De l'as à $2,4 millions à la CIA

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Diverses indications conduisent à observer que l’affaire ayant mené à l’inculpation et à la démission du député républicain Randy S. Cunningham pour corruption n’en restera pas là. Il s’agirait d’un prolongement d’une affaire beaucoup plus vaste qui impliquerait la CIA elle-même, et peut-être le n°3 de la CIA.

Le site Government executive.com précise le 4 décembre: « Federal investigators in San Diego have made it clear that while just-resigned Rep. Randy ‘Duke’ Cunningham pled guilty last week to taking bribes from defense contractors, their public corruption probe will not stop at Cunningham. Numerous current and retired CIA officials say they will not be surprised if the investigation touches the CIA in general, and its third-ranking official in particular.

» “Though everyone has been talking about what Cunningham did for contractors from his position on [the House] Defense Appropriations [subcommittee], you also have to remember that he had a seat on [the Permanent Select Committee on] Intelligence too, which is also a good position to help contractors from, particularly if they want to do business with the CIA,” says a veteran CIA officer. “But the real question I think is, if those contractors were doing business with the CIA, did they need Cunningham? And even if they didn't, the question is, even if he didn't do anything, did one the highest-ranking agency officials have any idea what his friends were up to?” »

Les premières indications dont on dispose montrent qu’il s’agit d’une très vaste affaire de corruption, où la CIA se trouverait impliquée avec des personnalités du Congrès et des milieux d’affaires, ainsi que plusieurs sociétés contractantes d’armement. Il pourrait alors s’agir du premier scandale de corruption pure de cette dimension touchant l’agence de renseignement américaine, qui se trouverait ainsi elle aussi touchée par la décadence accélérée observée depuis la fin de la Guerre froide dans le monde politique américaniste. Pour l’Agence, ce serait le dernier échelon d’un processus de détérioration de la qualité de son travail, depuis les années 1960 et ses implications dans des affaires partisanes intérieures.


Publié le 6 décembre 2005 à 13H29