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Quelles perspectives ? Un exemple venu de PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINÉE !

Article lié : L’Irak, Obama et l’hypothèse JFK

Francis Lambert

  07/12/2008

... Rona Luke est originaire d’Agibu, un village de la circonscription de Gimi. Au bord des larmes, elle rapporte que, pendant dix ans, plusieurs femmes ont été forcées de tuer leurs petits garçons à la naissance.

C’est un crime intolérable, reconnaît-elle, mais elles n’avaient pas le choix. Elles y ont été contraintes car c’était pour elles, en tant que femmes, la seule solution possible pour mettre fin aux guerres tribales.

Kipiyona Belas vient, quant à elle, du village d’Amosa. Elle raconte qu’il devenait difficile de trouver de la nourriture, les maris passant leur temps à se battre tandis que les mères et les enfants étaient livrés à eux-mêmes.

... C’est en 1986 que les premiers combats ont éclaté entre tribus dans la région de Gimi, à l’issue de décès qui avaient à l’époque été attribués à de la sorcellerie.

Des infanticides pour arrêter la guerre, 2008/12/07, Maivo Lafanama, The National
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=92357

Reprogramming the Pentagon for a New Age By Robert M. Gates From Feign Affairs , January/February 2009

Article lié : Le meilleur ami du JSF s’en va

Dedef

  07/12/2008

A paraitre:  A Balanced Strategy : Reprogramming the Pentagon for a New Age
By Robert M. Gates From Foreign Affairs , January/February 2009
http://www.foreignaffairs.org/20090101faessay88103/robert-m-gates/how-to-reprogram-the-pentagon.html

Summary: The Pentagon has to do more than modernize its conventional forces; it must also focus on today’s unconventional conflicts—and tomorrow’s.
The United States cannot expect to eliminate national security risks through higher defense budgets, to do everything and buy everything. The Department of Defense must set priorities and consider inescapable tradeoffs and opportunity costs.

etc…

before the United States begins rearming for another Cold War, it must remember that what is driving Russia is a desire to exorcise past humiliation and dominate its “near abroad”—not an ideologically driven campaign to dominate the globe

The United States is the strongest and greatest nation on earth, but there are still limits on what it can do. The power and global reach of its military have been an indispensable contributor to world peace and must remain so. But not every outrage, every act of aggression, or every crisis can or should elicit a U.S. military response.

etc…

To lecture

Article lié : La Chine “réprimande” les USA

Dedef

  05/12/2008

Pour “to lecture” que diriez vous de “Chapitrer” ?
Vieux mot mais assez pertinent me semble t il

Le voyage a Pekin

Article lié : La Chine “réprimande” les USA

Stephane Eybert

  05/12/2008

Je me souviens d’un voyage precedent du grand bankster us en Chine il y a quelques temps deja.

J’avais alors pense au chemin parcouru depuis l’epoque ou les petits chinois avaient construit le chemin de fer us a aujourd’hui ou le grand chef blanc vient leur demander l’aumone.

Une victoire sans doute, mais où est le mérite ?

Article lié : Les Russes jubilent

Ni ANDO

  05/12/2008

Faire reculer l’OTAN n’est pas la bataille de Moscou. D’autant, qu’en l’occurence, l’adversaire est peu résolu.Il déteste prendre des risques (il préfère bombarder les civils de Belgrade). Il y a tant en jeu. Mais… qu’y-a-t-il à défendre au fait ?

L’Europe dont on parle aujourd’hui ressemble à une sorte d’ectoplasme, sans consistance ontologiquement identifiable, animée par une molle énergie, essoufflée sitôt qu’apparue, dont on suppose qu’elle puise son élan laborieux dans le mythe fondateur de l’agrégation des impuissances. D’ailleurs, l’Europe est devenue triste. Des siècles passés, il semble qu’il ne reste que le souci du confort et de la sécurité, et encore, pas pour tous. Vivant d’une prospérité illusoire car confondant croissance et endettement, massivement endettée donc, cachant sa pauvreté morale dans le discours conceptuel et sa pauvreté matérielle dans ses banlieues, elle est bourgeoise et “bobo”. Elle adore transformer en musée les innombrables beautés héritées de son passé. Accro aux tranquillisants, devenue banale, froide, “moderniste” évidemment et si fière de l’être, elle a un bel avenir encore davantage moderniste c’est-à-dire bidon et sans intérêt. A l’image de son art contemporain, conceptuel lui aussi (et très verbeux).

