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ironie et colloques

georges tho

  27/08/2008

http://www.diploweb.com/Geopolitique-de-la-mer-Noire.html
Géopolitique de la mer Noire : enjeux et perspectives
Par Pierre VERLUISE*, le 18 août 2008
Docteur en géopolitique, directeur du site http://www.diploweb.com, chercheur à l’IRIS. Directeur du séminaire « Géopolitique de l’Europe » au Collège interarmées de défense.

La géopolitique du Caucase est au coeur de l’actualité en ce mois d’août 2008, avec la guerre entre la Russie et la Géorgie autour de l’Ossétie du Sud. Elle met en évidence la nouvelle importance stratégique de la mer Noire.
Tel a été, avec prescience, le sujet d’un colloque organisé début juin 2008 sur l’initiative de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe et de la revue Défense nationale et sécurité collective, dans les salons de l’ambassade de Roumanie à Paris. Devant plus de 200 personnes, une quinzaine d’experts de haut niveau ont présenté la nouvelle donne géopolitique dans cette région. Le site http://www.diploweb.com était partenaire média du colloque.
Cet article a été initialement publié dans la revue Défense nationale et sécurité collective, n° 8/9, août-septembre 2008, pp. 39-42.

L’IMPORTANCE STRATÉGIQUE de la mer Noire dépasse très largement le cadre des 6 États riverains (Turquie, Bulgarie, Roumanie, Ukraine, Russie et Géorgie auxquels on a coutume d’ajouter la Moldavie). Elle embrasse à la fois l’espace de l’Europe orientale et balkanique, la Méditerranée orientale et celle de l’Eurasie (Caucase, espace caspien).
La mer Noire reste pourtant un espace méconnu, alors que ses enjeux sont significatifs. Ses perspectives justifient un investissement plus actif de l’Union européenne.
Quels enjeux ?
La mer Noire se présente à la fois comme une mer « fermée » et un maillon d’un système géopolitique, voire une « mêlée » si nous pensons au Caucase.
Au sens large, la zone comprend plusieurs conflits gelés : la Transnistrie, l’Abkhazie, l’Ossétie du Sud et le Haut-Karabagh. Il s’agit également d’une zone de trafics légaux… ou illégaux. Il existe ainsi des réseaux criminels Moldaves jusqu’en Belgique.
Sous l’angle énergétique, il faut prendre conscience de l’existence d’un axe géopolitique entre trois mers : Caspienne, mer Noire et Méditerranée. Les oléoducs et les gazoducs y sont nombreux. Trente pétroliers passent chaque jour par le détroit du Bosphore.
Paradoxe
Les exposés ont mis en avant un paradoxe.
D’un côté, la Russie a été présentée comme un acteur à la fois incontournable et difficile. Le Kremlin est marqué par un complexe néo-impérial vis-à-vis de ce qu’il appelle son « étranger proche ». La Russie apparaît comme un verrou, voire un facteur de perturbation de la région. Nombre de conflits gelés seraient solutionnés si Moscou le souhaitait vraiment. Outre l’usage de « l’arme énergétique », ce pays continent développe également des capacités en matière de « soft power ».
D’un autre côté, la Mer noire est devenue une mer quasi-américaine, bien qu’il ne soit pas aisé d’y manœuvrer un porte-avions des Etats-Unis.
Pourquoi ce paradoxe ? Parce que la zone a été décadenassée par la fin de la Guerre froide (1990). Il en a résulté une redistribution des cartes, à l’avantage de Washington. Après avoir gagné la Guerre froide, les États-Unis ont gagné l’après-guerre froide.
