles dirigeants de la planète qui craignent que la menace d’une intensification sans précédent de la polarisation sociale, associée à une crise économique, puissent déclencher une résurgence aiguë de la lutte des classes.

Ainsi, à Bruxelles, au cours de la semaine dernière, lors de la rencontre des 27 ministres des Finances de l’Union européenne, la montée en flèche des salaires des cadres supérieurs des sociétés a été présentée comme « un scandale » et comme un « fléau social. »

Jean Claude Juncker, actuel Président de l’Eurogroupe a fait le commentaire suivant : « Les abus des capitaines d’industrie auxquels nous avons assisté dans plusieurs pays de la zone euro sont proprement scandaleux et nous ne cessons de nous demander comment on peut agir dans le domaine de l’éthique professionnelle et dans le domaine des taxations afin de combattre ces excès. »

Récemment, un scandale public a éclaté quand un PDG néerlandais a encaissé 124 millions de dollars de primes et de stock options. Si l’on se base sur les critères américains, cette enveloppe n’a rien d’extraordinaire, mais les primes moyennes, aux Pays-Bas, représentent à peine le quart de ce qu’elles sont aux Etats-Unis.

Juncker, qui est à la fois premier ministre et le ministre des Finances du Luxembourg, a affirmé que la Commission européenne allait exiger des pays membres qu’ils fassent un rapport sur ce « qu’ils comptent mettre en place pour lutter contre ce fléau social. » Plusieurs gouvernements européens ont ébauché une législation qui taxerait lourdement les primes exorbitantes pour les cadres.

Junker a mis en évidence la crainte réelle de la bourgeoisie européenne quand il a prévenu que les travailleurs de base « ne comprendront pas si nous leur demandons de modérer leurs revendications salariales sans dire en même temps que nous n’acceptons plus une situation où certains directeurs perçoivent des salaires de PDG – tout en bénéficiant de parachutes dorés – qui n’ont rien à voir avec leur réelle performance. »

Autrement dit, une situation où les richesses s’accumulent ostensiblement en haut de l’échelle sociale, alors que l’on demande aux plus défavorisés de se serrer la ceinture, peut mettre le feu aux poudres et déclencher une révolte sociale.

Dans le même ordre d’idée, la semaine dernière, le Financial Times a publié un article de mise en garde de David Rothkopf, auteur de Superclass : The Global Power Elite and the World They are Marking (La superclasse: la puissante élite mondiale et le monde qu’elle façonne) et ancien sous-secrétaire adjoint au Commerce international au sein de l’administration Clinton.

Rothkopf écrit : « La crise du crédit amplifie la réaction brutale naissante contre les abus des grandes entreprises. Les élites se font des milliards sur les marchés, que ceux-ci soient à la hausse ou à la baisse, avec le soutien du gouvernement alors que monsieur Tout-le-monde perd sa maison et se retrouve à la rue. Il y a 30 ans, les dirigeants des multinationales gagnaient 35 fois plus qu’un employé moyen, maintenant ils gagnent plus de 350 fois plus. La crise a mis en évidence les iniquités indécentes dans ce domaine. – les 1100 personnes les plus riches du monde ont presque deux fois plus de biens que l’ensemble des 2,5 milliards de personnes les plus pauvres. »

Rothkopf conclut son article par une mise en garde : l’oligarchie financière doit sauver sa peau en réfrénant ses excès. « En reconnaissant qu’il y a un intérêt général auquel elle doit répondre, la superclasse financière peut échapper au sort des élites du passé, » écrit-il. « Pour réussir à le faire, elle doit éviter de donner ses explications arrogantes, du type “c’est le marché qui décide” pour expliquer les inégalités qu’elle a contribué à favoriser. »

Cet avertissement sur le danger de connaître le « sort des élites du passé » est indubitablement très sérieux surtout dans les pages du principal journal financier britannique. A qui donc pense l’auteur de cet article : A l’aristocratie française ? A la dynastie russe des Romanov ? Visiblement, on prend très au sérieux, au sein des classes dirigeantes, la menace que le ressentiment massif suscité par les inégalités est en train de créer les conditions pour des soulèvements sociaux, voire même la révolution.

Le conseil de Rothkopf adressé aux élites dirigeantes de répondre à « l’intérêt général » et d’être moins arrogantes ne parviendra pas à résoudre le problème qui est fondamentalement enraciné, non pas dans l’avidité et l’arrogance évidentes de ceux qui tirent profit de différentes formes de spéculation financière qui menacent de provoquer une famine dans de nombreuses régions du monde, mais bien plutôt dans le fonctionnement même du capitalisme.

C’est Karl Marx qui, il y a plus de 140 ans, a développé la théorie de « l’accroissement de la pauvreté » afin d’expliquer cette caractéristique inhérente à la production capitaliste.

