steph steph
02/10/2009
Les bâtiment dits de projection et de commandement, nommés BPC, représentent une forme de renouveau de la canonnière pour les pays qui ont font ou en envisagent l’acquisition.
Première élément, le nombre de bâtiment de ce type entrant en service ou mis sur cale dans le monde. La France envisage la mise en service de 4 navires de cette classe (en remplacement des TCD foudre et Tonerre), ensuite l’Australie s’équipe des HMAS Canberra et Adélaide basé sur un design espagnol des chantiers Navantia (Buque de Proyección Estratégica, bâtiment de projection stratégique ou BPE), l’espagne avec son BPE Juan Carlos, l’Italie avec le Cavour (non équipé de radier toutefois), les USA ne sont pas en reste avec la série de 8 LHD de la classe WASP, sans oublier la corée du sud et le japon qui misent aussi sur ces nouveaux navires équipés d’un pont d’envol pour hélicoptères ou avion de type V/STOL.
D’autres nations suivent où se montrent très intéressées : Turquie, Malaysie, Afrique du Sud par exemple envisagent l’acquisition d’unités de ce type.
C’est un véritable phénomène de mode, un engouement pour ces navires. Que la Russie se montre à son tour séduite par le concept, n’est pas franchement étonnant. D’autant plus que les capacités amphibies de la flotte russe n’ont pas été renouvelées depuis la période de la guerre froide.
Ensuite, avec l’affaire géorgienne (avec cette importance stratégique jamais citée de la mer noire dans les opérations : blocage des ports, blocus, présence de l’US Navy…) les Russes incorporent la problématique maritime dans à la notion de gestion des crises. Ils s’aperçoivent qu’il leur manque une sorte de “baignoire à tout faire”, du médical, de la projection, du commandement, de la coordination, de la présence, du soutien, etc.
La croisière du plus grand croiseur nucléaire du monde - le Pierre le Grand- qui a fait un passage à Toulon avant d’aller en Amérique latine- a été une image forte du retour de la russie sur un plan “projection de force”. De la même façon la reprise des vols de bombardiers à long rayon d’action participent de cette volonté de faire retrouver à la Russie la place qui est la leur.
Seulement, ces expéditions restent des démonstrations de force, des coups d’éclats en direction des médias et des autres nations, des signaux avertisseurs qui disent : “on est bien là”.
C’est exactement la même logique qui préside lors des déploiements des porte-avions de l’US Navy. A l’occasion de la sortie du dernier vaisseau de la classe Nimitz (amélioré) le USS George H. W. Bush , il a été dit qu’il s’agissait de ” 98.000 tonnes de diplomatie “. Cette anecdote résume a elle seule la vision qu’ont les USA de la notion de projection : un Porte-avions et sa suite, des dizaines d’avions de combats, un bulle projetée, comme une chape de plomb qui doit recouvrir, écraser un éventuel adversaire. De fait, la gesticulation de ces machines de guerre restent très médiatisée (on l’a vu dans le golfe persique avec les rumeurs annonçant des frappes sur l’Iran à l’occasion du déploiement d’un second groupe aéronavale US).
Traditionnellement, la Russie partage plus ou moins cette vision des choses (la force brute) avec des nuances propres -ou sans nuances- à leur culture et leur manière de faire. D’un autre côté, la Russie change. Peu de gens, dans les médias main stream ou les canaux diplomatiques, le réalisent vraiment et à quel point. La marine russe en a fini avec sa période Gorshkov et, historiquement, elle a toujours regardé avec un regard envieux la possibilité d’accéder aux mers chaudes désormais sacrées “arc des crises” par la pensée occidentale.
Certes, ils ne peuvent pas -question de moyens mais aussi de capacités de leur chantiers navals- mettre en ligne de gros porte-avions. En revanche, un porte-avions projette une image forte, dissuasive, un moyen de pression, un outil qui annonce un signal fort (Kadhafi qui avait le Foch dans son dos durant la crise tchadienne des années 80 le savait parfaitement).
