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Article lié : Raid contre Phoenix, Arizona

Boggio

  06/07/2008

Il faudrait préciser aussi, que selon certaines preuves, les forces policières mexicaines sont de mèche avec les gangsters (ex. la petite ville de Juarez où 500 jeunes travailleuses ont été assassinées et où les criminels n’ont jamais été retrouvés (donc, vu le chiffre, pas été recherchés).

Armand : bravo pour UK & aussi ... l'europe n'est que féodale

Article lié : Les “spécial relationships” jusqu’à la lie

Francis

  05/07/2008

La Grande Bretagne est en dissolution économique et nationale (l’écosse bien après l’irlande), le pétrole n’a été qu’un sursaut ... La Grande Bretagne n’a été Nationale que dans l’asservissement du monde et la concurrence des Nations continentales.

C’est toujours le féodalisme européen :
ses siècles de guerres de masse, ses nationalismes d’exclusion et d’épuration, ses religions et idéologies totalitaires, ses émigrations et déportations de population, sa pollution extinctrice et ... actuellement en bout d’écoeurement : sa natalité suicidaire. Italie, Allemagne, Russie et autres wallonies ... la france est à un sommet insuffisant.

Ce tabou natal rappelle la prédiction de Todd concernant l’Empire Soviétique.

L’europe n’EXISTE PAS et n’a jamais existé. Seul existe l’europe des Nations : un archipel de “monuments Nationaux” aux Soldats Inconnus.

Aussi l’europe des Nations est le camp de concentration mondial des nihilismes nucléaires : USA, UK, France, Russie, la/les colonies Israéliennes ...  (et le stock belge de “nukes” bien au coeur)

Aussi le budget de toute l’UE (qui “décide de tout” selon les féodaux Nationaux français) représente ... le montant de deux années d’intérêts sur la seule dette Nationale Française : la grenouille européenne et le boeuf francais !

40% de ce “budget européen” est consacré à 1,5% de son économie ! Cette dîme est “la grande vistoire” de la baronie agricole française, le “faucon maltais” de la Nation.

L’UE est le bouc émissaire des échecs des Nations et de leurs politiciens féodaux : leurs discours sont aussi délirants qu’en quarante, qu’en quatorze, qu’en soixante-dix, qu’en 1815, qu’en 1673, etc. toutes des victoires Nationales !

Les Nations d’europe continueront d’asservir dans l’arrogance, le mensonge et la violence originelle.

Tout à fait d'accord

Article lié : Les “spécial relationships” jusqu’à la lie

leduc

  05/07/2008

C’est ce que je pense aussi. Combien de fois j’ai vu des reportages à la télévision française vantant ce fameux modèle anglais qui réussit partout, ces dizaines de milliers d’expatriés français qui tentent leur chances à Londres. La déception risque d’être très dure à l’avenir.
L’attitude de Gordon Brown ressemble vraiment à quelqu’un qui est pris de court et de panique devant une situation qui le dépasse complètement. Il a l’air affolé, sous le coup d’une émotion forte et incapable d’agir efficacement, se dispersant dans de multiples directions.
Je pense effectivement que l’Angleterre a bien profité de la manne pétrolière de la mer du Nord, un peu trop sans doute. Par manque de perspective ils ont complètement négligé l’après pétrole et maintenant se retrouvent dans une situation énergétique délicate. Vous me direz que la situation des autres pays européens est sans doute moins enviable au niveau du pétrole, mais au moins les autres pays sont rodés depuis longtemps à vivre dans des pays où on a pas de pétrole et de manne pétrolière.
Gordon Brown au sommet de Djeddah, Gordon Brown voulant pousser les fonds souverains à investir massivement dans les énergies renouvelables en Angleterre comme l’éoliennne, même dans le nucléaire (bonjour la prolifération nucléaire !) !!!!! Il fallait oser le dire.
Tout ceci ne présage rien de bon. De nombreux penseurs et analystes “indépendants” (comme les labels en musique, indépendants du système et des majors…) pensent que les USA vont être touchés par une crise terrible qui va affecter jusqu’à leur fondation même, faire trembler toute leur économie et peut-être même leur faire perdre leur rang de première puissance mondiale à brève échéance. Ils pensent aussi que la crise systémique comme on l’entend de plus en plus un peu partout affectera moins l’europe, mais j’avoue que devant la situation catastrophique qui se présente en Angleterre, cela ne présage rien de bon. Même des pays comme l’Espagne qui appartiennent à la zone euro vont voir leur économie souffrir énorménent, presque autant que l’Angleterre après ces années de folie immobilières. Et pour couronner le tout, il semblerait que le petit Danemark soit le premier pays à entrer en récession dans l’UE. J’ai bien peur que la zone euro ne nous fournisse pas un bouclier assez puissant pour repousser le désordre et le chaos économique qui se prépare.

