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Qui est responsable de la politique russe des USA ?

Article lié : L'OTAN, combien de divisions?

M. Rpley s'amuse

  21/08/2008

Qui est responsable de la politique russe des USA ?

William Pfaff

Paris, 19 août 2008 - Une convaincante explication de l’origine et du développement de la guerre entre la Russie et la Géorgie est donnée par le New York Times, qui attribue la responsabilité de la guerre à ce qu’il décrit charitablement comme « mauvais calcul, signaux mésinterprétés, présomption ».

La seule chose qu’elle ne précise pas est le responsable en dernier ressort d’une politique américaine envers la Russie qui,  depuis l’effondrement de l’Union soviétique, fut agressive, militairement dominatrice et menaçante pour l’intégrité de la Russie, sans le moindre but discernable. Le classique commentaire occidental accuse les gouvernements de l’OTAN d’avoir sous-estimé « La détermination de la Russie à dominer sa sphère traditionnelle d’influence. »

C’est faux. La Russie fut étonnamment tolérante devant le succès de l’Ouest dans ses efforts d’annexion de sa « sphère traditionnelle d’influence », si ce terme désigne le Pacte de Varsovie qui jusqu’en 1991 était la contrepartie communiste de l’OTAN, maintenant des troupes pour appliquer ce que l’on appelle la doctrine Brejnev, qui soutenait que l’adhésion au Pacte de Varsovie et au le « bloc socialiste » serait irréversible.

Mikhail Gorbachev l’a inversée. Il a retiré ses troupes de l’Afghanistan.

L’OTAN fut redéfini par le premier président George Bush, ainsi qu’il le raconte dans ses mémoires, comme « instrument politique de la stabilité de l’Europe » plutôt que force d’affrontement militaire. Dans ces termes Gorbatchev accepta l’unification de l’Allemagne au sein de l’OTAN. Les États du Pacte de Varsovie ont été invités à suivre leur propre chemin, et ils l’ont fait — dans l’OTAN.

Le président Bill Clinton promit à Boris Ieltsine que l’élargissement de l’OTAN s’arrêterait aux États d’Europe de l’Est annexés au bloc soviétique par l’armée russe pendant et juste après le seconde guerre mondiale. Ainsi, la Hongrie, la République tchèque et la Pologne, particulièrement victimes de la guerre froide furent parmi les premiers admis à l’OTAN.

En 2004, la deuxième administration Bush, notamment Condoleezza Rice, pourtant expert soviétologue qui aurait dû être mieux instruite, a brutalement rompu ces accords en provoquant l’admission dans l’OTAN de la Bulgarie, la Roumanie, la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie (entre autres), ces trois derniers parties intégrantes, sinon volontaires, de l’Union soviétique pendant la deuxième guerre mondiale. Ni Clinton, ni le premier Président Bush, qui ont fait ces promesses, n’ont protesté.

Ensuite sont venues les « révolutions de couleur », parrainées par les Américains, en Géorgie et en Ukraine, l’installation de gouvernements pro-américains, suivie par les efforts de l’administration Bush pour obtenir de l’OTAN qu’elle leur attribue formellement un Military Action Plan for membership, une initiative fort heureusement bloquée par l’Allemagne et la France. Et en février de cette année, le Kosovo, serbe depuis le 12e siècle, fut — illégalement — déclaré nation indépendante par les États-Unis et l’Union européenne.

Ce fut le tournant décisif pour la Russie [souvenez-vous du discours de Munich du colonel Poutine]. Maintenant, les États-Unis et l’UE ont non seulement unilatéralement démembré la Serbie mais ont tenté de faire de deux États historiquement liés à la Russie des satellites de l’Ouest. La Géorgie et l’Ukraine n’avaient pas été seulement partie de l’Union soviétique, mais aussi de la Russie tsariste.