Quelles sont les perspectives ?
Perspectives
Aux États-Unis, des cercles conservateurs envisagent trois scénarios. Le premier envisage d’intégrer au plus vite les pays de la zone à l’OTAN, par exemple l’Ukraine et la Géorgie. Le deuxième envisage de laisser l’initiative à l’Union européenne. Le troisième s’interroge sur des élargissements conjoints de l’OTAN et de l’Union européenne aux pays riverains de la mer Noire qui n’en sont pas déjà membres.
Du côté de l’Europe communautaire, ce colloque a mis en évidence une forme de déficit géopolitique de l’Union européenne à l’égard de cette zone. La Politique européenne de voisinage (2004) semble tombée dans une certaine torpeur, voire dans une impuissance consentante. La Russie l’a refusée, à cause de son caractère conditionnel. Après 18 mois de blocage, les négociations autour du nouveau partenariat stratégique UE-Russie débutent à peine.
Questions
Dès lors, deux questions déterminantes émergent.
Premièrement, comment l’Union européenne élargie conçoit-elle ses relations avec la Russie ? Face à la situation en Moldavie comme en Géorgie, il existe deux postures possibles. Faut-il avoir peur d’irriter le Kremlin ? Ce qui produit des « réserves mentales ». Faut-il oser provoquer le courroux de Moscou ? En fonction de leur histoire et de leurs intérêts, les pays membres et candidats n’apportent pas tous la même réponse.
Dans ce contexte, les nouveaux États membres de l’UE, mais aussi l’Ukraine et la Géorgie, attendent des garanties de sécurité immédiates et crédibles. Or, « L’Europe n’a pas de diplomatie et encore moins de défense ». Ici, l’OTAN apparaît plus efficace que l’UE. Il faut noter, cependant, que 21 pays sont à la fois membres de l’UE et de l’OTAN. Ce qui conduit à s’interroger : quelle est la nature exacte de la relation entre l’UE et l’OTAN ? Interrogation qui conduit la France à envisager son retour dans le commandement intégré de l’OTAN.
Deuxièmement, ce colloque a attiré l’attention sur la géopolitique des oléoducs et des gazoducs comme sur le rôle déterminant des opérateurs. Pour déplorer notamment l’insuffisance des réseaux occidentaux face à la stratégie russe de captation de la ressource, y compris en Asie centrale. L’infrastructure régionale pourrait être améliorée, mais il importe de savoir qui sera le propriétaire de l’infrastructure et qui la protègera. L’OTAN ambitionne de s’impliquer dans la protection des infrastructures énergétiques à destination de l’UE.
Demain
Nombre des intervenants attendent de l’Union européenne une politique plus ambitieuse dans la région de la mer Noire. Il importe que l’UE mette en œuvre une approche géopolitique de l’Europe et de ses frontières. La présidence semestrielle exercée récemment par l’Allemagne a renforcé l’engagement de l’UE à l’Est. Reste à voir ce que fera la présidence française. Les Européens seront-ils capables de construire et mettre en œuvre un projet géopolitique pour la mer Noire ? Sauront-ils faire preuve de cohérence et d’ambition ? Un intervenant à déclaré : « Ici, les États-Unis sont nos alliés, la Russie notre partenaire. Ce n’est pas antinomique. » Dans ce cas, quelles seront les convergences et les divergences entre l’Union européenne et les Etats-Unis ? Comment géreront-ils leurs relations avec la Russie ? Quelles seront les synergies pour mettre en œuvre une cogestion réaliste de la zone ?

