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RapSit-USA2025, le 24 juillet 2025 à 00H50... – Le philosophe et analyste des religions Rod Dreher, converti au catholicisme puis choisissant pour mieux satisfaire ses convictions la religion orthodoxe, a publié en 2024 son livre ‘Living in Wonder‘ (titre "traduit”, ou plutôt “interprété”, de façon peu satisfaisante selon mon goût qui n’est pas celui dont parle Dreher ‘Comment retrouver le goût de Dieu’). Dreher est un ami de J.D. Vance, mais aussi de Dante Alighieri dont vous savez qu’il est l’auteur du chef d’œuvre universel et absolu de la littérature, – ‘La Divine Comédie’. Ce livre du Dante conte l’odyssée, – Homère n’en serait pas peu fier –, d’un nommé Dante Alighieri dans sa résolution d’aller chercher auprès de Dieu le consentement à sa tentative de se débarrasser du fardeau de ses actions détestables, du poids du mal qui fut en lui et le retint dans les plus basses entreprises terrestres.
Le Dante commence donc son périple par les Enfers, qu’il décrit comme « la sombre forêt » où le poète enfermé dans ses affres comme autant de tortures, chemine, perdu, accablé, horrifié :
« C’est ainsi qu'est née la ‘Commedia’, qui raconte comment un homme appelé Dante perdu dans la “sombre forêt”, a retrouvé le chemin de sa restauration et, ultimement, de Dieu. »
Nous, vous et moi, nous tous, nous sommes « dans la “sombre forêt” » qui constitue notre enfer qu’est cette époque qui nous accable, où s’agitent tant de puissants aux actes détestables dont nous ne savons rien d’assuré, sur lesquels nous ignorons quel jugement porter. Le Diable a tant agité ce brouet nommé ‘Deep State’, selon sa propre recette, que tous les ingrédients semblent s’y être noyés, ou dans tous les cas dissous, et que Dieu lui-même aura bien du mal à « reconnaître les siens ”. Nous ne sommes pas Dieu, le Dante nous en est témoin, mais il reste à nos faibles moyens d’éclaireurs et d’enquêteurs de rechercher ceux qui se rapprochent le plus des premières marches du Purgatoire, et ceux qui sont définitivement pris par les glaces du lac maudit de l'Enfer illustré par une sorte de Jérôme Bosch infernal.
Il va nous falloir, lecteur, une grande agilité du jugement, aucune crainte de se dédire, nulle tentation de plaire à sa vanité, pas la moindre complaisance à s’observer dans le miroir de la Vérité, avec à l’esprit cet emprunt à Apollinaire, avec une simple variation dont le poète ne peut s’émouvoir puisqu’en vérité et dit sans esprit de jeu, – en vérité, la Vérité est “amour” et beauté divine...La Vérité, si on s’en saisit sans crainte de ce qu’elle nous révèle, qui s’en va comme le fil de cette eau courante pour qui ne sait la saisir !
« [La Vérité] s'en va comme cette eau courante
[La Vérité] s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violenteVienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure »
« Je demeure », ce doit être notre étendard, face à ce champ clos de ruines, d’insultes et de mensonges qu’est devenue l’étendue visible de la Grande République qui fut pendant deux siècles et demi notre lumière faussaire et trompeuse dans la nuit, – et dont le sort règle inéluctablement le nôtre. Ce qui s’y passe aujourd’hui est sans précédent et sans exemple.
Une femme, – on dirait presque “une femme seule”, malgré les incroyables sottises lancées par des faussaires démocrates, des “sans-filtre”, des poils-au-cul opérant même en français, – enfin, nous parlons de Tulsi Gabbard. “Femme seule”, mais contrairement à ses sales bêtes délateuses, qui en a là où règne le vide chez les autres. Gabbard ne craint pas Barack Hussein, Sa-Cooltitude Ière, dite BHO., l’homme qui disait en décembre 2020 sa satisfaction de l’élection de Biden parce qu’il avait toujours préféré diriger secrètement, par personnes interposées... Qui comprend le message conserve précieusement ce qu’il nous dit du personnage.
Mais nous parlons de 2016, pas de 2020, de la mise à nu du Russiagate par Tulsi, ou plutôt madame la Directrice du Renseignement National (DNI). La mise en cause du président Obama par des centaines de documents jusqu’ici dissimulés conduit logiquement Trump à demander à son obéissant ministère de la justice (DoJ) d’enquêter sur le président Obama sous le soupçon de haute trahison. On gage que la ministre de la justice Pat Bondi s’occupera avec plus d’entrain de cette affaire que de la fameuse ‘liste Epstein’.
Bien : du côté des amis de Trump, on déglutit de bonheur, et cela pourrait donner ceci à peu près :
« Maintenant que la vérité commence à éclater, l'entourage d'Obama est en ébullition – et pour cause. Les révélations de Tulsi Gabbard lèvent le voile sur ce qui ressemble à une action coordonnée d'Obama et de ses hauts gradés pour saboter un président dûment élu, utilisant de faux renseignements et une chambre d'écho médiatique complice. Le faux récit russe était une tentative délibérée de délégitimer Trump avant même sa prestation de serment. Et maintenant, les preuves nous rattrapent.