L’Ukraine est au cœur de l’histoire russe. Sa capitale, Kiev, fut au centre de la principauté Rus au Moyen-Age, de laquelle la Russie moderne descend, et a toujours été connue sous le nom de « la mère des villes russes »

La Géorgie a une histoire caucasienne complexe et tourmentée de conflit avec des pouvoirs voisins, mais au 18ème siècle, volontairement, son monarque devint un vassal du Tsar en échange d’une protection. Depuis, la Géorgie fit intégralement partie de l’histoire russe. Staline lui-même, et son puissant chef de la police secrète Lavrenti Beria (qui, croit-on, a assassiné Staline pour mettre fin à la dernière grande purge stalinienne) étaient tous deux Géorgiens, de même que d’autres grands leaders bolcheviks.

On peut comprendre qu’un hystérique et démagogique nationaliste géorgien comme Mikhail Saakashvili puisse penser qu’il pourrait effacer la longue dissidence ethnique dans son pays en attaquant les gardiens de la Paix russes légalement stationnés dans les enclaves afin de protéger les dissidents. Mais qui, à Washington, est le promoteur de cette stratégie d’hostilité politique et militaire d’encerclement de la Russie ? Quel intérêt concevable de l’Occident cela peut-il servir ?

Il s’agit d’une politique insensée, apparemment destinée à intimider la Russie, mais pourquoi ? Dans un souci de perpétuer les tensions internationales afin soutenir les forces qui, avec Bush et Cheney, promurent des règles exécutives constitutionnellement irresponsables aux États-Unis ?

C’est une question très grave, quoique traitée dans la presse américaine, comme si les États-Unis n’étaient pas en train de jouer avec de la dynamite. La Russie est une puissante nation nucléaire avec des intérêts nationaux légitimes [pourquoi cette nation n’aurait-elle pas d’intérêts légitimes ?]. La Russie n’est plus cet État messianique et idéologique avec des ambitions mondiales qu’était l’Union soviétique. Ces adjectifs décrivent les États-Unis aujourd’hui, ainsi que la politique menée envers la Russie par les administrations des deux Bush et de Clinton.

Le conseil le plus judicieux que j’aie entendu est venu de la part des Européens [merci, merci], adressé à d’autres Européens. Il est de rompre avec cette politique américaine d’agression insensée et de confrontation avec la Russie, et de suivre les succès de la médiation Sarkozy en Géorgie avec un effort pour établir des termes européens pour résoudre cette crise, en ignorant les États-Unis.

Saakachvili n’est pas de nature à constituer un obstacle. Son peuple pourra bientôt se débarrasser de l’auteur de ce fiasco, qui a humilié son propre pays, l’OTAN et les États-Unis ainsi bien. Peut-être un ami anticipera-t-il une citoyenneté indignée en offrant à Saakashvili une bouteille de scotch et un pistolet chargé, et en fermant à clef la porte du bureau. Bush et Rice seront bientôt sortis de scène — mais qui sait ce qui va suivre.

L’initiative européenne est sensée. Oublions Washington et approchons la Russie avec une proposition pour une nouvelle relation constructive avec l’Europe, l’arbitrage et la résolution de ses problèmes avec la Pologne, l’Ukraine et la Géorgie de la même manière que ces questions furent traitées au sein de l’Europe. Il faudrait une Europe très courageuse pour le faire, mais les États-Unis sur leur cours actuel peuvent la laisser sans beaucoup de choix.