Karl Marx a écrit : « Accumulation de richesses à un pôle, c’est égale accumulation de pauvreté, de souffrance, d’ignorance, d’abrutissement, de dégradation morale, d’esclavage au pôle opposé, du côté de la classe qui produit le capital même. » [1]

Aucun élément de l’analyse marxiste du capitalisme n’a été sujet à des critiques plus fournies et plus soutenues de la part des défenseurs de l’économie de marché que cette théorie. Ils argumentent que l’expansion du capitalisme et l’accumulation des richesses conduisent inexorablement à l’augmentation du niveau de vie de la masse des travailleurs.

La fausseté de cet argument et l’exactitude de l’analyse de Karl Marx sont une nouvelle fois confirmées, non seulement dans le discours froid des statistiques, mais également dans les luttes toujours plus explosives des masses confrontées à l’impossibilité d’obtenir les moyens de survie basiques qui leur sont refusés du fait d’un système de production basé sur le profit individuel.

[1] Karl Marx, Capital 1, chapitre 25, section 4.

(Article original anglais paru le 20 mai 2008)

Source: http://www.wsws.org/francais

Sarkozy n’a pas vu l’armée Française sur les Champs Elysées

Article lié : Les avis contrastés du Che

Frans Leens

  15/07/2008

Euronews montrait ce matin comment le président de la République française a passé en revue l’Armée française le 14 juillet lors de la descente des Champs Elysées. Les troupes étaient alignées sur sa droite. A bien regarder Sarkozy saluait la foule à gauche et à droite par dessus les troupes qui le saluaient.
Le chef des armées n’a pas daigné s’abaisser à rendre son salut à son armée. Quelle indignité, quel manque de respect. Son geste montre que ses paroles de la veille ne sont que bavardage.

A Ando

Article lié : L’apocalypse contre la montre, de Fannie Mae à Freddie Mac

Francis

  14/07/2008

La fin de l’hégémonie ne signifie pas la fin.
Ca signifie simplement que d’autres vous dépassent. Le Dollar continuera aussi bien (c’est à dire mal) que la Livre le siècle dernier, ou le Franc pour l’anecdote.

Quant au “capitalisme” il est le premier à évoluer et à ne pas respecter ses soi-disant “règles”, l’erreur y entraine la disparition (ce qui se passe), l’évolution (ce qui se passe aussi), la voie française de la “révolution” tourne à l’impérialisme des pillages Napoléoniens puis à la restauration du passé ... sinon à l’archipel des Goulags.

Des philosophes et des économistes passionnants écrivent des études complexes et mesurées que les médias transforment en “Star Economy” où le subtil ADN de la réalité se réduit au prix des capotes.

L’eschatologie quant à elle est comme une asymptote, elle ne rencontre pas sa limite, mais elle fait partie de la théorie. Le mot plaît aux médias qui lui trouveront l’usage d’un bidet.

Mais revenons au coeur : l’europe des Grandes Nations s’effacera avant les Etats Unis pour une raison plus fondamentale que l’économie, pour une raison que la Grande politique Nationale méprise : la fécondité !

L’europe des Grandes Nations n’est pas que celle des cimetières militaires de sa jeunesse immolée. Elle est devenue celle des Grands Vieillards, celle des Grands Hospices. Je n’invente rien les chiffres sont là, les projections sont pertinentes.

L’europe des Grandes Nations remplace ses glorieux carnages réciproques par l’euthanasie passive (même pas active, il faut se consumer).

C’est le destin d’une civilisation de la mort : il ne faut pas projeter son “rêve d’eschatologie” sur les autres : quand on pense que le monde agonise il est probable qu’on est le seul à disparaître.

Mais foin de la prétentieuse “eschatologie” l’europe des Grandes Nations perdurera, mais comme ces choses que l’on range aux grenier, ces choses abimées et assez sales dont l’arrogance projette ses derniers éclats avant que les enfants des nouveaux locataires achèvent de les déchirer dans les rires de l’innocence retrouvée.

Des effondrements opportuns, le temps d'un PNAC !..

Article lié : Des missiles opportuns, le temps d’un bluff

FB

  14/07/2008

La tentation est trop forte!
Les justifications virtualistes sur l’installation du réseau BMDE suivent de si près le mème discours et les mèmes incohérences que celles du 9/11 qu’il est difficile de ne pas s’amuser à faire le rapprochement..
Il faut excuser les crétins qui bossent dans l’architecture ou la construction pour leur exaspération dès lors qu’il est fait mention - considéré comme une vérité absolue - des attentats du 911 version officielle comme quelque chose de plausible!
Ce qui énerve, ça n’est pas le fait que x milliers de personnes se soient fait tuer lors de ces attentats, c’est… que c’est illogique, bidon,lourdingue, insupportable à l’intelligence… bref, virtualiste!
Pourquoi refuser le discours sur les justifications US (extrèmement douteuses) des happy fews DOD/pentagone si le discours surréaliste à propos du 9/11 n’est pas remis “à sa place”?
C’était tout de mème un événement “fondateur” fort!
Ne pensez-vous pas?