C’est une Europe sûre de ses constructions technocratiques mais qui a peur de son ombre et de ses utopies passées. Elle est sans âme mais prétentieuse, sans force et sans vitalité mais arrogante. Généreuse de manière très narcissique car alors la pose est plus importante que l’acte. Une Europe animée par des “élites” prêtes à sacrifier, à la moindre occasion si nécessaire, les idéaux conceptuels qu’elle vocifère haut et fort (exemples: complicité dans l’extermination, sans vergogne, de l’Irak en tant qu’Etat indépendant, en paix, laïc et relativement prospère, ce qui restera LE crime international de ce début de XXI siècle; ou le massacre programmé des Ossètes par le régime de Tbilissi, décision de massacrer parfaitement connue de quelques gouvernements de l’UE, etc). C’est aujourd’hui un club (il faut en être !) de “vieux-beaux” revenus de tout, en fin de compte assez ennuyeux, mais un club bien défendu à Lampedusa par nos videurs siciliens. Un club éperdument amoureux de son reflet dans le miroir du “modernisme technocratique” (encore un concept), épris de son propre conformisme, conformisme à un modèle encore plus échoué que le sien, celui de ses cousins d’Amérique.

La beauté de l’Europe a toujours été ailleurs que dans le projet étasunien: la conquête du “bonheur” par le seul idéal de l’accumulation des richesses. La beauté de l’Europe a résidé dans la culture de l’esprit (voire dans la culture de l’Esprit), l’humilité et la remise en question. La beauté de l’Europe a résidé dans sa ferveur puisée au creuset de son histoire spirituelle millénaire, transmise par Byzance, et jamais, au grand jamais, dans le matérialisme comme seule et unique perspective (l’euro comme idéal collectif…). Il n’y a rien dans le matérialisme.

Des trois branches de la civilisation chrétienne, deux sont en piteux état. Peut-être que la troisième branche, la branche slave, rachètera un jour ou l’autre ces deux désastres. Le fil de civilisation qui relie Roublev à Tarkovski est bien long, mais Andreï Arsenievitch Tarkovski n’a disparu qu’en 1986, en France précisément. 

Le German Marshall Fund en action

Article lié : Confusions européennes et révélatrices

Dedef

  04/12/2008

Georgia’s NATO aspirations discussed: 
““There were some low-level contacts with Russia, but no NATO-Russia Council following the August war,” Jamie Shea said. He added: “These mechanisms are based on a set of values, principles and mutual obligations. NATO wouldn’t be NATO anymore if it simply disregarded instances where these obligations are not met.”“
http://www.gmfus.org/template/index.cfm

Sur le racisme et l’immigration vues en Europe et aux US: les français les plus positifs du lot, avec les italiens.   

http://www.transatlantictrends.org/trends/

http://www.transatlantictrends.org/trends/doc/TTI_2008_Final.pdf

Les retournements de Nicolas Sarkozy

Article lié : Confusions européennes et révélatrices

Jean-Paul Baquiast

  04/12/2008

Vous êtes indulgent pour NS dont les changements de pied successifs dans l’affaire des BMDE et des relations avec la Russie décrédibilisent (au moins dans nos esprits naïfs qui ne saisissent pas peut-être le dessous des cartes) une position française que nous avions tous saluée comme enfin raisonnable.
Beaucoup pensent que le personnage n’est pas fiable. Espérons qu’il changera encore une fois d’avis, dans le bon sens cette fois-ci.
Vos commentaires sur la suite nous seront précieux.

General James Jones

Article lié : Les French fleurs du général des Marines James L. Jones

Dedef

  04/12/2008

Le dit general semble avoir été désigné par BHK comme “U.S. National Security Adviser”.

Cité par Dedefensa :  Article : Les French fleurs du général des Marines James L. Jones Date : 01/10/2003

autre lien http://www.newsweek.com/id/61702/page/1

Recession : France aligns with USA and UK ... while Poland aligns with Germany ?

Article lié : … Et l’“option” de l’éclatement

Francis Lambert

  04/12/2008

Poland has no intention of trying to spend its way out of the looming economic slowdown, Donald Tusk, the prime minister has said. The comments align his country with Germany rather than the US and the UK as international divisions grow over how to handle the recession.