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Cet article provient de William Pfaff. http://www.williampfaff.com

L’URL de cet article est: http://www.williampfaff.com/article.php?storyid=336

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La Russie est de retour

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Ni ANDO

  21/08/2008

La dichotomie Occident/Russie est très artificielle, cette notion d’“Occident” ressemble davantage à un cache-sexe politique, permettant d’embrigader les pays d’Europe dans le sens voulu par les Etats-Unis, qu’il ne correspond à une réalité facile à définir. C’est une expression très manipulatoire. Il existe un monde européen, une culture européenne, une histoire européenne, toutes choses dont font partie les Russes et la Russie, ce qui est bien moins le cas de nos colonies d’Amérique (qui constituent quand même un rameau un peu raté du monde européen). Les Russes ne sont pas en opposition avec un monde européen dont il font partie. Ils sont simplement en butte depuis 1991 avec un establishment atlantiste qui a décidé de ne pas admettre la Russie dans le club des puissants, en tant qu’égal. Une autre interprétation serait que la Russie, qui n’a pas abdiqué sa vocation de grande puissance, entend désormais peser directement sur les affaires européennes, au détriment direct des intérêts des Etats-Unis. Rôle de grande puissance qui reste tout de même à asseoir: les défis qui restent à résoudre en Russie sont autrement plus compliqués à affronter que l’anéantissement en trois jours d’une armée géorgienne financée et entraînée par des instructeurs étasuniens et israéliens: désastre démographique non encore résolu (même si il y a un mieux du fait d’une politique familiale toute nouvelle en Russie), système de santé précaire, état général de santé de la population inquiétant, gigantesque écart des salaires lourd de conflits sociaux gravissimes, présence d’un quart-monde n’ayant pas profité de la croissance des dernières années, une armée qui reste à moderniser dans sa base matérielle (mais elle a un moral élevé, patriotisme russe oblige), hypertrophie du secteur énergétique dans la composition du PIB, etc.… S’agissant du conflit géorgien, il manque à certains commentateurs de la presse française un minimum de culture historique. C’est la Russie impériale qui a “fait” la Géorgie en soustrayant celle-ci à l’oppression ottomane. Russes et Géorgiens ont toujours vécu en bonne intelligence, l’Etat russe monarchique a souvent confié des fonctions d’Etat importantes à des personnalités géorgiennes. Il est probable que l’instrumentalisation de ce petit pays par Washington (le but affiché étant ni plus ni moins l’éviction de la Russie du Caucase du sud, du sud dans un premier temps) a joué un rôle important dans la dégradation des rapports étatiques. Par ailleurs, la Russie était déjà une grande puissance européenne au 18 ième siècle, en un temps où l’on n’exploitait ni le pétrole ni le gaz à une échelle significative. Il faut aussi rappeler que la Russie joue désormais le rôle de locomotive économique de toute l’Europe de l’Est , influence qui est maintenant sensible en Pologne, Tchéquie et bien sûr dans les Etats baltes. L’Europe de l’Ouest ne dispose pas de levier de pression économique. C’est au contraire la Russie qui voit ces leviers émerger progressivement et comme par magie (premier marché automobile européen dans 4/5 ans, PIB qui aura dépassé celui de l’Allemagne en 2025 selon un think tank étasunien, premier secteur énergétique mondial, des ressources de toute nature en quantités colossales, un peuple doué et dynamique, etc.…) . La Russie va reconstituer son “empire” (sa zone d’influence exclusive) non par ses chars mais par sa puissance économique et financière qui n’en est qu’aux prémices de son essor. La contre-offensive russe à l’attaque géorgienne marque un tournant majeur: une puissance s’affirme, tandis que celle des Etats-Unis décline. Si les Etats de l’Ouest européens continuent de lier leur sort à celui de leurs anciennes colonies d’Amérique ils risque sans doute d’être eux-mêmes entraînés dans ce déclin. Les cartes se redistribuent. Une nouvelle configuration émerge. C’est passionnant à observer!.

 

Pour une vision différente de la Nouvelle Russie ..

alexandre LATSA

  21/08/2008

L'OTAN ou le Pacte d'Evere

Article lié : L'OTAN, combien de divisions?

