Pierre Robes-roule
19/06/2009
En cas d’affaissement du régime iranien (l’option gorbatchevienne certes peu probable mais donc possible ), j’oserais dire qu’Israël perdrait son Union Soviétique. Intéressant.
Par contre dans tous les cas (option précédente ou option à la Tienanmen), l’illusion d’une compatibilité entre un Islam politique et une forme de démocratie, fiction que l’Iran est arrivé à faire croire aux masses musulmanes, tomberait de facto. L’Iran n’aura été alors, sous le régime des Mollah, qu’une étrange version des “démocraties populaires”. Apparaitra alors la césure fondamentale entre des peuples, ceux relevant de la civilisation du débat (l’Iran a été le premier pays musulman a adopté un parlement), Europe, USA (mais d’avant la Guerre) et les autres (Chine, Arabie, ...). Où mettre la Russie ? le Brésil ?
Stephane Eybert
19/06/2009
simplement une operation de destabilisation.
Tout a fait d’accord avec Bilbao. L’Iran n’est pas affaibli par cette operation de destabilisation de nos services.
De la a parler de crise iraniene c’est du wishful thinking de notre part. Peut etre aimerions nous bien que d’autres que nous subissent aussi des crises…
Pour plus d’info sur cette destabilisation de l’Iran lire
http://www.voltairenet.org/article160639.html
Frans Leens
19/06/2009
Pourquoi participez-vous à la culpabilisation mondiale en relayant lidée du « le développement accéléré de la crise climatique » ?
Le climat change, et alors. Il y a toujours eu des périodes plus chaudes et des périodes plus froides dans lhistoire de la terre. Ce nest que récemment que certains ont profité dune période de réchauffement pour commencer à culpabiliser le monde entier par lidée que le CO2 produit par lhomme en était la cause. Il ny avait pas de CO2 produit par lhomme par le passé, mais le climat changeait cependant régulièrement. Depuis 2 ans le CO2 produit par lhomme est toujours là mais le climat mondial nobéit plus et se refroidit. La plupart des statistiques sur lesquelles les réchauffistes sappuient sarrêtent à 2007 puisque les chiffres nobéissent plus, depuis, à la doxa du réchauffement.
De nombreux scientifiques se sont retirés du GIEC arguant que ses conclusions sont plus politiques que scientifiques. Cest dailleurs par dizaines de milliers que des scientifiques américains ont signé un pétition de mise en question du consensus sur le réchauffement climatiques (http://www.alterinfo.net/Mise-en-question-du-consensus-sur-le-rechauffement-planetaire-Effets-environnementaux-de-la-hausse-du-dioxyde-de-carbone_a33476.html).
Alors, vous qui chassez le virtualisme en toutes saisons, ne tombez pas dans le piège de la culpabilisation mondiale sur le climat.
Ni ANDO
19/06/2009
Télescopages de l’histoire russe
L’époque est charnière en Russie et, dans le monde symbolique, la courbe ascendante de la nation russe croise la courbe descendante du soviétisme alors qu’ailleurs dans le monde une forme de soviétisme moral et culturel semble être devenue une sorte de norme.
Deux télescopages récents montrent avec une certaine ironie les changements historiques réalisés. Chacun sait qu’à Iekaterinbourg (la “ville de Catherine”), appelée Sverdlovsk du temps de l’URSS, du nom d’un chef local de la Tcheka (drôle de régime qui donnait aux villes russes des noms de tueurs professionnels), furent massacrés dans une cave le 17 juillet 1918 l’empereur de Russie, l’impératrice, leurs cinq enfants (dont la plupart des filles servirent lors de la Première Guerre mondiale comme infirmières volontaires dans les hôpitaux militaires), les domestiques attachés, le médecin personnel et le secrétaire particulier. En ordonnant ce massacre peu ragoûtant Lénine savait ce qu’il faisait: l’extermination de la famille impériale c’est celle de l’empire russe, qui ouvre la possibilité de créer sur les décombres de cet empire un monde nouveau présenté comme égalitaire et transnational. C’est donc aussi le début d’un processus qui mettra sous le boisseau la nation russe (au terme d’une guerre civile qui fera de 6 à 12 millions de morts, soit la guerre civile européenne la plus sanglante de l’histoire) et qui n’aura plus voix au chapitre jusquà la dissolution volontaire de l’Union (son dynamisme démographique, ses talents particuliers seront exploités par le régime mais les expressions du nationalisme russe seront impitoyablement pourchassées et réprimées). C’est à Iekaterinbourg que viennent de s’achever les réunions du BRIC et de l’OCS, où le principe de la priorité de la souveraineté nationale a été implicitement reconnue et où, pour la Russie, il y a la tentative de la récréation non pas d’un empire mais d’une sorte de vaste zone de coopération mutuellement profitable, incluant également des possibilités d’action sur un plan militaire, le tout étant impulsé par cette nation russe en pleine ré émergence.