Financial Times, Poland rejects borrow and spend , 30/11/2008

Eclatement européen d'abord : "L'économie sociale de marché" de Wilhelm Röpke

Article lié : … Et l’“option” de l’éclatement

Francis Lambert

  02/12/2008

(NB L’éclatement concerne d’abord et toujours l"Union européenne”. A mon sens l’article résumé ci-dessous souligne aussi le pari Gaullien de l"Alliance Franco-Allemande” et à quel point l"Union Européenne” est une volonté politique abandonnée derrière sa facade marchande.
Depuis le catastrophique Traité de Paris de 1763 la France, avec son double langage aristocratique, est extatique devant le leadership Anglo-saxon au point de naturaliser le franglish et de recopier ingénument leur master business d’administration pyrotechnique.
Ce profond clivage de culture économique explique pourquoi l’UE reste à l’état de “croupion d’Alliance” avec un budget inférieur à 130 milliards d’euros à 27 Nations alors que les déficits français seuls explosent les 1300 milliards en 2008, leurs seuls intérêts annuels atteignant la moitié budgetaire du croupion européen ! L’incompréhension et l’ignorance définissent toujours cette “Alliance Franco-Allemande”. Aussi il y a trois fois plus de français dans la petite Belgique que dans la plus grande puissance économique européenne ainsi alliée ...)

The defining feature of Germany’s relations with its western allies ... is that nobody understands anyone any more.
... US, French and British officials puzzle over Germany’s refusal to tackle the recession head-on.
German leaders, meanwhile, cannot see why their taxpayers’ money should go into encouraging precisely the kind of behaviour - reckless lending, careless borrowing and overconsumption - that precipitated the financial crisis.

What is happening is a classic clash of cultures ...
This is not just a silly cliché about thrifty Germans. Consumer credits, for example, only started to become widely available five years ago. Banks have never offered 100 per cent financing on mortgages other than in exceptional circumstances. Since Germany never had a property bubble, remortgaging is unknown. Most restaurants, supermarkets and the two main consumer electronics chains do not take credit cards. Few people even own one and online purchases are typically done via bank transfers.
... German consumers and companies are far less leveraged than their British or US counterparts ...

With this in mind, it becomes easier to understand Chancellor Angela Merkel’s warning to the US this week that its efforts to keep money cheap and people borrowing could plant “the seeds of a similar crisis in five years’ time”.
... To French, British and American pyrotechnics, she opposed “a policy of measure, moderation and practical common sense”.

Like Ms Merkel, Wilhelm Röpke (an economist, wartime anti-Nazi activist and inventor of “economic humanism”) was a free-marketeer who nonetheless ascribed a central role to governments and central banks, guided by moral values, in protecting the weak, policing competition and preventing excessive accumulations of power. His thinking provided the intellectual cornerstone to the creation of Germany’s “social market economy” after the war, with its combination of entrepreneurship and social responsibility. With morals, values, moderation and solid common sense looming so large in Ms Merkel’s economic thinking, it is no surprise she would see overindulgence and irresponsibility in the way the UK and, above all, the US are treating their own recessions. If you think of borrowing as akin to smoking - a minor sin that carries heavy risks - then the notion that one should tackle a slowing economy by encouraging over-indebted people who stand a good chance of losing their jobs to draw new credits and splash out comes across as sheer madness.

http://www.ft.com/cms/s/0/0c618e00-bd62-11dd-bba1-0000779fd18c.html?nclick_check=1

Audace d'image ? "The Reserve Bank of Zimbabwe’s quarterly monetary policy :"

Article lié : Tensions et audaces d’images: Gorbatchev ou Eltsine?

Francis Lambert

  02/12/2008

“Here in Zimbabwe we had our near-bank failures a few years ago and we responded by providing the affected Banks with the Troubled Bank Fund (TBF) for which we were heavily criticized even by some multi-lateral institutions who today are silent when the Central Banks of UK and USA are going the same way and doing the same thing under very similar circumstances thereby continuing the unfortunate hypocrisy that what’s good for goose is not good for the gander….

As Monetary Authorities, we commend those of our peers, the world over, who have now seen the light on the need for the adoption of flexible and practical interventions and support to key sectors of the economy when faced with unusual circumstances.”

