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Article : Métahistoire d’un mot

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Le vol léger du logocrate face au pas pesant du topocrate

jc

  04/11/2019

Le vol léger de Philippe Grasset le logocrate opposé au pas pesant de René Thom le topocrate. L'aviateur face au bidasse, les mots qui tombent du ciel (κατά) face aux analogies¹ qui montent de la terre (ἀνα), l'origine divine du langage opposée à l'origine géométrique (γῆ), la Jérusalem céleste face au Paradis terrestre.

Thom:
1. "(...) on peut penser qu'il y a chez Aristote une confiance implicite (et selon moi justifiée) dans la portée ontologique du langage naturel." (ES, p. 249)
2. "(...) dès qu'on reconnaît aux autres l'existence, qu'on accepte de dialoguer avec eux, on s'engage ontologiquement. Pourquoi ne pas accepter alors les entités que nous suggère le langage. Quitte à contrôler les hypostases abusives, c'est la seule manière d'apporter au monde une certaine intelligibilité. Seule une métaphysique réaliste peut redonner du sens au monde." (ES, p.225, fin de la conclusion)

3. "(...) aucune théorie un peu profonde de l'activité linguistique ne peut se passer du continu géométrique (relativisant ainsi toutes les tentatives logicistes qui fleurissent chez les Modernes)."
4. "Selon beaucoup de philosophies, Dieu est géomètre; il serait peut-être plus logique de dire que le géomètre est Dieu." (Infini opératoire et réalité physique³, 1989)


¹: La théorie thomienne des catastrophes (théorie topocratique du logos (cf. la citation 3. ) est une théorie de l'analogie.

²: Cf. le dernier chapitre de "Le règne…"

³: Je n'ai pas lu l'article.

Histoire ou métahistoire des mots?

jc

  05/11/2019

PhG a titré son article "Métahistoire d'un mot" et non "Histoire d'un mot".

Pour moi le clivage fondamental entre la tradition et la modernité est là: origine divine, numineuse, métahistorique, suprahumaine, ontologique, structurelle, du langage, d'une part, ou origine humaine, historique, conjoncturelle, d'autre part. Querelle des universaux, réalité des choses dénommées (ante rem)par des mots ou simple convention -simple flatus vocis- servant uniquement à communiquer avec ses semblables (post rem). Processus instructif a priori de structuration du langage ou structuration sélective a posteriori, à l'usage, darwinienne. Modèle dostoïevskien¹ ou modèle kantien.

Thom et PhG ont choisi leur camp (le même, même si Thom invoque une origine géométrique du langage*, alors que PhG invoque une origine suprahumaine).

Les darwiniens et néo-darwiniens ont choisi le leur, politiquement correct. Peut-être pourraient-ils méditer ce qu'a dit Thomas Huxley (soutien inconditionnel de Darwin) à la fin de sa vie, rapporté par PhG lors de de ses dialogues avec Jean-Paul Baquiast² citant encore une fois George Steiner?:

«Il est intéressant de signaler que Thomas Huxley, vers la fin de sa carrière, en arriva à la conclusion que le darwinisme n’avait offert aucune explication plausible des origines du phénomène du langage»

Ce qui est en jeu c'est un langage dont l'homme n'est pas propriétaire contre un langage purement conventionnel que l'homme peut manipuler à sa guise.

PhG citant encore Steiner: “[Maistre] fit valoir la congruence essentielle existant entre l’état du langage, d’un côté, la santé et les fortunes du corps politique de l’autre. En particulier, il découvrit une corrélation exacte entre la décomposition nationale ou individuelle et l’affaiblissement ou l’obscurcissement du langage : ‘En effet, toute dégradation individuelle ou nationale est sur-le-champ annoncée par une dégradation rigoureusement proportionnelle dans le langage’… ”

Pour moi la dégradation du langage a été légalisée en France par décret du moderne³ Louis XI autorisant le nominalisme⁴, ouvrant ainsi la porte à la politique moderne et à ses logorrhées⁵.