Le deuxième fait est encore plus symbolique et montre le retournement accompli, en particulier sous l’impulsion d’un Poutine, curieux personnage en fin de compte. L’armée russe moderne a été fondée par le tsar Pierre 1er (Pierre le Grand), avec la création des régiments Préobrajenski et Semeniovski autour de 1700. Ces unités portent une charge symbolique très forte en Russie. Elle firent toutes les campagnes de 1700 à 1917, et sont intimement associées à la création et au développement de l’empire de Russie (ainsi qu’à l’émergence donc d’un pouvoir russe en Europe). Leur composition était socialement très marquée (recrutement exclusivement réservé à une aristocratie disposant de privilèges d’un autre temps en 1914 mais qui versa son sang avec une folle générosité sur les champs de bataille du front russo-allemand de 1914 à 1917). Dissous par Lénine après le coup de force d’octobre, la plupart de leurs officiers sont atrocement torturés, massacrés. Lors de la parade du 9 mai 2009 sur la place rouge il y a une unité de six officiers portant deux drapeaux (celui de la Fédération de Russie, et le drapeau rouge de l’armée russe) qui remonte tout le front des troupes. Elle porte des uniformes aux couleurs du Préobrajenski. Les quatre orchestres militaires rassemblés sur la place rouge jouent alors l’air du Préobrajenski. C’est l’unité qui ouvre toute la parade, la première à défiler et c’est sa musique qui est jouée en premier. En remontant la place rouge les six porte-drapeaux passent devant le mausolée où se trouve encore la dépouille de Lénine qui avait ordonné leur destruction en 1918.
Alain Vité
19/06/2009
Votre article sur l’évolution comparée de l’OCS et l’Occident me donne le courage de proposer la petite idée qui suit, ce n’est pas grave si ça ne paraît pas sérieux.
Les soubresauts actuels de notre civilisation m’apparaissent comme une évolution normale de l’humanité, au même titre que les transitions démographiques européennes des XIX et XXè siècles.
Pendant des millénaires, l’être humain s’est reproduit sans relâche pour compenser la forte mortalité. Au XIXè siècle, l’économiste Malthus a affirmé que l’humanité étoufferait sous elle-même avant un siècle, la mortalité baissant fortement avec le développement industriel, pendant que la natalité restait aussi prolifique qu’avant.
La suite a prouvé le contraire en Europe : la démographie s’est stabilisée par ajustement de la natalité. C’est ce qui s’est produit et se produit aussi dans chaque région du monde qui s’industrialise, à son rythme. D’où il ressort que les “courbes de Malthus” sont en fait des “anti-courbes de Malthus”, au même titre que le manichéisme est en fait de l’anti-manichéisme, etc. comme souvent mais ce n’est pas le sujet.
Ces transitions nécessitent quelques générations.
Depuis des millénaires, nous répétons que “l’homme est un loup pour l’homme”, “foncièrement un prédateur dangereux”, etc. C’est normal puisque nous n’avons connu que ça, au même titre qu’avant les transitions démographiques, nous ne connaissions que la natalité démesurée répondant à une mortalité démesurée.
L’humanité est comme toute espèce vivante, déterminée à survivre. S’il faut mourir en couche pour que l’espèce survive, mourons en couche. S’il faut se battre entre nous, battons-nous.
Pendant longtemps, il n’y en a pas eu pour tout le monde, la concurrence était inévitable et que le meilleur gagne. Guerres, luttes, intrigues, manoeuvres et compétitions… Depuis environ 40 ans, nous avons franchi le cap de la survie pour tous. Techniquement, nous aurions le moyen de tous manger à notre faim et vivre assez longtemps pour voir naître nos petits-enfants, sur tout le globe. Seulement l’Histoire pèse sur les mémoires et changer d’habitude ne se fait pas en un jour.