Extrait de Financial Times http://ftalphaville.ft.com/blog/2008/12/01/18903/usa-uk-following-zimbabwes-lead/

Obama n'a pas carte blanche pour la récéssion.

Article lié : Gorbatchev ou Eltsine? D’abord, la guerre contre la Dépression

Exocet

  02/12/2008

En même temps Obama joue un coup de maitre ,une ironie (volontaire..?)  par retournement envers la fin de l’histoire   ,qui peut être retentissante historiquement parlant et une manoeuvre tactique de haute volée afin de foudroyer pour de bon de ce qui reste des effluves (Hawks) parasitaires de l’époque Clinton…...
Glasnost oui effectivement dans le sens ou Hillary va servir   (le cours de l’histoire..) et Obama comme une onde hallucinante et rétroactivement refoulée de tous les signes positifs et négatifs confondus,c’est à dire   du spectre des droits de l’homme poussées aux extrémes limites de son postulat sans mémoires dont les crimes et les catastrophes sans exclusive   aucune pour ceux et celles qui adoptent les versions de seconde main…..
Un retour aux sources pour Obama ...

http://www.thenation.com/blogs/notion?bid=15/

en attendant Obama

Article lié : Il faut savoir tenir les promesses que l’on n’a pas faites

ph.del

  01/12/2008

L’attente est énorme. La perplexité et l’impatience sont inévitables. Mais le temps du jugement n’est pas venu…
Il serait utile de comparer Obama avec FDR, lui aussi president-elect au coeur de la crise et embourbé dans l’interminable transition de 1932.
Qu’a promis FDR avant d’en venir au New Deal: pendant la campagne, pendant la transition, dans les premiers mois de sa présidence? s’est-il entouré d’hommes neufs (Keynes bien sûr mais les autres?) si oui, quand ? s’est-il entouré d’ex-adversaires (cf. Lincoln)?
Un coup d’oeil vers Gorbatchev peut être également fructueux. Andropov lui aurait certes ouvert la voie de la perestroika - dans quelle mesure? Mais plus essentiellement, quel a été le timing de Gorbatchev? son équipe? quand ses actes ont-ils rejoint ses déclarations ou annonces? 
En d’autres termes, l’observation de ces divers paramètres peut aider à percevoir comment agit le grand politique au coeur de la crise et comment il en émerge.
L’analyse peut aussi mesurer si et comment (une partie de) son équipe a compté? Le tout pour tenter de définir si les actions de ces hommes que l’Histoire a retenues furent le fruit d’une certaine maîtrise, d’une inspiration et d’un flair politique innés, ou relèvent plutôt de l’improvisation dans la hâte si ce n’est du hasard.
Obama n’a en tous cas rien laissé au hasard dans sa carrière de politique à Chicago (cf. New Yorker, le numéro de juillet à la couverture tant commentée) et n’aurait rien laissé paraître non plus de ses intimes convictions : professeur de droit constitutionnel, les étudiants se pressaient en nombre lors d’ateliers sur les civil rights où il triturait avec classe et brio les casus et les concepts… sans prendre position, leur laissant à eux le soin d’exprimer des opinions qu’il ne corrigeait - toujours avec brio - que sous l’angle du constitutionnaliste. Il n’a du reste rien laissé paraître au sens propre, ses collègues s’étonnant de son absence de publications académiques sur ces sujets pourtant très sexy (NYT, août 2008). On va bientôt savoir…

Après un Grobatchev étasunien, un Eltsine étasunien, Y aura-t-il un ...

Article lié : Tensions et audaces d’images: Gorbatchev ou Eltsine?

Alain Le Prado

  01/12/2008

Mugabe étatsunien ?

Je t'aime moi non plus

Article lié : Il faut savoir tenir les promesses que l’on n’a pas faites

Stephane Eybert

  01/12/2008

Je vois venir un grand desamour entre le peuple US et Obama. Cela sera plus difficile pour ce dernier que cela ne l’etait pour Bush, car Obama est un grand seducteur. Ce besoin vital de communiquer qui l’anime pourrait etre la force qui lui permettra d’affronter les puissants qui l’ont mis au pouvoir.

PS: Webster Tarpley vient de publier deux livres sur Obama.