jc
13/06/2025
À quoi bon s'évertuer à s'orienter soi-même puisque le GPS s'en charge prétendument mieux que nous -nous disent ceux qui y voient leur intérêt-.
À quoi bon s'évertuer à penser par soi-même puisque l'IA s'en charge prétendument mieux que nous -nous disent ceux qui y voient leur intérêt-.
L'IA apparaît donc alors comme un outil presque parfait pour engourdir l'esprit des gens, pour les faire dé-penser, pour les rendre stupides.
Pour lutter contre la stupidité qui nous guette, je suggère, en souvenir de Blaise Pascal*, que la partie blanche de notre emblème national soit dotée de quelques roseaux* signifiant symboliquement que l'homme n'est ni un roseau dépensant ni un roseau dé-pensant.
Mon mentor René Thom :
- "L'homme en éveil ne peut, comme le nourrisson de neuf mois, passer son existence à saisir les objets pour les mettre en bouche. Il a mieux à faire : aussi va-t-il « penser » c'est-à-dire saisir des êtres intermédiaires entre les objets extérieurs et les formes génétiques : les concepts."
- "La pensée conceptuelle est une embryologie permanente"
- "Nous ne connaîtrons jamais que ce que notre esprit peut connaître. Mais fort heureusement nous nous connaissons pas les limites de ce que notre esprit peut connaître."
Du côté des idiots j'ai relevé chez Shakespeare des citations qui me rappellent Maistre :
« Quelle époque terrible où des idiots gouvernent les aveugles. »
"La vie n'est qu'une ombre ambulante, un pauvre joueur, qui se pavane et s'agite son heure sur la scène, et puis on n'entend plus ; c'est une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, qui ne signifie rien."
[ Pour la dernière je pense que la vie en elle-même signifie quelque chose. C'est seulement lorsqu'elle est racontée par idiot qu'elle ne signifie rien. (Je ne suis pas darwinien.) ]
(*) https://fr.wiktionary.org/wiki/roseau_pensant
Dominique Larchey-wendling
10/06/2025
Pour info: https://www.youtube.com/watch?v=4Z3z7DvoA-M
jc
09/06/2025
PhG : "idiotie pathologique, idiots congénitaux".
Idiot : du grec ancien ἰδιώτης, idiốtês (« homme vulgaire, sans éducation, sot, qui ne participe pas à la vie politique de sa république »).
Stupide : Du latin stupidus, de stupere engourdir
La stupidité comme engourdissement du discernement.
Comme quoi "on" peut être intelligent (voire très intelligent) et en même temps stupide (voire très stupide) :
https://youtube.com/watch?v=AQuKDKaB7p0&feature=shared
(Les premières 9'30 suffisent)
NB : Dietrich Bonhoeffer était théologien et pasteur luthérien :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dietrich_Bonhoeffer
jc
29/05/2025
Hier soir sur la 5 le thème de La Grande Librairie était la folie. Deux bipolaires étaient les invités centraux (qui écrasaient la philosophe de service).
J'y ai appris que Baudelaire en était, et en fouillant sur la toile*, que Nietzsche également. La liste se termine par le commentaire suivant :
"Tout ça pour dire que cette maladie n’a pas empêché ces gens d’avoir une grande vie et d’apporter beaucoup aux autres. Du contraire, c’est sûrement les phases d’hyper-créativité qui leur ont permis d’offrir au monde tant de choses qui restent encore aujourd’hui…"
Et si ce n'était pas une maladie mais un don ?
Actuellement j'ai posé mon divan psychanalytique sur un autre site (et je néglige beaucoup celui-ci…). Je viens d'y écrire :
Des oracles à la Prévert les IA en débitent au kilomètre à la vitesse de l’éclair. Comme des saucisses industrielles.
Des poésies à la Baudelaire c’est pour moi tout autre chose.
Je n'ai lu aucun poème de Prévert. J'ai lu les vers qui suivent dans "Topologie et Signification", article de mon mentor René Thom :
La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles.
L'homme y passe à travers de forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
Remarque. À chaque fois que je recopie ces vers, j'hésite pour le dernier :
Qu'il observe avec un regard familier ?