Le desseim des Russes ?

Article lié : L'énigme russe

Ni ANDO

  27/08/2008

Au moins, éviter que la Mer Noire ne devienne un “lac américain”.

http://www.kommersant.com/p-13134/Russia_Georgia_South_Ossetia_conflict/

Le test afghan.

Article lié : L'énigme russe

Père Iclès

  27/08/2008

L’Afghanistan est depuis toujours un pays test pour les empires qui veulent éprouver ou démontrer leur puissance.

Les russes n’ont peut-être pas tout de suite compris que derrière la guerre médiatique au régime taliban puis la guerre en vrai contre tout le peuple afghan (comme en témoigne l’usage de l’uranium appauvri) se cachait la volonté pour la coalition occidentale, de prouver qu’elle est capable de mater ,n’importe quel peuple, n’importe où...

Puis les russes ont analysé  la stratégie occidentale et compris la valeur de l’Afghanistan en tant que test de puissance d’un empire unipolaire (et de ses satellites).

Depuis, c’est à dire depuis la fondation du gropupe de coopération de Shangaï,  ils travaillent à faire capoter cette démonstration d’abord discrètement et depuis quelques temps au grand jour…

Bravo Vladimir, continue comme ça…

Course a la provoc

Article lié : La Géorgie du Pentagone

Stephane Eybert

  27/08/2008

Plutot que de se relancer dans une course aux armements, chose qui necessite la mise en branle d’une bureaucratie enorme et dangereusement incontrolable, les Russes pourraient opter pour une option tout aussi efficace, beaucoup moins couteuse, et controlable par le pouvoir politique: Je veux parler de la provocation. Les Russes ont peut etre compris, comme l’indique leur ambassadeur a l’OTAN, que le pouvoir politique US est impuissant face a la machine bureaucratique du complexe militaro industriel (CMI). Ce dernier ne demande qu’une chose: qu’on lui fournisse des excuses pour forcer la direction politique et par la, la nation US, a accepter de le gaver de contrats bien juteux. La pertinence de la menace n’est plus du tout prise en compte par le CMI. Seul compte le profit realise. Les Russes ont peut etre compris qu’ils pouvaient gagner a alimenter le feu bureaucratique qui devore les USA, en jetant un peu d’huile ici et la. Ils ont, apres tout, eux aussi ete victime d’une telle bureaucratie.

Objectif : couler l'économie américaine

Article lié : L'énigme russe

Bilbo

  27/08/2008

Il me semble que le dessein des Russes est bien de couler l’économie américaine en jouant sur la paranoïa militariste. Tant que les élus US ne comprendront pas qu’ils ont déjà un armement suffisant pour gagner tout conflit (le piège des droits de l’homme, du respect de la vie… se referme sur leur promoteur : les populations occidentales ne tolérent plus un conflit meurtrier et poussent ainsi au technologisme), ils ne se concentreront pas sur le redressement de leur économie et donc sur celui du dollar. Si la crise actuelle aboutit à l’élection de MacCain, l’objectif sera atteint car il a lui-même reconnu qu’il était mauvais dans ce domaine.
L’avenir de la monnaie US est très sombre, tant du fait des dettes colossales que de la prochaine monnaie unique des pays du Golfe. A compter de 2011 (c’est à dire demain en économie), le dollar ne sera plus la monnaie de référence pour le premier marché mondial : celui du pétrole (les armes britanniques achetées par l’Arabie Saoudite vont bien gêner l’Oncle Sam).
Les conséquences sur l’économie US du pétrole cher sont déjà très fortes et elles le seront encore plus lorsque le dollar perdra de son pouvoir d’achat. Faute de pétrole, le pays sera paralysé et l’armée le sera tout autant.

La chute de l’économie américaine affaiblira aussi la Chine trop dépendante de ses exportations. Dans la lutte d’influence en Asie, c’est toujours bon à prendre. Et si cette crise pousse la Chine à s’affirmer sur la scène internationale, ce sera tout bénéfice puisque l’hégémonie américaine sera de fait révolue.

En outre en agissant ainsi les Russes forcent les USA à faire des choix. La présence en Irak pourrait être moindre qu’escompté initialement. Plus généralement les gouvernements du Moyen-Orient pourraient avoir davantage les mains libres, fragilisant la puissance occidentale et atténuant l’arme terroriste.

Bref, les Russes prennent un grand risque mais il me semble parfaitement calculé. Normal pour des joueurs d’échecs.

La lâcheté des médias

AG

  27/08/2008

Encore un exemple il y a 2 jours. Lorsque la Russie a décrété qu’elle cesserait de coopérer avec l’OTAN en Afghanistan, il y a eu un article du Monde qui en a parlé. 4 heures plus tard cet article était difficile à retrouver, volontairement noyé dans la masse. Aujourd’hui je ne saurais plus le trouver sur le site ...

Et quand on voit le contenu des articles, vides de toute réflexion et remplis de l’hystérie anti-russe ambiante ...

Je pensais m’être habitué à nos médias mais cette crise géorgienne les confinent dans un rôle qui m’écoeure de plus en plus !!!

Discrédit

Article lié : L'énigme russe

Romain Poustis

  27/08/2008

Pas tout a fait hors sujet, je voulais attirer votre attention sur ce merveilleux petit bout de bonne femme : Aung San Suu Kyi, qui a refusé de recevoir l’émissaire de l’ONU, M.Gambari.
http://www.irrawaddy.org/opinion_story.php?art_id=13984
Une preuve, s’il en était, de l’absence totale de crédit, des stratégies poursuivies par l’Ouest.