¹: https://www.dedefensa.org/article/notes-sur-une-destitution-metahistorique

*: Thom: "Je suis convaincu que le langage, ce dépositaire du savoir ancestral de notre espèce, contient dans sa structure les clés de l'éternelle structure de l'Être."

²: https://www.dedefensa.org/article/dialogues-3-le-grain-de-sable-divin

³: "Louis XI semble incarner pour les romantiques à la fois le dernier roi médiéval, emblème de la tyrannie, des superstitions et de la barbarie, mais aussi le premier roi moderne, celui qui sut s’appuyer sur la bourgeoisie, classe montante, pour assurer l’unité du royaume ainsi que sa prospérité économique."  https://journals.openedition.org/crm/1703
 
⁴: En janvier 1481, Louis XI met fin à la crise en ordonnant de ne plus sceller et clouer (pour empêcher leur lecture) « dans les collèges de l'université de Paris » "tous les livres des Nominaux"   https://fr.wikipedia.org/wiki/Universaux#Au_Moyen_%C3%82ge

⁵: Comme celles du président de notre République lors du Grand Débat du début 2019 censé clore la révolte des Gilets Jaunes, ou comme les diarrhées verbales répandues en continu sur les chaînes d' "information" continue.

 

À propos du langage

jc

  06/11/2019

Dans son article "Du règne de la quantité" daté du 06/09/19¹ PhG écrit:

"Pour mon compte et selon ce que je sais et dis du système de la communication, cela signifie, ce que je crois absolument, qu’en évoluant dans ce magasin cosmique du Règne de la Quantité on peut y trouver du matériel métaphysique pour porter des coups terribles au Règne de la Quantité. A nous de le trouver…"

Dans ce qui suit mon intention est d'apporter des arguments (thomiens bien sûr) pour tenter d'ébranler l'une des composantes essentielles du Système, à savoir le Système de la communication², par quelques précisions sur la façon dont Thom considère le langage. Je commence par rappeler quelques citations:

1. Steiner (via PhG): «Il est intéressant de signaler que Thomas Huxley, vers la fin de sa carrière, en arriva à la conclusion que le darwinisme n’avait offert aucune explication plausible des origines du phénomène du langage»

2. Thom: "Il y a une conclusion à tirer du darwinisme sur le plan de l'épistémologie. On s'est souvent posé la question de savoir si une biologie théorique est possible, qui ne soit pas, comme la physique, d'essence mathématique, mais, au contraire, purement conceptuelle. Le darwinisme offre ainsi l'exemple d'une théorie que chacun peut comprendre, raison évidente de son succès." (AL, p.605)

3. Thom: "Le développement de l'embryon est reproductible donc objet de science. La vague de l'évolution ne l'est pas."

4. Steiner (via PhG): « Le point de vue “logocratique” est beaucoup plus rare et presque par définition, ésotérique. Il radicalise le postulat de la source divine, du mystère de l’incipit, dans le langage de l’homme. Il part de l’affirmation selon laquelle le logos précède l’homme, que “l’usage” qu’il fait de ses pouvoirs numineux est toujours, dans une certaine mesure, une usurpation. Dans cette optique, l’homme n’est pas le maître de la parole, mais son serviteur. Il n’est pas propriétaire de la “maison du langage” (die Behausung der Sprache), mais un hôte mal à l’aise, voire un intrus… »

5. Thom: "(...) aucune théorie un peu profonde de l'activité linguistique ne peut se passer du continu géométrique (relativisant ainsi toutes les tentatives logicistes qui fleurissent chez les Modernes)."

6. Thom: "Selon beaucoup de philosophies, Dieu est géomètre; il serait peut-être plus logique de dire que le géomètre est Dieu." (Infini opératoire et réalité physique³, 1989)

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(À ma connaissance Guénon ne s'intéresse pas directement au langage, à la linguistique (qui jouent évidemment un rôle crucial pour la communication). C'est pour cette raison que je poste ce commentaire ici et non pas à la suite de l'article du 06/09/I9.)

Les membres d'un même groupe social -animal ou humain- communiquent entre eux par des signes. Il est naturel de penser qu'il y a au départ un arbitraire du signe et donc que le langage se constitue par apprentissage par le groupe selon le principe darwinien du hasard et de la nécessité.