Cependant, la nature des crises, leurs fondements, leur évolution et donc la grille de lecture que l’on doit appliquer pour les comprendre a connu des bouleversement. Aujourd’hui envoyer un porte-avions au large du Liban ou pour lutter contre la piraterie ne véhicule aucun sens. Tout au plus, les médias vont insister sur l’usage d’un fusil à pompe pour casser une noix, etc.
C’est là qu’entre en jeu la nature psychologique de ces vaisseaux qui sont aussi, il faut bien le dire, le fruit d’un retour d’expérience de nombreuses nations sur des théâtres d’opérations particuliers (australie par exemple, au timor-oriental). Mois puissants qu’un porte-avions, et donc de fait une sorte de symbole de ce que les spécialistes nomment le “soft power” appliqué ici à la sauce maritime.
Là où la construction d’un deuxième porte-avions fait couler tant d’encre (France) , la plan d’équipement de 4 BPC (tout aussi dispendieux) fait l’unanimité. Ces bâtiments sont spéciaux parce qu’ils ne véhiculent pas l’image d’une force brutale qui s’exprime sans faire de détail. Les français aiment leur BPC (du moins la presse) qui deviennent peu à peu les bonnes à tout faire de la marine nationale.
On insiste sur des caractéristiques de projection de capacités lors de crises : tsunami (Indonésie 2007), évacuation de ressortissants (Liban crise hezbollah - israël), la présence des équipements dits “duaux” : hôpital, capacité d’accueil, hélicos EVASAN, etc… ce sont des bateaux peu protégés (dans le sens capable d’assurer leur protection contre des menaces aériennes et sous-marines). La présence d’un porte-avions dans un lieu de crise impressionne, fait peur en regard de sa puissance, celle d’un BPC semble rassurer les populations. Cette perception est une dimension nouvelle dans la gestion des crises.
Or, la Russie, depuis la Tetchénie et la Géorgie traine une image déplorable, détestable derrière elle. Partout ou elle intervient, les “habitants trépassent”.
D’une certaine manière, la russie évoluent, change, se rend compte qu’autour d’elle, ses voisins ont changés et que le méthode forte, utile sur de brèves périodes, ne peut faire office de “politique” ou de “méthode” lors des furures interventions. Les exemples US en Iraq et Afghanistan démontrent au monde entier les limitations de cette vision des choses.
Enfin, puisque les Russes aiment les symboles, leurs futurs BPC pourraient bien signer là une nouvelle orientation de la façon de gérer les crises. Du moins, sur le plan de l’image.
Des canonières des temps modernes.
Roger Leduc
02/10/2009
Cette description du virtualisme est en tout point identique à ce que lon nomme en psychologie, la schizophrénie : la perte de conscience de la véritable réalité. Lofficiel de la Maison-Blanche, rencontré par Ron Suskind dans votre exemple, qui croit réellement être avec ses pairs le créateur de lHistoire, donc Dieu dune certaine façon, montre cette dichotomie.
Cette mégalomanie et ses principes stéréotypés, suivis par les suiveux, sont aussi une caractéristique du développement psychique de ladolescent : le gang qui sidentifie à la pensée du groupe; lidée de supériorité et du bon droit; la diabolisation de létranger, de lautre qui ne fait pas un avec léquipe, marque ce passage de lenfance à la vie psychique adulte.
Les vrais adultes, qui pensent par eux-mêmes, qui sont sortis de la caverne aux illusions de Platon où fourmille notre humanité dados, nont pas le droit de cité dans ce monde virtuel. Chaque intervention est ressentie comme une menace de mort, comme une volonté danéantir lidentité.
Ce virtualisme, qui semble nouveau, est vieux comme le monde. On en prend conscience aujourd’hui, car lidentification nest plus limitée à un petit groupe, mais à un système mondial.
Ladolescence cest comme une rage de dents pour lenfance
, mais au niveau de la tête. Le mieux que lon puisse faire cest dattendre que la crise passe.
Moralès
02/10/2009
vous écrivez :
” Les personnes impliquées deviennent des êtres communicationnels, sans intention réelle de tromperie, sans conscience de la tromperie; “
En Droit français,nous connaissons :
- les personnes physiques,
- les personnes morales,
chacune avec des droits et devoirs biens définis.