Stephane Eybert

  21/08/2008

Le virtualisme dans lequel s’est enfermé l’Ouest vertueux dans la forme d’une OTAN otanitruante, est la meilleure chose qui pouvait arriver aux Russes. Voila l’Ouest emprunté, géné aux entournures, et prétendant qu’il se porte à merveille. Un enemi faible et divisé qui crie sa supériorité et son unité doit être un spectable d’une rare saveur pour le public fin et connaisseur que sont les Russes.
Les Russes n’ont plus besoin d’un Pacte de Varsovie. Ils ont maintenant le Pacte d’Evere, qu’on leur a fort gracieusement offert.
Leur intérêt va être de faire perdurer cette construction otanesque paralysant l’Ouest dans une posture d’agression impuissante.
On voit ainsi les Russes provoquant puis apaisant, jouant d’une imprévisibilité, savourant cette attention énervée dont ils sont l’objet.
La sclérose psychologique de nos élites occidentales nous fait toujours référence à cette URSS balourde qui nous arrangeait tant. Mais plutôt que d’attendre le retour de l’Ours, c’est un chat qui revient nous voir. Et il est joueur en diable! Serait il qu’il y prend du plaisir..? Pauvre petite souris occidentale. En plus de la voir impuissante, la voila le spectacle du monde entier qui rit de la façon dont on la fait danser. Le chat, sage et sûr de sa force, ne saurait l’abimer. Il préfère de loin sa compagnie si profitable.

Entrer dans le miroir

Article lié : Lire et relire Pfaff, de toute urgence

Francis Lambrechts

  21/08/2008

l’histoire prouve que le CMI des USA (qui a les plus puissants relais dans les Complexes Militaros Industriels des Nations d’europe continuera évidemment à se jouer du mythe européen.

Les Nations génèrent la corruption nécéssaire à la domination des CMI (Thomson et les vedettes de Taiwan, l’Angola Gate ... oh c’est désespérant à énumérer).

Aussi les haines des Nations d’europe se réveilleront aussi facilement que dans des Balkans naguère “frères dans le socialisme”.

Il est vain d’imaginer tout à coup nos Nations de papys faire de la résistance : y a t’il seulement une tentative d’existence dans l’OTAN ?
En effet dans le long terme (entamé depuis longtemps) notre destin est gravé dans notre natalité : l’europe compte 21 des 25 pays au monde où la fécondité est la moins grande. En 2050, un Européen sur trois aura plus de 65 ans, alors qu’il n’y en avait qu’un sur six en l’an 2000.

Les Nations d’europe sont des extermi-Nations et leur politique est dans l’accélération. Voir de la stucturation dans ce genre de “Nation” c’est admirer son squelette ricanant dans le miroir du virtualisme.

les néo-néocons du troisième âge

Article lié : Les néo-neocons

BEEP BEEP

  20/08/2008

Brzezinski: 80 ans ,né en Pologne,a monté de toutes pièces la première guerre d’Afghanistan contre l’URSS.Il a armé et entraîné des rebelles que nous allons combattre aujourd’hui avec la succès que l’on sait.Ce qui signifie que nos soldats sont morts hier à cause de la stratégie de ce monsieur qui devrait prendre sa retraite très vite!
Soros 78 ans né à Budapest ,dépense parait-il sa fortune au service de sa politique. Compte tenu
des nombreux pays où il officie sans jamais se ruiner, on peut se demander où il trouve cet argent ou comment il le récupère.Pas jeune lui non plus!
Albright 71 ans née en république tchèque ,pas tendre .
Holbrook 67 ans a signé les accords de Dayton et peut-être dealé avec Karadzic.
OTPOR enfant de la CIA
exporte son savoir faire partout où une révolution colorée est espérée. En Ukraine c’est
PORA.
Effectivement si tous ces gens là deviennent les conseillers d’Obama les choses ne vont pas s’arranger et il y a du souci à se faire pour la paix en Europe.
Cette idéologie a infiltré
toute les tendances politiques aux USA comme chez nous, c’est ce qui rend l’opposition inopérante.