PhG s'oppose très certainement à cette façon de voir les choses en voyant au contraire une intervention suprahumaine, numineuse, divine, dans la formation du langage (cf. les citations 1 et 4).

Thom également (cf. les citations 5 et 6) qui défend l'idée que c'est la géométrie qui est à l'origine à la fois de la syntaxe et de la sémantique du langage. Car il s'agit pour un individu du groupe qui perçoit une scène statique 3D ou cinématique 4D de la décrire à ceux des membres du groupe qui ne la perçoivent pas, information évidemment cruciale  pour la survie du groupe (animal ou humain), détection des prédateurs et des proies oblige. Et que perçoit cet individu? Il perçoit non pas les régularités mais les singularités de la scène perçue. Thom propose ainsi une théorie géométrique du langage -du topos au logos- qui prend racine dans la théorie mathématique des singularités (et la théorie des catastrophes qui en est un avatar), la même théorie par laquelle il élabore une théorie de la biologie (cf. les citations 2 et 3). Il résume joliment ainsi la difficulté du problème posé: "(...) comment comprimer la pâte continue des phénomènes dans le moule discret des actions déjà verbalisées ? " (1968, SSM).

Je viens de découvrir un article récent de Jean Petitot³, sans doute l'un des meilleurs connaisseurs de l'oeuvre de Thom, qui commente les premiers articles de Thom concernant la biologie et la linguistique. Les dernières pages sont consacrées au langage. Quelques citations:

a. " [Thom:] “Ne peut-on admettre que les facteurs d’invariance phénoménologique qui créent chez l’observateur le sentiment de la  signification  proviennent de propriétés réelles des objets du monde extérieur, et manifestent la présence objective d’entités formelles liées à ces objets, et dont on dira qu’elles sont ‘porteuses de signification’ ?”
L’apport immense de Thom est d’avoir dégagé ces entités formelles. Sans elles tout l’édifice s’écroule et l’on en revient aux cercles vicieux et aux apories séculaires qui consistent à  faire l’hypothèse de structures réelles et objectives sous-jacentes à la perception et au langage mais sans pouvoir hélas les décrire autrement qu’à travers la perception et le langage. Les morphologies thomiennes brisent le cercle et permettent de dépasser ces antinomies."

b. " Dans la linguistique moderne, les grammaires casuelles constituent l’un des grands paradigmes alternatifs à celui des grammaires génératives de  Noam Chomsky. (...) Les théories structurales, actantielles et casuelles de la syntaxe constituent un véritable continent et Thom a été le premier mathématicien à leur offrir des outils mathématiques idoines non triviaux."

c. "Les propositions de Thom en sémio-linguistique ont été accueillies de façon mitigée  par  les  spécialistes. Roman Jakobson,  nous  l’avons vu, était enthousiaste, ainsi que quelques autres linguistes comme Hans Jakob Seiler (...) ou Umberto Eco en Italie. Mais la plupart sont restés assez réservés. Nous retrouvons là le même problème qu’avec la morphogenèse biologique. Pour les spécialistes de linguistique et de sémiotique connaissant bien l’histoire, les théories et les controverses de leurs disciplines, Thom était une sorte de météorite venue d’ailleurs dont ils n’avaient aucun moyen de comprendre les mathématiques. Et d’un autre côté, les scientifiques comprenant ces mathématiques n’avaient en général aucune idée des problèmes sémio-linguistiques auxquels s’attaquait Thom. Et pourtant, de même qu’en biologie Thom s’attaquait à l’antinomie mécanisme/hylémorphisme dont nous avons vu l’épaisseur historique et philosophique, de même en sémio-linguistique les propositions de Thom étaient en profonde résonance avec certaines des plus importantes et des plus anciennes traditions."

d. "Ainsi se confirme que Thom visait bien une théorie géométrique commune à la biologie et au langage où la morphologie et la fonction côté biologie correspondent respectivement à la syntaxe et à la signification côté langage (...)"