JSF: Les prix montent

Article lié :

DedefGm

  05/07/2008

“In addition to the £3.9 billion, another £12 billion will be spent on providing the ships with Joint Strike Fighters - 36 on each.”

Si je compte bien ça met le JSF à 600 Millions de dollars. Les prix montent.

Bof...

Article lié : Les “spécial relationships” jusqu’à la lie

Armand

  04/07/2008

le royaume uni n’était rien d’autre qu’une pétro-monarchie.

Grâce au gisement de la mer du nord, Tatcher a pu détruire son pays en passant pour un génie et Blair embaucher des fonctionnaires (son miracle économique n’est pas autre chose) comme d’autres se font bâtir des pistes de ski en plein désert (mais eux, c’est avec la petite-monnaie, le reste ils l’investissent).

Sauf que le pic de production du brent, attendu pour 2009, a eu lieu plus tôt, en 1999 (et 2001 pour le pic gazier). Depuis la production a baissé, la consommation augmenté du fait de l’illusion de richesse et de l’euphorie qu’elle provoque. Cet effet ciseau a mis fin à la pétro-monarchie en 2006 (importations > exportations).

Gordon Brown se réveille pour constater le désastre. D’autant plus qu’il faudra payer cher les barrils importés.

Ce même Brown qui, Chancelier de l’Echiquier -leur ministre des finances-, avait vendu -bradé- 60% du stock d’or de la BoE en 2001, au plus bas du marché vers les 250 US$/oz en annonçant son opération à l’avance, ce qui avait fait baisser les cours mondiaux de l’or, et en organisant une enchère unique ou le prix minimum permettant de tout vendre serait appliqué même à ceux qui proposaient davantage.

Plus assez de pétrole ni de gaz, plus beaucoup d’or, des dettes, une bulle immobilière, bancaire et probablement monétaire.

Comment vont-ils s’en sortir : en se convertissant (c’est le bon verbe) à l’euro de façon à faire payer les continentaux ?

Et vogue la galère...

Article lié :

miquet

  04/07/2008

Navy signs deal to build biggest ever UK super-carriers

Michael Evans – Times Online July 3, 2008

Computer generated image of the new carriers
The Government has finally signed a contract to build two massive, 65,000-tonne Royal Navy super-carriers - ten years after its original announcement that it planned to make the order.

Once the warships are built the vessels will be the second biggest of their kind anywhere in the world, with only the American Nimitz class aircraft carriers having a larger tonnage.

Admiral Sir Jonathon Band, the First Sea Lord and Chief of the Naval Staff, said the signing on board HMS Ark Royal - one of the existing, and much smaller, carriers - was “a proud moment for the Royal Navy and a proud moment for Britain”.

He insisted that size mattered, and that jumping from the modest 20,000-tonne Invincible class carriers to the giant new warships would provide greater flexibility for all three Armed Forces.

They were not just “big ticket items” for the Royal Navy, but would also benefit the other two Services in projecting power and military capability around the globe wherever it was needed.

The signing ceremony took place in Portsmouth, with Baroness Taylor of Bolton, the Minister for Defence Equipment and Support, submitting her signature along with Alan Johnston, the chief executive officer of the newly formed BVT Surface Fleet company, a joint venture combining BAE Systems and the VT Group.

The press release issued for the occasion referred to the “£3 billion” contract, but Baroness Taylor acknowledged later that the total cost, taking into account inflation estimates and other risk factors, was actually £3.9 billion. The two carriers, which are to be called HMS Queen Elizabeth and HMS Prince of Wales, will come into service in 2014 and 2016 respectively.

Baroness Taylor dismissed the suggestion that it had taken a long time to get to the point of ordering the ships, although she admitted there had been doubts in the minds of some people that the programme would ever “come to fruition”.

She said the announcement made by the Government in 1998 when it published its Strategic Defence Review had merely stated a capability concept, and that it had taken ten years to get the industrial structure in place to build the huge warships.