Ca demande quelques générations, le temps que les vieilles rancoeurs meurent avec les vieux qui les portaient, que les générations intermédiaires polluées par le passé et incompétentes devant l’avenir passent puis trépassent, que les -enfin- nouvelles générations arrivent aux responsabilités.
Nous en sommes là. Les héritiers de la Guerre froide sont hégémonistes et encore là, les évolutions technologiques sont telles qu’ils ne peuvent rien en comprendre, et qu’elles les terrifient au point de ne penser qu’à se les approprier pour gagner toujours plus de compétitions. Etant données la puissance desdites technologies et les mains qui les détiennent, les dégâts sont considérables dans toutes es directions, c’est effectivement là le point critique.
La nature même de la compétition est qu’à la fin, il n’en reste qu’un, ce que personne ne dit pourtant jamais.
(Le partage de l’information et des connaissances par tous, l’agriculture abondante partout, le voyage à portée de tous, la médecine abordable… Et l’élitisme, alors ?! ça c’est une valeur historique, inaliénable et incessible de la pensée compétitrice.
Le bloc occidental est enfermé dans sa position dominante et c’est normal : c’est cette pensée dominatrice qui l’a porté pendant des siècles et en a fait la civilisation la plus prospère et la plus sûre pour ses populations. Espérance de vie, alphabétisation, sciences, prospérité, confort… tout cela est associé pour nous au sentiment de notre puissance. Perdre celle-ci serait perdre tout le reste, croyons-nous.
Je me demandais comment se manifesterait ce nouveau saut de civilisation, sachant que l’Occident est encore totalement aveuglé par le mirage nord-américain, et voici poindre l’organisation de coopération de Shanghaï (OCS)
A part pour ceux qui ne veulent pas partager leur jouets pourtant s trop nombreux, on dirait bien que tout se passe bien pour l’évolution humaine, donc.
Heu… voilà voilà.
Ilker de Paris
19/06/2009
C’est vrai que si on cherche continuellement la confirmation auprès des autres de la supériorité de son modèle c’est que celui-ci n’est pas si parfait : “miroir miroir dit moi que je suis le plus beau”.
En fait, il est certain que l’Occident ne sait plus quoi faire de son modèle, qui évacue l’homme, l’Histoire, instaurant un humanisme auquel on ne sait plus comment et pourquoi adhérer. Humanisme contradictoire par ailleurs, qui détruit sans limite (l’environnement par exemple) tout en affirmant des valeurs de vie. On se plie à tout cette mascarade par conformisme : tout le monde le fait donc c’est bien.
Certains finissent alors par vouloir utiliser cet “humanisme” pour annihiler les autres : un article dans un journal de “gauche” par exemple : http://www.liberation.fr/monde/0101570629-l-europe-doit-etre-prete-a-la-guerre
sao conrado
18/06/2009
Je tiens à dire que votre site est précieux.
Cela étant dit, vous qui n’avez pas de difficulté à concevoir qu’ il y a des gens dans le monde pour qui le progrès économique nest pas lessence de lexistence, pouvez-vous concevoir ce qui suit :
1/ Concernant votre article sur Mossadegh du 5 juin :
Mossadegh n’a pas été démocratiquement élu président mais nommé premier ministre (par le Chah, après un vote du Majlis).
Mossadegh n’a pas été renversé par la CIA mais démis de ses fonctions par le Chah -qui en avait le droit et qui donc n’avait aucun besoin d’un appui extérieur pour le faire.
La chute à proprement parler de Mossadegh est le fait de la rue, et -surtout- du retrait des religieux de l’alliance qu’ils avaient passé avec les communistes pour renverser le Chah.
2/ Concernant la situation en Iran :
Il n’y a pas de conservateurs et de modérés en Iran aujourd’hui, mais UN régime.
Moussavi est un pion du régime (membre du Conseil de Discernement = organe politique suprème), dont la mission est d’incarner aux yeux de l’Occident “l’alternative démocratique” iranienne : on ne bombarde pas ni ne renforce les sanctions contre un pays qui comporte en son sein un embryon démocratique !