Michel Guex-H.
24/05/2025
Jacques Baud, dans la conversation sur THESWUSSBOX DU 22 MAI (https://www.youtube.com/watch?v=gxhFQsnGbOg) donne les chiffres des pertes russes et ukrainiennes en citant les sources et émettant les réserves d'usage.
Qu'un universitaire ignore (ou omette opportunément…) l'origine des chifre qu'il avance permet d'en mesurer le niveau d'honnêteté intellectuelle…
Charles Besnainou
20/05/2025
Lénine, l'homme de la Léna, Oulianov
Staline, l'homme de d'acier, Djougashvili
Granitine, l'homme de granit, Poutine
Denis Monod-Broca
17/05/2025
Quel chaos, ou quel vide, dans la pensée !
Quel tohu-bohu !
Quelle vertigineuse regression !
Les accusations s'entrecroisent de plus en plus frénétiquement, à la recherche désespérée de la bonne cible, celle qui polariserait assez de ressentiments pour que l'unanimité se fasse et que la concorde revienne.
Et tout cela au nom de nos sacro-saintes "valeurs", d'une supposée "Justice", de notre si belle "Civilisation".
Rien de bon ne peut sortir de ce concours de haines.
Le monde dit libre, dit démocratique, est lui-même la cible idéale en question, il expose ses turpitudes à la face du monde et, anticipant le sacrifice qui l'attend, il s'autodétruit lui-même sous les yeux sidérés/goguenards des autres nations du monde.
__Dont Acte2
01/05/2025
Que c'est allemand !
Avant même d'être catholique.
La technologie, wunderwaffe de la Religion.
Jean
01/05/2025
Trump est le cocktail Molotov que nous attendions et il fait exploser la globalisation.
Ici, il s'attaque aux grands groupes, quitte à cogner de façon indiscriminée.
Si un iPhone coûte 100$, il est vendu 1000 donc 900$ de bénéfice pour Apple. Mais Apple ne veut pas payer d'impôt, donc c'est Apple Irlande qui commande les appareils et les revend 900$ à Apple USA. Ainsi, Apple paie 0,4% d'impôt sur 800$ de bénef en Irlande, et 30% d'impôt sur 100$ de bénef (au lieu de 900) aux USA.
Trump récupère en droits de douane ce que les groupes font fuir d'impôts.
Et casse la globalisation, ce qui est une bonne nouvelle.
Denis Monod-Broca
29/04/2025
Dans le combat entre Horaces et Curiaces, après la mort de ses deux compagnons, le survivant des trois Horaces simule la fuite et ainsi parvient à tuer l’un après l’autre les trois Curiaces lancés à sa poursuite.
Ainsi fait la Russie des trois ennemis attachés à sa perte. Par sa fuite dans la guerre, elle les a séparés : Ukraine, USA et UE faisaient front commun mais ce n’est désormais plus le cas.
La Russie a vaincu l’Ukraine sur le terrain,
elle est en train de vaincre les USA qui en ont assez, plus qu'assez, de cette guerre,
il ne lui restera plus bientôt qu’à contraindre l’Europe à jeter l’éponge…
Cela explique pourquoi la Russie poursuit ses bombardements et ses offensives : il lui reste à venir à bout de l'Europe qui, aveugle et sourde, court à sa perte.
jc
26/04/2025
Ce sont Fabrice Hadjadj, cité par PhG et l'audio-vision d'une entrevue avec Jean-Pierre Petit qui m'ont donné l'idée*.
F.H : « ...[L]e futur est relatif à ce qui va » (rien ne peut venir de ce qui est devenu Rien, c’est-à-dire notre passé et notre présent tels que nous les avons écrabouillés) ; « l’avenir [est relatif] à ce qui vient » (tout peut venir de “ce qui vient”, nécessairement d’en-dehors de nous-dans-le-Système). C’est la drôle de « surprise de l’avenir par rapport au futur ».
JPP : https://www.youtube.com/watch?v=fzbJYapfoWw (à partir de 1h26'55)
Thom favorable à cette idée d'archéoadventisme ?