Ne faudrait-il pas commencer à réfléchir sur une évolution du Droit, et commencer à envisager la création d’une troisième catégorie de personne ‘médiatique’, qui - pour le moment - est dotée de pouvoirs d’influence, mais se cache soigneusement dans l’ombre dès qu’il est question de droits et de devoirs ?
Morbihan
02/10/2009
Il est grand temps que la France se rappelle l’existence de la Russie, et qu’elle engage avec elle un partenariat. Stratégique? Je crois, en effet, que l’on peut le qualifier ainsi.
Car je suis convaincu que nous avons, avec les Russes, une proximité culturelle et une vision de la vie et du monde infiniment plus grande qu’avec les Américains. Voire avec les Britanniques?
Cela ferait contrepoids avec le retour (n’y sommes-nous pas revenus sur la pointe des pieds depuis fort longtemps?) affirmé dans l’OTAN, pour lequel nous avons été fort peu payés en retour (cf le refus des four eyes - USA, GB, Canada, Australie) de communiquer toutes infos aux Français en Afghanistan…).
Cette ouverture vers la Russie est INDISPENSABLE, selon moi. Elle renforce ce qui pourra être fait avec le Brésil. Il n’y manque qu’une main tendue vers l’Inde et, pourquoi pas, vers la Chine.
Ceci pouvant être fait avec les quelques nations d’Europe (Allemagne, Belgique, Italie peut-être…) qui ne sont pas totalement aveuglées par les scintillements US.
PS: je n’ai pu lire tout l’article, l’idée des difficultés potentielles relatives aux procédures de virement vers la Belgique me bloquant bien plus que le coût :-)
Ni ANDO
02/10/2009
Stratégique ? Peut-être mais pas dans le sens d’un armement dont le potentiel aurait un effet stratégique. Avant l’annonce de ces négociations, un certains nombre de commentateurs militaires russes ont relevé que cet achat avait un caractère étrange: la Russie n’éprouverait pas le besoin opérationnel (ou “stratégique”) d’un ou de plusieurs porte-hélicoptères de type Mistral. Par ailleurs, cet achat (on parle de 800 millions d’euros) va grever le budget de la marine russe de haute mer dont les besoins de modernisation restent criants. L’objectif semble être non pas militaire mais effectivement politique, via un geste spectaculaire consenti en faveur de la France. La Russie veut peut-être ainsi acheter “quelque chose” qui ne soit pas un système d’arme aussi évolué soit-il. L’ouverture possible du gisement géant de gaz naturel de Chtokman (le plus grand du monde) à Total, ou l’association éventuelle de EDF, avec l’italien ENI, au futur North Stream de Gazprom, indiquent la même chose : le gouvernement russe a décidé de se rapprocher de la France, et il multiplie les gestes dans ce sens. Cela ressemble à une stratégie réfléchie.
René M
01/10/2009
Un sondage vous donnerait une idée du rapport prix/nombre d’abonnés parmi vos lecteurs.
Lesquels seraient intéressés sur des barêmes de prix différents ?
Partant du principe que :des prix moins élevés ramenant plus de lecteurs abonnés pourraient en définitive faire plus de recette.
Personnellement par exemple le prix “à l’article” entre autre, me semble élevé !
Et l’abonnement mensuel voir annuel mensualisé ?
De moyens modestes, je me vois mal consacrer régulièrement de telles sommes, d’autant que l’un des intérêts de l’internet gratuit c’est la diversité des sites . On fait des choix certes, dans l’offre ne serait-ce que pour raison de temps de lecture.
Mais si le payant se généralise on ne pourra pas suivre non plus !
Bref la question est difficile. En tout cas nul ne conteste la qualité de ce que l’on trouve ici, et l’importance de ce site.
PEB
01/10/2009
En ce 60ème anniversaire de la république populaire de Chine, on a eu droit à un magnifique défilé militaire.
Le made in China, ce n’est plus que du toc. On y a vu, entre autre:
- des avions de chasse (qui volent à la différence du F-35!)
