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Article : Merkel et la pathologie des élites mondialistes

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L'homme est l'obstacle

Alex Kara

  26/08/2019

"L'homme se découvre quand il se mesure à l'obstacle" écrivait Saint-Exupéry (lui-même rabaissé aujourd'hui à n'avoir été qu'un auteur pour enfants…)

Les élites sont aujourd'hui monstreuses comme le sont les enfants que l'on a livré à eux-mêmes (d'ailleurs dans leurs individualités, ils l'ont souvent été). Un bon dirigeant s'est formé en confrontant, mais aussi en coopérant avec d'autres groupes et personnes, d'une certaine manière donc, à des obstacles. Il faut apprendre quand et comment dire "non" et aussi comment dire "nous sommes d'accord", or aujourd'hui nous avons des poupées qui disent "oui" à leurs maîtres et qui ne veulent entendre que cela, de la part de ceux qu'ils ne veulent que soumettre.

Il faudrait éduquer nos élites en devenant des obstacles, mais nous ne le voulons plus, car plus rien d'utile ne pourrait en venir désormais.

Le Système dans sa logique fermée au monde et à l'esprit est devenu cette usine-robot qui nous ensevelit sous le plastique parce que c'est tout ce qu'il peut faire, y compris gonfler les poitrines et les lèvres, et éventuellement suppléer à l'absence d'un organe masculin qui malgré les promesses plastiques n'est pas venu.

Il peut paraître déplacé de placer Saint-Exupéry et les appareils de massage de La Redoute dans le même texte et pourtant c'est là tout notre monde et même l'avenir qu'on nous réserve : le transhumanisme c'est le biotope dont le sex-toy a été le protozoaire.

Dans ce qui est dit d'eux (la fameuse Vix Populi) ils sont souvent ramenés à leur sexualité : Merkel et Macron représentent exactement cet univers du plastique, l'une par nécessité, l'autre par goût, par vice, ou par goût du vice.

Les Clinton, avec le Pizzagate et Epstein, ou Guiado avec sa tête de masseur de La Redoute, ou Sarko avec  son top-modèle de représentation publique et ses chaussures compensées transhumaines, c'est cet univers-là aussi. Ils sont partis depuis longtemps, Charles et son Yvonne, mais ils restent l'idéal national de ce que l'élite devrait être.