Peu importe les efforts des laquais d'Obama pour le faire valoir, les comptes seront réglés. Et ils le savent.
Les murs se resserrent enfin sur les agents de l'État profond d'Obama ! Chez PJ Media, nous creusons là où le courant dominant craint de s'aventurer, déterminés à révéler la vérité sans dissimuler. »
Je vous accorde bien volontiers que ‘PJ Media’ qui a produit ce texte anti-Obama ne vaut guère mieux, à droite, que ce ‘Flash Amérique’ puant, de la gauche démocrate déjà citée, – ‘Mesure pour mesure’, disait Will. Je ferais bien plus confiance à Maggy Kelly qui n’y va pas par quatre chemins pour son amie Tulsi... Je pense que Kelly est une grande journaliste, n°2 des indépendants derrière Tucker Carlson, donc n°2 des journalistes tout courts, qui met tout le New York ‘Times’ dans sa poche– et donc, confiance à mesure, comme dirait Will en écoutant la conclusion de Maggy :
« Je pense qu’ils [les démocrates et le gang Obama] sont dans une merde profonde... »
Reste la Vérité, celle-là dont Apollinaire nous dit qu’il faut vite la saisir si on ne veut pas que l’eau l’emporte avec elle. Notre réaction à l’annonce de la diffusion des documents par Tulsi Gabbard fut, je le rappelle, à la fois prudente et sans véritable ambiguïté, – oui, cela favorise Trump dans son marigot-Epstein, et alors si ce n’en est pas moins la Vérité ?
« Certes, nombre de commentateurs, lorsqu’ils voulaient bien commenter cette affaire qui dément tout ce qu’ils écrivent depuis juillet 2016, ont décrit et décrivent cette action de Gabbard comme une bouée de sauvetage lancée à un Trump, – qui, pour l’occasion, a chaudement félicité Gabbard, comme les choses changent, – entraîné par le boulet Epstein. Ce n’est pas faux mais c’est vraiment l’accessoire d’un essentiel qui constitue un acte historique sans précédent. »
Oui ou non, est-on capable de se dégager des émotions et emportementsd geignards de poules mouillées qui brouillent nos jugements depuis au moins le début de ce siècle sinon depuis trois siècles ? Il s’agit d’abord de savoir avec certitude, documents ‘top secret’ à l’appui, si Sa Majesté Obama, Sa-Cooltitude Ière, n’est pas le plus grand frimeur, le plus fabuleux faux-cul de ces trente dernières années. Cela n’empêche en rien d’avoir un Trump avec les pieds englués dans la boue du marigot, – enfin, cela n’excuse ni n’explique rien, ni ne nous apprend rien, ni de l’un, ni de l’autre côté... Pas de surprise, mais soudain une lumière éblouissante, la Vérité saisie au fil de l’eau, comme la beauté divine du visage de Béatrice pour Le Dante.
Voyez-vous, Trump on savait bien, et ses amitiés avec Epstein ne nous apprennent rien de fondamental sur l’infamie du personnage, sinon de lui administrer une énorme rouste pour avoir trahi les gens qui ont voté pour lui, qui l’ont inventé et fabriqué (le “cocktail-Molotov humain”), qui lui ont donné une chance d’un peu de dignité dans sa vie de philistin à la braguette mal fermée. Il l’a laissée passer, pas de surprise et que nous importe : le désordre que ses trahisons et son bordel chaotique amènent ne feront qu’accélérer la chute, ce qui est une excellente chose pour la santé. Par contre je vous le dis : Obama c’est du lourd.
C’est une fabrication-maison, du sur-mesure (toujours Will) pour nous avoir livré, sur un plateau, en novembre 2008, le premier président black, – ou moitié-black, pour respecter le dosage, – des foules progressistes de la Grande République enfin libérée de sa plaie...
« Germaine de Staël, dans une lettre à Jefferson du 6 janvier 1816 : “Si vous parvenez à détruire l’esclavage dans le Midi, il y aurait au moins dans le monde un gouvernement aussi parfait que la raison humaine peut le concevoir.” »
Simulacre, ma chère Germaine, vous qui fleurtiez dans votre salon génevois avec cet archi-réactionnaire de Joseph de Maistre en essayant de vous convaincre l’un l’autre de vos positions extrêmement opposées. Simulacre, Sa-Cooltitude Ière, entrant dans la Maison-Blanche un peu 'blackisée', – je ne dis pasc 'blacklistée', – pour aboutir à un complot aux petits oignons avec toute sa clique, de la CIA au FBI façon-Obama, pour saboter un président-élu selon les mœurs bien conformes du Système en plein « déchaînement de la Matière ». Beau boulot, madame la lieutenante-colonelle de l’US Army Tulsi Gabbard, devenue DNI à leurs nez et à leurs barbes. Chapeau bas quoi qu’il en arrive, et “Salut à l’officier” comme disent les Marines.