There have, however, been doubts among some in the Ministry of Defence over the wisdom of building two large carriers at a cost of nearly £4 billion when the defence budget is so squeezed. However, despite the misgivings, Admiral Band insisted today that all the service chiefs agreed the carriers were necessary. “We’re as one,” he said.

Asked about the cost and whether it was justified, Admiral Band said that although the focus was currently on two land campaigns - Iraq and Afghanistan - it was vital to invest 15 or 20 years ahead, and he envisaged carriers playing a crucial role in projecting power and protecting Britain’s global interests.

The two carriers will be built in multiple yards, including at Barrow-in-Furness, Portsmouth, Govan (Glasgow) and Rosyth, creating 10,000 jobs at the peak of the programme in about 2011.

Mr Johnston said that the carriers would be built in huge blocks and then taken by barge to Rosyth where they would be assembled.

He said he was confident they would be built “on time and at cost”. Baroness Taylor said there were incentives for BVT to construct the ships under the £3.9 billion price, and did not envisage that the programme would go over this figure. To offset the rising costs of equipment, all the steel for the carriers and the diesel generators have already been ordered.

In addition to the £3.9 billion, another £12 billion will be spent on providing the ships with Joint Strike Fighters - 36 on each.

The JSFs, also called F35s, are currently under development in a joint US-British programme, although the project is so delayed that HMS Queen Elizabeth will have to come into service equipped with the older-generation Harrier GR9 jump-jet aircraft. The first jump-jet style F35 had its inaugural test flight at a base in the US last month.

http://www.timesonline.co.uk

Article lié : Cuche-Mandelson, même combat…

foxbat

  04/07/2008

Très bien vu sur les réactions divergentes en France aux attaques contre Mandelson et Cuche. Au bout d’un an, les Français ont pris toute la mesure de Sarkozy : il n’est bon qu’à se donner des airs et à charger grossièrement les autres de la responsabilité de ses échecs.

Article lié : Cuche-Mandelson, même combat…

Hashem Sherif

  04/07/2008

Bonne convalescence de votre sarkozyte

Savoir douter

Article lié : Climat contre économie

FB

  03/07/2008

..et toujours écouter plusieurs interprétations..
Ca ne peux pas nuire à une meilleure compréhension!
Un autre son de cloche question climat:
http://www.institutmolinari.org/editos/20040505.htm

Qui a raison?

The money masters

Article lié : Une Grande Dépression rampante, comme la première...

Stephane

  03/07/2008

Je vous avez deja parøe d’un documentaire “The Money masters” de Bill Still http://www.themoneymasters.com

Sur Google video:
http://video.google.com/videoplay?docid=-515319560256183936&hl=en

Je ne sais pas si vous avez vu le documentaire
mais c’est absolument a voir.

Cela concerne particulierement votre article.

La fin justifie les moyens. Quelle fin.

Article lié : Cuche-Mandelson, même combat…

Frans Leens

  03/07/2008

Comme le rappelait un commentateur: avec Sarkozy on pourrait croire quela fin justifie les moyens. En fait pour Sarkozy, il n’y a pas de fin, il n’y a que de l’agitation.

Richard Aboulafia reflects on KC-45 competition...

Article lié :

CMLFdA

  02/07/2008

http://www.richardaboulafia.com

:: June 2008 Letter ::

Dear Fellow Dismayees,

Like any roller coaster ride, the tanker saga can make you queasy if you stay with it too long. Everyone involved in this ghastly affair is going to get queasier. The Government Accountability Office has sustained Boeing’s tanker contract protest, guaranteeing work for lawyers, reporters, and analysts for years to come.

“Never sue your customer,” says the oft-repeated maxim. “Unless, that is, the customer is a complete dolt,” says the caveat to that maxim. Turns out, Boeing’s talking points about the Air Force’s contract award to Northrop Grumman/EADS weren’t corporate pablum. The GAO basically affirmed all of them, and more. Boeing Business Development VP Chris Raymond had maintained that the company’s protest wasn’t “frivolous.” He was exactly right. This ruling is serious-as-a-heart-attack stuff. In particular, consider the fourth point:

The Air Force conducted misleading and unequal discussions with Boeing, by informing Boeing that it had fully satisfied a key performance parameter objective relating to operational utility, but later determined that Boeing had only partially met this objective, without advising Boeing of this change in the agency’s assessment and while continuing to conduct discussions with Northrop Grumman relating to its satisfaction of the same key performance parameter objective.