Coincidence ou rétorsion

Bertrand Arnould

  26/08/2008

9 morts, avec une rumeur de tir “fraternels” de L’OTAN, il n’y a pas de fumée sans feu, d’un autre côté, initiative Zarkozienne de négociation d’un cessez le feu, dont les conditions et clauses n’ont pas toutes plu, ça c’est certain, au même OTAN et a son maitre, simple hypothèse.
L’enchainement des faits dans le temps, peut etre troublant

réactions de l'ouest

Article lié : L'énigme russe

Jérôme L

  26/08/2008

le plus interessant dans le mouvement russe ne sont pas les réactions occidentales (même si elles sont distrayantes, on peut les consulter sur le lien suivant, en gardant à l’esprit que ce sont les meme qui ont reconnu le Kosovo malgré les résolutions de l’ONU existantes:
http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/7583164.stm

En réalité, le plus interessant, quand on songe à la “condamnation unanime de la communauté internationnale” decrite par les média français, c’est la liste, impressionante, de tout les pays qui ne réagissent pas (ou pas officiellement). Que dire de la Turquie par exemple, ou de la Chine, voire de l’Espagne, qui s’etaient opposés à l’indépendance du Kosovo.
On gagnerait à connaitre également la réaction de pays comme la Slovénie et surtout la Tchéquie, dont le président avait déjà accusé les Georgiens d’être responsable de la situation (accusation d’autant plus lourde vu leur expérience en matière de chars russes)

Tchernobyl

Article lié : L'énigme russe

Franck du Faubourg

  26/08/2008

Les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl en URSS, à l’époque des débuts du règne de Gorbatchev, et de la Perestroika, ont eu un impact énorme, souvent négligé ou minimisé dans notre monde “occidental”..
Il faut re-voir ce reportage de FR3 sur dailymotion pour rappel:
http://www.dailymotion.com/playlist/xdbpl_DJAYROM_tchernobyl/video/x1rrd0_la-bataille-de-tchernobyl-1_events
L’interview de Gorbatchev notamment vaut de faire l’effort de regarder jusqu’au bout ce documentaire
Il y a également l’incontournable site d’Elena Filatova, qui donne une autre image plus ingénue sur ce sujet, mais également riche d’informations pour mieux comprendre certains états d’esprit propres à certaines humeurs en Ukraine!
Les USA n’ont pas encore démarré leur Perestroika apparemment, malgré l’aveu récent du Pentagone de la réalité des 408 000 militaires officiellement contaminées par l’uranium appauvri..
Il est vrai que les territoires contaminés (Irak, Yougoslavie, Afghanistan) sont principalement hors de leur territoire national.

Les mains liées pour bombarder l'Iran... ou ailleurs...

Article lié : L'énigme russe

Frédéric GUILLIEN

  26/08/2008

Les mains liées pour empêcher un bombardement de l’Iran… ou ailleurs…

Ca pourrait aussi être ça.

Enfin. C’est une façon en effet de mettre la pression sur l’irresponsable en chef… et pour mettre les irresponsables en second au pied du mur. Les européens paraissent vraiment niais aujourd’hui. Pas de rappel de l’existence de l’ONU. Pas de discours d’importance démontrant une quelconque vision d’ensemble. A part les “si c’était à refaire, je le referais”. Quelle marque dans l’histoire que cette ânerie, anonnée à ce moment précis…

:-)

Le jeu

Article lié : La Russie invite la crise afghane dans notre grande crise

Stephane Eybert

  26/08/2008

Les Russes sont joueurs et strateges. Leur gout pour les echecs est connu. Ce jeu qui permet de gagner sans prendre une piece a l’adversaire illustre bien la position Russe actuelle.

A century of war

Article lié : Du Sud au Nord, la crise bascule

Stephane Eybert

  26/08/2008

Vous citez facilement cela:

Yet history shows that “going to war” is never an intention.

Il vous faut alors relire “A century of war” de William Engdahl. Car j’imagine qu’il est deja dans votre bibliotheque.