- des missiles stratégiques
- des chars d’assaut
Ca ne rigolait pas.
Tout cet attirail démontre que la Chine nouvelle entend faire respecter sa puissance et son unité nationale. On sent une puissance qui rivalise subtilement avec l’Occident.
Sur France Inter, ce matin, on affirmait que:
- des Français déçus de la Françafrique se tournaient vers la Chinafrique. (Les traditions se perdent sous nos longitudes.)
- le Français était enseigné en Chine pour mieux damer le pion à la France dans son ancienne chasse gardée.
Cependant, le talon d’Achille de ce nouveau colosse serait un ralentissement économique qui, sur fond de corruption à l’échelon local, pourrait révoquer le mandat céleste du PCC.
Dedef
30/09/2009
http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=4896
Si Obama était élu, «ils le tueraient…» 11/02/2008 - Bloc-Notes
Et il est vrai que le moteur de rcherche de Dedefensa est limité.
Sarah Vigott
29/09/2009
Avant l’élection du ci-devant révolutionnaire Casser-la-Barack Hussein Obama, vous citiez les propos d’une vieille mère juive qui disait en substance : “s’il est élu, ils le tueront”. On ignorait à l’époque si ces propos avaient valeur de menace ou si la Pythie avait pitié.
Votre moteur de recherche est tellement bien fichu qu’il est impossible de retrouver trace de cet article.
Pourriez vous, je vous prie, remettre la mémé du lobby dans la boucle ?
Laurent Demaret
29/09/2009
Selon Petit Robert un ectoplasme est, dans le langage courant, l’émanation visible du corps du medium.
Aussi ce rapport flottant pourrait il être envoyé à l’ ectoplasme de Bin Laden car celui ci ne semble connaître des événements de Georgie que la version officielle. S’adressant aux européens :
“You are learning a lesson in Georgia, a state that is close to you. Its inhabitants were bombed and humiliated. They asked the Americans for help, to regain their sovereignty over what they had lost…..”
http://en.wikisource.org/wiki/Bin_Laden_Statement_(25_September_2009)
Ce qui n’est pas faux mais ressemble tellement à la narration fournie par la presse “officielle” qu’on se demande si le fantôme a des informations autrement que par la BBC ou CNN dans sa grotte ultra moderne ?
On l’a connu plus inspiré !
Jean-Jacques JUGIE
29/09/2009
Une interview retranscrite, celle-là où McChrystal illustre, de façon caricaturale, la dimension virtuelle de la stratégie militaire occidentale en Afghanistan. Pour tenir un discours aussi outrancier dans Le Figaro, le Général place les Français au zéro Kelvin sur léchelle de lesprit critique. Hallucinant
http://www.lefigaro.fr/international/2009/09/29/01003-20090929ARTFIG00017-mcchrystal-comment-nous-allons-gagner-en-afghanistan-.php
Jean Lemoine
28/09/2009
Je fais partie de ces lecteurs discrets qui le restent d’autant plus devant la profondeur des réflexions qui sont menées sur ce site. J’ai découvert De Defensa au détour de Google, faisant une recherche sur Brzezinski. Depuis je me charge de faire la publicité de De Defensa du mieux que je peux, et je ne peux plus m’en passer. Si j’arrivais à survivre sans la lettre d’analyse (sans doute faute de la connaître), cela n’est pas possible sans le reste des articles. L’accès payant, tout à fait légitime à tous égards, me fait rager de frustration.
Malheureusement, vous n’êtes pas les seuls à devoir mettre du pain sur la table, et je ne peux simplement pas dépenser 150 pour autre chose que l’essentiel. J’espère faire bientôt partie de ces “précaires” de l’abonnement mensuel, lorsque j’aurais refait mes comptes, mais je dois avouer que j’aurais préféré un engagement d’un an mensualisé.
En parenthèse, je respecte sans vraiment comprendre votre décision de ne pas vous affilier à Google Ads comme diffuseur. Ça marche bien, c’est discret, et ça peut mettre du beurre dans les épinards, sans que je puisse voir d’inconvénient “moral”. Bref… fin de la parenthèse.
