Merkel et la pathologie des élites mondialistes

Les Carnets de Nicolas Bonnal

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Merkel et la pathologie des élites mondialistes

Zerohedge.com nous apprenait récemment qu’un général allemand trois étoiles, Joachim Wundrak, reprochait à Merkel de ne plus évoquer le peuple allemand. Elle est trop politiquement correcte pour cela, ajoutait ce provocant militaire, qui se lance dans la politique.

Voyons Merkel : pour ce vieil hippopotame de la pensée inique,il n’y a en effet qu’une population destinée à être triquée, taxée et remplacée. Au nom du nouvel ordre et de ses paradigmes.

Et pourtant elle est toujours là, en hystérésis, gardant son colossal pouvoir de nuisance, un peu comme les USA à l’échelle mondiale – ou occidentale. Rappelons ce que nous écrivions sur cette déconcertante brandebourgeoise il y a deux ans :

« Qui veut comprendre Merkel doit lire sa lettre au très néocon Washington Post, publiée le 20 février 2003. Merkel, télécommandée par le méphitique agent d’influence  Jeffrey Gedmin, y étale son adoration pour Bush et menace la France de Jacques Chirac et Dominique de Villepin. Tout devait se faire selon elle dans le cadre de l’alliance transatlantique, invasion migratoire y compris ; car tout nous porte à croire que cette invasion était déterminée depuis longtemps par les élites type Peter Sutherland.

Autoritaire et humanitaire, Merkel incarne le prototype féministe ; voyez L’Express qui évoqua dans une manchette débile ces femmes qui sauvent le monde. En réalité si nous avions eu Hillary Clinton au pouvoir, nous aurions déjà la guerre mondiale. Merkel incarne l’esprit de la nursery décrit en 1921 par Chesterton lors de son voyage en Amérique. Pour Chesterton la féministe considère le citoyen comme un enfant, plus comme un citoyen.

La trique dans une main, les (rares) sucreries dans l’autre… Les peuples en Europe sont en effet toujours traités comme des enfants, et menacés s’ils se montrent récalcitrants. Les arguments des élites reproduisent en continu un nouveau schéma matriarcal. »

Et nous concluions pessimistes :

« Devenu fou, le système étatique postmoderne accable les contribuables, poursuit les internautes, persécute les familles, relâche les violeurs (voyez l’intervention de Poutine à ce sujet). Il devient tyrannique pour appuyer la dérive de la chancelière muée en femme la plus impuissante du monde, car ces animaux blessés sont toujours dangereux. A propos de gros animaux rappelez-vous qu’en Allemagne on a ouvert des bordels zoophiles (où on sodomise chiens et moutons), et qu’on met en prison les parents qui refusent la théorie du genre pour leurs enfants. 

Car on n’est pas des sauvages mais tout de même.

Espérons que les Allemands se réveillent pour la liberté européenne, celle qui repose sur la solidarité des peuples et l’amitié avec la Russie, pas sur la guerre avec Moscou et la bureaucratie de bunkerMais s’ils sont aussi abrutis qu’en 1933, je vous garantis qu’on est mal partis. »

Ce qui est affolant en Occident en ce moment, c’est d’avoir créé à la chaîne des élites hostiles aussi épouvantables que cette Angela ; et des peuples aussi indécis ou hébétés au moment de voter.