dans les sables d’Arabie

Article lié : Les néo-neocons

Arrou Mia

  20/08/2008

L’on s’aperçoit que certaines femmes ne prennent pas conscience du temps qui passe. Elles se voient comme si elles avaient à jamais 20 ans, portent des accoutrements et affectent des attitudes ridicules, mal adaptées à leur vieillerie.
C’est ce qui arrive aux autistes étasuniens.
le temps a passé, leurs actions ont suscité et généré un tas de situations qu’ils n’ont pas prévues et ils continuent à croire qu’ils n’ont pris aucune ride.
Comique, non, si n’était la destruction qu’ilscontinuent à produire hollywidiennement.

Pour le développeur éreinté, quand il sera remis...

Article lié : Journal de bord de dedefensa.org, — 080818, Remise à neuf, suite

Dedef

  20/08/2008

Il semble que la feuille CSS utilisée soit conçue pour des écrans en 1024x768.  Si vous pouviez offrir un choix entre plusieurs définitions, ce serait bien pour mes yeux…. mais ce n’est pas essentiel. Je crois que l’option existe assez facilement au moins sous Firefox.
Bon courage

script sur IE (Dedef)

Article lié : Journal de bord de dedefensa.org, — 080818, Remise à neuf, suite

  20/08/2008

Pas de probléme particulier sous firefox ; par contre sur IE le bloc texte apparait sous les blocs menus et articles récents sur mon ordinateur.
Problème de script probable.

un juste retour des choses?

Article lié : La Géorgie du Pentagone

Jérôme LOUAT

  19/08/2008

La conséquence la plus importante de l’intervention Russe sera donc peut être de bloquer toute tentative de réforme du CMI américaniste (par Obama ou Mc Cain), ce qui promet un allé simple vers l’effondrement du système.
On pourra alors mettre cette situation en parallèle avec la soit disant course aux armements imposées par Reagan à l’URSS et qui provoqua, selon certaines analyses, la chute de cette dernière.
C’est peut être un juste retour des choses, la démonstration aura ainsi été faite : qui vit par le CMI périra par le CMI.

petite faute de frappe

Article lié : Crise interceptée: le BMDE marche

Yvon Henel

  18/08/2008

Plutôt que Russie dans
« 18 août 2008 — La signature-express d’un “accord préliminaire” entre la Russie et la Pologne le 14 août,»
ne faudrait-il pas lire États-Unis ?

Préparé depuis longtemps + l'avenir? (Francis)

Article lié : Un désarroi grand comme une civilisation

Francis Lambrechts

  18/08/2008

Mars for ever (Francis)

Article lié : Crise interceptée: le BMDE marche

Francis Lambrechts

  18/08/2008

Merveilleuse analyse qui met très bien en évidence le rôle du CMI qui est à la fête en europe : le continent béni de Mars (dieu de la guerre).

Quand un Nationaliste bombarde ses Nationaux.

Article lié : L’inévitable “French touch”

Francis Lambrechts

  18/08/2008

L’inévitable “French touch” m’apparait surtout dans le commentaire, d’abord dans l’usage de l’anglais dès le “header”, mais l’ironie m’a échappé. Il est certain que la France peut aussi offrir le meilleur, en l’occurence bravo, d’autant plus que le deuxième paragraphe tempère l’échappée autant que le titre tout en vernis (pardon “glossy”).

Au 3e paragraphe les tentatives de divisions de l’UE me semblent limiter abusivement les auteurs : il n’y a pas encore suffisamment de séparatismes Nationalistes en europes (avec un s c’est plus historique). Forces centrifuges unissez vous à tous les niveaux ! Corses, Provencaux, Basques, Bretons, Alsaciens, Vendéens et autres Ch’tis structurez vous en nations : encore quelques bombes. Et que vivent les “nuits bleues” dans les autres nations trop ignorantes des feux d’artifices impromptus : Grande Bretagne, Espagne, Italie, Belgique. La Turquie est déjà servie.