C'est pour moi la citation d. qui met le mieux en évidence l'intérêt de la théorie géométrique thomienne car elle montre que la façon dont nous nous exprimons est indissociable de ce que nous sommes, distinguant ainsi profondément notre langage naturel des langages artificiels que nous concoctent les informaticiens et aussi, j'espère, faisant le lien avec la façon dont PhG voit la chose.


¹: https://www.dedefensa.org/article/duregne-de-la-quantite

²: https://www.dedefensa.org/article/glossairedde-technologisme-versus-communication-1

³: http://jeanpetitot.com/ArticlesPDF/Petitot_Thom_1966-1970.pdf

Question de sens

jc

  07/11/2019

Dans l'approche formelle du langage c'est la syntaxe qui est l'être premier, c'est elle qui s'impose à la sémantique (la définition d'un modèle par Tarski en logique mathématique en est un exemple typique, peut-être même quasiment archétypique). (Mais dans ce cas quelle est la raison -la rationalité- qui justifie le choix d'une syntaxe plutôt qu'une autre?)

Pour Thom c'est au contraire la sémantique qui impose la syntaxe, c'est la fonction originaire du langage animal ou humain¹ (décrire ce que l'on perçoit à ceux qui ne perçoivent pas) qui lui impose son organisation, sa structure.

Dans ce conflit structure/fonction la citation thomienne qui suit ne laissera sans doute pas PhG indifférent: "Avec l'arrivée des Sophistes, de la Géométrie euclidienne, de la Logique aristotélicienne, la pensée intuitive a fait place à la pensée instrumentale, la vision directe à la technique de la preuve." (MMM, "Topologie et signification", note finale).

Thom: "La célèbre controverse académique de 1830 entre Georges Cuvier et Étienne Geoffroy Saint-Hilaire présente un intérêt théorique considérable. C'est grâce à elle que s'est posé le problème des rapports entre structure et fonction. (...) Ce dernier [Cuvier] créationniste, ne reculait pas devant la finalité (...) Geoffroy, lui, se targuait de matérialisme et refusait les causes finales." (ES, p.115)

(Cette citation est extraite du chapitre 5 intitulé "Plan général de l'organisation animale" -et Thom poursuit cette discussion structure-fonction jusqu'à la fin du chapitre-.)

Quelle est, au fond, la position de Thom dans le conflit structure/fonction? Si j'en juge par la façon dont il conçoit la structuration du langage -évoquée ci-dessus-, Thom m'apparaît "fonctionnaliste", voire lamarckien. Mais si j'en juge par la conclusion du chapitre 5 de ES je crois qu'il penche peut-être plutôt pour la position "structuraliste" de Geoffroy Saint-Hilaire.

Ma position? C'est pour moi l'occasion d'être fidèle au principe "bipolaire" édicté par Alain Bernard-Weil et que j'ai fait mien: "Il faut apprendre ou réapprendre à penser toujours d’une manière bipolaire et de ne pas céder à l’attrait d’une pensée unipolaire, branchée sur un pôle dominant -ce qu’on appelle aussi « pensée unique » de nos jours -une tentation qui fait immanquablement plonger dans l’erreur et l’impuissance. La seule excuse, c’est que presque tout le monde considère que c’est là l’enjeu de la rationalité : trouver le bon pôle."

Et PhG dans tout ça? Dans cette lutte prodigieuse, attendons le tome III de "La Grâce de l'Histoire" et voyons.


¹: Thom: "La capacité manifestée par des primates supérieurs d'acquérir quasi spontanément, dans les langages de signes qu'on leur a appris, une maîtrise des mécanismes syntaxiques (les plus grossiers, donc les plus fondamentaux) de notre langage a beaucoup surpris les théoriciens qui voyaient dans l'organisation syntaxique de nos langues un caractère spécifiquement humain. Pour ceux qui pensent comme moi que les mécanismes syntaxiques les plus fondamentaux sont des copies simulatrices (définies sur un espace abstrait) des grandes fonctions régulatrices de la biologie (prédation, rapport sexuel), la chose est moins surprenante…" (1979)

 

L'âme soeur chuchoteuse de Nietzsche !