"L'image de l'arbre de Porphyre me suggère une échappée en "Métaphysique extrême" que le lecteur me pardonnera peut-être. Il ressort de tous les exemples considérés dans ce livre qu'aux étages inférieurs, proches des individus, le graphe de Porphyre est susceptible -au moins partiellement- d'être déterminé par l'expérience. En revanche, lorsqu'on veut atteindre les étages supérieurs, on est conduit à la notion d' "hypergenre", dont on a vu qu'elle n'était guère susceptible d'une définition opératoire (hormis les considérations tirées de la régulation biologique). Plus haut on aboutit, au voisinage du sommet, à l'Être en soi ("απλως"). Le métaphysicien est précisément l'esprit capable de remonter cet arbre de Porphyre jusqu'au contact avec l'Être. De même que les cellules sexuées peuvent reconstituer le centre organisateur de l'espèce, le point germinal α (pour en redescendre ensuite les bifurcations somatiques au cours de l'ontogénèse), de même le métaphysicien doit en principe parvenir à ce point originel de l'ontologie, d'où il pourra redescendre par paliers jusqu'à nous, individus d'en bas. Son programme, fort immodeste, est de réitérer le geste du Créateur. Mais très fréquemment, épuisé par l'effort de son ascension dans ces régions arides de l'Être, le métaphysicien s'arrête à mi-hauteur à un centre organisateur partiel, à vocation fonctionnelle. Il produira alors une "idéologie", prégnance efficace, laquelle, en déployant cette fonction, va se multiplier dans les esprits. Dans notre métaphore biologique ce sera précisément cette prolifération incontrôlée qu'est le cancer.
Aristote a dit du germe, à la naissance, qu'il est inachevé. On peut dès lors se demander si tout en haut du graphe on n'a pas quelque chose comme un fluide homogène indistinct, ce premier mouvant indifférencié décrit dans sa Métaphysique; que serait la rencontre de l'esprit avec ce matériau informe dont sortira le monde? Une nuit mystique, une parfaite plénitude, le pur néant? Mais la formule d'Aristote suggère une autre réponse, théologiquement étrange: peut-être Dieu n'existera-t-il pleinement qu'une fois sa création achevée: "Premier selon l'être, dernier selon la génération"."
Qu'est-ce que le progrès ?
(*) que certains traditionalistes verront peut-être comme étant satanique…
PCcM
22/04/2025
Mais votre rapprochement entre Bayrou et mérou me semble tout à fait judicieux.
Savez-vous ce que l’on veut dire quand on traite quelqu’un de mérou à Marseille, ma ville natale : Le mérou ? : trois quarts de gueule, un quart de queue…
Mais bon, pourquoi insulter les mérous qui sont effectivement succulents.
Rolando Ventura
21/04/2025
Il est de mauvais goût de publier ce libelle aujourd'hui.
Frédéric Liechti
14/04/2025
Halford Mackinder, Nicholas Spykman, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski,
A chacun ses références mais celles-là, vous pourriez les garder dans votre musée des horreurs.
Jean
09/04/2025
Je n'ai pas connu de Gaulle. Je n'ai pas une culture très étendue. D'aucun dirait qu'elle est même très courte.
Pourtant, cette appréciation de de Gaulle me fait penser aux détracteurs de Poutine : il faudrait croire en leur omnipotence (sans même parler de leur infaillibilité qui présuppose que tout était calculé). Je n'y crois pas. Je crois que notre dictateur préféré a dû faire avec des puissances extérieures et des oppositions intérieures, et qu'il n'a jamais été un tel tyran qu'il pût écraser ces forces adverses.
La forme assez puérile de cette critique me semble venir d'un sentiment d'amertume plus que d'objectivité. Dans une autre vie, je lirai ses contemporain pour m'aider à me forger une opinion plus éclairée. En attendant, je trouve que l'on fait un procès partial à un homme qui, jusqu'à preuve du contraire, a sauvé la France de la dissolution, et que l'on occuperait mieux notre énergie à forger un futur à la France plutôt que de sa lamenter sur son passé pour ne pas voir la dissolution présente.
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