Bon j’arrête le persiflage (?) tant que les européens se divisent c’est qu’ils sont encore vivants. L’âge et les natalités Nationales vont calmer les derniers.

Lisez quand même Sarkozy dans sa tribune au Figaro “... l’Union européenne a répondu présent. L’Europe s’est mise en première ligne dès le début des hostilités pour résoudre ce nouveau conflit sur le sol européen, le troisième depuis la chute du mur de Berlin…”  “... si le traité de Lisbonne en cours de ratification était déjà en application, l’Union européenne aurait été dotée des institutions dont elle a besoin pour faire face à une crise internatio­nale” ... toute une page qui lui “échappe”.

Les Russes appliquent simplement le traité de 1999 sur les forces armées conventionnelles en Europe. Bon ça semble moins drôle ainsi.  Les Russes ont appliqués leur partie du traité : évacuer la Georgie et la Moldavie (en conservant quelques atouts bien Nationaux en leur sein). Ils ont évacués un nombre étonnant de pays par avant, avec sincérité malgré leurs difficultés. L’OTAN s’était engagée par ce traité “à ne pas déployer les troupes de l’OTAN à l’extérieur du territoire de la RFA” (Secrétaire général de l’OTAN à Bruxelles en mai 1990) : y avait’il moyen de moins le respecter ? Oui. Mais donner autant de leçons ? C’est parfaitement européen de ne pas respecter ses traités : déjà un vulgaire traité sur la stabilité de l’euro.

L’arrogance des Nations n’a même pas jugé utile de négocier et renégocier chaque altération à ce traité dans le chaudron nucléaire européen (aucun autre continent n’a autant de forces nucléaires, ni ne rassemble autant d’armées séculairement aussi belliqueuses).

Ce n’est pas la Georgie qui est première responsable, ni même la Russie, excusez moi, c’est l’imbécilité toute “maistrienne” des Nations d’europe (les USA sont gavés de leurs crises) : nous sommes d’accord sur ce mot. Maintenant continuons à transcender les morts.

Restent la Moldavie et l’Ukraine seulement ? J’imagine très bien des ONG russes structurants les Basques, etc.

Nouveau site (Francis)

Article lié : Journal de bord de dedefensa.org, — 080818, Remise à neuf, suite

Francis Lambrechts

  18/08/2008

Bravo

souvent les concepteurs rendent les sites illisibles, en l’occurence je vois un progrès (une réticence peut-être au contraste adouci de certains caractères ... faut il handicaper plus l’âge ?).

Heureusement les options des navigateurs permettent d’éliminer la plupart des handicaps imaginés par certains concepteurs. Nous devons les remercier de nous amener à améliorer la connaissance de nos outils et nous aider ainsi à lutter contre Alzheimer en prélude de l’amélioration des consciences.

Aussi la petite fenêtre de commentaire amène à utiliser un éditeur plus ambitieu ce qui ne peut qu’amener du recul et améliorer le fond et le style. De même je préfère des liens (URL) en clair dans le texte : il y a très souvent un élément qui permet de le récupérer quand le site originel est repris ou modifié. Et le fastidieu “captcha” a disparu au prix de l’identification que j’ai déjà automatisée ! Reste à voir si l’édition du commentaire ressemble à sa présentation initiale : tolérer le saut de deux lignes mais pas plus.

Nous pouvons aussi laisser notre “pseudo” dans le titre du commentaire ... j’ai été surpris de ne pas l’avoir en identification automatique comme sur la plupart des forums. La finalité m’échappe. L’inscription responsabilise mais le texte des garanties devrait être plus développé à l’inscription même.

Quelles sont vos motivations justifiant cet effort ?

C’est plus beau, plus classique sans prétention de classe ni élitiste.

Et donc merci pour cette consolation esthétique sur la vision de la réalité sans recourir à tous les “flash” et autres produits médiatiques aveuglants (pour éviter virtualisants).