La situation échappe aujourd’hui au régime : les Iraniens qui sont dans la rue (et qui ne sont pas en “vert” !) ne sont en rien favorable à Moussavi mais dénoncent le système en bloc
3/ Les Etats-Unis NE souhaitent PAS l’effondrement du régime des mollahs : ils veulent l’instrumentaliser pour renforcer leur influence dans la zone
Difficile à concevoir, le projet US d’instrumentalisation des réseaux des mollahs ?
C’est pourtant la théorie de “l’Arc de crise” de Brzezinski recyclée inlassablement depuis 30 ans et 6 présidents : déstabiliser la zone MO/Asie centrale c’est à dire balkaniser (les Etats stables), casser (l’OPEP) et affaiblir (l’influence russe)
Toujours pas convaincu ? Alors, question : qu’ont fait les USA ces dernières années, sous couvert du “Grand orient démocratique” ?
L’irak stable de Saddam est en trois entités (balkanisation)
Le Kurdistan irakien est autonome (refus de concertation avec l’OPEP)
Le Hamas est sorti vainqueur des élections (quand on fait la promotion de la démocratie dans ces contrées, on fait le lit de l’islamisme !)
Musharaf a été laché (à quand l’éclatement du Pakistan en 5 entités ?)
Tout cela n’est pas concevable, n’est-ce pas Ph. Grasset ?
Pourtant tout cela, que vous présenterez certainement comme les élucubrations d’un “mullah-like fanatic”, tout ce qui a été dit plus haut EST (la réalité).
Accepterez-vous le défi de participer à la “crise de civilisation” en disant, un jour, ce qui EST ?????
(PS : relisez “Le Grand Echiquier”, c’est la pensée de Zbig noir sur blanc, 20 ans après)
Exocet
18/06/2009
http://therealnews.com/t/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=3876
Rien n’est joué à terme (..) pour le duo infernal, ni pour les Israéliens Likoudistes,ni pour Mahmoud..
Extrait d’une réaction assez flashy parmis d’autres ...Sacré Pepe toujours le mot pour rire!
Theali, I know all that. You, however, are obviously not privy to the relationship Ahmadinejad has built with Putin/Medvedev and Beijing’s brass over the past 4 years (guess what, I am). Although any president in Tehran wouldn’t necessarily discontinue Moscow/Beijing’s momentum with Tehran, the former prefer Ahmadinejad because he is privy to the deals that they and the SCO/BRIC nations have set forth. Separately, Washington is involved in the current rioting in Iran - however subtlely - despite Pepe Escobar’s denials. Witness: http://www.guardian.co.uk/world/2009/jun/17/obama-iran-twitter
Francis Lambert
18/06/2009
Chouette les ouvertures qu’apporte ce site même si après on se mélange parfois les pinceaux.
Francis Lambert
18/06/2009
http://www.marketoracle.co.uk/Article11401.html
Un aperçu passionnant et pas trop long par F.William Engdahl
relevé de ses articles :
http://www.marketoracle.co.uk/UserInfo-F_William_Engdahl.html
jean-philippe prunel
18/06/2009
Surpris de ne pas voir mentionner l’action déstabilisatrice d’une partie du gouvernement. Obama,celle la plus soumise aux influences pro-israelienne d’ou probablement des divisions profondes au sein du gouvernement US.ET qu’en a-t-il été lors des élections libanaises ? De toutes façons ainsi que l’a précisé Obama lui-même il n’y a guère de différences entre l’extrémiste et le modéré,alors,pourquoi tant de peine ??
_ python
18/06/2009
... on pourrait parler de manipulation de nos media, qui ne nous servent que ce qu’on a envie d’entendre, qui ne mandatent leurs journaleux que pour nous ramener cette bequetée.
Il y a heureusement dans ce concert assourdissant des voix timides pour rappeler que les sondages avaient tous prédits une victoire écrasante de Ahmadinejad.
http://www.legrandsoir.info/Le-peuple-iranien-s-exprime-Washington-Post.html
et le lien Voltairenet cité par ailleurs dans ce forum ajoute que la confusion a été semée et entretenue depuis l’extérieur du pays, en utilisant des moyens de télécommunications gardant l’anonymat des expéditeurs… Dans la région, il y a des experts de la chose.