Faits d'Actualité

Article lié : Du Sud au Nord, la crise bascule

René M

  26/08/2008

Extraits de votre article du 25 /08 : Sébastopol et le gout salé des ” mers chaudes “

“L’enjeu naval est important dans le cas géorgien également, avec le port de Poti aussi bien que la présence navale russe durant la crise. Il commence également à y avoir une activité navale occidentale, notamment avec l’un ou l’autre navire de l’U.S. Navy en mission humanitaire vers la Géorgie. La dimension navale dans la région donne une puissante signification stratégique à la crise.”

Un peu plus plus bas :

“C’est en effet Dick Cheney en personne qui est dépêché d’urgence à partir du 2 septembre, notamment en Ukraine et en Géorgie, pour ouvrir la porte à des solutions audacieuses à cette crise malheureuss («The White House announced today that Cheney will head abroad on Sept. 2 for stops in three former Soviet Republics - Azerbaijan, Georgia and Ukraine “

Enfuite,  Extrait d’une Brève de Solidarité et Progrès du 25 Août 2008 :

25 août 2008 (RIA Novosti) — Plus de cent missiles Tomahawk et Harpoon se trouveraient à bord des navires de guerre de l’OTAN qui viennent d’entrer dans les eaux de la mer Noire, a déclaré à RIA Novosti une source au sein des services de renseignement militaire russes.

A l’heure actuelle, un groupement de navires de l’OTAN comprenant la frégate polonaise General Kazimierz Pulaski, le destroyer américain USS McFaul, la frégate allemande Lübeck, la frégate espagnole Almirante Juan de Borbon et l’escorteur côtier américain USCGC Dallas, se trouve en mer Noire.

—  —  —
Pas si humanitaire qu’on nous le dit, l semble
La dessus.
J’ai voulu rafraîchir mes connaissances géographiques en allant sur Google Maps et là surprise,  je suis tombé sur un étrange — No man’s land — une bande située au sud de la Russie, constituée de la Géorgie , l’Arménie et,  l’Azerbaïdjan. allant du Nord-ouest au sud-est Aucune ville !  Aucune route !  Un désert !
Ceci avec le curseur de zoom placé au milieu, alors que la Turquie plus bas ou la Russie plus haut sont bien bien détaillées elles.
Il m’a fallu réduire, réduire, et réduire encore le Zoom pour enfin voir un peu de routes et des villes en Géorgie ( mais si peu… plutôt un grand axe seulement).
http://maps.google.fr/maps?client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&hl=fr&tab=wl

Noter quand même que en version image satellite pas de problème mais il n’y a pas les villes et les routes indiquées sur l’image satellite !

Pas de chance quand même ! Je me suis donc rabattu sur les cartes du site de L’ONU.

Question ? Y-a-t-il un rapport entre ces faits, peut-on les rapprocher : concentration de forces navales ,voyage de Dick Cheney et google Maps muet sur les cartes du coin ? juste une coïncidence, sûrement, mais pour laquelle je n’ai pas d’explication.

De défis en défis

Article lié : La Russie invite la crise afghane dans notre grande crise

Ilker

  26/08/2008

L’Occident passe donc d’un ennemi qui est (était) le nouveau “défi” (après Hitler) à relever pour le monde “libre”  (l’Irak) à un autre ennemi qui est le nouveau nouveau “défi” (la Russie) à relever pour le monde “libre”.

La presse “libre” elle étant chargée de trouver la décoration rhétorique qui justifie qu’il s’agit bien du nouveau nouveau et du plus plus important “défi” pour le monde “libre”. Ainsi est l’essence de la politique internationale aujourd’hui, une mascarade morbide…

...Personne néanmoins pour dénoncer cette mascarade, le “monde libre” n’étant pas seulement “libre” mais également bien atteint.

A ce rythme les valeurs qu’entend défendre ce monde n’auront pas plus de valeur que la mascarade qui les module : “moi je suis libre, pas toi, prend ça sur la g….. ça va te libérer”. Barbarie agissant derrière un masque de vertu.

De deux choses l’une alors, soit un sursaut d’intelligence, soit la barbarie : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20080826.OBS8804/lue_dit_sa_consternation_apres_la_mort_de_90_civils.html