The big one, really ∫

Article lié : L’apocalypse contre la montre, de Fannie Mae à Freddie Mac

Ando

  13/07/2008

Cela fait déja de nombreuses années que la fin du système étasunien est documentée et prognostiquée. Cela fait longtemps qu’il a été dit et écrit que les déséquilibres colossaux du système financier étasunien, la surévaluation outranciere du dollar (dollar dont la valeur réelle n’est plus gagée que sur lui-même, c’est-à-dire pas grand chose), ne manqueront pas de décomposer ce système. Chaque fois, qu’il s’agisse par exemple de la crise des caisses d’épargne, celle des dot.com, ce système est passé au travers des orages, tant bien que mal, mais il est passé au travers.  Sera-ce différent cette fois ?  Nous verrons. Si c’est reéllement le big one qui débute dans les mois qui viennent, avec la faillite de Indymac, ce sera pour ce pays une crise trés profonde, trés douloureuse, durable et évidemment autrement pire s’il se peut que celle de 1929. La décomposition d’une économie contribuant à 25% du PIB mondial (quoique mesurée en une autre devise que le dollar étasunien cette contribution est certainement au moins inférieure à 20% du PIB mondial) ne manquera pas de provoquer quelques ondes de choc fascinantes à observer. Eschatologie avez-vous dit ?

Le flux RSS

Article lié : Journal de bord de dedefensa.org — 080708, €9405, et nos remerciements…

Fred., de L.

  13/07/2008

Bonjour,

Le flux RSS est bloqué chez moi… Impossible de lui faire reprendre sa course. Est-ce volontaire ?

Merci !

style

Article lié : L’apocalypse contre la montre, de Fannie Mae à Freddie Mac

perceval78

  13/07/2008

En temps que bon breton une tempete qu’elle soit financière ou climatique n’est pas pour me deplaire , mais il faut tout de meme penser a tous ces pauvres gens qui vont déguster (si je puis dire) a cause de tout ca .

Monsieur Fukuyama pense t’il toujours que l’histoire est fini. C’est sans doute la plus grosse connerie qu’on est entendu ces dernières années .

De facon général , je ne connais pas les personnes qui participent a ce site , non seulement il y a du fond , mais le style litteraire employé est excellent .

Vive le langage chatié et les idées ordonnées .

Interview de Claude Levi-Strauss

Article lié :

Ilker

  13/07/2008

Anthropologue et non sociologue, désolé pour l’erreur.

Interview de Claude Levi-Strauss

Article lié :

Ilker

  13/07/2008

Une interview du sociologue Claude Levi-Strauss qui dénonce la “monoculture universelle”, “la disparation effrayante des espèces vivantes” et enfin l’espèce humaine qui vit sous un “régime d’empoisonnement interne” :

http://fr.youtube.com/watch?v=IHs139YPq1g

Journalisme et liberté.

Article lié :

Ilker

  13/07/2008

Bonjour Miquet, je rejoins votre constat, les journalistes des médias de masse font à l’évidence mal leur travail qui est d’informer d’une manière objective.

Si toute information brute a besoin d’une interprétation, celle-ci est souvent tellement faussé, incomplète (ici pas de critique de la politique us), qu’on se pose des questions sur la manière dont les médias s’auto-considèrent, sur leur perception d’eux-mêmes : organes d’informations ou organes d’influences, de propagandes ?

Dans nos démocraties la liberté est la valeur suprême, celle qui soit disant fonde notre identité moderne, mais si même nous n’osons pas dire une évidence, que devient cette liberté, sinon simplement affichée ? Ou bien les journalistes considèrent que ce que l’Occident, et en particulier les Etats-Unis, fait est bien pour ne pas s’embêter avec la réalité et la vérité, ce qui serait d’un aveuglement sans bord.

Ron Paul (The end of the dollar hegemony)

Article lié : L’apocalypse contre la montre, de Fannie Mae à Freddie Mac

Francis

  12/07/2008

... ** C’est l’image du jour et nous allons tenter de vous la résumer. Laissez-nous d’abord vous brosser un rapide portait de Ron Paul, éphémère dernier rival du sénateur McCain à l’investiture du parti républicain en 2008. Original, un franc tireur, il est, à notre connaissance, le seul représentant du parti libertarien du Congrès.