As that band member from Spinal Tap would say, “That’s just nitpicking, isn’t it?” It isn’t. That overlong sentence doesn’t highlight a procedural error or a minor oversight. It indicates deliberate favoritism for the Northrop/EADS bid. There are three possible explanations:

1. The GAO decision was politically compromised. Conceivable, but the GAO has an unblemished history of independent (at times hypercritical) thinking. They don’t often uphold defense contract protests—just 20-25% of them. The last time they upheld a major protest (CSAR-X) it was against Boeing’s contract win.

2. The Air Force procurement department has turned monstrously incompetent. Their recent track record isn’t great, and any large bureaucracy can lose its way. But again, that fourth point goes well beyond incompetence. It indicates bias.

3. Senator John McCain successfully politicized this contract, determining its outcome.

The likeliest is a combination of the second and third explanations. The Air Force officials making this decision watched McCain wreck several Air Force officials’ careers. They watched McCain make life miserable for the service and attack its priorities, especially the F-22. They watched him consistently work against the Boeing tanker, or at least in favor of the Northrop/EADS tanker (under the guise of a level playing field). As a result, some Air Force procurement officials might well have worked to favor the Northrop/EADS bid. Perhaps it was pushed on them from the OSD level. From the Air Force standpoint, choosing the KC-30 might have been an easy way to avoid pain. The GAO ruling made them look incompetent, but they had solid fear-based reasons to take this path, despite the risk of being caught. Who knows? Perhaps the Air Force wanted to be caught.

That, of course, leaves us with the matter of McCain. We know that McCain influenced the tanker selection process against Boeing with multiple letters to Deputy SecDef Gordon England and SecDef Robert Gates. We also know that McCain, for good and/or bad reasons, stopped the original Boeing tanker lease deal from going ahead. We know that people in McCain’s office have also worked as EADS lobbyists. At least one lobbied for EADS while working for McCain. Finally, we have the GAO document, which accuses the Air Force of favoritism and bias, yet doesn’t cite any rationale or motive for this bias. There’s really just one.

So far, no one has been able to connect these four data points and prove that McCain and his lobbyist associates pushed the Air Force into actively favoring the Northrop/EADS plane. McCain’s office has very skillfully maintained plausible deniability.

The successful protest guarantees a re-compete, unless the Air Force prefers to be abolished. This will keep the agony going through the election. McCain’s politicization of the contract opens a Pandora’s Box, with both sides now eagerly taking up the partisan mantle. The Democrats will co-opt the anti-foreign crowd and hurl that wretched “French tanker” accusation. The debate will shift further away from tanker capabilities and towards jobs and industrial base concerns. For both sides, much will depend on the November elections.

Despite its moral victory and the vindication of the KC-767, Boeing still faces an uphill battle. Disregarding the oafish political pressure on the Air Force to choose the KC-30, and despite the service’s royal screw-ups, the service had its reasons for selecting the KC-30. Northrop/EADS is in a good position to keep the contract, albeit with a 2-3 year delay. EADS has much less tanker experience than Boeing, but the KC-30 is a good aircraft, and if DoD wants extra lift (and not just a tanker) the KC-30 would be its choice. Given the Air Force’s CSAR-X/KC-X “bigger is better” approach, they might want that extra lift.

Also, the weak link in Boeing’s protest is their contention that if they had known the Air Force wanted a bigger plane, they would have bid the 777. The 777 is likely too big for the requirement. In short, the KC-30 is in a good size niche, and Boeing doesn’t have an equivalent. If the Air Force had acted correctly and communicated its changed requirements to Boeing, it’s possible that Boeing couldn’t have done much about it.

As for the impact on other programs, the tanker ruling weakens the Air Force just when the service needs to save its highest priority—the F-22. The service’s weakness helps the F-35 program, which was more of an OSD priority than a USAF one. But with its recent leadership decapitation and multiple procurement misfires, from the Air Force’s standpoint now, it’s all bad.

June’s aircraft binder reports include updated Jetliner and Trainer market overviews, plus the Learjet, ALH, LCA, Tornado, MD-80, and Rooivalk reports. Have a good month. Try to think non-tanker thoughts.