Avec tout mon respect pour votre travail, et mes encouragements (pour ce qu’ils valent),
Jean Lemoine
Des Lumières
28/09/2009
Un peu fâché de lire un article et son titre dans le Figaro au sujet des provocations du Président iranien à la tribune des Nations-Unies, jai voulu dire un mot sur le forum. Je notais que le discours était assez sobre, certes très critique des Occidentaux mais jamais insultant ou semblant prêcher la « destruction dIsraël », comme laffirment péremptoirement nos quotidiens depuis deux ans alors que jamais ceci na été, nulle part, dit par le Président Ahmadinejad. Il ne sest agit, depuis le début que du « régime sioniste », ce qui a peu à voir, vous en conviendrez, avec une population, un territoire ou même un Etat.
Jai donc, poliment, remarqué cela et ajouté une référence à un sondage publié à Washington par le très sérieux « World Public Opinion » qui a étudié la réaction de lopinion iranienne et découvert que 83% des Iraniens considèrent que Mahmoud Ahmadinejad est le président légitime de leur pays et que 83% (également) ont “confiance” dans les résultats de l’élection présidentielle du 2 juin.
Voici ce quon ma répondu : « Merci pour votre participation sur lefigaro.fr. Votre message et/ou contenu a été modéré. Les propos résolument agressifs dirigés à lencontre dune marque, dun produit, dun organisme, ou dune personne ne sont pas admis sur cet espace. Lagressivité est proscrite de la ligne éditoriale lefigaro.fr. »
Sans la liberté je ne dirais pas : « de blâmer » ; mais seulement de séloigner un tant soit peu de la « ligne éditoriale » du Figaro qui me paie heu, pardon : que je paie…
Beaumarchais sen remettra !
Les prochaines « sanctions » ou « frappes » contre lIran auront au moins été précédées dun débat public sobre et enrichissant
Merci pour la profondeur de vos recherches et de vos travaux !
Pierre Augustin des Lumières
Bogiidar
28/09/2009
Bonjour M. Grasset,
Votre politique d’abonnement est correcte. Ne changez rien!
Ne vous laissez pas influencer.
Vous faites un excellent travail -
Cordialement,BR
Ilker de Paris
27/09/2009
Lors d’un débat entre Jean-Luc Mélanchon et Alain Minc, ce dernier a affirmé que vu le niveau de dette des Etats, celle-ci ne pourrait s’éponger que par l’inflation ou la guerre (sic)...
“Il sagissait dun débat [avec A. Minc] demandant si le logiciel social démocrate est toujours dactualité. Un peu curieux dans la mesure où ni lun ni lautre ne sommes favorables à la social démocratie. Certes cest pour des raisons diamétralement opposées. Mais disons que cela a un peu poussé la discussion dans des directions éloignées du thème lui-même.
En réalité nous avons parlé de lavenir du système capitaliste.
Il y a eu un moment formidable quand est venue la question de la dette. Minc a eu cette franchise terrible qui lhonore quand il a fini par dire que la dette, à ce niveau, ne sépongeait plus que de deux manières, par la guerre ou par linflation. Cest exactement ce que je pense aussi.
http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=7279
”
Que le système actuel nous conduise à une catastrophe (la guerre) ne semble pas émouvoir nos “droits de l’hommisme” censés repérer ce qui est est un danger pour les hommes.
En fait le problème c’est que ce système “droit de l’hommiste” est dans la représentation, il joue à l’humanisme, il est dans l’apparence, et donc n’a pas le moyen de voir ce qui se joue réellement, même si on dit que le système actuel peut mener à la guerre, il n y a pas de réactions.
Le second problème c’est que l’écran de fumée qu’est notre système de valeurs censé protéger les hommes, peut rapidement se dissiper, les joueurs ne sont pas téméraires, et alors comme il n y a pas d’alternatives, le système ayant tout tari, c’est l’inconnu, quoique le retour du racisme, la libération des pulsions perverses sont prévisibles, le mal est profond.
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