Bilbo
18/06/2009
Ces spéculations d’un affaiblissement de la position de l’Iran sur le dossier nucléaire sont d’une absurdité sans nom puisque aucun des candidats aux élections ne remettait en cause le développement du nucléaire iranien.
S’il y a un sujet sur lequel le gouvernement iranien quel qu’il soit n’est pas affaibli, c’est bien celui-ci.
C’est pourtant une évidence pour un pays comme l’Iran :
- Il dispose de grandes ressources d’hydrocarbures (Fars Field notamment) dans un contexte d’épuisement progressif des gisements et la traversée de l’Iran est le plus court chemin entre la mer Caspienne (riche en pétrole) et l’océan Indien.
- Il est exposé aux armées nucléarisées d’un grand nombre de pays : USA, GB, France, Israël, Russie, Pakistan, Inde, Chine pour qui la tentation pourrait être forte de mettre la main sur ces gisements.
C’est du pur bon sens que de vouloir se doter de l’armée de dissuasion par excellence et l’élite iranienne est probablement unanime sur le sujet. Le pays n’est donc pas affaibli sur ce point et de telles spéculations ne font que souligner l’aveuglement occidental.
Francis Lambert
18/06/2009
“Aux Etats-Unis comme au Royaume-Uni en particulier, l’effort financier public colossal réalisé en 2008 et début 2009 au seul profit des grandes banques a atteint un tel degré d’impopularité qu’il était devenu impossible au Printemps 2009 d’envisager de nouvelles infusions de fonds publics au profit des banques pourtant toujours insolvables (11).
Il est alors devenu impératif d’orchestrer un « beau conte de fée » pour pousser l’épargnant moyen à injecter ses propres fonds dans le système financier. A coup de « green shoots », d’indices boursiers poussés vers le haut sans fondement économique réel et de « remboursements anticipés de fonds publics », la mise en condition a été effectuée.
Ainsi, pendant que les grands investisseurs des monarchies pétrolières ou des pays asiatiques (12), profitant de l’aubaine, sortaient du capital des banques en question, une multitude de nouveaux petits actionnaires y entraient pleins d’espoir. Quand ils découvriront que les remboursements de fonds publics ne sont qu’une goutte d’eau par rapport à ce que ces mêmes banques ont obtenus en terme d’aide public (notamment pour garantir leurs actifs toxiques) et que, d’ici trois à quatre mois au maximum (comme analysé dans ce GEAB N°36), ces mêmes banques seront à nouveau sur le point de s’effondrer, ils constateront, impuissants, que leurs actions ne valent à nouveau plus rien. “
Extrait de :
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-36-est-disponible!-Crise-systemique-globale-Le-choc-cumule-des-trois-vagues-scelerates-de-l-ete-2009_a3341.html
Rappelons nous par ailleurs que tout cela existe depuis longtemps :
“http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=5370
Déjà en Avril 2007 :
Tehran has reached a decision to end all oil sales in dollars (...)
About 60 percent of Iran’s oil income is currently in non-dollar currencies (...)
WND previously reported the late Iraqi dictator Saddam Hussein virtually signed his death warrant when he obtained the United Nations’ permission to hold his Oil for Food foreign exchange reserves in the euro.
Et enfin deux dépèches dans la ligne des prévisions de LEAP2020 :
AFP 18/06/2009 Le déficit public britannique s’est gonflé à 18,8 milliards de livres (22,1 milliards d’euros) en mai, contre 9,6 milliards un an plus tôt, beaucoup plus que prévu par les économistes, qui tablaient sur 15,5 milliards, a annoncé aujourd’hui l’Office des Statistiques nationales, l’ONS.
2009/06/17 Euro-zone April trade surplus widens, William L. Watts
LONDON (MarketWatch)—The 16-nation euro zone ran a 2.7 billion euro ($3.8 billion) trade surplus with the rest of the world in April, up from a 2.2 billion surplus in the same month last year and a 1.8 billion euro surplus in March, the statistics agency Eurostat reported Wednesday. Economists had forecast a deficit of 1.5 billion euros.
Exocet
18/06/2009
Un article trés intérèssant daté de 2004 mais qui conserve toute son instinct du sol…
http://www.fair.org/media-beat/040819.html
On en parlait hier justement en le désignant as Times are bad.Children no longer obey their parents ,and everyone is writting a book..
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