patrice sanchez

  09/11/2019

 Bonjour Mr Grasset et JC
Je prends connaissance de votre passionnant  échange, permettez-moi de vous  apporter le témoignage de l'âme soeur inspiratrice qui se manifeste en quantik express à l'insu du plein gré de l'heureux élu !
Ce qui est en jeu c'est un langage dont l'homme n'est pas propriétaire contre un langage purement conventionnel que l'homme peut manipuler à sa guise.
Thom: "Il y a une conclusion à tirer du darwinisme sur le plan de l'épistémologie. On s'est souvent posé la question de savoir si une biologie théorique est possible, qui ne soit pas, comme la physique, d'essence mathématique, mais, au contraire, purement conceptuelle. Le darwinisme offre ainsi l'exemple d'une théorie que chacun peut comprendre, raison évidente de son succès." (AL, p.605)

Je raconterai maintenant l'histoire de Zarathoustra. Quelqu'un a-t-il une idée nette, à la fin de ce XIX siècle, de ce que les écrivains des époques vigoureuses appelaient l'inspiration ? Si non je vais vous l'expliquer. Pour peu que nous soyons restés superstitieux, nous ne saurions nous défendre de l'impression que nous ne sommes que l'incarnation, le porte-voix, le médium de puissances supérieures. L'idée de révélation, si l'on entend par là l'apparition soudaine d'une chose qui se fait voir et entendre à quelqu'un avec une netteté et une précision inexprimables, bouleversant tout chez un homme, le renversant jusqu'au tréfonds, cette idée de révélation correspond à un fait exact. On entend, on ne cherche pas ; on prend, on ne demande pas qui donne ; la pensée fulgure comme l'éclair, elle s'impose nécessairement, sous une forme définitive : je n'ai jamais eu à choisir. C'est un ravissement dont notre âme trop tendue se soulage parfois dans un torrent de larmes ; machinalement on se met à marcher, on accélère, on ralentit sans le savoir ; c'est une extase qui nous ravit à nous-mêmes, en nous laissant la perception de mille frissons délicats qui nous parcourent jusqu'aux orteils ; c'est un abîme de félicité où l'horreur et l'extrême souffrance n'apparaissent pas comme le contraire, mais comme le résultat, l'étincelle du bonheur, comme la couleur nécessaire au fond d'un tel océan de lumière ; c'est un instinct du rythme qui embrasse des mondes de formes - car l'ampleur du rythme dont on a besoin donne la mesure de l'inspiration : plus elle écrase, plus il élargit… Tout cela se passe involontairement, comme dans une tempête de liberté, d'absolu, de force, de divinité... C'est dans le cas de l'image, de la métaphore, que ce caractère involontaire de l'inspiration est le plus curieux : on ne sait plus du tout ce qui est symbole, parallèle ou comparaison : l'image se présente à vous comme l'expression la plus juste, la plus simple, la plus directe. Il semble vraiment, pour rappeler un mot de Zarathoustra, que les choses mêmes viennent s'offrir à vous comme termes de comparaison (« - Toutes les choses viennent alors pour flatter ton discours et pour te caresser : car elles veulent que tu les portes. Chaque symbole t'offre son aile pour t'enlever vers chaque vérité. Tous les trésors du verbe s'ouvrent d'eux-mêmes pour toi ; tout être veut devenir verbe et tout devenir veut apprendre de toi à parler. ») Telle est mon expérience de l'inspiration ; et je suis sûr qu'il faudrait remonter jusqu'à des milliers d'années dans le passé pour trouver quelqu'un qui eût le droit de dire : « Cette expérience est la mienne aussi » Friedrich Nietzsche, “ Ecce Homo “

Rendons à Zarathoustra/Nietzsche l'âme soeur qui lui appartient !

patrice sanchez

  09/11/2019

Je me permets de vous faire découvrir le texte que je viens d'écrire, un message d'espoir et d'espérance en la psychologie Nietzchéenne revisitée !
NIETZSCHE ET SON AME  SOEUR
 https://drive.google.com/open?id=1IDhSPbdzBw677a4_-UA7aPCRAfr0TjU-