Cet ancien médecin obstétricien est un adepte de thèses économiques très radicales qui renvoient aux conceptions américaines originelles de la libre entreprise—inspirées du discours fondateur de Thomas Jefferson. Il s’était rendu célèbre en février 2006 en prononçant un discours qui marqua les esprits devant la Chambre des représentants. Son titre ? Ah oui, bien sûr… c’était The end of the dollar hegemony [“La fin de l’hégémonie du dollar”, ndlr.].

Un des temps forts de son discours fut la démonstration que les derniers projets de guerre ou de coups d’état mis sur pied par les Etats-Unis visaient des pays, hier l’Irak et le Venezuela, à présent l’Iran, qui prônent ou militent aujourd’hui encore en faveur de l’abandon du dollar comme monnaie de règlement des exportations pétrolières !

Mais revenons-en à son intervention du jour, que nous avons pris un grand plaisir à suivre en direct et dans son intégralité car elle ne durait que cinq minutes, soit le temps alloué à chaque membre du Congrès pour poser ses questions au patron de la Fed. Nous vous livrons un petit résumé des meilleurs moments. Ron Paul a attaqué par l’interpellation suivante : “mais qui est en charge du dollar dans ce pays ?”.

“Cela fait 10 ans que le dollar perd de son pouvoir d’achat, 10 ans que la banque centrale imprime des billets verts alors que le pays ne produit pas de richesses et s’enferre dans les déficits commerciaux—et ne parlons pas du coût de la guerre en Irak” [Ron Paul est ouvertement pacifiste et opposé aux opérations en cours, NDLR]

“Mais comment en est-on arrivé à des taux à 2% (ou 1% trois ans auparavant) alors que l’inflation réelle avoisine 10% ou 12% pour les ménages [ce sont les chiffres qu’il a cités… ils sont donc bien pires que les nôtres] ? Pourquoi la Fed ne tente-t-elle rien pour endiguer les bulles successives qui éclatent les unes après les autres ?”

Et de répondre dans le même élan “tout cela parce que chaque fois que l’économie menace de ralentir, vous [la Fed] injectez plus d’argent, baissez des taux déjà trop bas, puis vous [la Maison-Blanche, représentée par Henry Paulson, NDLR] réduisez la fiscalité, alors que le budget fédéral est déjà en lourd déficit !”

“Que comptez-vous faire alors que le dollar est au bord du gouffre ? Et vous, Monsieur Paulson, quelle est votre position à ce sujet ?”

L’interpellé a senti qu’il était temps de répliquer de façon puissante, de se fendre d’une réponse de gabarit historique. Il a donc pris son air le plus inspiré, a plaçé la main sur son coeur et a déclaré : “je souhaite un dollar fort”. Et d’expliquer qu’il “avait foi dans la capacité des Etats-Unis à se tirer des plus mauvais pas grâce à son extraordinaire capacité d’adaptation aux crises”.

Et les crises de rire face à de telles assertions creuses, hors sujet et grandiloquentes, cela se soigne comment, Monsieur Paulson ?

Philippe Béchade, Paris

http://www.la-chronique-agora.com/chronique/20080711.html

Mais ... la France est anglo-saxonne !

Article lié : L’apocalypse contre la montre, de Fannie Mae à Freddie Mac

Francis

  12/07/2008

Pourquoi courir ? C’est en voie de parachèvement !

L’énorme dette Française n’arrête pas de croître comme en anglo-saxonie.

Le déficit commercial aussi.

Dans ses déficits publics et commerciaux la France est plus anglo-saxonne que le continent (en Allemagne c’est l’inverse).

Quand aux faillites, scandales et autres subprimes le Crédit Lyonnais refait parler de lui, en attendant les autres ...

Euronext a fusionné avec Wall Street, ni la City, ni Francfort !

Les responsables Français disent aussi que ça ira, ça ira, ça ira. Surtout en ne faisant rien.

Baladez vous sur les Champs-elysées : l’anglais est partout à un point inconcevable dans d’autres capitales.

De même les grandes entreprises françaises communiquent “anglophones” et les Bac+5 émigrent à Londres ou en Irlande.

La France guerroie surtout là où ça doit foirer, comme un anglo-saxon.

La France a la bombe nucléaire après les anglo-saxons, mais enfin comme eux.

La France n’a jamais quitté l’OTAN, a réintégré le commandement (SHAPE), mais à Bruxelles grâce à elle, plus au “Palais de l’OTAN” (sic) qui est devenu Paris Dauphine (“univ” sous financée).

Sarkozy court après les Néocons, s’enorgueillit d’une Blairite aigue et court s’afficher avec un Bush d’outre-tombe et goguenard!

Sans les contraintes de l’Euro (dont elle s’affranchit au mépris de ses propres traités, avec un Raffarin qui “n’a que faire d’équations comptables”) le Franc serait au niveau du Dollar et probablement “peggé” à celui-ci.

La France est bien une Nation anglo-saxonne et plus que les autres car c’est son choix.