Yours, Until Our Long National Nightmare Finally Ends,
Richard Aboulafia

Aboulafia vs. McCain: dossier KC-45

Article lié :

CMLFdA

  02/07/2008

From Aboulafia’s blog last week:

“We know that McCain influenced the tanker selection process against Boeing with multiple letters to Deputy SecDef Gordon England and SecDef Robert Gates. We also know that McCain, for good and/or bad reasons, stopped the original Boeing tanker lease deal from going ahead. We know that people in McCain’s office have also worked as EADS lobbyists. At least one lobbied for EADS while working for McCain. Finally, we have the GAO document, which accuses the Air Force of favoritism and bias, yet doesn’t cite any rationale or motive for this bias. There’s really just one.

So far, no one has been able to connect these four data points and prove that McCain and his lobbyist associates pushed the Air Force into actively favoring the Northrop/EADS plane. McCain’s office has very skillfully maintained plausible deniability.”

That’s a very remarkable—and politically explosive—analysis. Aboulafia appears to be asking:
1) Did McCain steer the KC-X contract requirements to favor Northrop Grumman’s bid,
and 2) Were McCain’s actions improperly influenced by EADS lobbyists?

Trop tard ∫

Article lié : Climat contre économie

André

  02/07/2008

Climat contre économie ? Climat ou économie ? N’est-il pas trop tard pour se poser la question ? S’agissant du climat, la messe est dite, cela ira mal, très mal peut-être… Compte tenu de l’inertie du système (climatique), même en réduisant fortement dès aujourd’hui nos émissions de gaz à “effet de serre”, la température n’en continuerait pas moins d’augmenter pendant 100 ans(*)... Cela ne retire rien à l’urgence qui devrait être la nôtre d’agir avec vigueur, mais constatons au moins que l’humanité n’évitera pas quelques “désagréments”... Désagrément dont on comprend bien qu’il ne seront pas sans effet négatif sur l’économie… Economie très consommatrice d’énergie fossile, et donc économie qui est justement la cause du réchauffement climatique… En clair, l’économie dégrade le climat qui, en retour, impacte ou impactera négativement sur l’économie…

(*) http://wiki.oleocene.org/index.php/Le_probl%C3%A8me_du_r%C3%A9chauffement_climatique

Défaite ou mutation ∫

Article lié : Narrative US : l'URSS défaite en 1989 comme l’Allemagne en 1945

Ando

  02/07/2008

La thèse de la “victoire” étasunienne sur l’URSS est d’autant plus “décalée” qu’elle nie la réalisation principale du peuple russe entre 1941 et 1945, celle d’avoir vaincu l’Allemagne nazie (les pertes de l’Armée rouge représentent 80% du total des pertes alliées, moins de 3% pour les Etats-Unis; le cumul des pertes soviétiques et allemandes sur le front russe réprésentent, elles, plus de 80% du total de toutes les pertes militaires du second conflit mondial). Cette mention est importante sur le plan qui vous interesse: celui de la psychologie. La Russie soviétique a certes payé sa victoite d’un prix exhorbitant (30 millions de morts soit 17% du total de la population de l’URSS en 1941) mais elle a vaincu. Ce pays a intégré une posture de vainqueur historique, un résultat dont la Russie est légitimement fiére d’autant que sa contribution cruciale à la victoire alliée du Premier Conflit Mondial a été complètement occultée par son naufrage dans la révolution. Du côté ouest, les choses sont moins engageantes: tous ont été vaincus (excepté la Grande-Bretagne), peu ont vraiment résisté sur une échelle significative (excepté les Serbes et les Grecs), beaucoup ont collaboré, et en Allemagne shoah et extermination des Slaves ont laissé un héritage pénible à porter et à assumer. Du côté ouest nous avons donc culpabilité, défaite et honte, autant de failles qui sont peut-être la véritable raison qui explique la réticence de l’Europe à assumer un véritable rôle de puissance politique sur la scène internationale. Autant d’éléments qui font partie du paysage mental des Européens (l’une des trés nombreuses couches qui forment sa psychologie collective). Je crois que l’effondrement voulu de l’Union soviétique est donc plutôt la conséquence d’une confiance en soi “collective”, d’un acte de foi dans l’avenir (aux jours les plus durs de cet effondrement les Russes de base ont en majorité refusé un retour en arrière quoiqu’ils aient pu dire, par ailleurs, sur leur nostalgie de l’ex URSS). C’est bien parceque ce pays avait confiance en ses capacités et ses ressources qu’il a organisé et voulu la dissolution de l’URSS. C’est une mutation mais certainement pas une défaite.